[FLASHBACK] Le bon vieux temps ♥ | Ft. Cassey

✩ I never knew love like this before.

Elle est dingue. Elle est complètement dingue. Elle se rend compte qu’elle vient d’avouer, droit dans les yeux, au grand frère de son amie qu’elle le trouve plus qu’à son goût. Elle devrait se sentir gênée, regretter même, mais elle est juste pressée d’entendre la réponse du jeune homme. Réponse qui ne tarde pas. Mais elle ne s’attend pas à de tels mots, Cassey. Elle sent ses joues rosir sous les paroles d’Owen alors qu’elle se trouve incapable d’en prononcer une seule. Elle a peut-être l’habitude de jouer avec les garçons de son lycée mais, lui, il n’est clairement pas dans la même catégorie. Et elle n’est pas sûre d’être à son niveau en réalité. Elle laisse simplement échapper un rire léger, intimidée, soulagée de retrouver un peu d’aplomb grâce à la conversation qui se poursuit. Parler de sa passion pour l’art dramatique, voilà qui est le meilleur moyen de lui redonner toute son assurance. – Non, c’est grâce à mon père. Il est réalisateur, alors… Le cinéma, c’est sacré chez moi. lui affirme-t-elle en retrouvant son sourire radieux. Son père, elle l’admire certainement plus que n’importe qui au monde. Elle est sa plus grande fan, cela se ressent rien qu’à ses yeux qui pétillent quand elle évoque son nom. Ou peut-être que c’est juste la présence d’Owen qui la fait chavirer. Elle ressent quelque chose de si particulier, si fort pour lui. Il n’est pas comme les autres garçons, il a quelque chose d’envoûtant. Quelque chose qui l’attire inexorablement vers lui alors qu’elle ne devrait sûrement pas. Elle a envie de se rapprocher de lui, envie de tout savoir de lui. Son regard océan toujours plongé dans le sien, elle voudrait mieux comprendre pourquoi il a choisi de devenir pompier. La réponse du jeune homme se fait vague mais elle lit doucement entre les lignes, Cassey. Sa sœur lui a parlé du décès de son père. Elle devine qu’il n’y est pas étranger à ce choix si évident pour Owen. – J’espère que tu le deviendras alors. lui dit-elle simplement avec douceur. Les deux océans qui se relèvent, elle l’observe alors qu’il entreprend de lui servir un verre de jus de fruits. Elle se sent ridicule, presque immature, de repousser le café si adulte. Mais elle n’a pas le temps de s’en inquiéter longtemps. Son interlocuteur revient auprès d’elle. Juste derrière la demoiselle, il vient lui murmurer quelques mots à l’oreille alors qu’elle ne bouge pas d’un seul millimètre. Le souffle chaud qui vient caresser sa nuque, Cassey sent un frisson lui parcourir l’échine. Elle se mordille la lèvre inférieure, on ne peut plus déstabilisée alors qu’elle tourne dangereusement la tête vers lui. Ils sont si proches à cet instant que leurs souffles se mêlent. Princesse. Le surnom qu’il lui octroie lui fait de l’effet, mais moins encore que la proximité de son visage avec le sien. – Et qu’est-ce que je suis, alors… ? demande-t-elle dans un murmure, un petit sourire conquis sur le coin des lèvres. Le cœur qui bat de plus en plus vite, elle ne quitte pas son regard du sien. Incapable de s’éloigner de lui, non, elle a juste envie de s’en rapprocher davantage.

✩ I never knew love like this before.

Jamais, elle n’a connu une telle électricité. Elle a pourtant l’habitude de flirter avec les garçons, Cassey, mais aucun ne lui a fait autant d’effet que lui. Elle ne sait pas si c’est seulement physique. Au début, elle croyait. Elle a eu, comme, un coup de foudre quand elle l’a vu pour la première fois. Cela ne pouvait être que physique. Mais, plus elle le voit, plus il l’attire. C’est pire encore ce matin alors qu’ils se retrouvent en tête à tête pour la première fois. Le coup de foudre qui devient un coup au cœur, elle se sent de plus en plus troublée par le jeune homme. Mais c’est un trouble agréable, enivrant, un qu’elle aurait bien envie de ressentir toute la journée, à continuer de discuter avec lui de tout et de rien. De lui et d’elle. Elle aime parler avec lui, elle aime son humour, elle aime sa spontanéité. Un petit rire cristallin s’échappe de ses lèvres lorsqu’il la compare à un personnage de fiction, hochant la tête avec amusement. – Exactement ! En plus jolie, quand même, j’espère. lui rétorque-t-elle avec un sourire malicieux, un brin charmeur. – En réalité, non, j’ai testé plein de choses… Puis j’ai commencé le théâtre il y a deux ans, et finalement, c’est ça qui m’a plu. Survoltée, elle est incapable de tenir en place. Elle a peut-être essayé toutes les activités du monde avant de trouver celle qui la ferait vibrer. Elle est comme ça, Cassey. Elle ne sait pas ce qu’elle veut, elle essaie tout plein de choses. Mais quand l’une d’elle capte enfin son attention, elle ne la lâche plus. C’est certainement la même chose pour les garçons. Du haut de ses seize ans, la jolie blonde a connu quelques petits-amis mais aucun pour accrocher son cœur. Aucun pour capturer son cœur. Aucun jusqu’à lui. Il se rapproche d’elle, dangereusement, de plus en plus. Elle ne bouge pas. Elle ne fuit pas. Elle n’a aucune raison de fuir alors qu’elle a tant de fois imaginé ce moment. Elle n’a aucune raison de fuir alors qu’elle en est tout aussi responsable que lui. Et, surtout, alors qu’elle n’en a aucune envie. Il lui plaît, Owen. Mais il ne lui plaît pas comme les autres garçons. Elle aime tout ce qu’elle découvre de lui. Elle aime sentir cette complicité entre eux. Ce feeling si particulier, ce naturel avec lequel ils échangent comme s’ils se connaissaient depuis toujours alors que ce n’est pas le cas. Elle aime sentir son souffle contre sa peau, son odeur qui vient l’enivrer. Mais ce n’est en rien comparable avec les émotions qui la submergent quand il s’empare de ses lèvres. Elle sent un frisson venir électriser tout son corps alors que, sans l’ombre d’une hésitation, elle répond aussitôt à son baiser. C’est instinctif, comme une évidence. Elle glisse sa main jusqu’à la nuque du jeune homme pour intensifier leur baiser, le rendre plus passionnel, plus langoureux. Le goût de ses lèvres, sa langue qui se mêle à la sienne, leurs cœurs qui battent à l’unisson. Elle a l’impression que le sien va sortir de sa poitrine tant il bat fort. Ce n’est qu’une fois à bout de souffle que la jolie blonde recule lentement son visage, sans pour autant s’éloigner de lui. – Je pensais pas que je pourrais te plaire… murmure-t-elle alors que sa main glisse de la nuque du jeune homme jusqu’à son cou avant d’atterrir contre son torse. Elle le contemple, cette petite pointe de malice dans les yeux, comme pour lui dire qu’elle a eu droit d’y toucher tout compte fait. Elle ne résiste pas longtemps à capturer à nouveau ses lèvres dans un autre baiser tout aussi enflammé que le premier. Elle pourrait bien y devenir accro.

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Un nouveau rire vient suivre le précédent lorsqu’il lui affirme que l’apparence de ce cher Obélix lui irait à merveille. Elle ne se prend pas au sérieux, Cassey. Elle déborde d’assurance, cela ne signifie pas qu’elle ne sait pas rire d’elle-même, bien au contraire. – J’y penserais pour ma prochaine fête déguisée dans ce cas. lui rétorque-t-elle avec ce sourire malicieux et joueur sur les lèvres. Elle aime plaisanter avec lui, elle aime quand il la taquine. Elle a l’impression qu’il y a une véritable complicité qui naît entre eux. Une complicité aussi attrayante que dangereuse. C’est sans s’en préoccuper un instant, en toute insouciance, qu’elle lui parle d’elle, de ses rêves, de ses ambitions. Elle n’a pas de mal à s’ouvrir, Cassey. Après tout, c’est précisément la qualité la plus indispensable pour faire un bon comédien, la capacité à montrer ses émotions. Le jeune homme paraît surpris qu’elle n’ait découvert le théâtre que si tardivement. Il faut dire que son père, protecteur, a tenté de l’en éloigner avec bon nombre d’autres activités qu’il jugeait moins difficiles. Mais la passion est là, elle n’y peut rien. Aux dernières paroles d’Owen, la jolie blonde affiche un sourire, amusée qu’il semble déjà avoir décelé ce trait de sa personnalité. – J’ai eu envie d’essayer plein de choses, bien avant le théâtre. C’est vrai que j’adore apprendre de nouvelles choses. La soif d’apprendre, la soif d’explorer le monde et de se découvrir elle-même. La soif de vivre, elle a, Cassey. Elle a besoin de se sentir pleinement vivante, elle a besoin de tout ressentir en grand. C’est certainement pour cette raison que, vivre le moment présent, c’est déjà son crédo. Elle ne se préoccupe pas des conséquences de ses actes, elle a l’habitude de suivre uniquement ses envies. C’est ce qu’elle finit par faire, quelques minutes seulement plus tard, alors qu’elle répond au baiser volé du grand frère de son amie. Elle sent un frisson la parcourir, elle sent cette électricité en elle, entre leurs deux corps, comme s’ils étaient deux aimants qui s’attiraient. Elle n’a jamais ressenti une chose pareille. Une telle attraction. Ni un tel plaisir à découvrir les lèvres d’un garçon. Elle n’a absolument pas conscience de l’emprise qu’elle peut avoir sur lui, elle ne ressent que celle que lui, il a sur elle. C’est brûlant, envoûtant, comme cela ne l’a jamais été. Leurs visages finissent par reculer, le temps de quelques mots. Elle sent tout son être chavirer alors qu’il vient déposer un si doux baiser contre sa main. – Je demande qu’à les découvrir, tu sais… souffle-t-elle dans un murmure alors qu’il replace lui-même la main de l’adolescente sur son torse. Et tout va très vite. Leurs bouches, déjà en manque l’une de l’autre, se scellent dans un nouveau baiser enflammé alors qu’il vient la soulever pour la déposer sur la table. Elle se laisse faire, Cassey, elle entoure même ses bras autour du cou du jeune homme pour mieux le garder auprès d’elle. Son cœur va finir par vraiment exploser tant il bat fort. Elle sent cette chaleur intense, nouvelle, venir envahir son ventre. Elle n’a jamais connu un tel moment, elle n’aurait même jamais pensé le connaitre aujourd’hui. Encore moins avec lui. Mais elle se sent transportée. Elle l’embrasse inlassablement, avec fougue, avec ce désir qu’elle découvre pour la première fois. Ses mains viennent également à la rencontre de ce corps qu’elle n’a jamais imaginé toucher. Elle glisse ses doigts fiévreusement contre la peau si douce et si chaude d’Owen. Ses caresses descendent le long de son torse alors que leur baiser se poursuit toujours aussi torride. Mais elle sent le souffle commencer à lui manquer. Elle n’a pas l’habitude, Cassey, et ça va vite, trop vite pour son cœur d’adolescente. Elle recule doucement ses lèvres pour reprendre son souffle et reposer son regard dans le sien. – Tu me plais, Owen. Tu me plais beaucoup. murmure-t-elle contre ses lèvres. Il l’a sans doute déjà compris. Mais elle veut qu’il sache. Elle veut qu’il sache que ce n’est pas anodin pour elle. Elle veut qu’il sache qu’un baiser avec lui, cela compte énormément pour elle.

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Il suffit de quelques secondes. Quelques secondes pour que les rires et les taquineries disparaissent. Pour que les mots laissent place aux gestes. À ce baiser passionné, torride, brûlant du désir qui la submerge si rapidement. Jamais, elle n’aurait cru avoir la chance de l’embrasser un jour. Owen, le grand frère… Owen, le pompier… Owen, l’inaccessible. Il était, comme, une sorte de rêve qu’elle n’atteindrait pas. Le fantasme interdit d’une adolescente en recherche perpétuelle de frissons. Mais il est bien là, entre ses cuisses, en train de l’embrasser avec envie. Elle ne sait pas ce qu’il peut bien lui trouver, Cassey. Il doit avoir connu tant de femmes, de vraies femmes, bien plus qu’elle n’a l’impression de l’être. Mais elle est trop heureuse, trop désireuse de ce moment, pour s’en inquiéter. Elle se contente de savourer chacun des baisers enflammés du jeune homme. Les frissons qui l’envahissent quand elle sent ses mains contre ses cuisses dénudées. Et cette douce chaleur qui devient de plus en plus intense dans tout son corps. Elle a l’impression qu’elle pourrait mourir pour un seul de ses baisers. C’est indescriptible, c’est incroyable, plus fort que tout ce qu’elle a connu. Elle a le cœur qui va exploser, elle perd l’esprit, elle se noie dans ce désir qu’elle rencontre pour la première fois. C’est difficile de retrouver les pieds sur terre, retrouver la réalité, alors qu’elle recule à contrecœur son visage pour respirer. Et, peut-être aussi, pour retrouver un peu ses esprits. Il est en train de la rendre folle. Elle se sent, comme, transportée dans un autre monde. Mais elle ne sait pas ce que cela signifie pour Owen. Elle ne sait pas si c’est une simple pulsion pour lui ou bien… Ou bien, si elle lui plaît vraiment. Elle n’est pas idiote, Cassey. Elle a seulement seize ans, elle est rêveuse, impétueuse, elle est imprévisible. Mais, au fond, elle a bien plus la tête sur les épaules qu’elle ne le laisse paraître. Elle ne ferait pas une chose pareille avec le premier venu, d’ailleurs, elle ne l’a jamais fait. Elle n’a encore jamais fait l’amour. Et, cette seule pensée, ces simples mots suffisent à faire rosir ses joues malgré elle. Ou c’est peut-être à cause de la chaleur, à cause de la proximité du corps tellement attirant d’Owen tout proche du sien. Quand elle lui confie ce qu’elle ressent, le jeune pompier vient déposer un baiser contre son front. Tendre, protecteur, rien à voir avec le baiser que l’on offrirait à une simple inconnue. Toi aussi princesse. Elle lui plaît. Il vient de lui dire qu’elle lui plaît. Le cœur qui palpite encore un peu plus fort alors qu’il glisse délicatement l’une de ses mèches de cheveux derrière son oreille. Elle a l’impression d’être si précise à cet instant, sous son regard, qu’il la fait chavirer un peu plus. Elle sent ce trouble en elle qui ne cesse de s’intensifier jusqu’à ce qu’il lui rappelle le fait que Mia pourrait revenir à tout moment. Qu’il lui rappelle, tout bonnement, l’existence de Mia. La jolie blonde, à cette pensée, se mordille la lèvre inférieure, comme prise en flagrant délit, déjà. – Elle va me tuer… lâche-t-elle avant de laisser échapper un léger rire. Non pas qu’elle ne prenne pas la situation au sérieux. Mais, au moins, elle l’avait prévenue que son grand frère la faisait beaucoup trop craquer. Remontant l’une de ses mains contre la joue du principal intéressé, elle la caresse avec tendresse alors que ses yeux viennent se noyer dans les siens. – Mais j’peux pas dire que je regrette. Non, elle ne regrette pas. Elle a encore envie de sentir ses lèvres contre les siennes. Elle a envie de bien plus, en vérité, elle veut tout. Elle veut tout avec lui. Le cœur pur qu’elle lui livre sans la moindre hésitation. L’insouciance de la jeunesse qui lui fait penser que, avec lui, peut-être qu’elle pourrait bien avoir trouvé le garçon de ses rêves.

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Ce baiser, il a un goût d’éternité. Mais ce n’est pas encore assez. Elle est peut-être bien déjà accro, Cassey, peut-être bien déjà mordue de celui qui n’a jamais été comme les autres. Elle voudrait interrompre ce moment, en ralentir chaque seconde pour mieux s’en souvenir, pour mieux s’en imprégner. Elle voudrait l’embrasser encore et encore, sans plus s’arrêter, jusqu’à perdre haleine. Jusqu’à perdre totalement l’esprit. Elle ne pense pas une seule seconde aux conséquences de leur rapprochement, elle ne peut pas imaginer un seul instant combien il va chambouler sa vie. Combien toute son existence aura basculé ce jour où, Mia n’était pas là. Ce jour où elle s’est retrouvée seule avec Owen pour la première fois. Elle ne pense qu’au moment présent, Cassey. Ce moment brûlant, prenant, plein de rêves et de papillons dans le ventre. Elle aime sentir son corps contre le sien, elle aime sentir ses lèvres contre les siennes. Elle a l’impression que, la fin du monde pourrait arriver, elle ne s’en rendrait pas même compte. Trop obnubilée par cet instant qui n’appartient qu’à eux, trop obnubilée par le garçon de ses rêves. Elle en aurait oublié l’existence de Mia s’il ne lui rappelait pas douloureusement la réalité. Mais la jeune fille ne se laisse pas effrayer pour autant. Elle n’a aucune envie de se priver de ce dont elle a tant envie. Mia comprendra. Au pire, elle criera un peu mais elle ne pourra que comprendre quand elle lui décrira tous les sentiments qu’elle éprouve en ce moment même. Et peut-être même qu’elle finira par être contente. Que son amie et son frère puissent devenir amoureux. Elles seront comme Rachel et Monica comme ça. Oui, c’est exactement ce qu’elle se dit à cet instant pour éloigner toute culpabilité qui gâcherait le bonheur qui l’anime. Elle est trop heureuse, Cassey, trop heureuse pour se priver de celui qu’elle n’aurait jamais osé espérer avoir. Son regard océan ancré dans le sien, elle ne le quitte pas des yeux, comme trop désireuse de savourer chaque seconde à ses côtés. C’est comme un rêve, un rêve dont elle ne veut jamais se réveiller. Ils retrouvent le sourire alors qu’ils tentent d’imaginer la réaction de celle qui les a fait se rencontrer. Il est persuadé d’être celui à qui Mia en voudra mais la blondinette, elle, n’en est pas si certaine. – Hum, je pense qu’on y aura droit tous les deux. Mais ce n’est pas grave. Elle s’en fiche. Au contraire, cela signifie que c’est sérieux, tout ce qui est en train de se produire. Qu’il compte bien prolonger ce moment, Owen. C’est même ce qu’il lui fait davantage comprendre lorsqu’il lui propose de remettre ce baiser quand elle veut. Quand elle veut ? Ce n’était pas là quelque chose à lui dire. Approchant à nouveau son visage du sien, la belle lui vole un langoureux baiser, déjà accro à ses lèvres. – Tout le temps, je veux. lui murmure-t-elle ensuite avec un doux sourire sur les lèvres. Sourire qui s’illumine plus encore quand elle entend sa proposition, venant créer cette lueur radieuse dans ses prunelles. Il veut vraiment sortir avec elle, c’est… Ce n’est pas juste un baiser. Il a envie de passer du temps avec elle. Elle ne sait pas réellement ce qui les attend, Cassey. Elle ne sait pas s’ils peuvent dire qu’ils sont un couple, ou pas du tout. Elle n’a pas besoin de mettre de mots là-dessus, elle est juste heureuse de pouvoir rester en tête à tête en sa compagnie. – Je te suis où tu veux. lui confie-t-elle en saisissant ses mains pour entrelacer ses doigts aux siens. Et ce ne sont pas des paroles en l’air. Elle se laisse embarquer dans cette histoire, sans savoir où elle la mènera, sans s’en douter un seul instant. Mais elle a simplement la sensation que sa vie vient de basculer, Cassey. Et elle n’a sans doute pas tort.