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 flashback / under pressure (andrás)

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Message Sujet: flashback / under pressure (andrás)   flashback / under pressure (andrás) Empty Mar 9 Avr - 22:55

tu l’observais longuement, ton apollon, allongé dans ce lit d’hôpital. il avait l’air paisible. et pourtant, c’était bel et bien toi qui l’avait mis dans cet état. c’était toi, qui avait commis l’irréparable. tu soupirais longuement en glissant tes mains contre ton visage et tu te dirigeais vers la fenêtre pour regarder à l’extérieur. ton regard se posait sur le bitume. le gris partout. au sol, dans le ciel. c’était une journée grise aujourd’hui. tu fermais les yeux en croisant les bras sur ta poitrine, avant de prendre ton téléphone dans ta poche. un message de la nourrice, qui s’occupait de freya. elle réclamait son père. ce n’était pas étonnant, ils étaient très proches et fusionnels, et malgré son jeune âge, elle devait sans doute comprendre que son papa n’allait pas bien. tu répondais rapidement à mary et tu soupirais, posant ton front contre la vitre froide, te faisant frissonner. tu ne savais pas quoi faire. tu étais dans une merde innommable. les médecins devaient déjà savoir ce qui avait causé la venue à l’hôpital de ton mari. un empoisonnement médicamenteux. peut-être qu’ils avaient déjà prévenu les flics, et peut-être qu’ils étaient déjà en train d’enquêter. ils ne mettraient sans doute pas longtemps à comprendre que c’était toi qui avait échangé les médicaments. tu fermais les yeux, une larme roulant sur ta joue. tu ne savais pas pourquoi tu avais fais ça. tu n’étais pas une femme facile, tu avais un fort caractère, et tu détestais voir mourir ton mariage et votre histoire de cette façon. mais de là à faire ce genre de chose ? de là à vouloir tuer andrás, alors que tu l’avais tant aimé ? tu soupirais longuement et tu fronçais les sourcils en entendant un bruit et des froissements de draps. tu te tournais et tu t’approchais d’andrás, qui était en train de se réveiller. « andrás. » tu soufflais alors en t’asseyant et en le regardant, posant ta main doucement sur la sienne. « je vais chercher un médecin. » tu soufflais, te levant pour te diriger dans les couloirs, appelant rapidement un médecin. il arrivait bien vite et tu restais dans un coin de la pièce, pendant qu’il examinait ton mari. tu soupirais, portant ta main à tes lèvres, te rongeant les ongles. peut-être que tu aurais dû l’étouffer avant qu’il ne se réveille. peut-être qu’il savait tout, et peut-être qu’il allait te balancer. ça serait mérité. une larme roulait sur ta joue, alors que tu prenais pleinement conscience de ce qui se passait. de ce que tu avais fait. tu revenais près de lui, parce que dans le fond, t’avais toujours cet amour pour lui, et tu l’observais, esquissant un sourire. « salut. » tu soufflais en posant ta main doucement sur la sienne, le laissant se réveiller tranquillement, déglutissant difficilement.
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Message Sujet: Re: flashback / under pressure (andrás)   flashback / under pressure (andrás) Empty Sam 27 Avr - 16:52

bip. bip premières tonalités lentes qui te dérangent, te sortent du sommeil profond dans lequel tu es plongé. bip. bip de nouvelles qui persistent lorsque tu ouvres tes yeux. c’est blanc. impersonnel. froid. la vision du plafond. pas celle que tu connais. c’est étrange. l’odeur stérile, antiseptique qui t’arrives aux narines. pas celle de ton chez toi. bip. bip encore et encore, qui accélèrent à mesure que tu prends conscience que quelque chose ne va pas, que t’es pas chez toi, que c’est la mesure des battements de ton coeur que tu entends. tu bouges, légèrement, difficilement. jusqu’à les bipements soient remplacés par une voix. que ta solitude soit remplacée par un l’ange blond se penchant au-dessus de toi. andrás. c’est flou. ta vision. dans ta tête. le temps que tu émerges réellement. tu sens à peine sa main sur la tienne. celle qui la couvre, réchauffe ton épiderme. c’est électrique. réconfortant. quelques temps. parce que ça ne dure pas. je vais chercher un médecin. et elle disparaît, te laissant seul quelques instants. des minutes qui te semblent pourtant durer des heures. t’es perdu dans cette chambre d’hôpital, le regard qui découvre des bouquets de fleurs dans la chambre. la main qui attrape le petit carton du bouquet sur la table de chevet, remets-toi vite, enfoiré. - henrik., tu le relaisses tomber au moment où elle revient. ta femme, accompagné d’un homme en blanc. je suis heureux de vous voir réveiller monsieur sorensen. il s’approche, elle s’éloigne. l’un observe la machine à côté de toi, l’autre reste à l’écart. vous nous avez fait peur, votre mère sera soulagée de vous savoir réveiller. qu’il continue sans que tu captes quelque chose. ta mère ? ta bouche pâteuse que tu ouvres, tu ne poses la question. nadja revient vers toi, sa main, encore une fois, qui vient sur la tienne. salut. elle souffle de sa voix vibrante, moins ensorcelante ainsi. ses traits sont tirés. sa beauté toujours présente semble défraîchie, comme une belle rose manquant d’eau.
première alarme qui s’allume dans ton crâne.
qu’est-ce que je fais là ? tu souffles, le regard perdu entre les deux êtres. tes yeux passent du visage du médecin à celui de ta femme. l’un te regarde d’un oeil rassurant, les sourcils froncés qui n’indiquent rien de bon lorsque tu prononces ces paroles. l’une semble sur le point de s’effondrer ? de quoi ? pourquoi ? alors, c’est sur elle que tu tardes les reptiliens. parce qu’il y a une larme qui coule sur sa peau de porcelaine, parce que sa main qui ne t’a plus touché depuis de longues semaines revient sur la tienne. c’était pas ça entre vous, nadja et toi. plus ça. plus les contacts intimes et complices. plus les sourires et rires de vos premières années de rencontre. et en cet instant, la sirène semble soucieuse. ou peureuse. difficile à dire.
ça t’inquiète. ça t’agite alors que tu essayes de te redresser sur ton lit. le médecin accourt pour t’aider. allez-y tranquillement, monsieur sorensen. tu l’ignores tandis que tu grognes légèrement. t’as tout. sens tous tes membres et pourtant. tu souffres. t’as l’impression qu’il te manque quelque chose.
ton coeur, peut-être andras ?
celui que t’as tenté de lui retirer, nadja.
qu’est-ce quje fais là ? tu répètes, plus bourru, la douleur dans le corps, car aucun d’eux ne t’a encore répondu. nadja, elle semble incapable de te répondre, prête à imploser ou exploser. tu ne l’écoutes pas l’homme en blouse, continuant de te conseiller d’aller doucement. ils sont sur elle, tes yeux. tu fouilles, serres sa main.  qu’est-ce qu’il s’est passé, nadja ? pourquoi jsuis allongé là ? pourquoi tu pleures ? et freya, elle est où ?  
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Message Sujet: Re: flashback / under pressure (andrás)   flashback / under pressure (andrás) Empty Ven 3 Mai - 23:47

tu n’arrivais plus vraiment à le quitter des yeux. comme si il allait tout deviner, d’un coup. comme si il allait t’accuser, te détester, détruire ta vie comme tu avais failli détruire la sienne. tu soupirais, ne sachant quoi dire. tu le fixais, simplement. alors que le médecin parlait, l’analysait. il était bel et bien vivant. ta main dans la sienne, tu caressais sa peau sans même t’en rendre compte. andrás se redressait dans son lit et tu t’éloignais un peu, croisant finalement les bras contre ta poitrine, ta main entourant ton bras. pour te protéger, de lui, de toi-même. tu savais plus. est-ce que tu étais réellement si mauvaise que ça ? est-ce que tu étais une personne si horrible pour avoir voulu le tuer ? pilules inversées, les médicaments qui ne correspondaient plus. oui, tu étais cette femme. tu déglutissais alors qu’il te demandait ce qu’il faisait là, vous fixant tour à tour avec le médecin et tu restais silencieuse, interdite. il reposait la même question face à ton silence et tu sursautais un peu, te rapprochant à nouveau de lui, tournant ta tête vers le médecin. « monsieur sorensen, il semblerait que vous ayez fait une réaction violente à votre traitement. vous êtes un miraculé. » expliquait le médecin, en continuant de vérifier les constantes de ton mari. tu hochais un peu la tête et tu soupirais, prenant finalement la parole d’une voix tremblante. « comment tu te sens ? » tu demandais alors en l’observant de longues secondes. phrase bateau. parce que tu ne savais juste pas quoi dire d’autre. tu étais trop impliquée. tu l’avais mis dans cet état. tu avais tenté de l’assassiner. alors tu ne trouvais rien d’autre à dire, trop ronger par la culpabilité, par la peur que désormais, il découvre tout. « je… je vais envoyer un message à ta famille. et demander à paola d’emmener freya. » tu murmurais en le regardant, incapable de le regarder dans les yeux. tu n’allais pas pouvoir t’en sortir comme ça nadja. ressaisis-toi. bordel. tu fermais les yeux en te détournant vers ton sac à main pour prendre ton téléphone et tu prenais une grande inspiration, essayant de te calmer. reprendre le contrôle de la situation. ne pas te laisser avoir par la peur, ne pas te laisser submerger par la culpabilité. tu prenais ton téléphone, le serrant assez pour te donner de la contenance et tu te tournais à nouveau vers andrás. « elle va être heureuse de te voir. je le suis aussi. » tu soufflais alors avec un sourire. là, tu ne savais dire si tu étais sincère ou non. dans un sens, oui, tu étais heureuse de le revoir. car c’était andrás, c’était l’homme que tu avais si fortement aimé. et le fait qu’il soit en vie te donnait une porte de sortie. tu n’étais pas une tueuse. il était vivant, alors ce n’était pas si grave, si ? tu te posais mille questions. peut-être qu’au fond, tu aurais préféré qu’il ne s’en sorte pas. pour qu’il ne puisse jamais enquêter. parce que désormais, t’allais avoir cette femme de chambre sur le dos. bordel. bordel de merde. la femme de chambre. c’était elle qui l’avait trouvé, et c’était aussi elle qui t’avait surprise dans sa chambre, quelques heures avant qu’il ne s’effondre. tu gardais ton sourire de façade tout en envoyant des textos à la famille d’andrás et à la nourrice et tu reprenais sa main, t’asseyant à côté de lui. « ça va aller maintenant. » tu soufflais, plus pour toi que pour lui.
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Message Sujet: Re: flashback / under pressure (andrás)   flashback / under pressure (andrás) Empty Mer 5 Juin - 0:06

incrédule et panique. t’es dépassé, décontenancé de te réveiller là, dans une chambre d’hôpital, les yeux soulagés de nadja et ceux heureux du médecin sur toi, la douleur dans tous les membres comme si t’allais mourir. monsieur sorensen, il semblerait que vous ayez fait une réaction violente à votre traitement. vous êtes un miraculé. froncement de tes sourcils. interrogation au sujet de tes médicaments tout sauf dangereux. comment tu te sens ? faiblesse dans la voix, regard de soulagement. et de tout autre chose à l’intérieur du contour rougis par les larmes.  comme un mec qui s’est fait pousser sous un trente-tonnes. tu grognes, tu râles en essayant encore de te redresser. ça tire dans tes membres, le sentiment d’avoir été infecté. ça coule en toi, l’horreur. je vais vous laisser. l’nez dans ses papiers, le crayon à la main refourgué dans la poche de sa veste. les yeux qui glissent sur toi, qui plongent en toi pour y laisser les prémices d’un sentiment étrange. inquiétude dans le froncement de ses sourcils. l’inquiétude dans le fond de ses yeux. laquelle ? les lèvres qui s’ouvrent pour poser la question. les mots ne viennent pas. l’homme encore trop incapable pour penser correctement. trop faible. tout ton contraire. je… je vais envoyer un message à ta famille. et demander à paola d’emmener freya. ça tremble, les méli-mélos de sa voix tandis qu’elle s’éloigne. nadja, belle nadja qui semble fuir. nadja, ta déesse d’autrefois, qui s’éternise loin de toi. je reviendrai vous voir dans une demi-heure. regard sur ta femme, regard sur toi. pendant que le tien ne la quitte pas. t’entends son soupir sans étrangement en comprendre son sens. y a ce truc qui fait que. y a ce que truc qui t’empêche de réfléchir, de te poser les bonnes questions, de trouver les bonnes réponses. nous aurons d’ici là les résultats d’analyse de votre sang. pour la réaction violente. pour le poison qu’a circulé dans tes veines, la menace dans le cri, l’arme levée pour arrêter ton coeur. et c’est le regard qui se tourne vers l’homme. tête hochée, grognement approximatif alors qu’il s’éclipse. elle va être heureuse de te voir. je le suis aussi. sourire faible en réponse au sien. depuis quand on ne s’est pas souris nadja ? depuis quand on est comme ça ?
à s’interroger sur la véritable nature de nos mots ?
à s’demander de quel genre sont nos sourires. sincères ? heureux ? hypocrites ? tristes ?
à se questionner sur nos manières de faire, sur nos gestes ?
elle avance vers toi, le téléphone dans sa main. les doigts pianotent. les yeux se relèvent de temps en temps sur toi jusqu’à ce qu’elle soit de retour. le bord du matelas qui s’affaisse, l’étrangeté de sa main dans la tienne qui revient. tu lui as dit quoi ? l’inquiétude. l’père roi viking abandonnant sa princesse blond du nord, seule contre les autres barbares. l’père super héros, bien trop fort, transformé en faiblesse. est-ce qu’elle sait que son père a failli mourir ? ça va aller maintenant. un souffle pour rassurer. quatre mots pour convaincre. qu’est-ce qu’il s’est passé ? jme souviens de rien. réellement. autre que les médicaments, qui t’as trouvé ?
t’hésites longuement avant de finalement serrer sa main dans la tienne.


@nadja iov-sorensen flashback / under pressure (andrás) 3794924939
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