Noa Wilson;
-- écorchée de vivre -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
dajana. all souls, ethereal. 3427 754 27 sans attache, incapable de s'amarrer à un seul port. passionnée de bagnoles et de vitesse, employée dans le garage de son oncle depuis qu'elle a quitté le lycée. dans une des rares maisons de la haute, dans le queens effervescent. straightaways are for fast cars,
corners are for fast drivers.
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kurtis #2 - anyone ? - anyone ?
| Sujet: (wp #02) / noa wilson. Dim 31 Mar - 19:01 |
| - Spoiler:
toute ta vie, tu as vécu dans cette maison. pourtant, aujourd'hui, tu te retrouves dans un couloir que tu ne connais pas.
• décris à quoi ressemble cette maison. • décris à quoi ressemble ce couloir. où mène-t-il ? • décris ce que tu ressens dans cet endroit inconnu. • émets des suppositions sur des raisons qui expliqueraient que tu n'aies jamais eu connaissance de ce couloir. • parle de l'endroit où tu aimerais que ce couloir te mène.
elle s'est réveillée l'âme aventureuse ce matin-là noa. sans savoir que ses envies fulgurantes seraient bien vite rassasiées. de quelques mouvements rapides, elle s'étire, passe une main dans ses cheveux mêlés, n'y apportant rien de mieux, et elle franchit la porte de sa chambre. elle était pleine d'entrain un quart de seconde plus tôt. et pourtant, à peine le battant retiré, elle se stoppe dans son élan, comme bloquée par une force invisible. face à elle, s'allonge un couloir qu'elle n'avait jamais parcouru, dont elle n'avait même jamais eu connaissance. un couloir presque insignifiant au milieu de cette demeure immense qu'elle savait par coeur. depuis sa naissance, elle n'a connu que le carrelage encore passable mais devenu usé par le temps aujourd'hui. elle n'a connu que ces murs interminables, habillés de tapisseries toutes plus laides et démodées les unes que les autres. c'est bien souvent qu'elle se dit que la décoration était resté bloquée dans le temps, au même titre que la mentalité de ses acquéreurs. pourtant, il y a ces fenêtres si grandes qu'elles pourraient les ouvrir sur le monde, mais c'est tout le contraire qui en ressort. à défaut de se sentir libre d'y échapper, elle se sent prisonnière d'une tour dressée haut dans le ciel noa. captive d'un univers qui étouffe sa soif de découvertes et de folies, à l'image de l'héroïne d'un conte disney. et malgré toute sa bonne volonté pour dépasser ce qui l'irrite, elle ne parvient pas à occulter tous ces signes de dieu dont regorge la maison familiale. les croix et autres objets religieux achèvent de la dégoûter des wilson, chaque jour qui passe. chez elle, ils sont pieux. tandis qu'elle, se moque totalement de cette religion et de toutes les autres. quand elle ne trouve pas le sommeil, elle n'a de cesse de se questionner sur sa véritable appartenance à cette famille, aux véritables relations qui la liaient avec eux. elle qui se sentait tellement en marge de tout ce qui pouvait se rapporter à eux. et quand elle se remémore l'extérieur, comme ceux qui devaient passer devant en traversant le quartier, elle se rend rapidement compte que la maison blanche émerge du reste du décor. elle est l'une des seules à avoir un véritable style, bien qu'assez ancien. elle est également l'une des seules à avoir une élégance aussi percutante. l'une des rares habitations ayant un véritable cachet dans une ruelle de seconde zone. elle hésite à poser un pied sur l'imitation bois du parquet qui recouvre le chemin jusqu'à l'autre bout du corridor. à la place, elle regarde, elle observe, elle fixe et elle détaille tout ce qui l'entoure. il n'y a rien qu'elle reconnait, rien qui ne fasse écho à un semblant de déjà-vu. les murs d'un blanc immaculé semblent n'avoir jamais connu les années qui passent. et la luminosité est si grande que l'on ne devinerait même pas l'absence totale d'ouverture sur l'extérieur. l'espace est minimaliste mais il offre des tas de possibilités. surtout cette porte qui se dessine à l'horizon. celle-là même où mèneront tes pas si tu décides de t'avancer. mais pour l'heure, t'es encore bien trop peureuse de l'inconnu. et bon nombre de son entourage saurait que ce n'est pas elle de ressentir autant d'appréhension avant de se lancer, de sauter dans le vide. elle n'est pas en terrain conquis aujourd'hui noa, et c'est sans doute ce qui lui donne l'impression de redevenir cette gamine incapable de se rendre nulle part sans s'agripper à la main de sa maman. _________________ i live my life a quarter mile at a time, nothing else matters. for those ten seconds or less, i'm free. |
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