sick boy (slamn)

un soupir glisse sur tes lèvres, tandis que tu effleures son dos du bout des doigts. tu te mords l'intérieur de la joue un court instant en laissant le blond reposer contre ton épaule encore quelques secondes. mais c'est pas non plus ce que tu préfères, rester immobile, comme ça. tu fronces un peu les sourcils, t'as toujours c'besoin de t'éloigner, au moins un peu. tu fermes les yeux quelque courtes secondes, avant de souffler quelques mots. damen ne tarde pas à se relever et c'est bien, qu'il le fasse. un petit soupir t'échappe quand il s'éloigne finalement. j’aimerais t’y voir toi, tiens. tu arques légèrement un sourcil face au blond, et te contentes de hausser un peu les épaules à ses mots.

un soupir t'échappe, tandis que t'observes le blond s'appuyer sur son bureau, les gens sans doute encore engourdies. tu te mords l'intérieur de la joue et l'observes un instant, avant de te redresser un peu, pour pouvoir récupérer ton boxer et l'enfiler. tu redresses la tête vers damen, et un petit rire t'échappes quand il se redresse subitement. du mal à tenir debout ? tu demandes, l'air de rien, en haussant un peu les épaules. tu te redresses pour enfiler ton pantalon. tu glisses une main dans ton cou, tes doigts passant sur la marque laissée là par le blond, quelques secondes plus tôt. tu sais pas quoi en penser, en réalité, de cette marque laissée là. tu vas pas t'éterniser là non plus.

Bien sûr qu’il allait pas louper la scène. Bien sûr qu’il n’allait pas louper une occasion de se moquer, surtout si c’est pour te rappeler que c’est lui qui t’a mit dans cet état. « Du mal à tenir debout ? » qu’il te dit et tu ne peux pas t’empêcher de sourire. Il a raison après tout. Il a parfaitement raison. Sa queue est tellement bonne que t’en a oublié ton propre prénom et que t’es maintenant incapable de tenir debout. Tu penses que cet orgasme là, il va te porter pendant encore pas mal de temps. Tu sens que pour t’énerver ce soir, ça va être vachement compliqué, va falloir y donner du coeur si c’est l’objectif recherché. Parce que là, tu te fiches bien que Slade se moque. « La faute à qui ? » que t’ajoutes avec un rire amusé tandis que tu enfiles ton boxer sans problème, sans manquer d’équilibre cette fois-ci. C’est bien plus compliqué pour ton pantalon - t’en chie un peu pour passer une jambe, puis l’autre. Tu dois t’y prendre à deux fois pour l’enfiler, la deuxième. Cette fois, tu ne traînes pas. Bien que t’es envie de t’écrouler jusqu’à demain matin pour récupérer, tu veux pas louper sa sortie à Slade. Tu veux pas louper le moment où il va passer devant le gars, où le gars va remarquer ta marque dans son cou. T’as marqué ton territoire ce soir et tu comptes bien admirer les fruits de ton travail.

Tu finis par te saisir de ta chemise que tu cherches pendant de longues secondes avant de finalement poser les yeux dessus et de l’enfiler. T’essaies de fermer les boutons, travail difficile. Faut dire que tes doigts tremblent aussi, un peu. Mais là, t’essaies de rien laisser paraître.

ton regard glisse sur le corps de damen, qui peine à tenir debout, et à se rhabiller. tu te contentes de récupérer tes fringues. t'as rien qui t'empêche de le faire, toi. tu ris un peu, te fichant de sa gueule sans t'en cacher. tu esquisses un sourire, quelques instants seulement, avant de retenir un petit soupir. tu attrapes ton t-shirt et ta veste pour terminer de te rhabiller. la faute à qui ? tu observes le blond quelques secondes, tandis qu'il enfile son boxer, avant de galérer avec son pantalon. tu laisses un sourire se dessiner brièvement sur le coin de tes lèvres.

le blond s'attelle à sa chemise. et tu ne peux t'empêcher d'avoir une idée derrière la tête. parce que t'aimes le voir comme ça, l'blond. le voir encore tremblant et détruit parce qu'il s'est baisé sur ta queue. tu t'approches un peu, chassant silencieusement ses mains pour venir boutonner la chemise de damen, avant de terminer de le rhabiller, claquant brièvement ses fesses en rentrant la dite-chemise dans son pantalon. tu laisses tes prunelles venir se plonger dans les siennes. et, putain, y'a ce sourire sur ses lippes, celui qui s'voit à des kilomètres. celui qui indique trop facilement qu'il vient de se taper un orgasme un peu trop puissant pour son bien. et tu sais très bien qu'il veut juste que le gars de tout à l'heure puisse voir le suçon sur ton cou. tu bouges ton cul ou tu ne tiens pas debout ? tu demandes en haussant les épaules. t'as pas forcément envie d'rester là des heures et des heures.

Tu te débrouilles pour faire vite, pour t’assurer de ne pas louper la sortie de Slade. On dirait presque un gamin, tu le sais. Tu te juges même un peu dans ta tête. C’est pas pour autant que ça t’arrête, que ça te fait te remettre en question et t’arrêter. Tu veux voir ce que t’as créé. Tu veux voir le regard ce mec sur le suçon que t’as fait à Slade. Tu veux voir son regard changer quand il comprendra pourquoi il s’est fait remballer. Ça et la partie de jambe en l’air précédente ne fait qu’agrandir ce sourire niais plaqué sur ta gueule.

Slade s’approche et fait en sorte que tu arrêtes d’attacher ta chemise. Tu lèves les yeux vers lui, un peu confus. Faut dire que tu sais pas trop ce qu’il cherche à faire, là. Et puis il se met à l’attacher à ta place et tu piges. Tu piges, mais t’es quand même un peu étonné. Tu arques un sourcil, ton regard toujours posé sur lui. Tu te demandes s’il ne serait pas un peu pressé, lui aussi. Tu te demandes si, dans l’fond, il aimerait pas un peu trop la situation. Il en profite pour rentrer ta chemise dans ton pantalon et tu le laisses faire. T’es ravi d’avoir un peu d’aide et de sentir sa main venir claquer contre tes fesses. Tu ris doucement, d’ailleurs. « Tu bouges ton cul ou tu ne tiens pas debout ? » qu’il te demande en te fixant, en haussant les épaules. Et t’as bien envie de lui rétorquer qu’il a l’air sacrément emballé quand même. Il à l’air de savoir ce qu’il se passe dans ton crâne, de lire dans ton esprit et ça ne peut que te faire sourire de plus belle. « Les deux. » Tu mets un pied devant l’autre et tu passes la porte de ton bureau sans accroche. Faut dire que t’es porté par l’envie de voir la scène en vrai, cette fois, plutôt que de la jouer en boucle dans ton cerveau.

ouais, t'aimes bien venir le rhabiller, fermer sa chemise et prendre garde à ce qu'elle soit bien rentrée dans son pantalon. t'en profites pour venir toucher et claquer son cul en même temps. tu te pinces brièvement les lèvres face à blond et tu viens hausser un peu les épaules, l'air de rien, tandis que tu lui demandes s'il compte bouger son cul ou s'il a du mal à tenir debout, encore. tu te mords l'intérieur de la joue. au fond, t'aimes le voir trembler sur ses jambes, parce que ça veut dire que tu l'as sans doute baisé un peu trop fort. et ça, c'est bon, putain. savoir qu'il a du mal à s'en remettre totalement. les deux. évidemment, les deux. tu te mords l'intérieur de la joue un bref instant. tu retiens un léger soupir. et tu t'éloignes un peu, rajustant ta veste sur tes épaules, remontant tes manches sur tes bras. un petit soupir t'échappe.

tu te mords l'intérieur de la joue et glisses tes doigts dans tes cheveux, histoire de les éloigner un peu de ton front, comme si de rien n'était, comme si tout était parfaitement normal. tu lèves les yeux au ciel face à l'enthousiasme de damen à vouloir sortir et rejoindre la salle. tu soupires faiblement et termines par le suivre, tes mains dans tes poches, encore une fois l'air de rien. tu t'avances dans la salle, observant encore le blond du coin de l’œil. tu t'éloignes un peu, passe devant ce gars, l'ignorant au plus au point, mais ne ratant pas son regard posé sur ton cou. tu te pinces les lèvres un court instant, te dirigeant vers le bar, échanger quelques mots avec un collègue, ignorant volontairement sa question sur cette marque.

Tes jambes sont faibles. Tu trembles encore de ton orgasme mais t’en as rien à foutre. Tu finiras bien par t’en remettre dans pas longtemps. T’es crevé aussi, complètement. Faut dire que t’es vidé de tes forces après cet exercice vachement physique. T’es pas un sportif, toi, putain. T’es sûr que tu vas te taper des courbatures demain, en plus. T’en es certain. Tu vas être beau à pouvoir à peine marcher, à grimacer à chaque mouvement. Mais merde qu’est-ce que ça en valait la peine. Parce que quand Slade s’avance dans la salle afin de retourner au bar et que tu restes en retrait, un peu plus loin pour ne pas te perdre dans la foule mais pour garder une belle vue - tu le vois. Tu le vois poser son regard sur le coup de Slade. Et puis tu le vois tilter. Tu le vois arquer un sourcil et ça y est. ça y est il a compri. Tu le vois se lever, tu le vois s’éloigner et tu souris du coin de tes lèvres. « C’est ça. Casse toi. » que tu marmonnes entre tes dents. Et bordel ce que ça fait du bien de le voir se casser, la queue entre les jambes. Et c’est le sourire au coin de tes lèvres que tu retournes bosser.

Fin.