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 ((El Perdón))

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Message Sujet: ((El Perdón))    ((El Perdón))  Empty Jeu 18 Avr - 20:13

El Perdón
Tu as merdé Nene, tu le sais au fond de toi mais, après tout, c’était peut-être là tout ce que tu rechercher. Une réaction, n’importe laquelle. Tu voulais qu’on te secoue, qu’on te face mal pour quelque chose contre laquelle tu pouvais riposter. Tu voulais souffrir pour quelques choses et pas pour tes putains de démon invisible qui te hante depuis bien trop longtemps. Comme si tu avais fini par te résoudre d’être l’éternelle gamine à leurs yeux. On te voyait comme ça alors, tu leurs servais sur un plateau ce rôle de petite princesse capricieuse. Tu leurs donner car, c’était plus simple ainsi. Tout semblait plus simple ainsi. Peut-être que c’est cela qui te tuer un peu plus chaque jour au final. Victime de ton propre mal. De tes propres coups que tu t’infliger à toi-même. Tu ne leurs laisser pas la voir la Nene brisé mais, chercher-t-il à la voir vraiment ?! Tétais dans ces fichues prière secrète pour qu’il ne l’achète pas ce sourire en carton et ce regard pétillant. T’étais dans ce putain de crie silencieux ou dans cette peur de les déranger. De leur faire du mal à eux aussi. Pas à la hauteur que tu te sentais mais, cherchais-tu réellement à l’être ?! Tu te débâtais contre vent et marré pour prendre ta place dans un monde qui à l’arrivée te dépasser. Surement qu’ils avaient raison ta famille de t’en tenir éloigner mais, sans ça, que te restait-il ?! Tu ne te sentais pas comme toutes ces jeunes femmes de ton âge, normal. Tu te sentais comme un rien. T’étais perdue Nene et tu semblais bien loin de retrouver ton chemin. Tu t’enfoncer chaque instant un peu plus. Dans la noirceur de ton propre monde. Dans les méandres d’une souffrance qui te dépasser toi-même. Tu tentais de la combattre mais, tous tes efforts semblaient vains. Monter d’une marche tu finissais toujours par redescendre de deux. Ces rare moment d’euphorie et de légèreté s’essouffler que trop vite. Le retour à la réalité était violent. Toujours un peu plus à chaque fois. Alors, tu ne cherches surement plus que ça. La désapprobation ou le conflit. Du pareil au même tant que cela donner raisons à l’enfant brisé que tu es devenu. Une coquille vide. L’ombre de toi-même. Sourire éphémère, amer comédie que tu plaque sur ton visage de poupée en glissant les clés dans la serrure. Il t’attend de l’autre côté de la porte. Tu le sais, tu le sens. Tu n’as pas besoin d’y réfléchir, tu le connais Lobo. Surement dans le canapé à attendre dans la pénombre de la nuit. Tu t’y préparer à la tornade qui vas s’abattre sur toi et t’es la masochiste qui l’accueillerais presque à bras ouvert. Un instant de culpabilité ou une pensée pour Malone qui prendra surement une soufflante pour t’avoir perdue de vue mais, t’en as que faire toi, tu vas avoir ce que tu veux. Ce que tu mérites dans le fond. –Engueule moi Lobo je ne mérite que ça. Plus que ça…- Tu te repasses la scène en mémoire de sa voiture glissant dans les abîmes de ce fichue étang et t’en sourie malgré toi en entrant dans le loft luxueux. La lumière que tu n’allumes dans l’infime espoir de lui échapper mais, tu le sais irréalisable. Impossible. Tu l’auras ton coup de sang, ton coup de feu mais, t’es même pas certaines d’y survivre cette fois-ci. T’es même plus certaine de rien. Le pas léger qui traverse la cuisine ouverte mais, tu le sens son regard tapi dans le noir tel un prédateur prêt à bondir sur sa proie au moment opportun. –regarde toi Nene, t’es ridicule, petite brebis piégée entre les crocs du loup…-

@lobo mcgrath  ((El Perdón))  1252774950
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Message Sujet: Re: ((El Perdón))    ((El Perdón))  Empty Ven 19 Avr - 22:55

El Perdón
Et c'est dans un pas léger que la brebis est rentrée. Lueur malsaine dans les pupilles, le loup la regarde ; l'observe se faisant violence pour ne pas fondre sur elle. Non. Pas tout de suite. Il se contente d'allumer une lampe, éclairant l'appartement d'une nouvelle lumière. Est-ce qu'elle le voit ? Est-ce qu'elle voit sa gueule décomposée ? « Assise. » Y a pas une once de tendresse dans sa voix, et c'est en désignant d'un coup de tête le fauteuil en face de lui qu'il s'allume une cigarette. Le souffle court, sa cage thoracique se soulevant au rythme de ses battements de cœur effréné. Les traces de ses activités nocturnes marquent encore sa carcasse branlante : du sang au creux de son cou, les boutons de sa chemise mal attachés, ses cernes, faussées d'une guerre qu'il ne gagnera sans doute jamais. L’infâme se laisse tomber dans le fauteuil trônant au cœur du salon, tentant – tant bien que mal – de reprendre son souffle. « Tu prends mes clefs, tu voles ma caisse, » sa deuxième femme, bien qu'il n'est encore jamais eu la première. « et tu la fout en l'air en plus … T'as cru que je l'avais gagné où ma bagnole ? A la bonne paye ? » Il a remonté toute la ville en expulsant brutalement tout ceux s’étant trouvés sur son chemin. Un de ses hommes est venu lui transmettre un message : Nevaeh … Accident. C'est tout ce qu'il a capté. Et après ce qui est arrivé, plusieurs années auparavant, le brun a cru à une autre tragédie. Une armée n’aurait pu le ralentir ni même le stopper. Il a fendu la foule, tel un éclair impitoyable. S’est précipité comme si rien d’autre n’avait d’importance. Ce qui est le cas, du moins à ses yeux. Nene, douce princesse ; unique trésor. La seule, l'irremplaçable petite sœur. Main dans la barbe, il fait les cents pas ; tourne, tourne comme un animal en cage. « Tu sais Nene, si tu n'étais pas ma sœur, je t'aurais déjà cogné depuis longtemps. » Il n'a pas honte de le dire. La colère est là, elle bouillonne, elle se fracasse contre les parois de sa semblance humaine, et Lobo, ô Lobo voudrait la libérer, pour qu’elle détruise la terre toute entière. Qu’elle réduise cet appartement en simples poussières, qu’elle brise les genoux, les bras de Malone, qu’elle déglutisse son vomi de frustration et de rage à ses pieds et qu’elle le hante jusqu’à la fin de ses jours.  L’émotion n'est pas nouvelle, farouche, malsaine. Il la sent. Elle veut contrôler, elle veut s’accaparer de son corps, de sa tête, de ses bras, et étrangler, et égorger, et brûler la terre toute entière. Lobo inspire, expire, soupire et se contente d’imaginer le cauchemar qu’il débridera sur Malone et sur Nene. « C'est quoi ton putain de problème à la fin ? T'as tes règles ? En ce moment t'es comme un tampax, toujours au bon endroit pour foutre la merde, au mauvais moment. » Y a toujours le cœur qui déborde jusqu'aux lèvres, y a toujours cette réalité distendue, ses sens étouffés. Mais il fend la mer, le loup. Il traverse la distance entre eux d'un pas qui se veut calme, où il s'arrête en face de sa sœur, sans lui épargner un regard. Il garde l’œil droit et d'acier pour ne pas risquer de flancher. « Dis-moi, j'ai pas le temps pour gérer tes crises d'hormones diaboliques, là. » Y a un tremblement léger qui règne sur ses doigts, et c'est comme si ceux de quelqu'un d'autre s'en saisissait.
Y a du décalage,
ça capte mal,
le son colle pas à l'image,
les sous-titres mal placés.
Mais dès qu'il la touche, y a de nouveau la foudre des grandes certitudes. Celles qu'il ne peut expliquer autrement que par le sang. Ses doigts effleurent son visage pour qu'elle le regarde à son tour. Ses yeux ne la quittent pas. C'est se relier à l'intangible que de soutenir ses prunelles folles furieuses. 

@nevaeh mcgrath   ((El Perdón))  3227196488
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Message Sujet: Re: ((El Perdón))    ((El Perdón))  Empty Mar 23 Avr - 21:11

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Tu l’avais cherché Nene, cette tempête qui fond sur toi sans poser de question. Pas de répit dans le souffle qui s’écrase avec une délicate violence au creux de tes oreilles. Tu l’avais voulue cette douleur à t’en crisper un peu plus le cœur mais, te voilà à vouloir fuir. Disparaître sous ce qui te semble insurmontable. Il est là, le loup, il rode autour de ton être désemparé. Tu n’as plus que tes mots qu’il n’entendra pas pour te défendre. Le corps qui s’enfonce dans le canapé sous la faible lueur de la lumière qui éclaire le salon. L’image du faible espoir qui brille en toi, celui de t’en sortir un jour où la putain d’illusion à laquelle tu ne crois plus vraiment. Il mord le loup, de ces paroles ou bien est-ce de la simple rage qui transperce ces prunelles à en paralyser tes sens. La fierté envolée si ce n’est que tu ne l’avais jamais eu. T’avais juste voulu le réveiller lui, de son sommeil qui l’empêcher de voir la réalité. Ta réalité. Pourtant, elles en étaient loin les paroles qui agressent ton âme. Loin l’instant où il ouvrirait ces yeux pour voir au-delà de cette comédie que tu leur sers à tous. Que tu lui sers à lui car, tout te semble plus simple ainsi. Les prunelles qui fuient vers tes baskets usés par le temps et la mâchoire qui se sert contre la peau de tes joues pour l’enfermer à double tour la rage ou le chagrin qui s’agrippe à ton être. Qui tiraille ta gorge et brule tes yeux. –elle est où la Diva, Nene ?!... Il est passé ou ton putain de masque ?!- Tu te sens comme la gamine qu’ils pensent tous que tu es dans ces yeux qu’il abat sur toi et ces mots que tu ne reprends pas. Tu sais qu’il ne veut mieux pas. Ta langue que tu gardes pour toi dans cette sensation profonde qu’il n’est pas encore temps pour toi de parler. Non. Tu l’as laisses couler la colère qui s’écoule dans les veines de ton frère. Tu l’as laisses t’emprisonner de cette peur de ne jamais être comprise. Tu as envie de les jouer les ingrates pourtant à en déchaîner un peu plus le feu brûlant dans l’air. A en lui en donner une bonne de raison de te mettre un peu plus à terre. A ta place. Dans ton gouffre où tu t’es enfermé il y a quatre ans de cela. « Elle n’est pas amochées, elle est juste au fond d’un étang…. Tu n’as qu’à la repêcher !! »  Et ce n’est pas toi qui parle Nene. C’est l’autre. Celle qu’ils pensent tous que tu es. Celle qui veut se cacher derrière le mensonge qu’elle s’est construit. Un monde ou tout vas bien alors que tu te laisses mourir un peu plus chaque jour. Chaque instant. – brise-moi Lobo, je le mérite. Je veux souffrir Lobo, un peu plus, je ne mérite que cela…- Il ne réfléchis pas comme s’il entendait tes désirs les plus malsain et de ces mots qui viennent t’étrangler alors qu’au fond tu crierais pour qu’il t’ouvre ces bras et te voie enfin pour ce que tu étais. La gamine de 16 ans qui n’avait rien surmonté du tout. Celle qui se sentait piégé dans ces putains de souvenirs qui te rendaient malade. « Tu devrais peut-être… me cogner !! » que tu souffles dans ce qui étais loin d’être une provocation mais, plus le crie d’un cœur déchirer. L’appel au secours d’une âme détraquée. Poignard en plein cœur ou coup de poing en plein estomac du pareil au même de la violence des dires de celui que t’avais toujours estimé plus que toi-même. –c’est ça Lobo, craches-moi ta colère au visage, fait moi mal. Je veux avoir mal. Je veux me sentir vivante.- Et cette main qui se dépose sur le délicat de ta peau à en faire frémir tes lèvre. Bref instant de faiblesse ou une larme perlerais presque ou tu l’oublierais presque ton fichu masque. « C’est ça Lobo mes fichue règle… je ne suis que ça, une putain de gamine pourrie gâté !! C’est qu’une crise d’hormone, un caprice d’adolescente retardée… c’est tout ça Lobo…. » Force ou vulnérabilité qui se mélange dans ce regard que tu accroche à celui de ton frère. T’en sais plus rien. Tout se mélange. Tu n’as jamais rien contrôlé de toute manière. Même ça, tu ne le contrôler pas.  « C’est tout ce que tu veux…. » Car c’était plus simple de lui donner raison que d’assumer de baisser les armes. –ah, t’es belle à jouer la forte Nene mais, t’es juste qu’un beau tas de faiblesse…-
@lobo mcgrath  ((El Perdón))  1252774950
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Message Sujet: Re: ((El Perdón))    ((El Perdón))  Empty Jeu 25 Avr - 20:20

El Perdón
« Elle n’est pas amochées, elle est juste au fond d’un étang…. Tu n’as qu’à la repêcher !! » Les incendiaires plaquées sur sa sœur. Le moteur de sa colère qui hurle ; comme les pneus crissent contre l’asphalte, alors que le regard est teinté de hargne et d’amertume. Un t-shirt blanc qui contraste avec ses tatouages, une porcelaine avec le spectre du sang qui ravage. Le tissu comme seconde peau quand la première couche est cramoisie par l’éclat des balles.
Le souvenir oppressant.
La carcasse écrasée par les réminiscences.
Quand les bourreaux rôdent. Quand les monstres s’infiltrent. Quand les ombres dansent autour de lui comme pour l’asphyxier. La respiration haletante et en suspend derrière le masque qu’il se colle sur la trogne. La facilité mécanique des sourires, des palabres. La facilité mécanique de l’assurance qu’il agite du bout des phalanges. Quand l’infection est partout sur le derme. Quand l’infection lui file la nausée. Bile vissée au creux des viscères alors qu’il cherche à échapper au pire. Tu vois tout ça, Nene ? Chacun sa merde, y parait. Il la regarde, se demande quel démon a pris possession de sa sœurette. Il ne se souvient pas Lobo, il ne se souvient pas de cette Nene là. Elle n’était pas ‘ça’ avant d’entrer en prison. « Tu devrais peut-être… me cogner !! » La langue qui claque sous le palais. Les roses qu’elle cueille quand sa bouche remue. Les épines qu’elle balance sur le derme. Il se fait violence Lobo. Pour ne pas exploser, lui cracher à la gueule toutes ses pensées qui la ravagerait sans doute. Parce que c’est elle, encore une fois. Elle, et seulement elle qui arrive à ligoter l’animal sauvage. « Ne me tente pas Nevaeh. » Les idées qui vrillent. Autant que les émotions. Il essaie de se calmer, de comprendre surtout. Et c’est dans un geste tendre qu’il trouve son salut. Pulpe des doigts qui caresse la peau de la princesse, si similaire à la sienne. Jamais il n’a été autre chose que doux avec elle ; néanmoins, elle continue de le mordre la gamine. « C’est ça Lobo mes fichue règle… je ne suis que ça, une putain de gamine pourrie gâté !! C’est qu’une crise d’hormone, un caprice d’adolescente retardée… c’est tout ça Lobo … C’est tout ce que tu veux … » L’regard noir d’animosité. La tension qui défie le pourpre qu’il a fait couler sur le bitume.
La tension qui fait rage entre les deux carcasses.
L’une penchée vers l’autre.
Le combat qui commence mais ne s’arrêtera pas sans une vie sur le carreau.
Le roi pour piquer la princesse. Il se mordille la lèvre et quand les corps se distancent, le brun lâche un soupire. Il se retient. « Evidemment que c’est tout ce que je veux … », c’est dit dans un souffle ; un aveu amer. Parce qu’il sait au fond ce qui la bouffe, il sait que tout ce qu’il a fait n’a servi à rien. Il a flingué un con, mais n’a pas tué ses démons. « Que tu me pourrisses la vie avec tes caprices, que tu me donnes le sourire avec tes bêtises. Mais c’pas ça, hein ? » Il se rapproche de nouveau ; se met à genou devant le trésor, et glisse ses mains pleines d’encre sur l’immaculée. « Je recommencerai s’il le fallait, Nene. » Recommencer à se damner. Pour elle. Le retour silencieux, le regard fuyant. Les cœurs aussi tendus qu’au départ, malgré les réminiscences d’un passé lointain. Un coup de tonnerre dans la nuit, et une pluie terrible pour emporter les souvenirs dans les égouts. « Parle-moi. »

@nevaeh mcgrath  ((El Perdón))  2781936883  
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Message Sujet: Re: ((El Perdón))    ((El Perdón))  Empty Mer 1 Mai - 22:31

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Tu le sens se derniers souffle te quitter ou celui de la seule force qu’il te rester. La résistance d’un être démunie de tout courage. Tu n’avais plus rien Nene. Tu n’étais plus rien. Un amas de chaire, une coquille vide qui déambule dans l’espoir de survivre un autre jour. Toujours un jour de plus dans l’espoir que la douleur s’estompe. Que la rage s’amenuise. Tu espérais dans un vide sans fin. T’étais au bord du précipice Nene. Au bord de ce gouffre en suspend prête à glisse. A tomber. Tu voulais te laisser tomber pour oublier à jamais. Effacer l’agonie qui ronge ton âme et ton cœur brisé par le temps. Tu t’épuises à cacher une peine alors, que tu aimerais qu’ils voient l’invisible qui te ronge. Tu as l’impression de ne connaître plus que ça Nene. La souffrance qui habite ton être. Celle qui c’est immiscée en toi ou fondue telle une seconde peau. Ta nouvelle peau. Force invisible qui t’empêche de craquer ou te les laisser voir ce que tu es vraiment derrière ce putain de masque que tu plaque sur ton visage. Questions qui s’abattent sur toi chaque jour à te demander pourquoi tu devrais leur infliger plus de problème que nécessaires ?! Tu te sens comme une épine dans leurs pieds à te demander si leurs vies ne seraient tout simplement pas plus faciles sans toi. T’es l’aveugle Nene. L’aveugle qui ne voie pas la force que tu abrites en toi. Tu te sens comme une maladie incurable. Un désespoir sans fin. Un problème.  Tu le joues bien ce rôle Nene. Celui de la gamine effrontée. Ils l’achètent tous à la perfection, Lobo en première place que tu te dis. Que tu crois. Tu les prends ces coups invisible qu’il te lance de la colère qui jailli de ces prunelles pour assassiner les tiennes. –je suis déjà morte Lobo, détruit moi un peu plus… il n’y a déjà plus rien !- Tu ne viens que récolter ce que tu as semé. Tu la cherches la foudre de ton frère, tu l’attends qu’elle s’abatte avec violence sur toi. Tu la veux libératrice mais, peut-être que même cela ne suffit plus. Peut-être que plus rien ne peut te détruire comme tu le voudrais. Pas même ces mots, pas même son regard. Pourtant, tu continues Nene. Tu continues ton mauvais jeu pour le pousser à bout. Pour qu’il te secoue de ta connerie mais, tu ne récolte que la douceur de sa main qui effleure ton visage. Doux contraste de la flamme qui brûle en lui. Celle qui retient pour par peur de te détruire. –Vas-y Lobo, fais-moi mal… je suis déjà détruite de toute manière…- Pourtant, il n’en fait rien et c’est surement que ton jeu d’actrice c’est émoussé. Es-ce la lueur que tu n’arrives pas à retenir au fin fond de ton regard. Celle qui brille du chagrin dans le fond de ta gorge que tu retiens. La douleur au bord des lèvres que tu retiens à t’en déchirer les joue de tes dents. Même ça, tu n’en est plus capable Nene. Lui mentir, tu n’y arrives même plus. La fatigue où la culpabilité de lui faire payer des maux qui ne sont pas de sonre sort. Pas de sa faute. –j’en vaux pas la peine lobo, j’suis qu’une putain d’égoïste, regarde, regarde comme je n’en vaux pas la peine…- Tes mots non pas duper le loup, il ne semble plus duper personne. A fleur de peau. La rose qui dépéris et qui n’as plus la force de rester debout. Les épines qui ne blessent plus autant qu’avant. Les pétales qui tombe une à une pour finir par de laisser là, seule, désarmée… Le regard rivé sur tes genoux, celui qui fuit malgré les mains délicate qui réchauffes ton être. Ce réconfort que tu n’attendais plus. Celui que tu n’espérais plus. Pas. Pas de lui. Tu le sais qu’il recommencerait, tu le sais qu’il t’enfermerait pour te voir vieillir en sécurité. Tu ne voulais pas de tout cela. Tu ne voulais rien ou tout ce que tu ne pourrais jamais avoir. La tête qui se balance légèrement et le sanglot qui jaillit telle une pluie battante. Tonnerre qui foudroie ton cœur qui n’est déjà que morceau. « J’étouffe Lobo… j’agonisse Lobo… je ne suis pas, je ne serais jamais la perfection que vous attendez de moi… je suis rien Lobo… » la voix qui se brise à l’écho de ton palpitant « Jveux juste oublier Lobo, tout,…. Jveux juste mourir Lobo…jveux partir… je t’en supplie jveux partir… » les larmes qui se perdent sur ton visages et c’est ton monde tout entier qui s’effondre et cette fois tu n’as même plus l’espoir de te relever.
@lobo mcgrath  ((El Perdón))  1252774950
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Message Sujet: Re: ((El Perdón))    ((El Perdón))  Empty Dim 5 Mai - 20:15

El Perdón
La voix rauque pour persifler entre les lignes. 
La pose assassine pour glaner les informations.
La contradiction là où la carcasse s’avachit dans le fauteuil. 
Le regard du frère pour ravager le décor. Énième deal. Énième trafic. Énième danse avec la mort. Gloire au vice qu’il scande sous l’impulsion des phalanges contre le fauteuil. Le casque arraché. Le menton relevé. La colère pour dépeindre l’arc arrondi des iris.
La pression de la pulpe pour faire rougir l’échine. Un coup de plus, une marque de plus, et le blase qui brille quand les astres se confondent avec la nuit.
Influence néfaste. La peur au ventre quand l’ombre d'un violeur traîne dans la grande demeure. Passage cendré pour faire plier les autres. Passage cendré pour étaler les idéaux. Pauvres gamins soumis aux volontés familiales. Pauvres gamins ayant raté trop d’étapes. Corde raide sur laquelle ils s’enlisent. Les poings serrés. La caboche remuant pour obtempérer. La gorge nouée des mots absents. La gorge nouée de l’angoisse suscitée par les gestes.
La godasse tapant le parquet sous l’infiltration nommée nervosité. Les couches du palpitant entachées. Les couches du palpitant qui remuent assez pour tordre les entrailles. La nausée à chaque mot de travers. « J’étouffe Lobo… j’agonise Lobo… je ne suis pas, je ne serais jamais la perfection que vous attendez de moi… je suis rien Lobo… »
Les épaules trop affaissées d’écouter sans rien dire. Comme à cette seconde précise. Une vérité qu'elle délivre, qu'elle lui balance enfin en pleine figure. Le roi adossé contre. La mine hagarde. La mine ravagée des abysses collées aux prunelles. « Parfaite ? Qui a dit que j'te voulais parfaite ? J'sais quelle crasse tu caches Nene, à quel point t'es ravagée. C'est papa et maman qui ne savent rien. » 
La remontrance colle sous le palais. Les lettres roulent et s’infiltrent pour ordonner. Remarque qui devient dictature comme celle imposée entre les ombres. Y a pas de place pour les sentiments. Tu es l’aîné. Tu reprendras les affaires. Tu deviendras comme papa. Tu perdras la notion de vie. Tu perdras le notion du réel. Des caillasses balancées en pleine gueule pour marquer le derme. Des ordres pour sanctifier le pouvoir qui passera au creux de ses mains. « Jveux juste oublier Lobo, tout,…. Jveux juste mourir Lobo…jveux partir… je t’en supplie jveux partir… » Les gouttes qui ricochent. Cascade translucide pour imbiber les tissus. Les mains qui entravent le visage de la poupée. Les silences qui deviennent une muraille contre le reste du monde. Les respirations se brouillent. Le cuir qui ne suffit pas à les camoufler. Il a mal Lobo. Il souffre de la voir comme ça, de se sentir impuissant, démuni. L’impression d’une descente aux enfers sous les sonorités sentimentales. Les yeux qui accrochent. Les yeux qui empoisonnent. Il a pas vu venir la claque en plein visage, Lobo. La sonnerie du réveil comme celle des émotions. Il aurait aimé se passer de cette étape. Il aurait aimé se passer d’elle. Mais c'pas possible ça. « Je t'interdit de dire ça. Tu veux mourir ? Tu veux m'abandonner, me laisser derrière toi, sale égoïste ? » Les canines pour malmener sa bouche en voyant Nene. Le prédateur avant le frère. Même à dix ans. Même quand la vie s’offre à lui. Même quand le mal rode. 
Il esquisse un sourire. Le même greffon à chaque remarque de la brune. Un sourire froid. Un sourire qui ravage. « J'te savais pas si connasse. » Putain, mais moi je t'aime. « Quelle saloperie je ne ferait pas pour toi ? Et toi, TOI, tu veux me laisser sur l'carreau ? » Sourcil arqué et la silhouette qui se mobilise. Rôdeur autour d’une proie. Épris autour de l'abîmée. Les mots qu’il n’ose pas avouer.
Parce que c’est pour les faibles. Parce que Lobo, c’est le roi des connards. Pas le roi de coeur.
Lui, il sait pas aimer.
@nevaeh mcgrath   ((El Perdón))  3227196488   
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Message Sujet: Re: ((El Perdón))    ((El Perdón))  Empty Ven 24 Mai - 21:52

El Perdón
Le verbe qui s’écrase avec véhémence contre ton foutu myocarde abimé par un passé que tu ne peux oublier. Ces mots qui s’éclate contre les morceaux de ton cœur. Le peu qu’il te reste et ton esprit déchirée par la douleur de la vérité qu’il te balance. La raison qu’il crache de sa bouche à en agiter la culpabilité comme une récompense. La seule et unique chose que tu gagneras aujourd’hui Nene. La putain de culpabilité ou la seule chose que tu mérite. Ecoute le Nene, écoute comme il a raison. Toi et ton égoïsme.
Nevaeh l’égoïste,
Nevaeh la coupalbe,
T’es en prison ma belle, accepte ta sentence…

À quoi t’attendais-tu en même temps ?! Que pouvais-tu espérer de mieux que sa colère, que la violence de ces mots libérateurs qui s’écrase contre le fébrile bout de toi qu’i reste sur cette Terre. T’es morte Nene, une coquille vide alors, alors tu ne devrais pas te laisser atteindre. Tu ne devrais pas plier à la première tornade de ces mots. Tu ne devrais pas te laisser emporter par les vagues d’un chagrin incontrôlable. En réalité tu n’es qu’une gamine perdue qui garde l’espoir un jour de voir à nouveau la lumière du soleil. Le soleil que tu étais et que tu ne te voies pourtant ne plus jamais être. Tu as changé Nene. Tu as changé à jamais.
Ange contre Démon Nevaeh,
Mais c’est les foutus chimère que tu laisses gagner,
Tu n’en voies plus de paradis Nevaeh,
Il n’y a plus que toi et le tréfonds des enfers.

Tu te laisses couler sans y voir au-delà de ce qu’il te sert Lobo. L’amour d’un frère incapable d’en parler. Celui caché par l’obligation d’un simple nom de famille. La malédiction du droit de naissance. La tienne, la sienne… La votre. T’es l’aveugle Nene. Clle qui ne lie pas entre les lignes. Celle qui se laisse si facilement étouffés par la maladresse de ce qui est incapable d’être dit. –dis le moi lobo, dis le moi que tu m’aimes et que tout iras bien, ouvres-moi les yeux, rend moi la vue car, je ne connais plus qu’obscurité…- Mais, il n’y a que coup encaisser. En silence ou dans le simple flot bruissement de ton souffle qui écrases tes larmes. Tu n’as pas de mots Nene ou pas les bons que tu as. Tu t’en veux de ce mal que tu lui balances en pleine figure et tu t’en veux de tout ce poids que tu leurs laisses à ces gens qui t’aimes. La pensée amère contre ton être qui oublie Lobo, Nana, tes parents et tous les autres. « T’as raison Lobo…. J’suis désolé… j’suis tellement désolé si tu savais… » Les prunelles qui implores d’une supplique à demi-silencieuse. Tu voudrais oublier. Tout mais, au prix de quoi. De lui, d’eux ?! Non. Ne devraient-ils pas tous être une bonne raison de vivre ?§ De respirer malgré la souffrance qui t’arraches le peu qu’il te reste en toi. Tu voudrais le néant au prix de la facilité mais, elle n’existe pas dans ton monde. Tu ne la mérite pas la facilité Nene. Tu mérites le tout que tu as que tu as finis par te convaincre.
Elle est belle ta douleur Neaveh,
Elle est puissante ta souffrance Nevaeh,
Tu n’auras que le silence comme liberté,
La vie est ton purgatoire, acceptes le,
Fais le pour eux…

Les armes qui se lâches et le corps qui s’affaisse. Pente glissante et le tas de chiffon que tu es qui se laisse aller au sol. La boule brisé de ton corps qui se recroqueville sur lui-même et il n’y a plus que ce regard de la rage qui sommeille en lui qui te transperce. Celui qui te force à ne pas fuir une nouvelle fois. T’es là Nene, tu le resteras. Il n’y a pas de choix pour toi. Pas de libre arbitre on te l’a arraché il y a un peu plus de quatre ans.  « T’as vue, je ne suis qu’un foutue poids pour toi, un poids mort… j’te cause que des ennuis à toi, aux parents…. J’suis juste à la hauteur de rien !! » Les mots qui s’évadent tout seule d’une carapace qui s’est brisée malgré-toi. « C’est pas toi que j’veux laisser Lobo… s’est moi, j’veux me laisser moi… » Le souffle d’un murmure qui se perds dans l’air. Une vérité qui éclate. Ta vérité à la complexité de ton être ravagée. Ravagée par des maux qui te semble impossible à guérir. Jamais.
@lobo mcgrath  ((El Perdón))  1252774950
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Message Sujet: Re: ((El Perdón))    ((El Perdón))  Empty Lun 27 Mai - 14:52

El Perdón
Une obsession qui ravage tout de l'intérieur. Une petite mort trop douce, un châtiment qu'il s'inflige et qui s'étale sur des journées qui se ressemblent. Des heures à lutter et à creuser, à frapper sur les bonnes personnes, ou sur les mauvaises. À courir après les méchants, pour se montrer plus cruel encore. Ça n'a jamais été son truc pourtant, à Lobo. Jamais, jusqu'à ce qu'on s'en prenne à Nene.
Jusqu'à ce que les sanglots remplacent les rires,
Et que les dîners en famille goûtent la cendre et les regrets.
Il est amer, le tatoué. Amer de ne rien avoir pu faire. Amer de ne rien avoir vu. De ne pas avoir compris plus tôt. De ne pas avoir pu empêcher ça. Le pire. La perdre. « J'te savais pas si connasse. Quelle saloperie je ne ferais pas pour toi ? Et toi, TOI, tu veux me laisser sur l'carreau ? » Des palabres qui percent le silence. Caché dans les ombres, le mépris au bord des lippes et un sourire moqueur qui se découpe dans les joues. C'est sale quand ça déborde du vermillon, des propos qu'il dégueule pour la provoquer, des mots qui le font à peine frémir, le loup. Il n'a toujours connu que ça, la violence des mots, la violence tout court. Il a respecté les femmes et dans le fond, il respecte encore sa mère et sa sœur, mais on a craché sur ses sentiments à Lobo, on lui a injecté plus de haine dans le myocarde qu'un seul homme ne peut supporter. « T’as raison Lobo…. J’suis désolé… j’suis tellement désolé si tu savais… » Un mort et une survivante.
Des histoires qui se chevauchent, s'opposent, se ressemblent. Des balles perdues et des malfrats aux manières aussi polies qu'assassines. Il les connaît – il leur ressemble. Malgré lui, il a ce même détachement et sa vie se résume à une succession de mesures extraordinaires. Le poids d'une arme, le poids d'une liasse, le poids d'un mort – et celui de son âme qui s'envole, vingt-et-un grammes troqués contre un soupçon d'immortalité. Il a toujours eu de la chance, Lobo, bien plus que certains ; il est encore là pour en témoigner. Pourtant, Nene, elle pourrait tout remettre en question, avec ses méthodes bancales et toute cette témérité qui tisse ses prunelles d'éclats de folie. Rires macabres. Détails anatomiques morbides qui dévalent ses lippes ; ces mêmes lèvres qui cette fois s’excuse. Il ne recule pas, Lobo ; il ne recule jamais. Un silence qui flotte alors qu'il plonge vers elle, pour s'enivrer de son poison. Les mains s’égarent. Trop loin, trop haut, les phalanges définissent des contours de son visage d’enfant. Une fraction de réaction malgré lui, pour lui concéder une petite victoire. « T’as vue, je ne suis qu’un foutue poids pour toi, un poids mort… j’te cause que des ennuis à toi, aux parents…. J’suis juste à la hauteur de rien !! C’est pas toi que j’veux laisser Lobo… c’est moi, j’veux me laisser moi… »
Une pestilence qui enveloppe la moindre de ses syllabes, reflet glauque de cette nécrose éternelle ; celle qui la ronge de l'intérieur, depuis que le monstre violeur est allé côtoyé les racines et les vers de terre. Lobo n'a plus que la rage pour faire tambouriner son cœur,
La rage pour faire pulser le sang dans ses veines.
Un pouls saccadé, battant comme les tambours de cette guerre qu'il mène seul – menait seul. Il a la peau dure, marquée de cicatrices plus hideuses les unes que les autres. Le derme entaillé de la tête aux pieds, de l'intérieur à l'extérieur ; au moins un millier d'aventures sombres pour justifier ces stigmates – des aventures dont sa cadette ne soupçonne même pas la noirceur. Un néant qui creuse les prunelles de l'irlandais, encore bien différent du vide qui borde les paupières de la jeune femme. « Tu es une McGrath oui ou merde ? Tu peux tomber Nene tant que tu te relèves. » Ta peine ou ta haine c’est ce qui t’aideras. Sa silhouette s'échappe et le froid s'engouffre contre le derme du tatoué. Une morsure qui le ramène à la réalité, alors qu'il se laisse fondre dans le sofa, cherchant à apaiser ce corps sous tension. Elle se fait factuelle, il reste animal. « Tu ne peux plus continuer comme ça. » Parce que je ne peux plus te regarder t’éteindre. « Et si tu allais voir quelqu'un ? »

@nevaeh mcgrath   ((El Perdón))  3227196488   
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Message Sujet: Re: ((El Perdón))    ((El Perdón))  Empty Mer 29 Mai - 22:12

El Perdón
Oh quelle est douce la souffrance qui t’enveloppe Nevaeh. Aussi douce que la caresse faisant frissonnée le délicat de ta peau nevaeh. Elle se moue en toi la douleur. Violente. Enivrante la sensation d’être au bord du précipice retenu par un seul fil menaçant de se rompre. Il n’est pas éternel ce fil qui te maintient en vie. Fébrilité des membres quittés par l’élan de force qui n’est plus. A la recherche d’un courage qui s’est tue. L’animal blessé qui se meurt d’une lente agonie. La bête sauvage prise entre de feux.
La mort ou la vie ?
L’entre deux monde d’une guerre silencieuse…
Le no mans land d’une survie en suspens.

C’est le temps ton ennemie Nevaeh. Le temps ton meilleur ami. Ionique la façon dont il est le seul maître. Tu ne peux que regarder attendre. T’accrocher au peu qu’il te reste. A des mots qui te secouent contre des maux qui te tordes. Tu te sens comme un chiffon de soie malmené par les assauts d’une tempête interminable. Désespérément à la recherche d’une porte de sortie sans vraiment savoir si tu veux t’en libéré de cette peine que tu traînes. De ce passée qui te possédé. Celui qui te tient couteaux à la gorge, corde au cou depuis bien trop longtemps. Fichue passé que tu laisses gagné un peu plus chaque jour au prix de la facilité. Parole d’un frère qui résonne avec écho au fond de ton être. L’âme qui s’épanche de ces mots de raison. De ces mots qui font mal mais, qui résonne comme la vérité dont tu as besoin. Le chemin de toi-même que tu veux désespérément retrouvé. Le besoin d’être vue au-delà du masque qui t’es devenu si difficile à porter. Le sourire qui n’a plus envie de servir de bouclier contre la cécité du monde. Le rire qui n’as plus envie de servir d’arme contre l’aveugle vérité. La douloureuse. L’ennemie de toi-même. T’es la seule à te détruire à mi-chemin avec ces personnes que tu aimes et qui ne voyaient pas ou celles que tu empêchaient de voir.
Dis-moi que tu me voies Lobo,
Dis-moi que tu l’as sens ma détresse Lobo,
Dis-moi qu’elle n’est pas la fin de tout, de moi, de nous…
Dis-moi que s’est encore toi et moi, contre le reste du monde Lobo.

Des mains qui se perdent sur ton visage. Ces mains qui dessinent les prémisses de ton visage et les contours de ta peau. Mélanges de douceur et de force. Crainte qui s’évade un instant. Délicate envolé vers d’autre contré pour une évasion éphémère. Comme si tu retrouvais la vue. Comme si l’air se frayer de nouveau un chemin vers tes poumons asphyxiés. La vie que tu aperçois, pour qu’elle t’échappe à nouveau. T’es pas prête Nene, pas encore. La route sera longue mais, peut-être bien que tu es enfin  prête à t’y glisser. Un pied après l’autre. Une journée après l’autre. Comme le réveil que tu avais manqué depuis ce putain de drame. Il était là, il sonnait aussi fort à t’en arraché le cœur mais elle était belle la sensation. La sensation de respirer de nouveau. Un bref instant, de te sentir entière. A nouveau toi. Merci muet dans la rage de Lobo. Merci silencieux que tu ne sors que du regard qui effleure le siens. Tu te fais du mal Nene. Tu lui fais du mal Nene. T’as plus envi de ça pour toi, pour lui. T’as plus envie de grand-chose mais, tu voulais retrouver. Retrouvé quelque chose. Un semblant de vie. Tu le voulais mais, t’avais pas l’impression d’en avoir le courage. Le courage de fermer les yeux et de revivre le cauchemar qui ne te quitte pas depuis cette putain de nuit. Le cauchemar qui est glissé sous ta peau telle un poison. Un poison qui te donne l’impression de ne pas avoir de remède. « J’ai essayé… j’ai essayé de me relever… je ne fais que retombé… j’suis p’têtre pas digne d’être une Mcgrath… » Tu ne te sens pas digne en l’instant. Tu ne te sens pas grand-chose de toute manière et il avait raison. Tu ne pouvais pas. Tu ne pouvais plus mais, la peur t’éviscère. La peur que les mots déliés ne feraient que réveiller le monstre endormi. « J’ai peur Lobo… j’fais la forte… j’suis ridicule… si tu savais comme je suis effrayée… il est partout Lobo… j’le voie partout… en parler…. En parler serais comme le ramener à la vie… j’veux pas… j’peux pas… j’suis pas courageuse Lobo… j’suis pas toi.. » j’suis juste une gamine perdue Lobo.

@lobo mcgrath  ((El Perdón))  1252774950
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Message Sujet: Re: ((El Perdón))    ((El Perdón))  Empty Mar 4 Juin - 0:27

El Perdón
T'es ma sœur.
J'suis ton frère.
Jusqu'à ce que la mort nous sépare.

Vœux qu'ils n'ont même pas besoin de prononcer. Évidence ancrée dans la chair pourrie de deux cœurs en dérive. Des âmes qui s'accrochent et qui s'aiment le temps d'une scène. Acteurs au jeu de rôle bancal, qui se perdent dans la peau et les mots de leur alter-egos. If I fall, we fall. C'est presque beau, presque romanesque, mais voilà longtemps qu'il ne se soucie plus des sentiments. Le loup crache sur la beauté de l'amour et se fout délibérément de l'intensité de ce qu'il ressent. Justifie tout par la haine car il n'y a que ça de véritable, pas vrai ? 
Un doute qu'il efface à chaque pas qu'il prend vers l'autre monde, celui des morts.
À chaque mot planté plus profondément, comme une lame entre les omoplates.
Il pense dominer la situation, Lobo. Contrôle illusoire imposé par sa silhouette devant la sienne. Un mirage qui s'étiole alors qu'elle pleure sous son nez. La vision figée. Des traits connus, chéris, perdus. L'amour d'un frère, se résumant à une image floue et dérobée aux mains de l'ennemi. Une faille traverse son regard et découpe son sourire. La balle transperce ses chairs et ricoche inlassablement entre ses côtes. Une torture qu'il s'impose jusqu'à parvenir à détourner le regard, pour la fixer elle, à nouveau. Se perdre dans le néant de ses yeux et l'infamie qui tisse ses sourires. « J’ai essayé… j’ai essayé de me relever… je ne fais que retombé… j’suis p’têtre pas digne d’être une Mcgrath… » Son corps rejoint le sien et le regard passe par la fenêtre. Une nuit et des ombres qui dévorent le monde. Il s'approche, trop. Laisse ses bras épouser les formes de son corps, les courbes arquées de son dos. Ses mains se perdent de part et d'autre dans sa longue chevelure. Sa nuque se brise sous les volontés d'un amour fraternel, et son souffle se pose sur le front de Nene pour l'embrasser. Deux identités, deux histoires, un corps qui se partage. Ça fait longtemps, ça fait longtemps que tu ne lui as pas montré d'amour à cet enfant.
Les mains qui cherchent, qui trouvent. Contacts imposés qui brûlent le derme et perturbent le myocarde.
Ça disjoncte et ça repart.
Des courts-circuits qui longent ses neurones et courent jusqu'au bout de ses nerfs.
Il est figé, Lobo. Happé par cette douceur et par cette chaleur conquérante qui s'impose sur son corps. Elle domine et il ploie, se laisse mourir sous ses doigts. « J’ai peur Lobo… j’fais la forte… j’suis ridicule… si tu savais comme je suis effrayée… il est partout Lobo… j’le voie partout… en parler…. En parler serais comme le ramener à la vie… j’veux pas… j’peux pas… j’suis pas courageuse Lobo… j’suis pas toi.. » Prise au piège par ses étreintes éphémères et ses prunelles inquisitrices. Les mots font écho dans sa caboche détraquée. Il se laisse aller à la torture, à cette main qui longe sa tête, rapproche sa carcasse de la sienne. « Il est mort Nene. Bel et bien mort. »
Les syllabes qui coulent comme autant de provocations sur sa peau diaphane. Il la salit de son empreinte, l’entache de ses péchés. 
Ses mains écorchées se posent de nouveau sur son visage de poupée, finalement. Un sourire carnassier déformant ses traits et des résolutions terribles plein la tête. « Ça a été trop rapide, j'avais tellement la haine que j'ai oublié de le faire hurler c'connard ... » Une déclaration de guerre, une dernière tentative pour mettre le feu aux poudres, en espérant que les flammes dévorent tout, et eux avec. Que les flammes annihilent peur, haine, regrets, … tout ce qui les brisent. « Tu n'as qu'un mot à dire et je le ferai, tu le sais ça, hein ? » Alors dis moi ce que je dois faire pour que t'ailles mieux. Les tremblements sont imperceptibles au bout de ses doigts et pourtant, il les sent. C'est toute son âme qui se fait fébrile, alors que son corps se réveille, lui rappelant des desseins enfouis depuis trop longtemps. Des envies placées au second plan, pour le bien d'un blase qui l'enterre un peu plus, jour après jour. « C'est toi et moi. », depuis le premier jour.

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