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 taisez-moi. (atlas)

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Message Sujet: Re: taisez-moi. (atlas)   taisez-moi. (atlas) - Page 2 Empty Mar 26 Mar - 12:53

t’as jamais cherché à chasser les démons. en réalité, tu les as laissé t’englober sans résistance. accueillis les bras ouverts, offerte en offrande, ils t’ont toujours donné l’impression que tu n’étais pas seule au monde. que les démons n’étaient pas qu’une métaphore, qu’une image que l’on donne quand on broie du noir, quand on sent que l’on glisse vers les abymes. d’une certaine manière, cachés dans le fond de ton être, ils te maintiennent en vie. te rappellent constamment la vie que tu mérites. la vie éteinte que tu ne dois pas oublier. que tu n’as pas le droit de remplacer. comme celles qu’il ne doit pas oublier, atlas et que tu ne lui feras jamais oublier. t’es pas là pour la remplacer, pas présente, nue à ses côtés, pour panser ses blessures. t’es juste là pour trouver un autre compagnon de blessure, autre que tes démons. t’es là par leur propre volonté. là pour les laisser s’enivrer d’une âme nouvellement noircie. Celle-là, comme toutes les autres… un souffle lancé, son pouce attrapant ton menton, tu l’observes comme il t’observe. le frisson qui te parcourt face à l’infinie tendresse de sa pulpe qui contre tes lèvres entrouvertes, de par ta respiration encore hachée, te caresse. t’as pas l’habitude de ça, bordel. tu devrais fuir. te rhabiller, te casser d’ici et le recontacter seulement quand t’aurais envie de repasser entre ses mains expertes. et pourtant. ton corps ne bouge pas. il reste étendu sur le lit jamais utilisé. t’analyses les expressions de son visage, la lueur de ses yeux, miroir de son âme. sa main qui glisse contre ton cou, tes lèvres que t’humectes. la chaleur de sa paume te quitte après s’être fourrée dans ton carré brun, tout comme l’attention de son regard. Je dors dans le canapé… enfin quand j’arrive à dormir ! son regard qui se voile, se perd face à lui, ta tête qui se penche. tu ne sais même pas quoi ressentir. même pas comment te sentir. parce que t’es pas comme ça, nana. parce qu’il a pas le droit, atlas. il a l’interdiction de demander la consolation. de te la supplier. alors que c’est pourtant toi qui as lancé la conversation. tu ne saurais dire quelle est ta réelle volonté en cet instant que tu te plonges dans le silence. pas parce que tu te la joues psy et que tu le laisses exprimer ses idées les plus sombres, ses aveux les plus inavoués qu’il n’a jamais pu sortir. juste parce que tu t’interroges. parce que t’es perdu. esseulée sans réellement l’être. t’as jamais su trouver, ou retrouver, le bon sommeil, toi non plus. victime de ces images qui n’ont jamais quitté ton cerveau. l’annonce de sa mort. revivre un accouchement sans perspective de vie derrière. revivre des retrouvailles avec celui qui t’a abandonné. tout un tas de films, d’espérances, d’angoisses, de haine et de chagrin qui continuent de faire de ta vie, dans ses profondeurs, un enfer. On le voit tant que ça ?! qu’il demande dans une question sans réponse alors que ton ongle glisse contre sa clavicule que tu observes, la tête posée sur ton autre main. non. les yeux qui se relèvent de nouveau sur son visage non, ça ne se voit pas pour le commun des mortels. ça se ressent, entre les gens comme vous. entre ceux qui savent ce que ça fait. de perdre quelque chose. de perdre quelqu’un. de se perdre avec.  c’est juste que je le sais. t’as le sourire sans âme, le sourire triste. le sourire qui témoigne du poids que tu portes sur tes épaules. celui, qui, encore une fois, admet que vous soyez rangé dans une même catégorie. c’est trop propre, trop rangé. trop blanc. blanc innocent. blanc manquant de vie. alors que le noir se la joue suprême. alors qu’il gagne du terrain. gagne complètement sa vie. ta vie. y avait une chambre chez mes parents. elle était belle, enfantine. parfaite pour elle. tu souffles alors que tu ne sais même pas pourquoi tu fais ça. pourquoi tu te confies sur cette chose dont tu n’as jamais à personne. il ne sait même pas ce qui te détruit, atlas, de base. il ne sait même pas ce qui a fait de toi celle que tu es aujourd’hui. j’ai jamais pu repasser la porte de cette chambre. pas avant un an et demi. jusqu’à cque je pète les plombs. et t’as tout saccagé, nana. t’as envoyé valser, larmes et cris de désespoir, les affaires de ton bébé qui n’était plus de ce monde. t’as fait voler en éclat le landau de bois, déchirer les peluches et les vêtements, casser les derniers vestiges d’une vie heureuse que tu ne pourrais plus jamais avoir. jusqu’à ce que tu tombes à genoux contre le sol dans cette chambre dévastée par ton propre ouragan, jusqu’à ce que les bras de ton père t’enveloppent, qu'il te promette que tout irait mieux. pas tout de suite, pas le lendemain, pas le mois prochain mais un jour. menteur.
car ça n'a jamais été le cas. ce n'est jamais arrivé.
@atlas mclaren taisez-moi. (atlas) - Page 2 3227196488
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Message Sujet: Re: taisez-moi. (atlas)   taisez-moi. (atlas) - Page 2 Empty Jeu 28 Mar - 21:39

taisez-moi.
Tu t’es perdu avec elle ou en elle du pareil au même. Tu t’es laissé happer par son corps. Par ces mots qui son venue cueillir la noirceur profonde de ton âme. Par le rien qui s’agite en toi. Le néant que tu respires un plus chaque jour. Tu t’es laissé piéger dans un gouffre sans fin. Un gouffre dans lequel tu n’es plus seul. Elle est là, avec toi. Égoïstement rassurer de la savoir avec toi la sirène des enfers. Elle te berce de sa souffrance et nourrie la tienne. Tu te laisses caresser du bout des doigts par ces démons qui appel les tiens. Echo de vos douleurs. De vos souffrances. De vos cœurs qui ne sont plus rien. Vous n’êtes que des coquilles vides. Deux âmes errantes qui se lient dans la douleur. Dans ce désir malsain d’embrasser l’enfer qui vous ouvres ces portes. Noyade spirituelle. Perdition charnelle. Tu t’es laisser aller dans ces bras et tu t’es oublier. Tu en as oublié pendant un instant tous ces souvenirs qui déchirent ton cœur. Ton âme. Tu laisses tout te revenir en pleine face tels un effet boomerang. Tu te laisses submerger par ces démons qui reprennent possession de ton être tout entier. Tu l’as laisses de nouveau s’installer confortablement la culpabilité qui ronge ton être. Tu l’as laisses grandir des doigts de Nana qui continue de parcourir ta peau dénudée. Tu l’as laisses virevolter contre ton cœur de la souffrance en écho avec la sienne. Le reflet de vos âmes qui se parlent en silence. Vous êtes pareil tous les deux. Des blessures différentes mais, les mêmes cicatrices. Les mêmes plaies béantes que vous étés incapable de refermer. Tu devrais surement la chasser, la renvoyer de là où elle venait probablement que tu n’aurais jamais dû la laisser entrer dans ton monde. Dans ton toi déjà bien trop ravagé. Tu ne voulais pas t’en sortir et finalement tu avais trouvé peut-être bien l’arme pour le faire. Nana, ton arme de perdition. Elle te maintenait au fond et tu en redemander. Tu en redemandais d’elle et de ces griffes qui enserrer plus que ton corps. Pourtant, tu voulais l’éternisé l’instant. Il n’était peut-être plus question d’un instant de plaisir et d’attendre le prochain. Peut-être bien qu’il n’avait jamais été question seulement de ça. Plus, c’était surement plus. Les mots qui s’échappent d’entre tes lèvres comme ce besoin viscérales que les choses sortent. Une envie malgré toi de confier l’inconfiable. Envie d’être entendue sans avoir peur de blesser quelqu’un de ces maux qui te broie littéralement de l’intérieur. Que risques-tu avec la belle brune, rien ?! Elle est aussi fichue que toi après tout. Elle te comprend la Nana. Elle te comprend comme tu l’as comprend en retour. Du pareil au même tu les écoutes les pensées qu’elle te livre. Celles qu’elle a surement gardées pour elle que trop longtemps. Ton regard qui se tournes vers le siens encore. Juste pour y déceler cette même lueur que tu voies en te regardant dans le miroir. Juste pour une fois te sentir compris. Vraiment. Pas besoin de mesurer tes mots avec elle, pas besoin d’enjolivais la vérité, non. C’est le prix d’être déjà détruit, la vérité ne fait pas plus mal. A trop avoir mal on finit par s’y habitué. Anesthésie du myocarde, paralysie de l’âme. « Je n’ai pas pu me résoudre à remettre les pieds dans notre chambre, je n’ai pas pu me résoudre à mettre le nez dans ces affaires…. Rien à bouger ! » Le regard qui se noie dans des larmes invisible. Le cœur qui se sert à l’idée de devoir un jour t’y résoudre. Jamais tu n’en auras la force. Jamais tu ne pourras te résoudre à l’effacer. « De sa brosse à dent dans la salle de bain à la serviette qu’elle utilisait… » Ta main que tu passes sur ton visage à tes lagons bileux que tu lèves dans ces prunelles chocolat. « … la chambre du bébé, je… je voulais me promettre de la finir, j’ai même pas étais capable d’ouvrir la porte !! » tu ne sais même pas pourquoi tu lui racontes tout cela. Tu ne sais même pas pourquoi elle t’écoute. T’es même pas certain que cela te fasse du bien. Tu n’es tellement plus sûr de rien. « Je suis qu’un putain de lâches !! » rire nerveux alors que tu attires son corps contre le tiens comme pour combler un je ne sais quoi. Tu as besoin de la sentir contre toi aussi malsain que cela puisse être tu n’es plus à ça prêt. Tu le sais, t’es déjà foutu. Alors, foutu pour foutu…
@nana sforza taisez-moi. (atlas) - Page 2 3227196488
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Message Sujet: Re: taisez-moi. (atlas)   taisez-moi. (atlas) - Page 2 Empty Jeu 4 Avr - 15:31

tu ne sais pas ce que ça te fait. ou c’est tout simplement que tu n’as pas envie de le savoir. l’envie de réfléchir car tout cela ne te plaît guère. atlas et toi, ce n’est pas ça. ce n’est pas censé être comme ça. atlas, il est censé être un mec parmi tant d’autres, pas celui qui écoutera tes pensées les plus intimes et secrètes. car ce que tu viens de lui révéler, c’est la première fois que tu l’exprimes à voix haute. pire encore, à un inconnu. parce qu’il faut le dire, atlas l’est. tu connais de lui son corps, la manière dont son regard se pose sur toi quand il se perd en toi, quand son corps se tend quand il approche de la jouissance.
t’en sais toujours plus de lui qu’il n’en sait sur toi. mais après tout, qui te connaît réellement nana ? même tes plus proches amis ne savent pas toute la vérité. nevaeh ne sait presque rien. même les personnes les plus implantées avec le pique d’une ancre dans ta vie, d’une bonne manière ou d’une manière cruelle, ne savent pas tout ce qui t’habite. serpentine connaît ta tristesse mais pas les démons qui t’habitent. ismäel connaît les démons qui t’habitent mais pas les plus dangereux. pire encore, tu ne sais même pas si tu te connais toi-même. aujourd’hui, avec toutes ces balafres sur ton âme, le coeur à la dérive qui termine de se noyer dans ta propre hémoglobine cacochyme de malheur, tu ne sais plus qui tu es. un montre. une créature imaginaire. grande représentation de tous les fantasmes et rêves des Anciens. histoire pour effrayer et racontée à l’oreille de tous les petits garçons avant de dormir pour jamais qu’ils n’oublient, en grandissant, le danger de te rencontrer dans leur existence. tu deviens la chassée. la vénérée. celle des religions. l’ennemie des dieux, l’ennemie de la gentille et future princesse d’un conte merveilleux. alors qu’au fond, tu pourrais n’être qu’une bête acculée, incomprise, changée en démon par toutes les flèches des chasseurs que tu as reçu en plein coeur. alors qu’au fond, ils ont fait de toi ce que tu es aujourd’hui, tes choix, tes rencontres. tu ne sais veritablement pas ce que tu serais capable de faire. pour le meilleur et le pire. le premier se faisant dévorer par les corbeaux de ton cimetière pour laisser la seule place au second. le pire. l'hécatombe. l’apocalypse de ta vie. t’as eu onze ans pour construire ton masque. tant d’années pour renforcer la carapace de la fille aux emmerdes, au passé flou mais bien trop forte pour tout surmonter.
pour quoi au final ? pour rien. pour que tout te pète à la gueule au premier fantôme du passé revenu. pour que l’explosion déchire tes entrailles, dernier rempart de ton coeur déjà bien abîmé par tous les tremblements de ta vie. il a été secoué comme on a secoué ton existence.
alors plutôt que de t’interroger sur ta vie, c’est vrai, tu l’assumes, t’as cherché. t’as été tapée sur internet son nom. atlas mclaren, pilote de course, expert de la formule un. l’as de la route a perdu le contrôle de sa voiture, sa femme enceinte assise côté passager. elle n’a pas survécu au choc de l’accident tragique. et si atlas est physiquement présent avec toi dans cette chambre, il y a des bouts de lui qui se sont échappés en même temps que les âmes de sa femme et de son bébé s’envolant vers les cieux. je sais. je sais tout ce que tu ressens atlas. ne vois-tu pas que nous sommes pareils ? ne vois-tu pas que le meilleur pour toi est de rester à mes côtés ? prisonnier, qu’il te donne ce qui lui reste de son âme. ce n’est pas les battements de son coeur que tu veux entendre claquer pour toi. c’est la symbiose de vos âmes défaillantes. c’est ça, regarde-moi. seulement moi. ne me quitte plus du regard, plongeons ensemble dans les abîmes de nos désespoirs. son rire nerveux mais pourtant tellement fataliste chante à tes oreilles. tu n’arrives pas à être peinée, tout simplement car la peine fait partie de toi. elle fait partie de ton état normal. le chagrin et la colère sont deux sentiments faisant continuellement partie de toi, ils te définissent quand on arrive à lire à travers toi, ils sont toi. ton corps qu’il tire sur lui, tu laisses les choses faire, vos corps chauds se retrouvant, le tien à califourchon sur le sien. serait-ce ta manière de le soutenir ? ta manière de lui dire de se servir de toi comme tu te sers de lui et de tous les autres ? ses yeux que tu ne quittes pas, ta tête qui se penche légèrement, les coudes de part et d’autre de son visage, c’est ta main qui vient fourrager sa tignasse folle, s’y perdre alors que le silence vous englobe de longues secondes. ses iris bleutées que tu sondes. la volonté de lire son âme ou de l’aspirer. tu n’es pas lâche atlas. tu lui souffles, ses lèvres que tu viens lui capturer avec lenteur. ou alors c’est à toi-même que tu lances ça, c’est ta propre personne que tu essayes de convaincre. les gens ne savent simplement pas ce que l’on vit. ils ne peuvent pas nous comprendre. toi et moi. ils ne m’ont jamais compris. mais moi, je te comprends atlas. la souffrance de la perte. la solitude terrible qui vous a percuté. mia, elle était là, dans ton ventre. avec elle, tu n’étais pas seule. avec elle, tu avais presque surmonté la rupture et du jour au lendemain, en moins d’une heure, elle n’était plus là, apparemment morte, puis déclarée officiellement et rapidement à l’accouchement. tu finis par redresser ton buste, l'observant de haut, ta main qui vient de poser sur son torse. comment elle s’appelait ? comment elles ou ils s'appelaient ? regarde moi quand tu prononceras son prénom, puis celui de ton bébé. jveux voir la même souffrance que dans mes yeux quand je prononce le sien, les leurs. jveux qu'on reste pareil atlas, sur la même longueur d'ondes. jveux qu'avec le temps, tu t'enracines autant que moi, qutes racines rejoignent les miennes à jamais.
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Message Sujet: Re: taisez-moi. (atlas)   taisez-moi. (atlas) - Page 2 Empty Dim 5 Mai - 14:46

taisez-moi.
Tu ne te reconnais plus Atlas mais, surement que dans le fond tu ne seras plus jamais le même. Comment pourrais-tu l’être en même temps ?! Comment continuer à vivre avec le même aplomb qu’il y a des mois de cela ?! Ton repère tout entier c’était envolé ne laissant que chaos derrière lui. Tu n’étais plus que le rien qu’ils avaient laissé. Surement que tu aurais préféré y rester avec eux ce jour-là. Impossible. Impossible de retourner en arrière et de changer les choses. Oh, que tu la vendrais ton âme au diable pour changer le court de l’histoire. Surement que tu avais dû en faire du mal dans une vie antérieur pour mériter que ton monde tout entier soit ravager. T’étais devenu qu’une putain d’âme en peine. Une coquille vide qui avancer sans but précis si ce n’est d’attendre la mort. La mort que t’étais prêt à accueillir à bras ouvert pour te libérer de toute ces maux qui te dévores l’âme. Le cœur, lui, il n’en reste plus rien. Des morceaux brisés qui tente de rester en place mais, qui ne servent qu’à t’écorcher un peu plus chaque jour. T’en envierais presque les amnésique, les comateux et tous ceux qui n’ont pas à revivre le drame de leur vie encore et encore. L’oublie dans lequel tu aimerais tomber plutôt que de t’accrocher aux chimères d’un passé qui ne reviendra pas. Jamais. Rien ne semblant assez fort pour alléger ton être. La légèreté que tu ne connaîtras pas où tout n’est qu’illusion. Tu t’enfermes dans un rêve, un mirage plutôt que d’affronter la réalité qui t’entoure. Tu te laisses aller à soigner le mal par le mal sachant pertinemment que tu ne fais que t’enfoncer dans un gouffre sans fond. –t’aimes ça atlas, avoue, tu aimes souffrir à ces bras qu’elle t’ouvre….- Nana, ton gouffre sans fond. Tu n’es pas dupe. Tu n’oublies rien avec elle au contraire tu ne fais que t’enfoncer un peu plus dans le mal qui te ronge. Qui t‘habite. Son âme résonant en écho avec les maux de la tienne. Vous ne vous étiez pas bien trouvé. Vous ne vous aideriez pas. Non. Vous étiez telle deux sangsue accroché à une proie pour en aspirer la moindre essence de vie. Vous vous perdiez dans le chaos de l’autre pour ne pas avoir à affronter une seconde de plus tout cela seul. Vous étiez de beaux hypocrites à caresser une solitude que vous étiez devenu incapable d’affronter seul. –t’es qu’un putain de connard atlas à t’accrocher, t’es qu’un putain de connard et peut-être bien que tu mérites tout cela…- Tu l’avais trouvé ton démon absolu. Ton absolution ou ta dose de drogue. C’était elle et ces tentations. Elle et ces démons qui chanter aux tiens. Tu te noyais dans un flot de culpabilité et dans des effluves d’agonie juste pour te sentir en vie une minute de plus. Tu ne connaissais plus que ça Atlas. C’était ça ta vie maintenant. La sirène que tu agrippes. Celle que tu laisses se mouvoir contre toi un peu à ce qu’elle plante ces griffes et qu’elle enserre ton âme. Tes prunelles perdues au fin fond des siennes et tes lèvres capturées par le doux fléau. T’es bien dans ton mal atlas. T’es bien dans ces mots qu’elle te lance comme une mélodie à ton oreille. – c’est comme ça alors maintenant, toi et moi Nana, ensemble. Je me perdrais avec toi. En toi…- Tes mains qui captures son visage pour saisir ton regard dans le siens. Il n’y a plus que vous et l’instant. Cette question suspendu dans l’air à t’en déchiré les reste de ton cœur. Les débris de ton âme. Ton souffle que tu éclates sur ton visage et le silence qui vous enveloppe d’une délicate robe de désespoir. « Ornella… Ornella et elle en avait sainte horreur…. » Triste le sourire qui fend ton visage dans ce regard que tu ne lâches pas. « Dante qu’il aurait dû s’appeler…enfin c’est comme ça qu’elle aurait voulu l’appeler !! Je ne savais même pas que c’était un garçon avant que…. » La phrase que tu ne finis pas. T’en as pas besoin car, elle te comprend. Tu sais qu’elle te comprend. Vous agrippiez mutuellement dans cette foutue danse qui sonnait d’avance votre perte. Son corps que tu fais basculer à la dominer de ton être sur le siens. Tes iris qui viennent caresser les siennes et ces mains que tu emprisonne au-dessus de sa tête. « Donne-moi tes souffrances et je te donnerais les miennes…. » Murmures que tu laisses se perdre sur ces lèvres qui appellent les tiennes. C’était vos douleurs qui chantaient l’une pour l’autre.  
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Message Sujet: Re: taisez-moi. (atlas)   taisez-moi. (atlas) - Page 2 Empty Mer 22 Mai - 14:31

vois, nana, comme tu surplombes son âme grise.
vois, nana, comme ton corps nu s’offre à son regard. juste pour observer la lueur appréciatrice. celle de te sentir désirer. celle de le sentir défaillir à cause de cette question. la mauvaise. la personnelle qui t’attire. celle qui fait en sorte qu’il te capture le visage entre ses paumes, te ramenant vers lui, pour vous plonger dans le silence. yeux dans les yeux. battements de vos coeurs à moitié morts qui se répondent et se battent. dis-le. tes yeux ne quittent plus les siens.
allez, plie les genoux, dis-le.
ornella… ornella et elle en avait sainte horreur… qu’il souffle dans la souffrance contre ton visage. le sourire triste qui fend ses lèvres qui te débecte. elle avait raison, c’est laid ornella. mais est-ce que c’est mieux nannina, nana ? est-ce que t’es pas aussi tragique qu’elle, au final ?
tu l’es même plus encore. protagoniste principale du chaos. le tien. puis le sien, qut’entraînes avec toi. reste avec moi atlas. tes ongles que tu fais glisser contre son dos. demi mesure, la pression mesurée entre le doux et le piquant. dante qu’il aurait dû s’appeler…enfin c’est comme ça qu’elle aurait voulu l’appeler ! Je ne savais même pas que c’était un garçon avant que… c’est le rappel de ta propre histoire, de ta fatalité quand sa voix se coupe, que la boule dégueulasse dans sa gorge prend sa place. elle était enceinte de combien ? tu le sais, tu l’as lu mais t’as besoin de ça. plus que tout. tas besoin de continuer à voir dans le reflet de son âme les peines et la rage. t’as besoin que sa souffrance fasse écho à la tienne pour que tu puisses continuer à te sentir vivre. pour que tu continues à te sentir légitime, normale dans l’anormalité de la vie. c’est inhumain de continuer à vivre ainsi. c’est dans l’inhumanité que tu réussis à survivre.  pourquoi est-ce que toi tu me demandes rien ? atlas, égoïste. atlas, trop faible qui se laisse bouffer comme il l’entend. atlas, qui bascule et bouscules toutes les choses, pas seulement ton dos qui retrouve le matelas, pas seulement lui reprenant faussement la main dans la domination de son corps.
t’es prisonnière, nana. les poignets liés, coincés dans le creux de sa paume, autant que la vie te maintient dans cet putain d’état depuis bientôt onze longues années. t’es coincée, nana, dans le passé. détenue dans un passé malheureux, douloureux. tu souffres, toujours plus, jour après jour. loin de répondre à cette fameuse phrase. putain de connerie. putain de mensonge que tu as trop entendu de la bouche de tes proches. putain de menteurs. papa, tu m’as menti. maman, tu m’as menti.. le temps n’a pas guéri ta blessure. elle est profonde. infectée. irréversible, t’entraînant dans la déchéance, dans la déroute. donne-moi tes souffrances et je te donnerais les miennes… perdue, l’âme en peine, tu erres depuis trop longtemps. tes pas ne marchent plus sur les sentiers non tracés. à contre-courant, tu peines dans ta peine. à contre-courant, dans le flot des vagues humaines et familières souhaitant de ranimer, tu t’accroches à la proue du bateau de l’agonie. fantomatique, ton corps prenant la couleur transparent, tu te meurs. tu survies dans la mort. te nourries de la douleur des autres, juste pour continuer d’exister, à ta manière. tu te nourris de la douleur d’atlas. tu prends ses souffles donnés lors des baisers mortels. tout ce que tu voudras. nouvelle promesse pécheresse, rien que pour qu’il marche dans ton sillage. rien que pour survivre.
embrasse-moi maintenant. un chuchotement, titillement de tes lèvres contre les siennes, d’un souffle chaud du démon contre le futur qui s’apprivoise.
dans tes bras du chaos, tu ne le laisseras pas tomber, atlas.
au contact de ta peau, tu le retiendras, atlas.
pour qu’il n’oublie ornella. pour qu’il n’oublie dante.
pour qu’il se souvienne de toi encore plus.
nana penser.
nana rêver.
nana aimer.
nana raison de pourrir avec toi.

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