SAVE THE QUEENS
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Partagez

 

 Jeunesse désabusée. (Maë)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2, 3, 4  Suivant
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




Jeunesse désabusée. (Maë) Empty
Message Sujet: Jeunesse désabusée. (Maë)   Jeunesse désabusée. (Maë) Empty Mer 12 Juin - 14:11

save the queens ---- / Maëlys Mendoza

22 ans ---- / Ace Of Spades ---- / Elle Fanning

identité complète - Mendoza, Mendoza, ce nom qu’elle tient d’un géniteur absent, un père qui ne lui a transmis que cette partie de lui-même. Il devrait ne rien représenter pour elle et pourtant, elle y garde un attachement tout aussi étonnant que puissant. Elle a beau ne pas réellement connaître son paternel, qui a passé plus de temps derrière les barreaux qu’à l’air libre, ne rien représenter pour lui sans doute, la réciproque n’est pas vraiment réelle, à son plus grand désarrois. Maëlys est un prénom qu’elle n’apprécie pas forcément, c’est pourquoi on l’appelle généralement « Maë ». lieu de naissance et origines - Elle est née dans les quartiers chauds du Bronx  et y a passé une bonne partie de sa vie. Elle est donc Américaine et New-Yorkaise, plus précisément. études ou métier - Elle a arrêté ses études très tôt Maëlys, officiellement parce qu'elle n'aimait pas ça, officieusement parce qu'elle considérait que ce n'était tout bonnement pas sa place. Elle est débrouillarde pourtant et enchaîne des petits boulots pas toujours gratifiants, comme serveuse ou femme de chambre et quand vraiment c'est galère pour elle, il lui arrive de se livrer à quelques petits trafics en tous genres. orientation sexuelle - Elle est hétérosexuelle, elle en est persuadée, mais pourtant, elle n’a jamais connu de réelle histoire d’amour. Depuis quelques années déjà, elle est particulièrement volage, rencontre des hommes, souvent pour une nuit, quelques fois pour plusieurs, mais refuse de s’attacher. A ses dix-sept ans, elle est d’ailleurs tombée enceinte. Trop jeune, trop immature, avec une situation trop instable, elle a refusé de faire la même erreur que ses parents et a donc accouché sous X. On ne peut pas dire qu’elle ne regrette pas cette décision, mais cet enfant méritait une meilleure mère qu’elle, surtout en sachant que Maë elle-même, n’avait aucune idée de l’identité du père de ce petit bébé. statut civil - Le cœur fermé, celé pour une durée indéterminée, elle refuse d'aimer, elle refuse de s'attacher et de tomber de haut, elle refuse de souffrir, elle a peur de l'engagement Maë, elle veut juste vivre comme elle l'entend et est bien loin des rêves des jeunes filles de son âge, de se marier et fonder une famille, entre autre. pi, scénario ou prélien - Prélien de @Santo Mendoza  Jeunesse désabusée. (Maë) 1948873765

save the queens ---- / TELL ME WHO YOU ARE

once upon a spirit ---- / a soul ---- / a shining star
traits de caractère / Maëlys est une personne difficile à cerner. Parfois, elle peut paraître froide et inatteignable, totalement fermée et peu avenante, mais lorsqu’on la connaît bien, on ne peut que constater qu’elle n’a pas un mauvais fond, qu’elle a un passé si lourd qu’elle a du mal à savoir comment réagir face aux autres. Elle n’a pas une très bonne image de l’être humain, elle se montre donc souvent méfiante et il est très difficile de gagner sa confiance. Paradoxalement, elle est très volage et s’abandonne dans les bras de types qu’elle connaît à peine, cela lui donne comme une impression d’exister, d’intéresser les autres, puisque c’est rarement le cas. La jeune fille est très débrouillarde et travailleuse. Elle a beau avoir du mal à vivre en société, elle ne compte pas ses heures pour boucler les fins de mois, quitte à traîner dans des affaires illégales. C’est une battante Maë, quand elle veut quelque chose elle fait en sorte de l’obtenir, malheureusement elle manque cruellement d’ambition et a tendance à vivre au jour le jour. C’est une jeune fille complétement perdue, en mal d’amour, qui, pour autant, n’accorde quasiment jamais le sien. Elle est insouciante et plutôt poissarde, lorsqu’elle ne fait pas de choses illégales, elle a toujours ce don de s’attirer des ennuis, d’être au mauvais endroit au mauvais moment. Anxieuse, elle a ce côté fataliste qui surgit à inlassablement, même si elle tente de se battre contre cela. Elle est aussi particulièrement impulsive et malgré son physique frêle, elle peut facilement en venir aux mains quand quelque chose la touche. Elle est aussi fragile qu’une poupée de porcelaine, mais se donne cette image de fille forte pour sa propre protection.
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




Jeunesse désabusée. (Maë) Empty
Message Sujet: Re: Jeunesse désabusée. (Maë)   Jeunesse désabusée. (Maë) Empty Mer 12 Juin - 14:12

save the queens ---- / TELL ME MORE

once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share
Chapitre 1 : Faux départ.
« J’en peux plus, cette gamine n’arrête pas de hurler ! » Cette gamine se nommait Maëlys, quelques mois à peine, le teint pâle, les cheveux clairs et une tête de petite poupée. Sa génitrice, elle, avait plus l’allure d’une gamine que d’une véritable maman, mature et responsable. Maë, elle pleurait toutes les larmes de son corps, tenue négligemment sur l’un des bras de celle qui l’avait mise au monde, alors que cette dernière discutait avec l’un de ses amis au téléphone. Elle était tombée enceinte sans le vouloir, elle ne savait même pas réellement pourquoi elle avait voulu garder sa fille, probablement parce qu’elle ne s’attendait pas à cela. Un bébé, ça pleure beaucoup, c’est plutôt sale et ça réclame très souvent à manger, c’était loin d’être de tout repos pour la jeune maman qui n’avait pas mesuré les conséquences de la décision qu’elle avait prise, lorsqu’elle avait appris sa grossesse, sur le tard. Il faut dire qu’elle ne s’attendait pas non plus à se retrouver à la garder seule, alors que le père de la gamine était derrière les barreaux depuis ses trois mois. Et quoi alors ? Elle avait été assez naïve pour croire qu’il comptait réellement remplir son rôle de père ? Elle était jeune, l’adolescente, naïve, bien trop naïve et surtout, elle avait cette fameuse tendance à prendre des décisions sur un coup de tête, sans penser aux conséquences. En réalité, elle avait juste envie de sortir, de pouvoir se bourrer la gueule comme elle voulait, de pouvoir coucher avec qui elle voulait, sans qu’on lui colle un rejeton dans les pattes. Elle regrettait tellement et ne se le cachait même pas, à son entourage non plus d’ailleurs. Elle n’avait honte de rien, elle voulait juste vivre sa jeunesse et la gamine qui hurlait dans ses bras commençait sérieusement à lui taper sur le système.

_________________________________________________________

Chapitre 2 : l’absence.
« Maman ? » La jeune femme était avachie devant la télé, sans prendre en considération sa fille, assise en tailleurs à ses côtés. « Maman ! » Maë avait haussé un peu le ton, dans l’espoir d’attirer enfin son attention. Elle avait l’habitude de ne pas être entendue, souvent, elle avait l’impression de faire partie du décor et le soir, c’était encore pire. Plus les heures de la journée défilaient et plus sa mère semblait absente, comme si la présence de la petite blondinette n’était que secondaire, comme si elle en était réduite au rang d’animal de compagnie. « Hum ? » Sur le moment, elle ne la regarda même pas, c’est après un léger silence de Maëlys et son regard insistant qu’elle prit tout de même la peine de poser son regard sur sa fille. Elle avait les yeux rouges et l’air très fatiguée, comme si elle n’avait pas dormi depuis des semaines. Du point de vue de la fillette, c’était plutôt étonnant puisque sa mère avait plutôt tendance à dormir plus que de raison, surtout la journée, lorsqu’elle ne travaillait pas. Maë avait pris l’habitude de s’occuper, même si elle avait tant de mal à rester silencieuse face à une mère qui était totalement démissionnaire. Question d’habitude. « Quand est-ce que je verrai papa ? » Le teint déjà pâle de la jeune maman devint totalement livide, Maë avait soudainement l’impression d’avoir lancé une bombe sous ses yeux, comme si tout un monde était en train de s’effondrer. « Peut-être un jour, peut-être jamais. » Encore une fois, elle restait vague, en réalité, elle n’en avait rien à faire, elle avait arrêté de penser à son ex depuis bien longtemps et jamais elle n’avait pris en considération le fait qu’il pouvait manquer à sa fille, puisqu’en réalité, Maë ne le connaissait pas vraiment. « J’aimerais le voir... » Tenta la petite fille, alors qu’une petite moue se forma sur son visage d’enfant. Au fond d’elle, elle était meurtrie de rester ainsi dans l’ignorance, de ne savoir rien de son géniteur, ou presque. Si sa mère lui avait porté de l’intérêt, probablement l’aurait-elle mieux vécu, mais c’était loin d’être le cas. « Non. » Le ton de la maman était devenu beaucoup plus ferme, alors qu’elle prenait une nouvelle bouffée sur sa cigarette. Absorbant la fumée sans le vouloir, Maë toussota et se frotta les yeux, puis elle porta une nouvelle fois son attention sur sa génitrice. « Mais maman… » Cette dernière la coupa, sèchement. « Va te coucher. » Les yeux rougis par l’émotion, la petite fille se leva, tristement. « Tu peux me lire une hi… » « Va ta coucher. » La coupa-t-elle, encore plus sèchement, avant de reporter son attention sur la télévision, comme si cette entrevue n’avait jamais eue lieu.

_________________________________________________________

Chapitre 3 : la honte.
Assise dans un coin de la cour d’école, Maëlys avait le regard perdu dans le vide. Elle n’avait pas beaucoup d’amis, se mélangeait rarement aux autres. Elle se sentait différente de ses camarades et au fond, elle les enviait. Quand ils sortaient de l’école, ils se jetaient dans les bras de leurs parents qui leur faisaient de gros câlins. Elle, elle n’en avait jamais des câlins, parfois même, sa mère oubliait d’aller la chercher et quand elle prenait la peine d’être à l’heure, elle ne lui décrochait même pas un sourire, comme si elle s’apprêtait à faire sa plus grosse corvée de la journée. « Maë ! » La petite blondinette tourna le regard vers son camarade de classe, qui la regardait avec un petit sourire moqueur. « Il est où ton père ? Pourquoi on ne le voit jamais ? » « Ça ne te regarde pas. » Lança la fillette, tout en tournant la tête pour éviter de le regarder plus longtemps en espérant que lui et ses copains finiraient par lâcher l’affaire. « Et pourquoi ta mère elle vient souvent te chercher avec un homme différent ? C’est qui ? » « Lâche-moi. » Répondit-elle, presque par automatisme, sans même lui lancer un regard. C’est alors qu’un autre garçon s’avança vers elle, après avoir lancé un clin d’œil enjoué à ses copains. « Moi j’ai entendu dire que ton père était en prison, c’est vrai ça ? » Maëlys tourna la tête, posant un regard haineux sur son interlocuteur. « Ferme ta gueule ! » Des ricanements s’en suivirent, ce qui fit monter d’un cran la colère de la fillette. « Alors c’est bien vrai ? Ton père est en taule ? » A ce moment-là, Maë n’y tint plus, elle se leva d’un bond et sauta sur le garçon, pourtant bien plus grand qu’elle. S’en suivit une bagarre générale et une convocation de sa mère face à la directrice. Une mère qui promit de parler longuement de la situation à sa fille, pour faire bonne figure, mais qui ne chercha même pas à revenir sur le sujet, de retour chez elles. C’est ainsi que Maëlys commença à nourrir une haine envers l’école et la scolarité en règle générale. Elle n’attendait qu’une chose : pouvoir partir de chez elle et travailler, pouvoir enfin voler de ses propres ailes sans être contrainte de quoi que ce soit. Être libre… Faire comme sa mère, peut-être.. ? En quelque sorte…

_________________________________________________________

Chapitre 4 : retour à la case départ.
« Maëlys, ta maman n’est plus en état de s’occuper de toi pour le moment, tu vas être placée dans de gentilles familles en attendant qu’elle aille mieux. » Alors qu’elle aurait dû paniquer, pleurer, demander de faire un câlin à sa mère, Maëlys avait suivie l’assistante sociale sans faire de vague, sans même poser la moindre question. Contre toute attente, elle ressentait même un soudain soulagement, comme si on lui accordait une autre chance, comme si elle avait enfin la possibilité d’avoir une vie normale. Elle l’avait entendu ce mot, de la bouche des médecins, le mot « overdose » et malgré son jeune âge, malgré le fait qu’elle aurait dû garder son innocence d’enfant, elle avait déjà tout compris. Ce n’était plus un secret depuis bien longtemps pour elle, en plus de se taper un mec différent toutes les semaines, Maë savait très bien que sa mère picolait comme pas permis et surtout, qu’elle consommait des substances illicites plus que de raison. D’ailleurs, il était arrivé que la jeune fille soit contrainte de ne manger que des pâtes pendant des jours parce que sa mère n’avait plus d’argent. Loin d’être compatissante, Maë lui en avait beaucoup voulu, parce qu’elle savait à quoi le salaire misérable de sa génitrice servait. Enfin, on avait réagi, enfin, des personnes avaient fini par comprendre que ce n’était pas une vie pour la fillette, que celle qu’elle appelait « maman », ne méritait même pas ce titre, que la situation ne pouvait plus durer. Pendant des années, elle fut traînée de famille en famille, avec toujours la même conclusion. « Maëlys, on ne va pas pouvoir te garder, on sait que tu n’es pas heureuse ici, ils vont te trouver une famille qui te correspondra mieux… » Personne n’avait compris la vérité, personne n’était fichu de voir plus loin que le bout de son nez, personne n’avait vraiment creusé pour la comprendre. Maë, elle avait fini par s’attacher à ces familles, mais elle ne pouvait pas s’ouvrir, elle refusait de le faire parce qu’elle avait un mal fou à se sentir à sa place, parce qu’elle avait peur d’amer pour de vrai, parce qu’elle ne voulait pas qu’on lui enlève une famille, comme on lui avait enlevé son père. Pendant quelques années, elle n’eut aucunement la possibilité de sourire à nouveau, d’être enfin elle-même. Puis, un jour, sa pire sentence était tombée, alors qu’elle était devenue une adolescente, alors qu’elle était en plein tournant dans sa vie. « Ta maman va mieux, tu vas pouvoir retourner chez toi maintenant. » Foutue cure de désintox, foutue vie qui refusait de lui laisser une chance. « Tu n’es pas contente ? » Maëlys se contenta de secouer la tête avant de suivre l’assistante sociale, se renfermant de nouveau dans un mutisme bien significatif.

_________________________________________________________

Chapitre 5 : une petite vie.
« C’est pas possible… » Maëlys se laissa tomber sur le sol de la salle de bain, alors que ses jambes n’arrivaient même plus à la porter. Le test était positif, elle était enceinte, à dix-sept ans à peine, elle était totalement sous le choc. Le père, elle ne savait même pas qui il était. L’adolescente sortait beaucoup et couchait régulièrement à droite, à gauche. Foutu modèle maternel, elle n’avait vu et vécu que cela et même si, voir sa mère sans cesse dans les bras de nouveaux hommes la répugnait, elle avait inconsciemment suivi cet exemple qui n’en était pas vraiment un. La main tremblante, elle regarda une nouvelle fois le test, sentant des larmes lui couler le long des  joues. Elle était perdue, ne savait plus quoi faire, elle s’en voulait énormément et surtout, elle avait peur de la réaction de sa mère et elle n’avait pas tort de s’en méfier. « Casse toi de chez moi ! » « Mais maman ! » Des larmes continuaient à perler le long de ses joues mais la jeune fille resta stoïque face à la réaction de sa mère qui lui avait hurlé dessus, à peine avait-elle annoncé la nouvelle. « Barre-toi de là, je ne veux plus te voir, oublie moi ! » L’adolescente prit une grande inspiration et baissa la tête, complètement désorientée. Dans un ultime appel à l’aide, elle releva doucement la tête, suppliante. « Je n’ai que dix-sept ans, je n’ai pas d’argent et… » C’est à cet instant que Jack, le toxico de petit-copain de sa mère intervint pour la première, et la dernière fois. Il se leva d’un bond du canapé, attrapa violemment Maëlys par le bras et la traîna jusqu’à la porte d’entrée. Lorsqu’il la jeta dehors, la jeune fille tomba brusquement sur le sol, un simple sac préparé à la va-vite serré contre elle, en guise de baguages. « Ne t’avise plus de remettre les pieds ici, sinon tu le regretteras amèrement, gamine. » Et là, la porte claqua à la volée. Ce fut la dernière fois que Maë se tint devant cette porte, ce fut la dernière fois qu’elle vit sa mère.

_________________________________________________________


Chapitre 6 : l’ultime espoir.

« Mademoiselle, vous avez besoin d’aide ? Ça va aller ? » Assise sur le trottoir, Maëlys pleurait comme elle n’avait jamais pleuré de toute sa vie. Elle sortait tout juste de prison, après avoir été voir son père, enfin. Cette entrevue, elle l’avait longuement imaginée, elle avait longuement hésité avant d’y aller aussi, mais il restait son seul et unique espoir. Elle savait tout de la vie de son paternel, elle connaissait tous ses crimes, on ne lui avait certainement pas parlé de lui comme d’un saint homme mais pourtant, il restait son père. Elle avait tenté sa chance Maëlys, parce que malgré tout ce que son père avait pu faire dans sa vie, toutes ces erreurs dont il payait le prix depuis bien trop longtemps déjà, peut-être restait-il une once d’humanité en lui.  Après tout, elle était la chaire de sa chaire et le petit être qui grandissait dans le ventre de l’adolescente était aussi sa descendance à lui. Elle ne manquait pas de courage Maëlys, elle n’avait pas peur de lui, pas peur de l’homme, elle avait juste peur d’être rejetée, d’avoir si longuement rêvé d’un père qui n’aurait aucune considération pour elle. Ses craintes avaient été confirmées, il l’avait envoyée promener comme avait pu le faire sa mère, il l’avait jetée dehors comme si elle n’était qu’une vulgaire inconnue, il avait ignoré son appel à l’aide en lui demandant de sortir de sa vie. La jeune fille, qui avait longuement rêvé de ce père qui lui donnerait, peut-être, au moins un peu de ce qui avait tant manqué dans sa vie, qui s’était accrochée à cette image en espérant qu’un jour, elle aurait la chance d’avoir au moins un peu de sa présence auprès d’elle, venait de tomber de haut. C’était brutal, franc, direct et froid, comme une bonne gifle qui vous arrive en pleine figure sans que vous n’ayez le temps de la voir venir. « Ça va… » Se contenta-t-elle de répondre froidement, espérant que le passant, qui s’était agenouillé face à elle, la laisserait tranquille. Elle se releva, difficilement, une main posée, par pur réflexe, sur son ventre rond, forcée de prendre des décisions qu’elle avait espéré ne jamais avoir à prendre.

_________________________________________________________

Chapitre 7 : la décision.

« Vous avez fait le bon choix Maëlys, cette petite fille sera entre de bonnes mains. » Cette petite poupée, qu’elle venait de mettre au monde, était incroyablement magnifique. Maëlys la regardait avec tout l’amour qui lui restait au fond d’elle et pourtant, elle savait que d’ici quelques minutes, elle devrait reprendre sa vie comme avant, en sachant qu’elle penserait toujours à ce petit-être, qu’elle s’en voudrait éternellement. Des larmes coulèrent le long de ses joues, alors qu’elle embrassa le front du bébé, avant de regarder le corps médical présent dans la pièce. « Prenez-la… » Cette enfant méritait une meilleure mère, Maëlys devait lui laisser sa chance, une chance que sa propre mère ne lui avait pas laissé à elle-même, lorsqu’elle avait choisi de la garder. C’était un véritable crève-cœur pour elle, mais elle savait qu’elle faisait le bon choix, elle savait qu’elle n’était pas apte à s’occuper d’un enfant, surtout en sachant que ses deux parents lui avaient tournés le dos. Quelle vie aurait eu sa fille, si elle avait agi égoïstement ? Maë avait à peine les moyens de se nourrir, elle changeait sans cesse de travail, n’avait absolument pas une vie stable et était tout sauf un exemple… Comme ses parents... Non, ce petit ange méritait de l’attention, des moments joyeux passés en famille, un climat familial chaleureux et de l’amour à foison, tout ce qu’elle n’était pas capable de lui donner. Son accouchement sous X n’avait pas été un choix, mais une évidence, si son cœur lui disait de la garder, sa raison lui criait de ne pas commettre cette erreur, de faire au mieux pour ce bébé qui n’avait rien demandé personne.

_________________________________________________________
Chapitre 8 : errance.

Vingt-deux ans, l’âge de l’insouciance, l’âge du début des responsabilités, l’âge d’un semblant de raison. Maëlys est bien loin de tout cela, sa vie se résume à une perpétuelle improvisation. Elle ne sait pas de quoi demain sera fait, elle enchaîne les petits boulots qui se terminent toujours dans ses éclats de voix, des embrouilles, des disputes, des incompréhensions. Il faut dire qu’elle est difficile à comprendre Maëlys et que personne n'a jamais réellement réussi à percer sa carapace, parce qu’elle se confie peu, parce qu’au fond et paradoxalement, elle refuse qu’on la comprenne. L’amour, elle ne connaît pas, elle voyage, de lit en lit, elle picole souvent et se laisse aller dans les bras d’hommes qu’elle connaît à peine, dans un semblant d’amour superficiel. Elle a essayé la drogue, plusieurs fois, parce que ça permet de s’évader, de se vider la tête, chose qu’elle est incapable de faire, mais le réveil est très (trop) brutal et elle se dégoûte quand elle se regarde dans le miroir et qu’elle a l’impression de voir l’image de sa mère. Parfois, elle se fout dans des sales histoires de trafic de drogue parce que c’est de l’argent facile et que si elle va en taule, ce sera tant pis pour elle, après tout, elle n’aura fait que suivre la trace de son père. Son père… Cet homme qu’elle n’a pas revu mais qui, pour autant, ne sort pas de sa tête. Elle devrait l’oublier, se dire qu’il ne lui apportera rien de bon, mais elle en est incapable, à croire qu’elle est plus faible que l’image qu’elle renvoi, Maëlys. Au fond d’elle, elle rêverait d’avoir des repaires, des repaires qu’il aurait pu lui apporter, mais sa vie, c’est un bordel sans nom et maintenant, elle sait qu’elle n’en sortira jamais et elle est bien forcée de s’y résigner, après tout, personne ne pourra rien y faire.


save the queens ---- / BEHIND THE MASK

Spf aka Elodie ---- / 10000 ans ---- / rpgiste

ville - Quelque part en France. études ou métier - Quelques petits boulots par-ci par-là. avis général sur le forum - J'en suis tombée amoureuse. le détail qui t'a fait craquer - L'ensemble et l'activité. fréquence de connexion - Tous les jours sauf exception. crédits des icons - tumblr le mot de la fin -  Jeunesse désabusée. (Maë) 2470315465  Jeunesse désabusée. (Maë) 826599759  Jeunesse désabusée. (Maë) 1712875017

Code:
[b]Elle Fannig[/b] / [i]Maëlys Mendoza[/i]
Revenir en haut Aller en bas
Brandy Hartwell;

-- born under a red moon --
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


Brandy Hartwell



laurel.
ethereal.
3468
1520
28
elle offre son corps sans réserve, elle s'amourache et se détache à la vitesse de l'éclair. perpétuellement en quête de cette drogue naturelle.
elle donne le change en tant qu'étudiante en fac de psycho'. mais la vérité, c'est que ça fait trois mois qu'elle n'y a pas mis les pieds.
Jeunesse désabusée. (Maë) Smoke-smoking
☆ ☆ ☆
max - eden - anyone ? - anyone ?

Jeunesse désabusée. (Maë) Empty
Message Sujet: Re: Jeunesse désabusée. (Maë)   Jeunesse désabusée. (Maë) Empty Mer 12 Juin - 14:16

quel bon choix de pré-lien avec cette si jolie plume Jeunesse désabusée. (Maë) 697000959 ça va donner que du beau avec santo, j'vais stalker ça de près Jeunesse désabusée. (Maë) 2480631781 bienvenue à la maison ma poupée Jeunesse désabusée. (Maë) 3794924939 Jeunesse désabusée. (Maë) 3794924939 Jeunesse désabusée. (Maë) 3794924939

_________________
staying in my play pretend, where the fun ain't got no end.
can't go home alone again, need someone to numb the pain.
you're gone and i've gotta stay high all the time to keep you off my mind.
Revenir en haut Aller en bas
https://savethequeens.forumactif.com/t2666-finir-mal-brandy https://savethequeens.forumactif.com/t2734-she-wore-moonlight-like-lingerie-brandy
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




Jeunesse désabusée. (Maë) Empty
Message Sujet: Re: Jeunesse désabusée. (Maë)   Jeunesse désabusée. (Maë) Empty Mer 12 Juin - 14:19

@Brandy Hartwell Oh merci pour ces compliments, c'est adorable Jeunesse désabusée. (Maë) 946831849 Jeunesse désabusée. (Maë) 3794924939 Il faut dire que le personnage est juste super inspirant Jeunesse désabusée. (Maë) 697000959 Merci encore, au plaisir de se croiser en RP Jeunesse désabusée. (Maë) 2781936883
Revenir en haut Aller en bas
Brandy Hartwell;

-- born under a red moon --
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


Brandy Hartwell



laurel.
ethereal.
3468
1520
28
elle offre son corps sans réserve, elle s'amourache et se détache à la vitesse de l'éclair. perpétuellement en quête de cette drogue naturelle.
elle donne le change en tant qu'étudiante en fac de psycho'. mais la vérité, c'est que ça fait trois mois qu'elle n'y a pas mis les pieds.
Jeunesse désabusée. (Maë) Smoke-smoking
☆ ☆ ☆
max - eden - anyone ? - anyone ?

Jeunesse désabusée. (Maë) Empty
Message Sujet: Re: Jeunesse désabusée. (Maë)   Jeunesse désabusée. (Maë) Empty Mer 12 Juin - 14:24

bouge pas ma belle, j'file te harceler avec un de mes comptes  Jeunesse désabusée. (Maë) 2480631781

_________________
staying in my play pretend, where the fun ain't got no end.
can't go home alone again, need someone to numb the pain.
you're gone and i've gotta stay high all the time to keep you off my mind.
Revenir en haut Aller en bas
https://savethequeens.forumactif.com/t2666-finir-mal-brandy https://savethequeens.forumactif.com/t2734-she-wore-moonlight-like-lingerie-brandy
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




Jeunesse désabusée. (Maë) Empty
Message Sujet: Re: Jeunesse désabusée. (Maë)   Jeunesse désabusée. (Maë) Empty Mer 12 Juin - 14:25

elle Jeunesse désabusée. (Maë) 2470315465 bienvenue parmi nous !
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




Jeunesse désabusée. (Maë) Empty
Message Sujet: Re: Jeunesse désabusée. (Maë)   Jeunesse désabusée. (Maë) Empty Mer 12 Juin - 14:39

@Brandy Hartwell Jeunesse désabusée. (Maë) 2480631781 Jeunesse désabusée. (Maë) 4113627247

@Leia Dole Merci beaucoup ! Jeunesse désabusée. (Maë) 2470315465
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




Jeunesse désabusée. (Maë) Empty
Message Sujet: Re: Jeunesse désabusée. (Maë)   Jeunesse désabusée. (Maë) Empty Mer 12 Juin - 14:59

Bienvenue parmi nous Jeunesse désabusée. (Maë) 3794924939
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




Jeunesse désabusée. (Maë) Empty
Message Sujet: Re: Jeunesse désabusée. (Maë)   Jeunesse désabusée. (Maë) Empty Mer 12 Juin - 15:00

@Toby Fleming Original le métier, j'aime beaucoup Jeunesse désabusée. (Maë) 3132515876
Merci ! Jeunesse désabusée. (Maë) 3794924939
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




Jeunesse désabusée. (Maë) Empty
Message Sujet: Re: Jeunesse désabusée. (Maë)   Jeunesse désabusée. (Maë) Empty Mer 12 Juin - 15:01

Haaaaaaaan la fille de Santooooo Jeunesse désabusée. (Maë) 2288768012

On pourra peut-être se trouver un truc éventuellement avec Ambrose !!

Bienvenue parmi nous **
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé;

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -






Jeunesse désabusée. (Maë) Empty
Message Sujet: Re: Jeunesse désabusée. (Maë)   Jeunesse désabusée. (Maë) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Jeunesse désabusée. (Maë)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 4Aller à la page : 1, 2, 3, 4  Suivant
 Sujets similaires
-
» règne de la jeunesse (sim)
» La beauté de la jeunesse (Primoe)
» jeunesse abyssale. (euphrasie)
» Erreur de jeunesse | Drew
» il paraît qu'les voyages forment la jeunesse (01/11 - 15/02).

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
SAVE THE QUEENS :: 
 :: boulevard of broken dreams :: versions #11 et #12 :: fiches de présentations
-
Sauter vers: