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 Just stop your crying. (quinn)

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Message Sujet: Re: Just stop your crying. (quinn)   Just stop your crying. (quinn) - Page 2 Empty Mar 7 Mai - 19:58

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just stop your crying
(quinn & arya)

La médecine, c’est une voie qu’elle a choisie pour elle, avant tout. Parce qu’elle a besoin de se sentir utile, Arya. Parce qu’elle a besoin de sentir que son existence a de l’importance, ou du moins, qu’elle en aura pour quelqu’un. Une voie qu’elle a choisie pour faire du bien, pour faire du bien au monde, pour sauver des vies. Une voie qu’elle a choisie pour faire du bien aux gens, bien avant qu’elle ne devienne cette petite bombe à retardement qu’elle est aujourd’hui. Bien avant qu’elle devienne néfaste. Bien avant que sa douleur soit réveillée pour finalement venir la dévorer. C’est pourtant une voie à laquelle elle s’approche, dernier vestige de son empire écroulé, la médecine. Le théâtre, aussi, le bonheur de la scène, l’extase de jouer la comédie, la liberté d’être quelqu’un d’autre. La liberté de ne plus avoir mal durant de brefs moments où tous les yeux ne sont rivés que sur elle. Et ce soir, elle en a deux, deux beaux yeux rivés sur elle. Deux beaux yeux qui ne se décrochent pas, qui ne s’effacent pas. Ceux de Quinn, ceux de cette femme qui semble s’intéresser à sa vie avec sincérité. Ceux de cette femme qu’elle laisse entrer. - Je suis encore indécise, mais je vais m’accrocher. Un bref sourire, un sourire déterminé, avant de reprendre rapidement. - Et toi ? Qu’est-ce que tu fais dans la vie ? Un moyen d’en savoir plus sur elle. Un moyen de la cerner, un peu plus. Parce que le métier qu’on choisit est souvent un petit bout de notre âme, un petit reflet de notre personnalité. Du moins, elle espère que cela est vrai pour elle, Arya. Elle espère que Quinn a la chance de faire un métier qu’elle aime et qu’elle a désiré. Regard plongé dans celui de la femme en face d’elle, Arya ose lui poser la question, la fameuse. Pourquoi ce verre offert ? Pourquoi elle ? Elle s’interroge et elle ne peut s’empêcher de le faire. Après tout, ce n’est pas quelque chose de commun, encore moins quelque chose de banal. Mais elle ne s’attend pas à la réponse que lui offre Quinn, pas une seconde. Une envie, un besoin, hypnotisée, elle ne peut pas résister. Ce sont des mots tellement forts, tellement intenses, des mots que l’on ne peut avoir pour une parfaite inconnue. Et pourtant, ce sont des mots énoncés à son égard, des mots pour elle. Quinn semble parfaitement sincère et c’est d’autant plus rapidement. Sa main s’approche encore de celle d’Arya, pour finalement se poser juste au-dessus de la sienne, contre la sienne. Mais elle n’a le temps de rien, Arya. Sa surprise reste au fond de son cœur. Parce que d’une seconde à l’autre, Quinn se rétracte, enlève sa main, s’excuse presque d’avoir osé, regrette d’avoir peut-être gâché sa soirée. Cette tristesse dans son regard, cette douleur, elles sont bien réelles, et c’est totalement déconcertant pour l’étudiante. Elle la voit, changer d’état d’esprit, du tout au tout. Vas-t’en, Arya, vas-t’en. Tu le sens pourtant, tu sens bien que quelque chose ne tourne pas rond, tu sens bien que ce n’est pas bon. Alors pourquoi tu restes là, figée, à admirer la souffrance sur son visage ? Elle devrait s’en aller. Elle devrait fuir, tant qu’il en est encore temps. Elle devrait fuir, parce que cette situation n’est pas normale. Cette femme n’est pas complètement normale. Mais n’est-ce pas ce qu’elle aime, Arya ? N’est-ce pas ce qui l’attire, la noirceur, la douleur ? La sensation de pouvoir cramer littéralement ? Alors qu’elle est elle-même un poison, un poison qui pourra la contaminer aussi vite que l’éclair. Mais elle ne part pas. Non. - Hey… Elle se lève, quitte le tabouret pour s’approcher un peu plus de Quinn, et dans un moment de tendresse infini, elle attrape doucement sa main entre les deux siennes. - Tout va bien. Juste devant elle, ses yeux ne quittent pas les siens. Un sourire bienveillant s’installe alors sur son visage. Rare sont les fois où elle l’est véritablement. Et peut-être que cette soirée ne fera pas exception à la règle. Peut-être qu’elle reste volontairement parce qu’elle a envie de comprendre ce qui réside à l’intérieur de cette femme. Peut-être que ces mots l’ont intrigué, bien trop. Peut-être parce que l’idée qu’elle n’ait pas pu résister à lui offrir ce verre lui plait. Parce que c’est malsain, tout ça, Arya. Malsain et tellement toi. Mais elle ne revient pas sur le sujet. Pas pour le moment. Elle a bien vu l’état dans lequel sa question a mis la quadragénaire. Et puis elle entend. Elle entend. Un murmure. Un souhait. Une requête. Elle entend Quinn, qui change de nouveau de comportement de la manière la plus radicale qui soit, lui proposant de partir avec elle. Tire-toi, Arya, tire-toi avant qu’il ne soit trop tard. - Et où est-ce que tu veux aller ? Elle lui offre alors un petit sourire, plus malicieux, gardant sa main dans les siennes. Une fois de plus, elle joue avec le feu, sans réaliser que cette fois, le feu pourrait être bien trop grand pour elle.
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Message Sujet: Re: Just stop your crying. (quinn)   Just stop your crying. (quinn) - Page 2 Empty Jeu 9 Mai - 8:25

☾ ☾ ☾

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(quinn & arya)

C’était tellement compliqué. Tellement difficile. De soutenir son regard, sans pouvoir la toucher, de sentir sa présence, sans pouvoir la posséder, de lui parler, et d’entendre sa voix sans pouvoir être sûre que ce serait la dernière chose qu’elle entendrait le soir, que ce serait le premier son qui passerait les portes de ses tympans le matin. C’était tellement douloureux, de devoir abandonner avant même d’avoir commencé. Et pourtant, c’était cette peur, cette frayeur qui se logeait dans les tripes de Quinn. Et pourtant, c’était probablement une réalité à laquelle elle devrait se préparer, celle de ne pas réussir, d’échouer lamentablement. Celle de se perdre, plus encore qu’en cet instant, et de se retrouver sur le trottoir, des larmes sourdes sur ses joues, et des bleus retapissant son corps. Celle de la perdre, avant même d’avoir pu poser sa marque dans le cœur de la blonde, qui lui faisait tant d’effet, qui lui tirait des sourires, et l’amenaient à croire qu’une autre vie pourrait l’attendre, celle où un sourire étirerait ses lèvres, celle où la santé redorerait sa peau.
C’était tellement dur. Tellement délicat. Elle se faisait souffrance, elle se faisait mal, juste pour ne pas éclater ; Dans un sens ou dans l’autre. Juste pour ne pas sangloter, de rage ou de chagrin. Juste pour ne pas s’exciter, lueur dangereuse dans son regard. Juste pour ne pas se démarquer, juste pour ne pas devoir quitter cette vision utopique trop tôt. Elle se faisait si mal, et cela se voyait, son visage gardait les traces indélébiles d’une vie solitaire et atroce, malgré ses tentatives bien réelles de sourire, malgré ses lèvres abîmées qui semblaient vouloir rassurer la demoiselle à ses côtés, celle qui lui disait s’accrocher, qui lui disait se battre pour ne pas flancher, et ne pas perdre sa voie, celle de la médecine. Une telle détermination dans son regard, c’était comme le blanc et le noir. Quinn qui semblait éteinte, et Arya qui semblait allumée. Animée d’un feu féroce dont Quinn voulait s’approprier le brasier, comme une forcenée, comme si la simple présence de la demoiselle était une drogue dure à laquelle elle ne pouvait échapper. Oui, accroche toi. J’imagine que tu n’as pas choisi cette voie au hasard, alors si elle te plait, fais en sorte de ne rien regretter. Un nouveau sourire. Un sourire tendre, affectueux et protecteur. La quadragénaire n’avait sans doute jamais pu exprimer un tel sentiment dans un sourire, ou dans sa vie. Elle n’avait jamais pu avoir cette envie, ce besoin infernal de protéger quelqu’un. Pourtant, sur ses lippes, on aurait sans doute pu jurer qu’Arya avait réussi à la posséder. Sans doute. L’obsédée attrapée, prise à son propre jeu. Serait-ce réellement ça ? Serait-elle devenue, ou deviendrait-elle doucement la propriété de la blonde ? Cette pensée l’envahissait lentement, sans qu’elle ne sache quoi en penser. Peut-être était-ce une bonne chose ? Peut-être le voulait-elle aussi ardemment qu’elle voulait la présence d’Arya à ses côtés ? Qu’elle voulait sa main dans la sienne ? Et alors que son regard se reposait à nouveau sur cette main qu’elle voulait attraper, elle fut tirée de ses pensées par la question de la jeune femme, innocente, adorable. Elle semblait demander avec intérêt. Ce qui étira plus encore le sourire de la brune. Je suis éditrice. Une sorte de rêve… Je m’évade constamment sous les pages des auteurs. Si seulement elle s’évadait réellement. SI seulement elle pouvait retirer les chaines invisibles qui prenaient racines à son annulaire. Et même si son alliance était manquante, elle n’en restait pas moins un poids sur son âme, et une douleur qu’elle ne supportait que peu, qu’elle tentait d’oublier. D’oublier avec Arya. D’oublier avec son sourire, qui la transcendait, avec son regard qui l’attirait, avec sa douceur, qu’elle désirait. D’où son geste. Alors que la blonde demandait l’interdit, demandait pourquoi la quadragénaire s’était approchée, lui avait payé un verre, avait voulu converser avec elle en particulier, Quinn s’appropria la main d’Arya. Tout en lui répondant. En lui glissant ce que son cœur lui criait de dire. EN lui disant ce que son esprit avait tant peur de dire. Tellement qu’elle ne put se laisser attendrir trop longtemps, la peur de perdre son trésor l’emportant. Elle retira sa main, un chagrin perceptible sur son visage, tandis qu’elle s’excusait, qu’elle regrettait. Elle avait tellement peur. Elle était tellement effrayée à l’idée qu’Arya s’éloigne. Et même si ce bref contact avait été divin, elle savait, elle pensait que plus jamais elle n’aurait le droit à une telle douceur… Elle se trompait.
Elle se trompait, et s’en rendit compte lorsque les deux mains de la demoiselle s’emparèrent de la sienne, dans un geste si tendre que les yeux de Quinn se mouillèrent instantanément. Des paroles qui fusèrent, rassurantes. Une présence qui se rapprochait, une proximité qui faisait du bien, qui plaçait du baume au cœur de la brune. Et des larmes. Des larmes, qui coulaient doucement, tandis qu’elle laissait ses lèvres s’entrouvrir pour demander à Arya de s’enfuir avec elle.
Où ? N’importe où. Dans un lieu qui n’appartiendraient qu’à elle. Dans un endroit qui ne serait rien que pour elle, dans un monde qui n’existerait rien que pour elle. N’importe où. Tant que c’était avec elle. Tant que c’était avec cette femme qui tenait son cœur entre ses mains, sa main contre son cœur. Et alors qu’elle se levait, femme brisée, femme éplorée, ravalant ses larmes, ne voulant pas que son chagrin déteigne sur la blonde, ne voulant pas la faire fuir, cette peur la prenant toujours autant, se faufilant en ses tripes, elle laissa un regard se perdre dans les yeux magnifiques de sa demoiselle, de celle qu’elle désirait, de celle qu’elle voulait, qui s’insinuait en elle, comme un charme de sirène. Tant que tu es là… Un murmure. Presque sourd. Un murmure. Totalement vrai. Un murmure, pour elle. Et un départ. Deux départs. La porte du bar s’ouvrant, laissant passer brune et blonde, âgée et jeune, vers la nuit la plus belle de toutes. La première que Quinn pourrait apprécier. Un regard lancé vers l’hôtel du bas de la rue, un autre tourné vers la demoiselle qui l’accompagnait. Elle ne savait pas trop pourquoi. Mais elle la gardait fermement, sa main la serrant comme si elle allait la perdre à jamais, dans ce noir qui prenait le queens, dans cette nuit qui les enveloppait.
Une nuit qui paraissait pourtant ensoleillée dans le cœur de Quinn.
Une nuit chaude, qui alimentait un brasier, une réelle flamme en son sein.
Une nuit qui pourrait bien brûler Arya.
Et laisser un cœur en émoi.



@Arya Warren
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Message Sujet: Re: Just stop your crying. (quinn)   Just stop your crying. (quinn) - Page 2 Empty Sam 11 Mai - 20:49

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(quinn & arya)

Et puis c’est comme un mirage. Quelque chose qui ne se produira qu’une fois. Une fois, une seule. Et puis c’est comme un mirage, un effet d’optique, presque irréel et tellement à la fois. Ce genre de moments dont la vie d’Arya est emplie, depuis qu’elle a changé. Depuis qu’elle se détruit. Des personnes qu’elle rencontre, des instants qu’elle partage, quelques minutes de pause, quelques heures intenses. Sa vie ici est si différente de celle qu’elle menait à Los Angeles, dans sa belle école parfaite, avec son petit-ami parfait, celui avec qui elle souhaitait faire sa vie, la prom queen par excellence, parfaite en tout point. Ici, c’est une toute autre Arya. C’est celle qui se fait mal, celle qui se détruit. C’est celle qui cherche le grand frisson, juste pour voir si elle y survivra. Et Quinn, n’est-ce pas ce qu’elle ? Une nouveauté supplémentaire ? Un saut dans le vide ? Quelque chose d’inattendu ? C’est ce qu’elle. Une surprise. Une agréable surprise qui lui plait un peu plus à chaque seconde. Parce que cela devient intéressant, beaucoup trop intéressant. Beaucoup trop malsain, surtout, parce qu’elle sent qu’elle peut exercer un contrôle et c’est tout ce dont elle a besoin, désormais. Contrôler pour ne plus souffrir à nouveau. Mais elle n’est pas un objet, Quinn, c’est une personne. Une personne bien réelle. Une personne qui l’intrigue au plus haut point. Une personne qui semble dans un monde à part, une personne qui semble ne ressembler à aucune autre. Alors elle profite de cet échange sur ses études pour lui retourner la question, un échange qui la fait sourire parce que ses paroles sont très douces. Mais elle profite, oui, pour en découvrir plus sur son univers.  Et ses paroles lui font écho, ses paroles font naître un beau sourire sur son visage. - C’est beau. Très beau. Mais ce n’est pas tout. Ce ne sont pas simplement de belles paroles. Il y a autre chose. Autre chose de beaucoup plus profond. De plus beaucoup plus difficile, certainement. Un besoin de s’évader chaque jour comme un besoin de s’évader ce soir, cela n’a rien d’anodin. Rien de banal. Les personnes heureuses ont rarement besoin d’oublier leurs vies dans quelque chose de plus idyllique, de plus merveilleux. Et lorsqu’elle la voit si perdue, sans raison apparente, lorsqu’elle la voit chagrinée subitement, c’est surtout un certain goût de désespoir chez Quinn, qu’elle parvient à entrevoir, Arya. Un goût de désespoir qui devrait la faire fuir, loin, très loin. Elle ne t’apportera rien de bon, Arya. Mais peut-être que c’est c’que tu veux, après tout. Peut-être que tu veux ce qu’il y a de plus mauvais au monde pour toi. Dans l’instant, ce qu’elle souhaite plus que tout, c’est l’effacer, ce désespoir. Alors elle se lève, attrape la main de la quadragénaire dans les siennes. Faisant apparaître une émotion bien perceptible dans le regard de cette femme, cette femme qu’elle ne connait pas. Et elle ne cherche pas à comprendre, Arya. Elle place cette émotion sur le coup d’une soirée difficile. Sur le coup d’une vie difficile. Sans chercher. Sans comprendre. Sans voir. Voir à quel point tout est beaucoup plus compliqué. Beaucoup plus malsain. Un bref sourire prend possession de son visage à l’entente de ses paroles, puis attrapant son sac, elle se laisse entraîner avec elle. Main dans la main. Elle glisse un petit mot à l’oreille d’une de ses amis en passant. - Je vous envoie un message quand je suis rentrée. Réalisant qu’elle est en train de s’en aller avec une parfaite inconnue. Qu’elle joue dangereusement avec le feu. Avec quelque chose qu’elle ne pourra pas contrôler. Avec quelque chose qui la dépasse bien plus qu’elle ne l’imagine. Et elle s’évade, elle regagne l’obscurité de la ville, sentant la main de Quinn bien accrochée à la sienne. Elles commencent à marcher l’une près de l’autre, jusqu’à ce qu’Arya reprenne la parole, d’une voix légère, prête à se laisser guider. - Je te suis.  Prête à se damner. Prête à tomber hors de contrôle avec une femme qui souffre certainement bien plus encore qu’elle. Et pourquoi ? Pourquoi est-ce qu’elle tient tant à être avec elle ? C’est une question qui reste, bien à l’abri dans son esprit. C’est une question dont elle aura peut-être la réponse un jour. Un jour, mais pas ce soir.
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Message Sujet: Re: Just stop your crying. (quinn)   Just stop your crying. (quinn) - Page 2 Empty Lun 13 Mai - 5:54

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(quinn & arya)

C’était comme un rêve. Etait-elle endormie ? Comme un doux rêve. Etait-ce possible ? Elle dont les cauchemars peuplaient le monde de la nuit, comme la verge de son mari peuplait son intimité ? Elle dont les pleurs ne se retrouvaient jamais entendus, et dont la vie n’était que pure souffrance, dure souffrance ? Elle dont la force semblait s’épuiser, petit à petit, au moins inversement proportionnel aux nombres de bleus que sa peau comportait, au nombre de coups que son mari lui portait ?
Elle ? Rêver ? Elle avait l’impression d’être dans un imaginaire fou, tandis qu’elle avait su capter le regard d’Arya, et son attention. QU’elle avait pu lui parler, lui offrir un rêve, et échanger des idées. Qu’elle avait pu lui annoncer ce qu’elle voulait, qu’elle avait même pu la toucher. C’était un imaginaire. Un monde alternatif. Du merveilleux qui se portait enfin sur sa personne, alors que toute sa vie elle avait été délaissée par ce destin, cet immonde gueulard qui semblait vouloir crier à la terre entière que jamais Quinn ne pourrait accéder au bonheur, ce porc infâme qui devait bien se fendre la poire et se tirer sur le gland lorsqu’elle souffrait la nuit, lorsqu’elle recevait ces pénétrations qu’elle voulait rejeter, lorsque sa bille revenait en elle, et qu’elle se retrouvait dans les plis du lit, à taire ses sanglots pour ne pas abuser de sa patience. Le destin, quel monstre. C’était ce qu’elle pensait. Ce qu’elle avait toujours pensé. Et pourtant. Et pourtant, elle avait les mains d’Arya qui la tenaient, elle avait le visage de cette douce qui lui assurait qu’elle la suivrait, elle avait cet air si bon sur le visage, qui l’emplissait de joie, alors que sa main dans celle de l’ange se retrouvait exposée, et que l’hôtel les attendait. Elle regardait celle qui lui accordait tant, celle qui lui donnait cette chance, celle de la toucher, celle de la prendre tendrement. Celle pour qui son cœur battait plus que de raison, celle pour qui son esprit se battait contre sa raison. Elle était son trésor, elle était celle qui mettrait un terme à ses cauchemars. Elle était là pour elle, faite pour elle, créée pour elle, et Quinn n’allait pas, ne voulait pas la laisser. Dehors, il y avait sa personnalité qui remontait, il y avait ce combat intérieur qui s’éternisait. Elle ne voulait pas la faire fuir, mais elle la voulait pour elle seule, et à jamais. Elle ne voulait pas s’attirer ses foudres, mais elle voulait la voir l’aimer, elle voulait la voir l’adorer, elle. Elle et seulement elle. Elle, et uniquement elle. Elle la voulait. Elle avait besoin d’elle. C’était nécessaire. C’était vital. Vital. Alors elle la regardait. Yeux dans les yeux, un regard s’éternisant et une marche ralentie. Je ne sais pas pourquoi tu as accepté. Mais merci. Du fond du cœur. Si tant était que son cœur existait toujours, qu’il n’était pas en miette, caché sous les poumons.
Merci.
Un merci qui avait bien plus de signification que ce que la jeune blonde pourrait croire, sans doute. Un merci pour la vie qu’elle s’apprêtait à donner à Quinn.
Une vie que Quinn prenait. Prendrait. Et ne laisserait plus jamais.
Elle était son tout, elle était sa force, sa faiblesse, et la seule capable de faire naitre un sourire sur ses lippes.
Hors de question qu’elle la laisse partir.
Hors de question qu’elle lui laisse le choix. Parce que chaque choix l’éloignait toujours du bonheur.
Tu es sûre de toi ? demanda-t-elle, laissant sa raison reprendre le chemin de son esprit, et cette idée de consentement qui s’affichait dans sa tête. Stupide chose. Face à son mari, avait-elle eu droit au consentement ? Non. Alors pourquoi cette notion lui pourrirait-elle la vie ? Pourquoi le laisser à Arya, quand elle, elle n’en avait pas ? Pourquoi ne pas tout simplement lui imposer ? Lui imposer de devenir sa promise, sa maitresse, son tout. Son trésor, qui la protégerait, son amour qui la ferait sourire.
Pourquoi tout ceci devait-il être mis en risque par une question aussi folle que le consentement ?
Si oui… veux tu… C’était une phrase en suspens. Une réflexion intense. Entre raison et folie, entre pulsions et envies. Non… oublie… Un air déçu. Un chagrin palpable. La raison l’emportant, la folie ahurie.
Un combat qui ne reprenait que lorsqu’Arya demandait à savoir. A savoir ce que Quinn voulait. A savoir ce que Quinn demandait. A connaitre la fin de la phrase ; Laquelle tomba directement Aller à l’hôtel. Dormir ensemble. Cash. Folie gagnante, par K.O. Raison défaite. Elle voulait l’emmener. Elle voulait l’emmener dans un lit avec elle, et la garder contre elle.
Parce que c’était Arya.
Parce que c’était l’élue. La promise.
Celle qui parviendrait à chasser ses ténèbres.
Parce qu’elle devait être sienne.
Littéralement sienne.
Et pour toujours.



@Arya Warren

(PS : petite note... il est vrai que Quinn ne comprend pas que le consentement est important, mais sachez que moi, la joueuse, je soutiens haut et fort que c'est très important hein xD)
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Message Sujet: Re: Just stop your crying. (quinn)   Just stop your crying. (quinn) - Page 2 Empty Lun 13 Mai - 19:54

☾ ☾ ☾

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L’obscurité règne sur elles alors que la main d’Arya reste accrochée à celle de Quinn. C’est un contact assez particulier, assez étrange. Comme le reste de cette soirée, à vrai dire. Comme cette femme. C’est un contact que deux inconnus n’ont pas, normalement. Un contact beaucoup trop intime, beaucoup trop tendre. Un contact qui semble pourtant ravir le cœur de la brune, sourire ne quittant plus ses lèvres depuis qu’Arya est venue prendre sa main. C’est quelque chose de beaucoup plus profond qu’elle ne peut l’imaginer, de beaucoup plus significatif que cela ne puisse paraître. Pourtant, une petite partie d’elle devrait s’en douter. Tu le vois, Arya. Tu le vois bien que cela semble beaucoup trop important, trop rapidement. Elle ferme pourtant les yeux. Elle ferme les yeux sur son instinct. Elle ferme les yeux sur ce qu’elle voit. Après tout, ce n’est qu’une nuit. Une nuit offerte à cette femme. Une nuit à repousser une fois de plus ses limites. Une nouvelle nuit passée à faire n’importe quoi. Quinn la remercie alors, laissant une nouvelle fois paraître à quel point cela compte à ses yeux. Peut-être qu’elle a véritablement passée une soirée horrible. Peut-être qu’elle a beaucoup trop bu, qu’elle n’a plus les idées claires. Peut-être qu’elle cherche désespérément à combler quelque chose. Tout. Tout sauf la vérité, Arya. - J’ai accepté parce que j’en avais envie. Sa voix est douce, son sourire indique qu’elle n’a pas à la remercier, son attitude est semblable à celle de l’ange qu’elle donne l’impression d’être. Donne l’impression, seulement. Parce que sous cette petite tête blonde et ce sourire séraphique se cache un être beaucoup plus compliqué, beaucoup plus torturé. Elle ne tardera pas à le voir, Quinn, si elle s’approche d’un peu trop près. Si elle se sent prête à se jeter entièrement dans les flammes. La question fatidique se pose alors, s’échappant de la bouche parfaitement dessinée de la brune, est-ce qu’elle est sûre d’elle ? Sûre ? T’es jamais sûre de rien, Arya. Et tu l’es encore moins, ce soir. T’es en roues libres. Prête à dérailler à tout moment. C’est pourtant par un hochement de tête qu’elle décide de répondre. Juste avant de voir ce même phénomène se reproduire, celui du bar. Quinn perdue entre deux idées contradictoires. Hésitante. Chagrinée, finalement. Et elle est intriguée, une fois de plus, se demandant quelle guerre peut bien éclater à l’intérieur de son esprit. Mais elle ne tarde pas à avoir la réponse, une réponse à laquelle elle ne s’attend pas. L’hôtel. Passer la nuit avec elle. Arya reste silencieuse, comme bouche-bée, une fraction de seconde. En réalité, si Quinn était un homme, s’imaginerait immédiatement tout un tas de chose. Elle s’imaginerait qu’il veuille la mettre dans son lit, pour de toutes autres raisons. Mais Quinn, ce n’est pas ce qu’elle semble chercher. Et puis elle n’est pas attirée par les femmes, Arya. Non, ce n’est d’autant moins possible que cette femme est plus âgée que sa propre mère. Tout ce qu’elle veut, ce soir, cette nuit, c’est un peu de compagnie, et qu’est-ce qui l’empêche d’accepter ? - Oui… Oui, d’accord. Connerie. Sa voix se fait plus hésitante, mais elle accepte. Le cœur s’accélère, et elle se demande si elle n’est pas en train de faire une énorme bêtise, une de plus. Chassant rapidement cette idée, elle suit alors Quinn jusqu’à l’hôtel, la laissant prendre une chambre. Elle regarde un peu autour d’elle, envoie finalement un message à l’une de ses amies pour expliquer la situation, ou plutôt la grosse folie qu’elle s’apprête à faire. Puis calmement, elles gagnent toutes deux la chambre. - Tu es déjà venue ici ? S’adresse-t-elle à elle, curieuse, avec un sourire sur les lèvres. D’un geste, elle détache ensuite ses cheveux, enlève ses talons, pour finalement se jeter sur le lit. Elle n’a aucune idée de ce qui l’attend. Elle n’a aucune idée de ce que veut réellement Quinn. Elle pourrait très bien être une psychopathe prête à la tuer ce soir, et pourtant, Arya se laisse amadouer par les petits yeux noisettes de l’inconnue.
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Message Sujet: Re: Just stop your crying. (quinn)   Just stop your crying. (quinn) - Page 2 Empty Mar 14 Mai - 5:48

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Un besoin. Il se tapissait sous sa peau, il se terrait en son âme, il ressortait par moment, mais elle le tenait en laisse, à l’écart de la belle blonde, pour ne pas la faire fuir, pour ne pas l’effrayer, pour ne pas la perdre, alors qu’elle commençait à la posséder. Un besoin qui semblait se montrer corrosif, tandis que la main de Quinn se serrait doucement dans celle d’Arya, dans un moment de faiblesse, de tendresse, à la recherche d’une forme d’affection, d’un signe qui lui affirmerait qu’Arya est là pour elle. Oui, c’était un besoin, qui s’étendait, qui envahissait son corps. Elle avait besoin d’elle. Elle avait besoin de cette fille, sans réellement comprendre le pourquoi, la raison. Elle savait juste que, depuis qu’elle l’avait vue, depuis qu’elle l’avait regardée, elle était hypnotisée. Un véritable petit ange qui venait mettre du baume au cœur de la quadragénaire, qui l’empêchait de se murer dans une dépression infinie, de se noyer dans un malheur indécent, de se tuer dans une noirceur écœurante.
Elle était son tout. Son tout nouveau tout, cette personne qui prenait une place bien trop forte dans son palpitant, malgré le peu de temps qu’elle avait passé à la connaître. C’était une obsession grandissante, qui la prenait, qui lui tirait les tripes, et lui saisissait le poignet. C’était comme une drogue à laquelle elle n’avait pas encore réellement goûté, mais qui s’insinuait dans son esprit. Comme si Arya avait ce charme de sirène, qui semblait l’attirer. Et peut-être que, telle une sirène, elle allait la dévorer, la détruire et s’en repaître. Mais mourir pour elle était bien envisageable, un doigt d’honneur porté à son mari, et une paix éternelle enfin trouvée. Que ce soit dans les flammes d’une belle blonde, ou dans les bras de cette dernière, la paix semblait proche, et le repos aussi. Elle se sentait presque revivre, comme si tous les bleus qui parcouraient son corps n’étaient plus, comme si toutes les marques qui détruisait son corps disparaissaient, comme si tous les torts qui lui avaient été fait s’en allaient. C’était un véritable bonheur, même momentané, que de pouvoir se sentir libre, main dans celle qui disait avoir accepté de la suivre par envie, main dans celle qui avait même accepté l’hôtel, quand bien même cela pouvait être effrayant. Dormir avec une inconnue, rencontrée le soir même. Rien ne pouvait être plus terrifiant. Et si elle avait su ce que ferait son mari lorsqu’elle-même avait été vendue à cet inconnu, peut-être aurait-elle mis fin à ses jours plus tôt. Peut-être aurait-elle fui la réalité et tout ce qu’il y avait de vivant, pour s’enterrer avec les morts et ne plus penser au malheur.
Alors elle savait.
Elle savait que cela pouvait paraitre déroutant, que cela pouvait paraitre effrayant, que cela pouvait paraitre indélicat, et clairement dérangeant. Mais elle savait aussi qu’une fois qu’elle avait accepté, elle était libre. Libre de l’y emmener, libre de pouvoir enfin jouir d’une nuit à l’écart de son mari, d’une nuit où chaque pensée ne serait qu’un rêve, et non la lutte éternelle pour ne pas craquer, pour ne pas perdre plus encore son honneur en le laissant faire ce qu’il voulait de son corps, sans lui laisser la moindre parcelle de chaleur humaine.

Ainsi, lorsqu’elles y furent, lorsque la chambre fut prise, lorsqu’elle se retrouvait dans une sorte de maison, dans une sorte de foyer, avec celle qui était là pour elle, celle qui devait être là pour elle, celle qu’elle ne voulait pas laisser partir, elle put l’entendre poser une question qui ne put que la faire sourire. Et un mensonge pour ne pas l’effrayer, et un mensonge pour se rapprocher, et un mensonge pour fonder une relation qu’elle allait tenter de garder pour elle, qu’elle allait vouloir transformer en ses besoins. Oui. Souvent même. Lorsque j’ai besoin de me ressourcer, lorsque j’ai besoin de penser à autre chose, je viens ici. C’est calme. Elle la regardait. Elle la regardait, et se régalait de chaque petit mouvement qu’elle faisait, et imprimait dans ses pensées son comportement, avant de la rejoindre dans le lit, de laisser ses talons au sol, pour se glisser à ses côtés.
Et aujourd’hui, c’est… mieux. Elle s’approchait. Elle ne savait pas comment commencer, elle ne savait pas quoi commencer. Elle voulait juste la sentir contre elle, elle voulait juste la sentir près d’elle, elle voulait surtout pouvoir dormir contre elle, et ne penser à rien d’autre qu’à son bonheur, pour une fois. Alors ses doigts vinrent tendrement se poser sur la hanche de la belle blonde, tandis que son regard se changeait en un élan de bien-être. Elle posa sa tête proche d’Arya, et vint la prendre dans ses bras. Sans savoir si elle devait parler, sans savoir si elle pouvait le faire. Elle vint la prendre dans ses bras, un merci. fendant l’air, alors qu’elle la serrait doucement… Alors qu’elle se brûlait tendrement. Sans se rendre compte qu’elle pouvait compromettre tous ses plans, sans se rendre compte qu’elle pouvait faire encore plus de mal à Arya en la gardant ainsi, en la sentant ainsi. Mais elle ne pouvait pas résister. Elle avait besoin de la serrer contre elle, de la sentir tout contre son corps. Elle avait besoin de savoir qu’elle était là, de sentir sa chaleur, de sentir son odeur, de sentir sa présence.
Elle avait terriblement besoin d’elle.



@Arya Warren
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Message Sujet: Re: Just stop your crying. (quinn)   Just stop your crying. (quinn) - Page 2 Empty Ven 17 Mai - 20:00

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(quinn & arya)

Le calme. C’est désormais l’atmosphère ambiante qui règne entre elles. Bien loin de l’agitation du bar. Bien loin de la gêne des premiers instants. Elles ne sont plus que deux, seules dans cette chambre où tout commence. Seule dans cette chambre qu’elles partagent pour la première fois, peut-être la seule et unique fois. Parce qu’à cet instant précis, elle n’a aucune idée de ce que cette nuit signifiera, demain matin. Lorsqu’elle ouvrira les yeux, lorsqu’elle réalisera qu’elle a passé la nuit avec une parfaite inconnue. C’est une question qu’elle ne se pose pas, pourtant. Une question qu’elle efface de son esprit bien trop concentré sur la quadragénaire. Sur elle et ses mystères. Elle s’installe alors, de plus en plus à l’aise, profitant de ce moment pour lui demander si elle vient ici pour la première fois. Et à sa plus grande surprise, Quinn lui explique qu’elle est déjà venue. Qu’elle vient même souvent, lorsqu’elle a besoin de penser à « autre chose ». Qu’est-ce qu’il y a, Quinn ? Qu’est-ce qui te fait tant de mal pour avoir besoin de l’oublier encore et encore ? Parce que ce n’est pas la première fois que le mot « ressourcer » s’échappe de ses lèvres, ce soir. Et la curiosité d’Arya ne fait que grandir un peu plus encore. C’est ce qu’elle fait elle-même, après tout, sortir chaque fois qu’elle va mal. Sortir pour anticiper une nouvelle crise. S’en aller, à la rencontre de nouvelles personnes, pour prétendre qu’elle ne se sent pas seule. Pour oublier à quel point le mal la ronge. Peut-être que Quinn se comporte simplement de la même façon qu’elle. Peut-être qu’elle se sent seule, peut-être que ce soir c’est elle, mais que demain ce sera quelqu’un d’autre. Bien trop loin de la vérité, Arya. Et un sourire éclatant vient illuminer son visage lorsqu’elle entend la brune lui affirmer que ce soir, avec elle, c’est beaucoup mieux. - Ah oui ? Est-ce que je rends cet endroit plus beau ? Un rire qui flotte dans les airs, un rire léger après un compliment qu’elle apprécie. Ce qui est certain, c’est qu’elle sait la mettre en valeur, Quinn. Elle ne comprend toujours pas vraiment ce qui l’a poussé à s’approcher d’elle, ce qui l’a tant attiré vers elle, mais elle sent bien une sincérité en elle. Une sincérité presque déconcertante. Les mots qu’elle prononce, sa voix, ses gestes et son regard. Son regard. Bien trop profond pour ne pas être déstabilisant. Bien trop fatigué pour ne pas l’interpeller. Bien trop beau pour ne pas la toucher. Un regard qui s’approche d’elle alors que Quinn entre à son tour dans le lit. Il ne suffit que d’une seconde pour qu’elles se retrouvent toutes les deux, allongées l’une à côté de l’autre. Les battements de cœurs qui s’accélèrent lorsqu’Arya prend conscience qu’elle s’apprête à passer la nuit avec cette femme qui n’est qu’une inconnue pour elle. Et alors qu’elle s’installe, elle sent la main de Quinn se poser doucement contre sa hanche. Des doigts hésitants d’abord, puis son corps qui vient se coller au sien, son visage au creux de son cou, son bras qui l’enveloppe finalement. Elle se sent toute petite, Arya. Toute petite dans les bras de Quinn. Et elle est surprise, une fraction de seconde seulement, ne s’attendant pas à une telle proximité, à un tel contact. Pourtant, c’est un contact qu’elle apprécie, un contact qui lui fait du bien, à elle aussi. Sans qu’elle ne comprenne réellement pourquoi. Peut-être parce que t’attends que ça, Arya. Que quelqu’un te tienne de cette façon pour ne plus jamais te lâcher. Alors elle la laisse faire. Elle la laisse s'installer contre elle. - Merci pour quoi ? Qu’elle demande, un petit sourire sur les lèvres. Qu’elle demande, alors qu’elle sent Quinn resserrer son étreinte. Donne-lui, toi aussi, Arya. Donne-lui un peu de ce qu’il te reste. Donne-lui un peu, même si tu reprendras peut-être tout demain matin. Et finalement, sa main se pose avec tendresse sur le bras de Quinn, sur celui qui l’enlace. Bras qu’elle caresse, un peu, au rythme du souffle de la quadragénaire qu’elle sent contre sa nuque. Elle lui offre des caresses, parce qu’elle est bien. Elle lui offre des caresses parce qu’elle a vu ce que cela a provoqué en Quinn, lorsque ses mains sont venues attraper la sienne, au bar. A quel point son regard semblait plus doux, à son contact. Vas-y, Arya, peut-être que tu pourras lui faire un peu de bien, après tout. Peut-être que tu ne te contenteras pas de la ruiner complètement.
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Message Sujet: Re: Just stop your crying. (quinn)   Just stop your crying. (quinn) - Page 2 Empty Sam 18 Mai - 6:55

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(quinn & arya)

C’était un demi mensonge. Elle ne venait jamais ici. Elle aurait pourtant tant voulu réussir à s’échapper autant de fois, réussir à oublier autant de fois, réussir à dormir paisiblement, sans que son horrible verge la traverse, sans que son horrible mari la surplombe, sans que son horrible tortionnaire la blesse. Elle aurait tant voulu pouvoir s’échapper, pouvoir se ressourcer autant que ce qu’elle semblait dire. Parce que c’était insupportable, parce qu’elle ne tenait plus, et qu’elle sentait chaque partie de son corps s’affaisser, et qu’elle sentait chaque bleu qui parsemait sa peau se renforcer, la douleur ne partant jamais. Fort heureusement, cela faisait bien une semaine qu’il ne lui avait pas touché le cou. Parce qu’il savait comment la faire taire, quand elle pleurait. Parce qu’il savait comme l’effrayer, quand il la baisait. Parce qu’il savait comment ma détruire, sans la laisser succomber. Il était son pire cauchemar, il était son pire ennemi, et la plus grande de ses frayeurs. Elle avait peur. Continuellement peur. Elle avait peur, depuis plus de vingt ans. Elle avait peur, sauf en ce soir là. Sauf avec Arya. Sauf avec la femme qui la sauvait, le trésor qu’elle avait trouvé, l’âme qui lui appartenait, qui lui appartiendrait. Avec elle, tout semblait lointain. Avec elle tout semblait irréel. Avec elle, la douleur s’oubliait d’elle-même. Avec elle, il n’y avait plus que la découverte de nouvelles sensations. Avec elle, il n’y avait plus qu’une douceur qu’elle espérait trouver. Qu’elle voulait avoir. Qu’elle voulait prendre. Une douceur qui lui manquait, de la compagnie qu’il lui fallait, et la promesse de ne plus souffrir, au moins pour une nuit.
C’était inespéré. Comme un rêve qui se réalisait.
C’était inespéré, et elle ne pouvait manquer de l’affirmer, parlant de mieux, parlant de sentiments, sans pour autant trouver les bons mots. Parce qu’ils ne sortaient pas, parce qu’elle ne savait pas. Elle ne savait pas comment exprimer ce qu’elle ressentait, elle ne savait pas comment exprimer des sentiments qu’elle n’avait jamais expérimentés de sa vie. Des sentiments qu’elle semblait ignorer, même. Elle ne savait pas si Arya rendait l’endroit plus beau, ou plus doux, ou plus chaleureux. Elle ne savait pas, mais à l’entendre, elle ne put que sourire, et confirmer. Parce qu’elle était sans doute responsable des trois améliorations en même temps. Avec son visage d’ange, avec sa voix de sirène, et avec la chaleur qui s’emparait de son cœur lorsqu’elle posait le regard sur elle. Oui. Assurément. Comment pourrait-il en être autrement, tu es si… belle… Elle avait cette envie. Cette envie de la prendre dans ses bras. Elle avait ce besoin. Ce besoin de la sentir tout contre elle. Elle avait cette pensée, cette pensée de dormir avec elle. Elle avait ce rêve. Ce rêve qu’elle lui porte bonheur, et lui assure un moment de douceur, un vrai. Le premier véritable. La première nuit durant laquelle elle pourrait enfin se sentir bien. Elle l’espérait, elle le croyait.

Alors elle vint la rejoindre dans le lit, ses doigts sur ses hanches, un soupçon d’hésitation la prenant. Et si elle n’était pas la bienvenue ? Et si Arya ne voulait pas qu’elle la touche ? Et si elle lui détruisait l’esprit, en venant s’emparer de son âme ? Une peur d’un instant, avant de voir sur le visage de la blonde que rien ne se passait. Que rien ne démontrait qu’elle n’était pas d’accord. Et elle glissa alors tout contre elle, venant se coller dans son dos, venant poser sa tête près de sa nuque, et ses bras passant autour d’elle pour se coller sur son ventre. Elle ne serrait pas trop, elle serrait néanmoins. Elle avait besoin de la savoir contre elle, elle avait besoin de la sentir. Elle avait besoin de savoir qu’elle pouvait se reposer, avec elle. Qu’elle pouvait l’aimer, ainsi. Qu’elle avait le droit de partager un tel moment, un pur instant d’intimité, avec la femme de ses rêves, avec l’âme sœur de ses pensées, avec la seule personne qui semblait l’apaiser. Avec cette merveille, cette déesse qui s’infiltrait dans son esprit, et qu’elle désirait, qu’elle voulait. Et qu’elle possédait, promesse dans son esprit, et remerciement dans sa bouche. Elle sourit, en l’entendant répondre. Comment ça « merci pour quoi ? » ? Pour tout. Pour tout ce que tu fais… ce que tu as fait… pour ta présence, qui me fait du bien. Pour ta chaleur, qui me réchauffe. Pour ton parfum, qui me permet d’oublier mon quotidien… Pour être là… contre moi… Elle laissait ses lèvres si proches. Si proches de la peau d’Arya. Si proches de sa nuque. Tellement qu’elle pouvait sentir son épiderme contre ses lippes, et qu’elle pouvait venir les poser dans son cou, sans savoir ce qu’il se passerait. A sa grande surprise, cependant, cette peau était tout aussi douce que sur les mains. Elle pouvait sentir quelque chose de nouveau, une envie infernale de garder ses lèvres sur elle, de garder ses lèvres sur sa peau, et de vouloir les poser partout, de vouloir la caresser. Son parfum qui devenait une drogue, et le gout de sa peau qui devenait un rêve. Elle l’aurait dévorée toute crue, si elle avait pu. C’était comme inné. C’était comme… la huitième merveille du monde.
Et ce n’était pas une illusion. Parce qu’elle sentit sur ses bras les caresses de la jeune femme. Parce qu’elle sentit sur son bras cette envie de lui faire plaisir. Parce qu’elle sentit sur son bras, une Arya qui la réchauffait, qui lui permettait de sourire. Merci… vraiment… pour avoir accepté ce verre… Une parole douce, presque murmurée. Une envie, prenante, de lui parler. Et cet instinct qui lui criait de la garder. D’à jamais la garder.
Parce qu’elle était tout ce dont elle rêvait.
Et même plus encore.



@Arya Warren
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Message Sujet: Re: Just stop your crying. (quinn)   Just stop your crying. (quinn) - Page 2 Empty Sam 18 Mai - 18:19

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Quinn se libère, peu à peu. Ses compliments sont de plus en plus nombreux. Ses gestes de plus en plus proches. Elle se libère, et c’est assez troublant. Elle a la sensation de faire tellement pour elle, Arya, alors qu’elle a simplement accepté son verre. Alors qu’elle a simplement accepté de passer cette soirée, cette nuit, à ses côtés. Et elle ne parvient pas à imaginer comment est-ce que sa présence, sa simple présence, peut lui faire autant de bien. Cette femme est décidemment un mystère, un mystère bien plus grand encore qu’elle ne l’est elle-même. Un mystère qu’Arya a envie d’explorer dans son intégralité. Parce que c’est ce qui l’a attiré, au fond. C’est ce qui l’a poussé à accepter de la suivre à l’hôtel. Avoue-le, Arya, si elle t’avait semblé complètement saine, cela aurait été moins intéressant. Quoi qu’une personne complètement saine n’aurait jamais proposé à une inconnue de dormir avec elle. Une personne complètement saine n’aurait jamais accepté de dormir avec une inconnue. Un point partout. Un sourire, un brin de timidité, lorsque Quinn vient à lui dire à quel point elle est belle. Parce qu’elle n’a pas aussi confiance en elle qu’elle peut bien le laisser croire, Arya. C’est même tout le contraire. Depuis des mois, elle a pris l’habitude de se détester. Depuis des mois, elle a pris l’habitude de s’abîmer. Mais Quinn, elle semble penser ce qu’elle dit. Ses yeux parlent pour elle, des yeux presque émerveillés. - Merci… Et son sourire ne s’efface pas alors que la quadragénaire resserre son étreinte, collée tout contre son dos. Elle ne voit pas le visage de Quinn, et pourtant elle parvient à ressentir comme… Un soulagement. Un bien-être intense. Certainement grâce à ce câlin, à cet instant d’énorme tendresse, à cette nuit qui s’annonce. Et ses remerciements la laissent sans voix, l’espace de quelqu’un seconde. Elle a ce même sentiment, encore et toujours, celui que cette soirée est bien plus importante que ce imagine. En réalité, elle la remercie simplement pour le temps qu’elle lui offre. Mais elle n’en a pas besoin, parce qu’Arya ne se force pas à être ici, avec elle. - Tu n’as pas à me remercier pour toutes ces choses… Affirme-t-elle en continuant ses caresses contre son bras. Elle continue avec la plus grande des douceurs. Et ses paroles la pousse à le faire. Parce qu’elle ne peut rester insensible. Quinn a vraisemblablement besoin de beaucoup de douceur, ce soir. Peut-être pour oublier quelque chose, peut-être pour essayer d’aller mieux. Elle ne posera pas de questions, Arya, sans imaginer l’horreur de ce qu’elle cherche à fuir, en étant ici avec elle. Et puis elle sent son visage, qui s’incruste un peu plus encore contre son cou, ses lèvres frôlant sa peau, provoquant un léger frisson parcourant le corps d’Arya. Cette situation est si étrange, pourtant l’étudiante ne bouge pas. Pas une seule seconde. - C’était avec plaisir… Tu ne veux pas qu’elle te remercie, Arya, parce que dans le fond, t’es loin d’être un cadeau et tu le sais. - Bonne nuit, Quinn. Murmure-t-elle en la gardant contre elle, bien blottit sous la couverture.
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