Sujet: i let my guard down. (circé) Dim 28 Juil - 22:18
☆ ☆ ☆ { i let my guard down } crédit/ tumblr ☆ w/@circé solomos
Une sortie. Une soirée. Ce qu’elle ne s’est pas accordée depuis des semaines. Ce qu’elle ne s’est plus accordée depuis des semaines, Kristina. Depuis qu’elle sait que Katheryn a un cancer, depuis qu’elle a découvert la vérité. Sa vie a changé, du tout au tout. Elle, qui s’était murée derrière une tendance beaucoup trop forte à noyer son chagrin dans l’alcool, elle qui était tombée trop bas dans les abysses de la dépression, après s’être fait larguer comme une malpropre. Elle était tombée bas, beaucoup trop bas. Mais apprendre la vérité a été comme un électrochoc, la poussant à retourner auprès de Katheryn, à veiller sur elle, avec ou sans son consentement. Et c’est ce qu’elle fait. C’est ce qu’elle ne cesse de faire. S’oubliant même au passage. Oubliant qu’elle existe, elle aussi. Que son avenir est tellement incertain. Qu’elle est perdue. Que les épreuves traversées ont littéralement eu raison d’elle. Kristina, la rousse pétillante, la rousse féline, bien trop abîmée par le départ de son père. Bien trop abîmée par la pression de sa mère. Par ce viol, subit il y a un an. Par ce viol collectif, la drogue parcourant son corps. Abîmée, par les coups durs essuyées avec sa petite-amie. Par toutes ces fois où Katheryn lui a brisé le cœur, encore et encore. Elle maintient pourtant la tête hors de l’eau. Du moins, elle tente de le faire. T’as juste besoin de souffler, Kristina. T’as juste besoin d’oublier, de tout oublier, l’espace d’un instant. L’espace d’une soirée. Et peut-être qu’au fond, elle a simplement besoin d’affronter ses démons. De s’en débarrasser, une bonne fois pour toutes. Ce qu’elle n’a jamais été capable de faire. Jamais. Lorsque son père est parti, elle a pleuré, une fois, et elle a tiré un trait sur lui. Lorsqu’elle a été violée, elle a passé la nuit à pleurer, la nuit à vomir, et quelques jours plus tard, elle s’est relevée, comme si rien n’était jamais arriver. C’est le déni, qui l’a poussé à ne plus savoir ce qui est bon pour elle. Ce qu’elle veut, tout simplement. Alors elle profite du bar, un verre en mains. Jusqu’à ce que son regard accroche une belle brune qu’elle ne connait que trop bien. - Circé ! Coucou toi ! Qu’elle lâche, en souriant. Circé, elle l’a rencontré lorsqu’elle était au plus mal. Circé, elle l’a rencontré il y a quelques mois, lorsque Katheryn l’a quitté, lorsqu’elle se saoulait et sortait tout le soir. Elle a été une oreille. Elle a été un réconfort. Et elle est toujours heureuse de la voir, même si ces derniers temps, elle s’est fait plus rare.
Sujet: Re: i let my guard down. (circé) Sam 3 Aoû - 20:46
i let my guard down ☽ kristina & circé Les boum boum incessants qui la faisaient vibrer, pulsations secouant l’organe impulsif de son maigre corps. Reine macabre ondulant au rythme des mélodies, les bras levés, la came ayant imprégné chaque cellule de sa médiocre enveloppe charnelle, si ce n’était dépouille ou charogne, dévorée par les rapaces putrides. Elle attirait les regards des curieux, aventuriers et même des prudes, Circé, vipère captivante, déployant son nombre palpable de charmes, les hanches envoûtantes, la gestuelle lascive ainsi que ce sourire dans lequel se cachaient ses canines meurtrières. De même, sa salive était altérée par le goût du mercure, arsenic que la terrible infiltrait dans les veines de ses victimes, pions sans aucune importance dans son jeu d’échec. Alors que les joints s’enchaînaient, accompagnés par des verres qu’elle ne payait guère grâce à son regard de biche, sirène camouflée dans les abysses avec pour seul objectif, de piéger les marins, les emmener dans un royaume de terreur, de souffrance, abominable reine morbide, lugubre. Nuisible combinaison des liquides et solides malveillants, elle s’en fichait, Circé, ne pensant qu’à se divertir, se déhancher sur le tempo bruyant de la soirée. Et puis, une rencontre au bar l’accrochait, rouquine délaissée par le temps, la boisson comme refuge, les danses entremêlées comme coussin et l’amusement comme drogue pure. « Revenante. » Jamais la poupée n’était clean, les éternels mêmes vêtements usés comme guenille, oripeaux que Circé se trimballait. Elle n’avait jamais froid aux yeux, d’ailleurs, parce que la voilà à attacher ses doigts à ceux de Kristina pour l’entraîner sur la piste, les paumes précises sur ses épaules et son buste, joueur, contre le sien, à calquer ses hanches sur les siennes, schéma parfait, goût âpre du passé en bouche. La Solomos s’amusait, sourire carnassier, si ce n’était goguenard, la malice dans les iris, l’envie de jouer avec Kristina, comme avant.
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Sujet: i let my guard down. (circé) 
Dim 28 Juil - 22:18
Les boum boum incessants qui la faisaient vibrer, pulsations secouant l’organe impulsif de son maigre corps. Reine macabre ondulant au rythme des mélodies, les bras levés, la came ayant imprégné chaque cellule de sa médiocre enveloppe charnelle, si ce n’était dépouille ou charogne, dévorée par les rapaces putrides. Elle attirait les regards des curieux, aventuriers et même des prudes, Circé, vipère captivante, déployant son nombre palpable de charmes, les hanches envoûtantes, la gestuelle lascive ainsi que ce sourire dans lequel se cachaient ses canines meurtrières. De même, sa salive était altérée par le goût du mercure, arsenic que la terrible infiltrait dans les veines de ses victimes, pions sans aucune importance dans son jeu d’échec. Alors que les joints s’enchaînaient, accompagnés par des verres qu’elle ne payait guère grâce à son regard de biche, sirène camouflée dans les abysses avec pour seul objectif, de piéger les marins, les emmener dans un royaume de terreur, de souffrance, abominable reine morbide, lugubre. Nuisible combinaison des liquides et solides malveillants, elle s’en fichait, Circé, ne pensant qu’à se divertir, se déhancher sur le tempo bruyant de la soirée. Et puis, une rencontre au bar l’accrochait, rouquine délaissée par le temps, la boisson comme refuge, les danses entremêlées comme coussin et l’amusement comme drogue pure. « Revenante. » Jamais la poupée n’était clean, les éternels mêmes vêtements usés comme guenille, oripeaux que Circé se trimballait. Elle n’avait jamais froid aux yeux, d’ailleurs, parce que la voilà à attacher ses doigts à ceux de Kristina pour l’entraîner sur la piste, les paumes précises sur ses épaules et son buste, joueur, contre le sien, à calquer ses hanches sur les siennes, schéma parfait, goût âpre du passé en bouche. La Solomos s’amusait, sourire carnassier, si ce n’était goguenard, la malice dans les iris, l’envie de jouer avec Kristina, comme avant.