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 piège. (mimi)

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Message Sujet: piège. (mimi)   piège. (mimi) Empty Jeu 18 Avr - 0:58

attente interminable. les cigarettes que tu enchaînes sur la banquette arrière de la voiture tournante. fenêtre à demi ouvert, la fumée qui sort de tes lèvres rejoint l’extérieur. libératrice. salvatrice. polluant la terre comme ton esprit l’est, de réflexions en tout genre. d’exaspération. d’excitation. de folie passagère. t’attends et tu attends comme un chasseur attendant l’animal, jusqu’à ce qu’il se pointe. délicat dans une si belle nature. offert au viseur pendant qu’il se nourrit, qu’il ne se doute de rien.
le tien, il rit d’animal.
le tien, d’animal, il sort du club bien plus loin, en meute. l’inquiétude envolé, l’esprit trompeur rassuré d’être entouré. s'il savait. la cigarette non terminée que tu écrases dans le cendrier, tu sors déjà de la voiture. vous pouvez y aller alfred. ça claque, l’ordre, en même temps que la portière. la voiture démarre et tu te met à marcher. tes talons claquant rapidement sur le sol, précipités, tes bras se refermant sur ton corps habillé d’une robe de soirée alors que tu n’as fait qu’attendre dans la voiture.
c’est le masque que tu te formes sur ton visage de poupée, le jeu qui t’excite sur le chemin de ton cadeau, celui que tu as attendu toute la soirée. la jolie brunette. eh salut ! t’apostrophes alors qu’elle commence déjà à s’éloigner et que finalement, elle se retourne. joli coeur devant toi. tu l’observes de tes yeux curieux. l’englobe de ta présence rassurante. tu n’es qu’une jeune femme seule, sans problème, sans attention malsaine. paraît-il. t’es jolie, mimi. tes pas qui s’approchent un peu plus, la rejoignent. t’es bien différente de moi. trop différente. ébène contre rouge sang. ça contraste, explose à la figure vos physiques différents. iris olives bouffés par la grandeur de tes poussières de neptune. tes courbes différentes, tes atouts différents. mais qu’est-ce que tu fais là ? c’est faussement doux dans ton regard bienveillant, faussement alarmé sur le sourire tremblant que tu formes sur tes lèvres vierges de toute fantaisie. c’est faux, digne des plus gros navets dans la bibliothèque des polars. l’approche facile est présente. la trop facile, même. celle qui semble trop débile devant la télévision, là où les hommes et les femmes lèvent leurs yeux au ciel face à la naïveté de la victime d’accepter le premier lien avec le psychopathe.
toi.
là où ils se désolent du cauchemar qui se prépare.
le tien. préparé sans l’être.
ce n’était qu’un prénom apparu sur le téléphone de ton ulysse le jour où tu l'as revu. le jour où tes mangemorts ont glissé vers lui, contaminant la chambre vierge. un portable s’éclairant à ta gauche sur la table de chevet attirant l’attention de la bête rôdeuse. don de Dieu, de tous les êtres suprêmes, le prénom n’était qu’un cadeau tombé sur ciel. mimi.
mimi wilkes, tu n’as pas été si difficile à retrouver.
c’était trop facile, presque pas excitant… jusqu’à présent
.
les pas précipités qui s’arrêtent face à elle, c’est le regard apeuré que t'as construit rien que pour elle, rien que pour tes beaux yeux, mimi, chanceuse. c'est le larmoyant, le même que tu réservais à soeur thérèse pour l’amadouer qui se dérive sur ses amis stoppés derrière elle avant qu’il ne revienne sur elle. ça fait un baille que l’on ne s'est pas vues ! tu lances fortement avant de la tirer contre toi avec force pour une étreinte forcée. viens là chaton fragile... s’il te plaît, fais genre que l’on se connaît... laissant penser que tu es victime d’un homme te suivant, un d’entre eux qui se serait mêlé à la foule de l’entrée du club duquel ta victime vient de sortir, tu chuchotes ces quelques mots alors que tu serres ce corps frêle que l’enfoiré, ton enfoiré sert contre lui. de cette manière qu'il t'a serré contre lui. alors, tu sers plus fort encore, comme si elle te rassurait, comme si ça te rassurait de te faire aider par quelqu'un. alors que ce n'est pas ça. tu sers pour t'y imprégner. tu sers pour marquer ce corps, comme si tu voulais la briser maintenant. comme si tu pouvais, immédiatement, tandis que ton regard se perd sur le mur face à toi.
madalena, tu parais être l’ange tombé du ciel. mais quand on regarde de plus près, madalena, t’es le démon remonté des profondeurs de la terre. l’ombre sur le mur de brique, la tienne qui se déforme derrière la beauté brune qui t’observe, est laide. cruelle de ses dents acérées alors que cachée, tu souris avec bonheur, expose tes dents blanches et alignées sur la même ligne. étrange est ton corps reflété alors que la tenue sur ton corps souligne avec une sage cérémonie tes formes. t’es double madalena. l’ange extérieur, enchanteur, le démon intérieur, fossoyeur. t'es satisfaite, madalena. parce que les ombres peuvent tuer. t'es prête à jouer, madalena. parce qu’en cachette, toute petite femme vengeresse projette souvent une ombre démesurée.
@mimi wilkes piège. (mimi) 3794924939
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Message Sujet: Re: piège. (mimi)   piège. (mimi) Empty Sam 27 Avr - 2:10



Les heures défilent, le vestiaire se remplit, puis il se vide peu à peu, jusqu’à ce qu’il soit temps de quitter le club. Clé sous la porte, les employés dehors, la nuit pour les accueillir. Mimi, qui prend une grande bouffée d’air frais une fois le nez à l’extérieur, souriant et terminant de rigoler à la connerie d’un autre, les voilà libre pour le reste de la nuit. Ils vont tous se réfugier dans leurs lits, aller retrouver les douces moitiés ou s’oublier dans les rêves plus réconfortants que la réalité. Mimi dit au revoir, reste là encore un peu, le téléphone sorti hors de sa poche pour vérifier ses messages. Rien à signaler, les ondes sont brouillées ce soir, et elle a le coeur un peu meurtri, un peu vide. Le manque qui se sent jusque sous la peau, jamais ça ne lui est arrivé, pas comme ça, pas comme ça. La nuit est lourde sur ses épaules, et elle essaie de ne pas penser à tout ça, les sourires qui se glissent facilement et pourtant y’a cette mélancolie qui lui colle dans la gorge, c’est peut-être la faute à Ander mais elle croit pas, ça vient trop de son estomac, de son organe ensanglanté, meurtri par les derniers regards et les mots qui ne font que tourner en boucle dans sa tête. Elle soupire et elle tourne les talons, ne reste plus qu’à faire comme le reste du monde, ou peut-être pourrait-elle trouver un peu de came, essayer de se réfugier dans autre chose, de - « Eh salut ! »

La voix l’interpelle. Elle relève les yeux vers une rouquine qui s’approche. Bien coiffée, belle à tomber, la robe de soirée sur le dos, pas le genre de fille avec qui elle a l’habitude de traîner. La dorure sur la peau, alors que Mimi n’a que la trace des rues sur le front. « Mais qu’est-ce que tu fais là ? » Pourtant elle agit comme si elles se connaissaient, comme si elles avaient partagé toute une vie, main dans la main à grandir dans le monde. Et Mimi s’arrête dans son pas, la regarde d’un air éberlué, prête à lui lancer, non mais tu te trompes chérie, j’suis pas celle que tu crois. « Je… » Mais la rouquine accélère le pas et y’a un réverbère qui éclaire ses traits apeurés, la panique dans les yeux et les mots de Mimi s’étranglent dans sa gorge.

« Ça fait un baille que l’on ne s’est pas vues ! » L’étreinte forcée, la voix claire et nette qui fait écho autour. Mimi se braque légèrement, mais le murmure vient, mélodieux à son oreille. « S’il te plaît, fais genre que l’on se connaît… » Et alors Mimi comprend, lève les yeux pour scruter les gens autour, la légère frénésie de la fermeture, et elle rend sans hésitation l’étreinte à la jolie rousse. Pas la première fois qu’elle doit se livrer à un jeu du genre, pour éviter à une fille de se frotter à un type trop insistant. « Jenny ! Ça alors, oui, ça fait longtemps ! » Et elle est une bonne actrice, Mimi, elle sait inventer les noms pour faire crédible, comment sortir les bons sourires et les larmes quand il le faut, alors elle serre l’étrangère entre ses bras, t’inquiètes pas, on te touchera pas, et elle se recule pour la tenir par les bras. Les yeux qui se posent sur elle, un peu incertains, un peu apeurés, mais tout de même un peu assurés. « Je bosse ici maintenant, j’étais sûre que j’t’avais dit. » Qu’elle continue sur la même lancée, prenant le ton de vieilles connaissances se croisant par hasard. « J’m’en allais chez moi, tu m’accompagnes ? J’ai tellement d’trucs à te raconter, tu en reviendras pas ! » Et elle attrape la taille de la rouquine sans plus attendre, l’entraîne avec elle, viens avec moi, il te touchera pas.

La foule un peu éloignée, Mimi elle jette un regard par-dessus son épaule pour scruter la foule. Le petit sourire qui se fait un peu plus gêné, à présent, en direction de l’étrangère. Belle comme un mystère, elle a ce petit quelque chose qui intrigue Mimi. « Il nous suit ? » Qu’elle demande entre ses dents, ne cessant pas d’avancer à ses côtés. Les talons qui claquent contre le trottoir, sans savoir que c’est l’archange qu’elle enlace autour de son bras, que c’est sa perte et non pas un salut qui l’attend. Tu n’as sauvé personne, Mimi, t’as juste sauté à plein pieds dans la gueule du loup. Reste plus qu'à voir si tu vas être capable d'en ressortir vivante.

hj:
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Message Sujet: Re: piège. (mimi)   piège. (mimi) Empty Mer 15 Mai - 12:19

reine de la fête. reine de ton monde. enfant, tu étais celle qui voulait être sur le devant de la scène. à l’école, tu voulais être la reine de la cour de récrée. au cours de danse, tu voulais danser devant. t’étais le cygne pendant que les autres n’étaient que des oisillons à peine sorti du nid de leur mère. à la pièce de théâtre de fin d’année, tu voulais avoir le rôle principal.
élégante. manipulatrice.
impératrice. magnétisante.
t’aurais pu avoir de grands rôles. te lancer dans le cinéma pour fouler tous les tapis rouges d’hollywood. césar, oscar, golden globes. tous te reviendraient après ça. ça, le plus grand rôle de ta vie. il surpasse les autres. tes comédies de gamine à tes parents pour avoir le dernier sac à la mode. tes pleurnicheries devant les directeurs pour amadouer. tes faux sourires aux personnes que tu n’aimes pas. tes plus grandes mascarades pour montrer le grand art.
ton grand art destructeur. maladif. héréditaire, t’as eu le plus grand des modèles. tes parents d’abord. puis juliette. maudite déesse.
alors, tes bras renferment ton corps frissonnant. tes yeux vipères prennent la teinte de la faiblesse dégoûtante, la peur, les larmes aux yeux pour approcher la biche. prise entre deux phares, elle hésite. ouvre la bouche pour réfuter. putain, ta gueule mimi. t’es même pas capable de ça ? tu contres, inventes l’agresseur potentiel pour approcher plus près encore t’es mignonne, mimi. c’est ça qui lui plaît ? tu serres ce corps contre le tien, celui pour qui l’autre enfoiré plie les genoux. jenny ! ça alors, oui, ça fait longtemps ! jenny ? j’ai eu une gueule à avoir un prénom pareil ? tu serres plus encore dans un soupir, comme si le soulagement te prenait. alors que ce n’est que la promesse. tel le baiser mortel.
les corps qui se décalent, ses mains sur tes bras comme si elle était déjà enchaînée à toi. je bosse ici maintenant, j’étais sûre que j’t’avais dit. qu’elle continue, entrant dans ton jeu. saute, mimi, à pieds joints, j’adore ça. oh mais oui c’est vrai, j’ai complètement oublié le nom du club... tu souffles, le timbre mi-affolé, mi-soulagé. souffle court, comme si tu avais parcouru des mètres ainsi. j’ai quça en tête, mimi. le nom du club. bien trop facile à trouver, imprudente. j’m’en allais chez moi, tu m’accompagnes ? j’ai tellement d’trucs à te raconter, tu en reviendras pas ! elle court, s’enfonce dans le savoir dans les ténèbres cachés.
est-ce que tu vois la beauté des lieux, mimi ? c’est soleil. c’est lunaire. enchanteur. jte vois avancer comme une petite fille découvrant un monde merveilleux. une vraie princesse de conte de fées. c’est beau. c’est tragique pour le spectateur regardant le thriller. n’avance pas plus loin, mimi. qu’il crie à travers l’écran, sentant la tragédie arrivée. alors que, mimi, jsais même pas encore à quelle sauce je vais te manger. t’as encore rien prévu pour elle. juste de l’approcher. juste de l’accrocher. elle ne sera qu’un pion, l’adorable chaton.
elle t’offre le cadeau. elle s’offre, mimi, sur un plateau d’or. quel goût tu as chaton ? t’irais bien demander à flip. avec plaisir ! j’ai appris en plus pour ton histoire avec ethan, quel enfoiré ! tu lances, la voix qui se transforme. de celle qui devient reconnaissante, maintenant le léger tremblement. ethan… ou flip. sa main qui se faufile autour de ta taille, te serre contre elle en se mettant à marcher, tu passes à ton tour la tienne contre la sienne. les liens s'enracinent. prisonniers.
clac. talons qui claquent alors que vous remontez la rue. clac. les lampadaires éclairent votre avancée. clac. c’est la marche de l'échafaud. clac. le sourire échangé avec elle. le même. tu prends exactement le même, gênée. alors que tu ne rêves que de rire. fatale. tu ne rêves que de sourire. victorieuse. tu l’as presque, lorsqu’elle jette un regard derrière vous. Il nous suit ? il nous suivra toujours, mimi. malheureusement pour toi, ça te suivra toujours. heureusement pour moi. tu jettes un coup d’oeil à ton tour par dessus ton épaule. observe l’ombre du démon enlacé avec l’ange contre le sol. je ne sais pas... elles bougent, ces ombres, au même rythme que le vôtre. les yeux que tu relèves vers la rue, des hommes et des femmes marchent. figurants de ta propre histoire. l’un d’entre eux est ton faux agresseur ou ne l’est plus. peut-être qu'il a tourné au coin d'une rue. j’ai pas réussi à voir à quoi il ressemblait. tu te détournes, reviens pour regarder mimi. belle mimi. les yeux apeurés, les larmes que tu commences à sortir. j’avais, j'ai tellement peur et toutes les personnes que j’ai croisé ne m’ont pas aidé... j'ai même plus de batterie sur mon téléphone. pauvre madalena, le sort s'acharne tellement contre toi. elles coulent contre tes joues, limpides mais empoisonneuses. trompeuse telle la belle pomme rouge de blanche neige. c’est ça. mimi, j'ai trouvé, tu ressembles à blanche neige. se laissant emporter par la sorcière.
merci... vraiment, mimi, merci pour tout.
d'être trop gentille.
pour tout ce que tu vas m'apporter.


@Mimi Wilkes
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Message Sujet: Re: piège. (mimi)   piège. (mimi) Empty Lun 10 Juin - 3:43



Le bruit des talons qui claquent contre le bitume, les deux silhouettes qui avancent presque en harmonie. Et Mimi, y’a la légère fébrilité qui l’allume et qui lui permets d’avancer, après tout c’est presque excitant tout ça bien que ça ne devrait pas du tout l’être. Ce n’est pas une nouvelle histoire, celle de la fille qui se fait suivre de trop près, quand seule la solidarité féminine peut venir les sauver. Une histoire trop vieille, qui fait soupirer la Wilkes et qui la pousse à embarquer peut-être un peu trop vite dans le jeu. À ne pas savoir que la cible, c’est elle. La rousse reste accrochée à son bras, inventant un certain Ethan au passage, c’est presque trop facile de faire comme si elles étaient amies depuis toujours, et Mimi elle a le sourire de la gamine amusée dès qu’elles semblent assez éloignées, même si au fond elle est inquiète pour la pauvre qui ne doit pas passer une très beonne soirée. Le chat et la souris s’entremêlent ce soir, à ne plus savoir qui poursuit qui, entre les silhouettes imaginaires et les secrets qui flottent au-dessus de leurs têtes. Tu sais pas dans quoi tu viens d’embarquer, Mimi. Tu le sais pas, et tu t’en fous. Pour l’instant, bien sûr. Elle paraît toujours anxieuse, la rousse, alors qu’elle jette un coup d’oeil derrière elles. « Je ne sais pas… » Elles ne s’arrêtent pas de marcher, de toute façon Mimi elle se fiche bien d’où elles peuvent aller, les rues de New York elle les connaît un peu trop bien. « J’ai pas réussi à voir à quoi il ressemblait. » Le regard de l’égarée vient pénétrer le sien, et Mimi y voit le désespoir et la peur. Les larmes qui viennent fuser du coin de ses yeux, et la brune ne sait pas trop quoi faire de la pauvre fille qui risque de s’effondrer à n’importe quel instant. « J’avais, j’ai tellement peur et toutes les personnes que j’ai croisé ne m’ont pas aidé… J’ai même plus de batterie sur mon téléphone. » Mimi est un peu désarçonné du déluge d’émotions et de détresse, après avoir vu la rousse garder le menton si haut pour jouer la comédie à ses côtés. Mais ça lui a peut-être sauvé la vie, faut lui donner ça. « Merde. » Qu’elle murmure simplement, un peu par défaut de savoir quoi dire d’autre, mais interpellée par cette pauvre âme que personne ne voulait aider. T’es peut-être pas si bien tombé que ça, rouquine, mais ça sera une histoire pour plus tard.

« Merci… » Petit sourire un peu gêné, mais qui se veut solide malgré tout. Elle la regarde, la rousse, beauté à en faire s’écrouler des empires entiers. « C’est rien, voyons. Tous les autres, c’est des enfoirés. Faut se soutenir entre filles, non ? » Elle acquiesce, Mimi, comme pour sceller ses paroles et se convaincre qu’elle agit comme ça pour ça. « T’inquiètes pas. Y va rien t’arriver. Peu importe qui c’est, il va l’regretter s’il veut s’en prendre à nous deux. » Elle rigole un peu, Mimi, parce qu’elle sait non seulement se défendre mais elle sait comment transformer une vie en un enfer sur terre. Un peu comme celle qui lui fait face - mais ça, elle le sait pas. « J’m’appelle Mimi. Et toi ? » Le petit sourire qui fait courber ses lèvres, alors qu’elle ne s’arrête pas de marcher. Vaut mieux pas s’arrêter, jusqu’à être assez éloignées. On va pas tenter le diable non plus, hein, ma jolie ? « J’te passerais bien mon téléphone, mais j’l’ai échappé la semaine passé et il fonctionne plus très bien. » Elle hausse les épaules, doucement. « Mais si tu veux le charger, on peut aller chez moi ? J’habite pas très loin. » Elle devrait peut-être faire attention, mais Mimi elle est pas comme ça. Ce qui lui tombera sur la tête le fera, et puis de toute façon, qu’est-ce qu’elle a à craindre d’une petite rouquine comme celle qui la regarde juste en face ?
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Message Sujet: Re: piège. (mimi)   piège. (mimi) Empty Mar 2 Juil - 14:55

c’est rien, voyons. tous les autres, c’est des enfoirés. faut se soutenir entre filles, non ? c’est dommage, jpourrais presque m’en vouloir si j’étais pas ainsi. t’as l’air d’être un amour, mimi. c’est ce qui te perdra.
car les hommes sont des enfoirés. entre eux. avec leurs congénères également.
les femmes le sont également. entre elles. avec leurs congénères également.
t’es une enfoirée madalena. avec toi même. avec tes congénères. et surtout avec ceux qui se sont approchés de trop près ou que furtivement de l’humiliation de ta vie. ce ne sont pas les vidéos de toi qui t’ont humilié. c’est les faux amis, ceux qui te souriaient alors qu’ils avaient eux aussi appuyés sur un “envoyé”, un “retweet”, un “partager”. ceux qui ont contribué à l’enfermement dans la souffrance.
tu chasses la larme invisible sur ta joue à l’opposé de mini avant de te tourner vers elle. c’est vrai, merci. un sourire timide que tu dessines sur tes lèvres, le faux reniflement de ton nez ayant été proche des sanglots.t’inquiètes pas. y va rien t’arriver. peu importe qui c’est, il va l’regretter s’il veut s’en prendre à nous deux. y a même un ricanement qui passe tes lèvres maudites. les acerbes jouent la douce comédie d’une nouvelle pièce. réellement, ça te fait rire ce qu’elle te dit. sans doute pas de la manière qu’elle pense. tu savais qu’elle serait la bonne, mimi. t’espérais qu’elle avait le coeur sur la main. tu saisis presque pour flip l’a choisi. belle comme un coeur. dure comme un roc. elle est le talon d’achille de flip révélé. l’infirmière d’un champ de bataille.
elle est belle votre histoire. romantique, digne d’une sublime romance.
jusqu’à où ta main résistera mimi ?
jusqu’à quand tu arriveras à le maintenir debout ?

j’aimerais pas être à sa place. la fille qui joue, qui se risque dans la même plaisanterie comme si elle se sentait soulager d’être auprès de mimi. tu te sens surtout euphorique de l’être. le premier objectif atteint.
j’m’appelle mimi. et toi ? madalena, femme des enfers. femme de siens, des leurs. madone cruelle, perverti pour voir le chaos, le sentir dans les veines. pour voir flip souffrir. un peu. beaucoup. passionnément, en souvenir de vos étreintes. lena ça glisse contre ton palais le diminutif, le prénom caché car coupé en deux. ça glisse sur tes lèvres, le sourire de l’innocence qui lui répond. J’te passerais bien mon téléphone, mais j’l’ai échappé la semaine passé et il fonctionne plus très bien. Mais si tu veux le charger, on peut aller chez moi ? J’habite pas très loin. le coeur battant de la chimère, tu t’efforces de rester calme. la précipitation contrôlée de d’un oui qui voudrait déjà franchir la barrière de tes pulpeuses. tu renforces tes bras contre toi. pas car tu crains. pas car tu as peur, ni froid. seulement pour contenir la joie. si ça ne te dérange pas.. le visage que t’avais encore tourné par dessus ton épaule pour le reposer sur elle. je ne te dérangerai pas longtemps. juste le temps que le temps passe un peu pour pas que... trémolos dans ta voix, la phrase comme si tu ne pouvais la terminer. enfin.. c’est gentil. merci. encore un merci, tu n’en as jamais dit autant. le sourire faible, la main osée qui se pose doucement sur son bras pour le serrer alors que vous continuez de marcher.
encore, douceur extérieure contre brutalité intérieure.
encore, apparence de l’ange contrôlé par le démon.
les minutes qui défilent, les talons qui claquent contre le bitume jusqu’à atteindre une petite maison de quartier qui ne paye pas de mine. j’espère que je n’ai rien gâché de ce que tu avais prévu entre tes amis et toi ? fausse inquiétude pour le rôle, les yeux que tu révèles sur la façade éclairée par le lampadaire un instant, le petit sourire constant, tu la suis dans la maison. de celles que tu n’aurais jamais mis les pieds habituellement sauf pour tenter le diable.
mais cette nuit, madalena, le diable c’est toi.

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