force de la nature. (tony)

La tête en vrac et le cœur blesser par un je ne sais trop quoi. Peut-être bien le mensonge de ta famille pendant toutes ces années et au nom de quoi. De ta protection. Tu filais un mauvais coton à l’époque mais, tu ne comprends toujours pas. Tu l’as retourné dans ta tête  la bombe qu’avais lâché ta sœur. Le secret bien gardé pendant toutes ces années. Une épreuve traversée seule et tu t’en voulait plus à toi qu’à elle. T’aurais voulue être là pour elle et tu n’avais été bonne qu’à faire des conneries pour te retrouver à des kilomètre d’elle. Peut-être que rien ne serait arrivé si tu n’avais pas merdé en premiers lieu. Oh, oui, t’étais consciente que tu n’avais pas e droit de te blâmer pour des choix qui n’aurais en aucun cas en ton contrôle mais, t’étais comme ça. Ta sœur c’était ta vie. Tu en avais gros sur le cœur et les idées en bernes.  
Tu n’aurais pas dû demander kahina.
Tu n’aurais pas dû forcer le destin.
Assumes-là ton erreur.
Mais, était-ce vraiment de ta faute au final. T’en savais foutrement rien. Tu avais juste l’impression qu’on t’avait empêché d’être là pour Noam. Tu le aimais tes parents mais, peut-être bien que c’était une nouvelle fois de trop. Comme toutes ces fois où il te retirer ce droit d’en savoir plus sur toi. Sur tes origines. Tu te retourner a cette sensation ‘être perdue. Qui étais-tu après tout ?! T’en avais aucune idée. T’étais là, à trop réfléchir pour une vérité que tu avais voulu attendre. Maintenant, tu ne savais pas quoi en faire.
Il y a beaucoup de chose dont tu ne sais pas quoi en faire Kahina.
De ta vie.
De ton être…
T’es encore qu’une gamine perdue Kahina.
Peut-être qu’après tout ton père avait raison Il était tant que tu prennes ta vie en main. Que tu arrêtes un peu de rêvé. La tête dans les nuages et pourtant les pieds, tu les avais toujours bien eus sur terre. Tu rêvais sans jamais y aller vraiment la peur de l’échec ou de ne jamais être à la hauteur. Tu l’étais qu’on te le disait pourtant. Surement qu’il fallait qu’on te le répété encore mais, cette sensation que tu ne serais jamais à la hauteur des gens qui t’entourais. Le caractère de merde qui ne faisait que masquer la vulnérabilité d’un cœur en bernes. Tu te sentais comme une étrangère dans ta propre vie parfois. On te comprenait mais, c’était toi le problème dans tout ce ko. C’était toi qui ne te comprenais pas. Tu n’ouvrais pas les yeux sur le reflet que tu laissais entrevoir aux autres.
Il est temps de te réveiller kahina.
Le monde n’attend pas.
La vie non plus, la vie elle court. Attrapes-là, tant que tu le peu.
Tu souffles contre toi-même. Tu te bas contre toi-même et tu as constamment l’impression de perdre. Probablement que tu penses trop. Que tu ne te laisses pas assez porter par l’instant. « Tu penses que je vaux le coup Tony dis ?! » que tu lances à ta meilleure amie assises à côté de toi par terre. Le dos contre le canapé. « Je veux dire, objectivement… tu penses que je peux aspirer à plus ?! » le regard qui se tournes vers la belle brune et tu es partie loin. Question existentielle ou besoin profond que l’on t’ouvre une bonne fois pour tous les yeux. Tony te connaissais depuis le temps alors, peut-être qu’elle te l’enlèverait se filtre qui t’empêcher de te voir clairement.

@Tony Cruz-Cordoba    

(Vingt neuf jours depuis la disparition) Tu rejettes l’appel, une nouvelle fois. Ils doivent s’inquiéter. Enfin tu sais pas. Tu supposes seulement. T’es plus bien sur. Plus bien sur d’appartenir à cette famille mise sous silence, des vérités qu’aucun ne veut avouer, des mensonges qu’on préfère éparpiller ici et là. Très bien mais très peu pour toi. Voilà pour la première fois de ta vie que tu ne rentres pas chez toi, que tu passe la nuit ailleurs, sans prévenir. Bien sur que t’a déjà découché, des dizaines de fois, mais jamais comme ça, jamais sous silence, jamais sans en informer maman, ou ta Tia, ou bien l’un de ceux qui traînent toujours chez toi. Non, rien, pas un mot, rien. Tu’as besoin d’être seule, t’as besoin de partir de cet appartement qui ressemble jour après jour à une prison dorée, un tour bien gardé. Putain t’étouffe tony, la voilà la vérité, tu meurs à petit feu depuis qu’il est parti. Tu préfères passer ta nuit dans les rues noires, frotter tes pas contre le bitume glacé, grelote dans ta veste qui n’est définitivement pas assez chaude pour la saison. Tu préfères ignorer les appels de ta mère, de ton oncle, de tes cousins. N’ose pas éteindre le téléphone pour autant, si jamais il t’appelle, si jamais il cherche à te joindre. Mais toujours rien, et tu ne sais plus ou vas. Finalement c’est chez Kahina que tu trouveras refuge, le doigt planté dans l’interphone jusqu’à ce qu’elle t’ouvre, t’accueille chez elle. Tu n'as pas besoin de tout lui dire à Kahina, pas besoin de lui expliquer que tu dors plus depuis qu’il est plus là, pas besoin de décrire les monstres qui hante ton repos, les cauchemars qui refont surface quand tu fermes à peine les yeux. Pas besoin de lui dire tout ça. Et le simple fait qu’elle soit à tes côtés te rassure, procure ce sentiment de bien-être, de sérénité. Des gamines qui n’ont jamais vraiment grandi, assise l’une à coté de l’autre, à même le sol. Tu gribouilles, le stylo à la main, arrange-les trait d’un portrait commencé plusieurs tot dans la journée. Tu t’arrêtes seulement quand sa question résonne dans la pièce, te fait relever la tête, froncer les sourcils. « Qu’est-ce que tu veux dire par là ? », tu l’observes ton amie, et ses questions existentielles, ses paroles pleine de doute. Tu sais pas vraiment de quoi elle veut parler. Bien sur qu’elle vaut le coup, pour un tas de bonnes raisons. Peut-être pas pour celle qu’elle espère entendre. Tu sais pas si elle te parle de sa carrière, dans la chanson, ou bien d’autre chose. Tu hausses les épaules, repose ton regard sur le croquis, reprend la course sur le dessin. « Ça dépend de tes objectifs… Si tu penses vendre plus d’album qu’Eminem… », tu ricanes enfin, te détend un peu, un coup de coude contre le sien. « Je déconne. », tu poses le carnet à ta droite, te tourne davantage vers elle. « T'as du talent, tu devrais pas en douter. », pourtant t’est pas la meilleure personne pour parler de ça, parce que toi aussi tu doutes, tout le temps, en permanence, d’autant plus depuis qu’il a cessé de te répéter que t’était la meilleure…

T’avais probablement du mal à réaliser ou alors tu continuer encore un peu de jouer les ignorantes. Comme si ta sœur ne t’avait pas révélé la vérité sur ce secret qu’elle avait gardé toutes ces années. Sur le putain de mensonge que ta propre famille t’avait servi sur un plateau tout ce temps. Tu l’avais amer. Le sérieux de la situation que tu voulais à tout prix dédramatiser et ce besoin de ne pas l’affronter la réalité. De l’ignorer juste un instant de plus avant d’avoir à affronter la vérité. L’inévitable. Tu voulais être la gamine le temps d’un instant, d’une soirée. Tu voulais penser à autre chose. Tu voulais te détendre bien loin de ces idées qui se repasser en boucle dans ton esprits. Tu avais besoin d’une amie. D’une oreille attentive mais, incapable de te tourner vers Noam et Dieu serait d’un piètre réconfort et pour la première fois de ta vie tu ne te sentais même pas de tourner ton cœur vers lui. Pas ce soir non. Peut-être bien que tes souhaits avaient été entendu pour aujourd’hui. Pour le moment. Pour ce soir. Résonance de ta sonnette et Tony derrière la porte à attendre et le sourire qui réchauffe ton être tout entier. Porte ouverte à elle et à ce moment d’échappée dont tu avais tant besoin. Dont elle semblait tout autant avoir besoin. Deux gamines qui se retrouvaient comme au bon vieux temps comme si le temps n’avait pas filé entre vos doigts sans aucun contrôle de votre part. Épaule contre épaule toutes deux perdue avec vous-même. Tes prunelles que tu laisses se perdre sur son dessins qu’elle couche sur le papier et tes mots ridicule pour combler le silence comme toujours. Les siens qui te répondes et tu hausses les épaules alors que tu n’es même pas certaines toi-même de ce que tu veux dire par là. Tu t’en pose surement bien trop des questions. Sur toi, sur la vie… Surtout en générale. Toujours à la recherches de réponses qui n’existent probablement pas où dont on ne veut pas t’en donner les clés. Les clés de la découverte. A cette idée tu ne peux pas t’empêcher de pensée à tes parents et leurs entêtements à vouloir te cacher la vérité sur ta mère biologique. Sur tes origines. Jamais tu n’as tenté de remettre le sujet sur le tapis quand la dernière tentative t’avait il y a des années de cela envoyé en France chez tes grands-parents. T’en avais du mal à te construire alors que tu avais la sensation qu’il te manquait un morceau entier du puzzle de ton existence. Encore une fois, tu partais loin dans tes idées. Dans celle qui tourmentais ton esprit. A en emmerder ton amie qui semblait avoir bien plus de tracas que l’importance des tiens. Les tiens qui paraissaient bien insignifiant à côté. Elle n’était surement pas venue là, trouver refuge chez toi et ta sœur pour être emmerder par tes fichues question existentielle. Fallait que tu détentes. Ton regard plongé dans la contemplation du plafond de l’appartement tu te laisses prendre par les plaisanteries de Tony. La voilà la légèreté dont la soirée avait besoin. Pas besoin de tes états d’âme. Pas ce soir. « Tu sais quoi ?! T’as raison… je suis la meilleure !! » Dieu que ces mots détonner sorti de ta bouche alors que tu te lèves d’un bon une chose étaient certaines t’étais loin de te prendre au sérieux. « Eminem peux se rhabiller Kahi’ la Queen In Da Place !!! » que tu lances faussement sérieuse en secouant ton popotin. « Avec un cul pareil, personne peut rivaliser, j’irais loin c’est claire !!! » t’es pas loin d’être gagné par la folie une chose était certaine tu ne croyais pas un mot de ce qui sortais de ta bouche mais, au moins tu rigolais bien. T’en avais besoin. T’en avais besoin avec tout ce qui te tomber dessus ces derniers temps.

@Tony Cruz-Cordoba    

Tu demandes pas grand-chose. Rien que quelques réponses et un peu de repos, rien qu’un nouveau souffle pour que ton corps cesse de te faire souffrir, que ta tête cesse de te tourmenter. Rien qu’une pause, un instant, rien que pour toi. Parce que t’en a vraiment besoin, parce que ça devient une question se survit, une nécessité. Et l’appartement familial apparaît soudain comme une prison. Non. Il l’a toujours été. Depuis le début, des barreaux dorés à ta fenêtre de gosse. M’man veut pas que tu grandisses, veut pas te voir quitter le nid, voudrait contrôler ta vie. Ce n'est pas seulement maman, c’est aussi ta tia, ton oncle, les autres. Est-ce que tu t’en es aperçue avant ? Avant tout ça, le départ de Rico et les longues nuits sans dormir, l’angoisse et les questions ? Avant que tu ne surprenne des conversations que l’on chuchote, des messes basses, des paroles interdites que tu ne dois surtout pas entendre. qu’est-ce qu'il te cache ? Tu le sens, tu le sais. Au plus profond de tes tripes, tu sais qu’on te cache quelque chose, qu’on ne te dit pas la vérité. Tu sais que Jaime est dans le coup aussi. Qui d’autre ? À qui tu peux encore faire confiance Tony ? T’en viens même à douter de tous ceux qui t’entourent. Mia, Kahina, Kurtis ou peut-être même Kenn… Ce soir tu décides de t’échapper, de ne pas rentrer à la maison, rejettent tous les appels en provenance de la famille, bannis les Cruz/Córdoba de ton esprit pour ce soir, pour cette nuit. Et c’est chez Kahina que tu trouves le refuge ce soir, replonge quelques années avant, quand vous aviez les permissions de minuit, d’une soirée pyjama improvisé à parler des beaux garçons de votre lycée ou de la prochaine soirée chez un terminal. Ces années-là où rien n’avait vraiment d’importance, où tous les problèmes te sembleraient aujourd’hui bien anodins. Futile. Vous trouvez pas le sommeil, ni l’un, ni l’autre, sauf que toi tu cherches à le fuir, ne veut surtout pas t’endormir, veux pas d’une nuit pleine d’angoisse et de cauchemar. Pas encore.

Ça tombe bien parce que Kahina non plus ne dort pas ce soir là, se pose des questions existentielles sur son talent qui n’est pourtant pas discutable. Tu sais pas pourquoi elle doute, pourquoi maintenant, pourquoi elle se pose ce genre de question et en tant que bonne amie t’essaie de la rassurer, cherche les mots justes, la taquine en lui parlant d’Eminem. T'es pas vraiment sérieuse, mais ça a l’air de marcher quand elle se lève, remotivée, à bloc. Au diable Eminem, Kahina remue ses fesses et tu laisses un rire éclater entre tes lèvres. “Attends, je croyais que tu voulais être connu pour ton talent, pas pour ton cul !”, tu ricanes encore un peu, délaisse le dessin que tu viens de débuter, pose ton carnet à coté de toi. Un soupire et tu fuis son regard, fait redescendre l’atmosphère, tant pis pour la bonne humeur. “Je crois que je vais me barrer Kahina”, t’oses enfin redresser la tête, l’observer, “faut juste que je me trouve un taff avant”, la moue sur tes lèvres, tu sais pas ce que tu cherches, un bon conseil peut-être ?

Il n’y a rien que tu ne ferais pas ta famille. Rien que tu ne ferais pas pour tous ceux qui te son proche car, t’es comme ça Kahina. Car il y a eu avant toi. Car c’est toujours plus simple de se battre pour les autre que pour sois même. T’es comme ça Kahina, de celle qui se concentre sur le bien être des autres. Une force pour eux plutôt qu’une foi en toi. T’es bien à être comme cela Kahina, à te dire que tu sers à quelques choses. Te dire que tu leurs sers à eux. Ton bonheur à toi c’est leurs bien être à eux. Toujours. Tu le voie pourtant le mal de la situation. Tu le voie la douleur en sommeil au fond de toi. Le mal être encré dans ton échine. Dans ton âme. Tu le voies mais, tu n’y fais rien car, tu ne te trouve pas assez bien pour toi-même Kahina. Jamais. Tu préfères t’oublier car s’est plus simple ainsi. Probablement un autre mensonge que tu sers à toi-même. La belle ironie de quelqu’un qui se bat pour faire jaillir la vérité. La faire pulluler au grand jour. Celle qui veux changer la société mais, qui est incapable de croire ne elle. T’es pourtant pas celle qui manque de quelque chose Kahina. Pas celle qui manque d’amour non plus. Non. T’en as plein et pourtant il te manque quelque chose. Il te manque cette infime part de toi ou celle de savoir d’où tu viens. Comment savoir qui tu es sans savoir ton origine dans ce monde… C’était comme si les révélations de ta sœur avait ramené un iceberg à la souffrance. Un mal être éludé mais, pas effacer. Impossible à oublier. Tu traîné tes casseroles et ce soir elle t’empêcher de dormir. Peut-être bien un signe du tout puissant que de te garder éveiller pour quelque chose. Tony qui pointe le bout de son nez et c’est comme si t’avais juste mit en pause le reste. La belle ou l’une des rare qui connaissais ce que tu voulais cacher au monde avec force. Elle te connaissait toi, toi pour ce que tu étais. Vous n’étiez pas si différente toutes les deux finalement. Chacune vos soucis mais, surement les siens plus important que les tiens depuis la disparition de son frère. Tu ferais tout pour l’aider mais, tu te sentais surtout comme une gamine impuissante malgré les moyens que tu avais en ta possession. C’était comme si tu redevenais la débutante de tes début surement que la situation te toucher trop. A défaut, t’essayer au moins de la bercé de légèreté même quand toi tu étais tirailler par les tracas et ces éternelles question qui secouer ton esprit. Ton monde tout entier. « Tu crois que Nicky a réussi comment ?!... » Que tu lances ton rire se mêlant aux siens alors que tu viens de faire une réédition d’un piètre bootyshake. Loin de qui tu es mais, c’était le but. Le but du fervent besoin de te libéré. De trouvé une légèreté qui semble te fuir ces derniers temps. Vous fuir. Mais la réalité te rattrape de plein fouet. La sienne qui te prend de cours. Le corps qui retombe sur le sol. Tailleurs en face d’elle d’un regard qui perce ces prunelles à la recherche des réponses. Pourquoi ? Silence de la question dont l’évidence de la réponse n’as nul nécessité d’être posé. « Pour aller où Tony ?! » que tu demandes comme si cela changerait quelque chose. Comme si tu l’as retiendrais de ces simple mots. Peut-être que c’était elle qui avais raison. Peut-être bien que partir était la solution… « Tu laisserais tout derrière toi ?!... tu laisses l’espoir qu’il rentre, qu’il revienne ?! » L’instant d’avant s’est envolé et c’était la claque de la réalité qui vous avez rattraper. Fallait se taire et tendre l’autre joue telle était la vie… Mal fichue !

@Tony Cruz-Cordoba