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 Believer. (Atlas)

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Message Sujet: Believer. (Atlas)   Believer. (Atlas) Empty Lun 7 Jan - 17:49

♛ Believer.
First things first I'ma say all the words inside my head I'm fired up and tired of the way that things have been, The way that things have been, Second thing second Don't you tell me what you think that I can be I'm the one at the sail, I'm the master of my sea, The master of my sea, I was broken from a young age Taking my sulking to the masses Write down my poems for the few That looked at me, took to me, shook to me, feeling me Singing from heartache from the pain Taking my message from the veins Speaking my lesson from the brain Seeing the beauty through the Pain You made me a, you made me a believer. Pain, You break me down, you build me up, believer, Oh let the bullets fly, oh let them rain My life, my love, my drive, it came from You made me a, you made me a believer…

▼▲▼
C’est la première fois qu’elle remet les pieds dans le quartier huppé, la première fois depuis qu’elle n’y habite plus. Cela lui fait tout drôle. Et, aussi, elle a l’impression de sentir certains regards se poser sur sa voiture qui avance lentement. Comme une intruse. Mais elle est sans doute un peu paranoïaque, elle le sait. Les personnes qui habitent ici, pour la plupart, ont toujours été suspicieuses – ou peut-être juste trop curieuses. Ou peut-être encore que c’est elle, peut-être qu’elle a toujours été une intruse finalement. Elle n’en sait trop rien et, à vrai dire, elle n’a aucune envie d’y réfléchir. Elle a déjà beaucoup trop de préoccupations dans cette vie décidément très compliquée. Alors qu’aujourd’hui, la seule personne à laquelle elle veut penser, c’est Atlas. Atlas, cela fait un moment qu’elle ne l’a pas vu. A dire la vérité, elle n’a plus l’impression de l’avoir réellement vu depuis des années et des années. La vie les a séparés, puis réunis dans des circonstances tragiques, puis en fin de compte, c’est comme si elle ne l’avait jamais retrouvé totalement. Depuis le décès de sa femme, il a changé. Beaucoup changé. Il s’est tant refermé sur lui-même qu’elle a eu le sentiment de perdre celui qu’elle a toujours connu. Cet ami de longue date auquel elle était si attachée. Mais, pour autant, elle n’a jamais cessé de le rechercher. Derrière la distance qu’il a instaurée entre lui et le reste du monde, elle s’est accrochée à l’idée qu’il est toujours là, Atlas. Enseveli sous une montagne de chagrin et de souffrance, il est là quand même.

C’est pour cette raison qu’elle ne s’est jamais découragée. C’est pour cette raison que, durant tout ce temps, elle a continué à aller le voir, à sonner à sa porte, à entrer sans y être invitée parfois. Juste pour le voir quelques minutes, ou même seulement pour déposer un plat préparé pour lui. S’assurer qu’il se nourrit correctement, s’assurer qu’il reste encore ce souffle de vie en lui, pour le jour où il saura renaître de ses cendres. Car il y arrivera un jour, c’est certain. Elle y croit, Isabella. Aujourd’hui encore, elle a l’espoir de le voir changé, comme à chaque fois. C’est étrange pour une femme loin d’être optimiste, loin d’être confiante en la vie. Mais ce n’est pas en la vie qu’elle a confiance. C’est en son ami. Une fois arrivée devant l’immense bâtisse qu’elle connaît par cœur, la jeune femme gare sa voiture. Elle récupère son sac à main, mais, surtout un plat cuisiné comme elle a l’habitude de le faire à chaque fois qu’elle rend visite à Atlas. Ce coup-ci, elle a choisi des lasagnes. Sortant de son véhicule, elle prend l’allée centrale pour arriver devant la porte d’entrée de la villa. Elle prend une petite inspiration, puis sonne à la porte, doucement une première fois. Puis, une seconde fois, un peu plus longuement, comme elle le fait toujours. Comme pour lui signifier que c’est elle, qu’il sache qu’elle ne s’en ira pas. Et que le seul moyen de se débarrasser d’elle, c’est de la laisser le voir un moment. Aussi court soit-il.
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Message Sujet: Re: Believer. (Atlas)   Believer. (Atlas) Empty Lun 14 Jan - 16:31


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{believer}
crédit/ tumblr ✰ w/@isabella kingston

Tu laissais le temps faire les choses, faire son œuvre. Guérir des blessures qui ne pouvaient être pansé. Le temps dévastateur qui te prenais tous jusqu’au son de sa voix. Tu perdais tout même les souvenirs les plus fort semblait s’évaporer de ton esprit. Le temps qui guérirait tout était tout simplement une putain de connerie. Un mensonge pour tenter de ne pas faire perdre espoir à ceux qui ont perdu d’avance. Il n’y a pas de victoire possible dans ta situation. La seule victoire c’était d’accepter d’avoir perdu. Tu t’en contentais. Tu ne rêvais pas de monde meilleur, pas de survie possible non plus mais, juste de passer un jour de plus sans qu’on te dise que tout irais bien. Cela semblait trop demander. Où que tu ailles tu ne pouvais lire que la pitié dans les yeux même après plus de huit mois. Tu voulais de l’air pour reprendre ton souffle mais, personne ne semblait vouloir te l’accorder. Personne ne te lâcherait la grappe. Alors, tu profitais de ces journées enfermé dans cette villa. Votre villa que tu ferais mieux de quitter si tu voulais aller de l’avant mais, tu en étais incapable. Incapable de tirer un trait définit sur ce passée. Votre passée. Sur ta femme. Comme si tu avais besoin d’elle ou de son fantôme pour continuer à respirer. Une demi-respiration serait suffisante mais, rien. Rien, c’était là ce que tu continuais de récolter perpétuellement. Tu t’enfermais dans ton monde a regardé les gens avancé te laissant ou tu étais. Tu ne tirais plus aucune satisfaction à vivre si ce n’est voir parfois, de temps à autre quelqu’un qui comprenait réellement ta douleur même si ça, ne suffisais pas à panser les plaies béantes qui fissurer ton cœur jusqu’à ton âme. Tu ères dans ton propre chez toi sans aucun but. Tu traînes au lit où tu te fais du mal n contemplant ces fichus photos d’un bonheur que tu n’auras plus jamais. Le bonheur était mort. Tout était mort. Tu repousser les gens comme la peste par crainte de perdre encore plus. Pour ne pas risquer de les emporter avec toi dans ta chute. Aussi simple que ça tu ne supporterais pas d’avantage de culpabilité. Pas plus que celle qui écrase déjà tout ton être. Tu es épuisé d’une fatigue qui ne se résout pas d’un simple sommeil. Le souffle lasse de l’âme qui envahi le silence dans lequel tu étais enfermé depuis ton réveil ou alors est-ce la sonnerie de la porte d’entrée qui te sort de tes songes. Tu râles pour toi-même alors que tu avais envie de ne voir personne. Tu n’as pas l’énergie de sourire, donner le change, faire la conversation… Tu traînes ton corps en dehors du canapé dans lequel tu étais affalé. La deuxième sonnerie qui t’indiques qui sait. Isabella. Elle ne lâche pas le morceau alors qu’elle est déterminée à te voir aller mieux. Respiration et se sourire de façade que tu plante sur ton visage en ouvrant la porte. Tu l’as regardé de son sourire qui hante ces lèvres avec son plat dans les mains. Que tu n’en dises mais, cela te fait plaisir. « Isabella ? Qu’es qui t’amènes ?! » Tu ne joues pas les airs surpris et ta question ne sert qu’à repousser le moment où elle te demandera comment tu allais. Tu savais que toutes ces personnes tenant à toi qui se bousculer aux portillons c’était pour voir si tu n’étais pas mort. Si tu n’avais pas fait la connerie de plonger pour de bon.
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Message Sujet: Re: Believer. (Atlas)   Believer. (Atlas) Empty Jeu 17 Jan - 11:56

♛ Believer.
First things first I'ma say all the words inside my head I'm fired up and tired of the way that things have been, The way that things have been, Second thing second Don't you tell me what you think that I can be I'm the one at the sail, I'm the master of my sea, The master of my sea, I was broken from a young age Taking my sulking to the masses Write down my poems for the few That looked at me, took to me, shook to me, feeling me Singing from heartache from the pain Taking my message from the veins Speaking my lesson from the brain Seeing the beauty through the Pain You made me a, you made me a believer. Pain, You break me down, you build me up, believer, Oh let the bullets fly, oh let them rain My life, my love, my drive, it came from You made me a, you made me a believer…

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C’est avec une pointe de nervosité, comme à chaque fois qu’elle se trouve derrière cette porte, qu’elle attend une réponse qui tarde de son ami. Car elle a peur, Isa. Elle a peur qu’un jour, il ne commette une bêtise. Elle a peur que chaque instant de plus à rester dans les ténèbres le pousse davantage encore vers sa propre chute. Elle a terriblement peur pour lui. C’est pour cette raison qu’elle se sent aussi concernée, parce qu’elle refuse de ne rien faire pour lui, elle refuse de le perdre lui aussi. Peut-être qu’il pense avoir besoin de sa solitude, mais elle ne peut pas l’accepter. Elle ne peut pas rester à l’écart, jamais bien longtemps. Elle préférerait qu’il partage sa douleur avec elle, avec n’importe qui en vérité, plutôt que de se renfermer sur lui-même comme il le fait depuis trop longtemps. Elle ne sait pas ce qu’il traverse, c’est vrai. Elle n’a jamais perdu l’amour de sa vie, Isabella. Elle n’a jamais connu cette sensation que la vie elle-même n’a plus de raison d’être sans cette personne qui lui donnait sens. Mais elle a connu le deuil plus d’une fois. Elle a perdu sa mère, alors qu’elle n’était âgée que de quatorze ans. Elle a perdu son petit frère, aussi, quelques années plus tard. Deux pertes qui l’ont marquée à vie, deux pertes qui ont fait d’elle une autre. La seule chose qui lui a permis de tenir le coup, c’était de savoir que ses proches comptaient sur elle. Sa famille comptait sur elle. Mais il est tout seul, Atlas. Désespérément seul. Elle déteste l’idée de le savoir enfermé dans cette grande maison sans personne avec lui. Sa solitude ne l’aide pas, au contraire, elle n’est qu’un poison qui le pousse à remuer sa douleur encore et encore. Alors même s’il n’est pas toujours ravi de la voir, même s’il semble passablement agacé parfois, elle revient à chaque fois. Il doit savoir qu’il aura beau la repousser à chaque fois, elle revient toujours. Cette fois encore, elle ne déroge pas à la règle alors qu’elle voit enfin la porte s’ouvrir devant elle, et Atlas lui faire face. Il lui adresse un sourire auquel elle a du mal à croire, mais qu’elle est heureuse de voir quand même. Il y a des jours où il ne se préoccupe même plus de préserver les apparences. – Bonjour toi. le salue-t-elle en lui offrant un doux sourire. Elle désigne le plat qu’elle tient entre les mains. – Tu me connais, j’en fais toujours trop. Je me suis dit que je pouvais en faire profiter quelqu’un d’autre. Tu as de la chance, c’est tombé sur toi. C’est complètement faux. Il doit le savoir en  plus. Mais elle ne souhaite nullement l’embarrasser en lui avouant qu’elle s’inquiétait bien trop pour lui. Elle veut s’assurer qu’il tient le coup, sans pour autant trop l’assaillir de questions, au risque de le voir se replier sur lui-même. – Tu m’excuses, c’est un peu lourd. prétexte-t-elle avant de pénétrer dans la villa d’elle même sans y avoir été invitée au préalable. Il ne le ferait peut-être jamais. Une fois à l’intérieur de la maison, elle se dirige vers la cuisine pour mettre le plat au réfrigérateur. Et remarquer, en même temps, à quel point il est le reflet de la personne qui l’utilise. – Je me trompe ou tu ne fais jamais les courses ? demande-t-elle en relevant la tête vers lui, cet air léger sur le visage. Elle veut juste lui apporter un peu de lumière. Lui rappeler que tout n’est pas fini. Qu’il y a une vie, quelque part, à l’extérieur de cette villa.
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Message Sujet: Re: Believer. (Atlas)   Believer. (Atlas) Empty Mar 29 Jan - 20:48


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{believer}
crédit/ tumblr ✰ w/@isabella kingston

Secrètement ces visites de tes proches te réchauffer le cœur ou du moins il te maintenait en vie un peu plus. T’aider à passer au lendemain avec un peu plus de facilité. La solitude tu l’affectionné mais, savoir que l’on ne t’oublier pas te faisais du bien dans un sens. Oui, tu jouais le con. Le putain d’égoïste qui fuyais sa propre famille pour ne pas à souffrir t’avantage. T’avais appris à tes dépend que tenir à quelqu’un n’apportais que souffrance à la longue. Que l’amour allé de pair avec la douleur. T’en voulais plus de l’amour si c’était pour être plonger encore et toujours dans le néant. Un peu plus chaque jour. Tu trainer ta carcasses pour survivre un peu. Tu te noyais dans le travail pour oublier un instant ce qui venait inévitablement par revenir. La culpabilité et le manque. Le foutue manque de l’autre. Le manque à vous en déchirer les entrailles. A vous en couper la respiration. C’était ça, tu n’avais plus de souffle. Tu n’avais plus rien. Tu étouffer dans ton propre corps. Tu te laisser envahir par les démons. Par le trou noir qu’étais devenu ton esprit. Tu n’étais bon qu’à éteindre les lumières qui se présenter à toi. Alors, tu repoussé toute la bonté. Toute la beauté. Tu n’y avais plus droit ou tu ne t’en accorder plus le droit. Le bonheur n’étais plus fait pour toi. Tu y avais goûté et tu l’avais perdue. T’avais tout perdue. Tu te demandais même comment on pouvait encore tenir à toi. Comment la famille d’Ornella ne t’en voulait pas ou comment tes parents te regarder encore dans les yeux ?! Sans parler de tes amis qui semblait se débattre pour te relever. Te sortir du gouffre dans lequel tu t’étais enfermé à double tour. Tu ne prenais que la douleur, tu t’en nourrissais comme un foutu vampire. Tu ne méritais que ça. La gentillesse te faisais du mal et personne ne le comprenais pas. Pourtant, tu l’accepté. Pour eux. Tu souriais quand tu en avais le courage et tu mentais. Oh, oui, ça tu leur mentais pour leur bien. Sauf à elle. Isabella et sa fichue détermination. Ses visites à répétitions qui auront raison de toi. Son réconfort que tu méritais encore moins. Toujours là, semaines après semaine à te dire que tu l’attendais presque sa visite. Pour la retrouver comme toujours sur le seuil de ta porte les mains chargé de nourriture comme si tu ne te nourrissais pas. Elle n’avait pas tort, tu ne prenais même pas la peine de remplir ton frigo. On le faisait pour toi de toute manière. Un assisté dans ta propre maison. Dans ta propre vie. De toute manière tu avais cette impression de ne plus t’appartenir. Il n’y avait qu’à en observer Isabella qui parles, qui s’imposes et entre pour se débarrasser de son présent dans ton frigo au bord de la pénurie. « La femme de ménage s’en charges, je l’as paye pour ça… puis tu es toujours là pour le remplir, non ?! » que tu lances lasse en la regardant. Tu essayes de le sourire mais en vain. Il ne vient pas. Tu attends la question fatidique et le moment où elle finira par partir face au mur que tu es. Comme toujours. La même routine. Pourtant, étrangement, pour la première fois depuis longtemps, sa compagnie tu l’apprécie. Un regard différent. Une envie différente ou se besoin de comblé la solitude juste un instant. « Je travaille trop de toute manière, je n’ai pas le temps pour ça…. » un demi mensonge c’est juste que c’était trop dur. Trop dur de se retrouvé à faire une chose si simple que les courses. Une chose que tu faisais à deux avant. Seul, plus rien n’avait d’intérêt.
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Message Sujet: Re: Believer. (Atlas)   Believer. (Atlas) Empty Dim 3 Fév - 20:02

♛ Believer.
First things first I'ma say all the words inside my head I'm fired up and tired of the way that things have been, The way that things have been, Second thing second Don't you tell me what you think that I can be I'm the one at the sail, I'm the master of my sea, The master of my sea, I was broken from a young age Taking my sulking to the masses Write down my poems for the few That looked at me, took to me, shook to me, feeling me Singing from heartache from the pain Taking my message from the veins Speaking my lesson from the brain Seeing the beauty through the Pain You made me a, you made me a believer. Pain, You break me down, you build me up, believer, Oh let the bullets fly, oh let them rain My life, my love, my drive, it came from You made me a, you made me a believer…

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Elle ne sait pas ce qu’il vit. C’est un fait, elle ne l’a jamais vécu. Elle a connu la maladie, la mort, le deuil des personnes qui comptent le plus pour elle. C’est peut-être une douleur aussi terrible, aussi fatale. Mais cette solitude, elle ne la connaît pas. Cette sensation de perdre sa moitié, elle ne la connaît pas. Elle n’a jamais eu d’âme sœur, Isabella. Elle n’a jamais eu un homme qui comptait tant pour elle qu’elle ne serait plus capable de vivre sans lui. Car elle a appris à vivre sans eux. Ses différents petits-amis, Inko, Luke même. Elle a renoncé à chacun d’eux. Elle a toujours vu l’amour comme une chose secondaire, pas complètement futile, remplie de beauté même. Mais qui n’était qu’un plus dans une vie déjà bien remplie. Et puis, elle l’a rencontré, lui. Nikolaï. Aujourd’hui, il y a bien un homme avec lequel elle se sent aussi liée. Un homme qu’elle ne supporterait pas de perdre. Et c’est peut-être pour cette raison que, plus que jamais, elle ressent ce besoin d’être auprès d’Atlas en ce moment. Parce qu’elle ne pourrait pas vivre sans celui qu’elle aime, parce qu’elle a pris le risque de recevoir une balle pour éviter d’avoir à vivre sans lui. Alors elle comprend enfin, elle comprend enfin à quel point c’est un cauchemar sans nom. A quel point il doit se sentir mort, dévoré de l’intérieur par la douleur, pour vivre avec la perte de sa femme. Elle voudrait lui dire. Lui dire combien il a le droit de souffrir, mais combien il est fort, aussi, de survivre. Combien il doit le faire, envers et contre tout, ne serait-ce qu’en mémoire de la femme qu’il a tant aimée. Mais elle ne veut pas paraître trop envahissante, trop indélicate. Elle ne veut pas qu’il pense qu’elle le prend en pitié ou, pire encore, qu’elle se sent à même de comprendre quelque chose qu’elle n’a pas connu. Elle veut juste le voir aller mieux. Heureux, un jour, comme avant. Même si rien ne peut jamais être comme avant. Alors elle ne sait pas si elle agit comme il faut avec lui. Elle a déjà essayé de lui parler, elle a déjà essayé les méthodes les plus douces. Peut-être au contraire a-t-il besoin d’un peu de lumière. Un peu de vie. Quoi qu’il en soit, elle est prête à tout essayer, Isa. Elle essaierait tout pour ses amis. Pour lui. Alors c’est avec un certain entrain et plus de légèreté que ce qu’elle éprouve réellement qu’elle s’invite chez lui, rejoignant d’elle-même sa cuisine. Son énergie habituelle en elle, la Latina entame déjà la conversation. Elle ne veut pas le questionner tout de suite, elle relève simplement l’absence de nourriture dans son réfrigérateur. Un sourire en coin se dessine sur ses lèvres quand elle entend la remarque de son ami. Malgré son ton las, elle retrouve un peu de son répondant, ce qu’elle apprécie grandement. – C’est vrai. Je devrais me faire engager par UberEats. Elle ferme le frigo, puis se rapproche à nouveau d’Atlas. Il a l’air si… Fatigué. Comme s’il n’attendait qu’une chose, qu’elle s’en aille. Et c’est le cas, en plus, elle le sait. Par chance pour lui, elle a une détermination sans faille. – Hum je vois… Mais tu ne travailles pas en ce moment. Est-ce que tu veux que l’on y aille ensemble ? demande-t-elle avec un doux sourire sur le visage. Peut-être qu’il acceptera, peut-être que cela lui fera du bien de sortir un peu de cette grande maison vide et retrouver le monde. Peut-être qu’il refusera, peut-être qu’il se contentera de sa compagnie, et ça non plus, cela ne lui fera pas de mal d’oublier sa solitude quelques instants. Et, dans la meilleure des possibilités, peut-être qu’il voudra lui parle enfin. Elle attend ce jour, Isabella. Peu importe ce qu’il choisit, elle est là. Elle n’attend qu’un signe de sa part pour être là.
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Message Sujet: Re: Believer. (Atlas)   Believer. (Atlas) Empty Ven 8 Fév - 21:10


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Voilà un peu plus deux mois que tu t’étais enfermé dans cette routine malsaine. Cette routine ou tu avais fait de la solitude t’as meilleure amie. Tu continuais à voir du monde mais, tout ne se faisait qu’en apparence. Tout n’était que faux semblant car, c’était simplement la seule chose que tu pouvais supporter. Trop peur du risque que cela représentait. Trop peur d’embarquer quelqu’un d’autre a qui tu tenais Trop peur de perdre quelqu’un d’autre chose que tu ne supporterais pas. Tu t’y étais même habitué à cette souffrance ou que tu disais car, tu ne connaissais plus que ça. Car tu ne pensais mériter plus que cela. T’étais aveuglément rongé par la culpabilité et c’était surement là, ce qui te perdait un peu plus chaque jour. Ce qui te faisais sombrer jusqu’à ne plus t’en rendre compte que tu plongeais. C’était c’est moment de pause, d’aparté qui t’aider secrètement à tenir. A survivre un jour de plus. Tes proches qui restaient là pour toi-même si tu n’étais plus vraiment là pour eux. Tu n’étais qu’une coquille vide ou une putain d’égoïste sans nom. Un lâche qui se croyait tout permis par prétexte d’avoir tout perdue et pourtant, des gens semblait encore tenir à toi ou à l’image qu’il garder en mémoire de celui que tu n’étais plus. Ça t’en faisait autant de mal que de bien. Tu ne pensais plus rien mérité de personne et pourtant tu en avais désespérément besoin. Alors, la présence d’Isabella ou sa petite visite presque devenue une routine d’aider à sortir la tête de l’eau pendant un instant. T’aider à y voir un instant plus claire dans le brouillard sans fin qu’étais ton esprit. Ton âme. Pendant un bref instant tu te laisser guidé par une frêle lueur qui scintillait et l’espoir que tu verrais un jour le bout du tunnel. Le jour où tu serais prêt à en sortir. En attentant du te contenter de rester au fond en continuant de flirté avec les étincelles qui daignais tomber prêt de toi. « …où comme chef à domicile !! Je t’embauche si tu veux la place est disponible de suite… » Un sourire amusé qui s’étire sur ton visage et le léger rire qui vas de pair. Pas de calculassions, pas de masque de circonstance mais, juste l’instant. Un demi-instant de légèreté qui te fait du bien. Du bien avec une amie qui c’est décidé à ne pas te lâchée. Sa détermination à ce que tu ailles mieux te fait du bien. Elle te réchaufferait presque l’organe qui te sers de cœur bien que  tu ne lui dirais pas de tes mots elle pourrait le voir de ces yeux. « Non, je n’ai pas envie d’aller m’entasser dans les magasins puis tu m’as ramené de quoi tenir et demain je bosses !! » que tu lances chassant du revers de la main la proposition bien que gentille d’Isabella. Ce n’était pas contre elle, pas vraiment mais, plutôt contre l’idée d’aller dans les magasins. Faire les courses c’était ton moment avec Ornella et depuis qu’elle n’était plus c’était une torture que tu ne voulais pas t’infliger. Tu n’avais pas non plus de voir du monde.  Tu sais qu’elle va se résoudre et partir jusque la prochaine fois mais, à dire vraie, pour une fois, la voir rester un peu plus longtemps ne te dérangerais pas. Cela te ferais même peut-être un peu de bien. « Un café ou un thé te tenterais ?! J’allais me faire un café… » Mensonge mais, c’était un prétexte que tu espérais elle saisirait. Tu lui avais tellement de fois fermé la porte au nez que ce jour était à marquer du croix rouge.
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Message Sujet: Re: Believer. (Atlas)   Believer. (Atlas) Empty Dim 10 Fév - 19:15

♛ Believer.
First things first I'ma say all the words inside my head I'm fired up and tired of the way that things have been, The way that things have been, Second thing second Don't you tell me what you think that I can be I'm the one at the sail, I'm the master of my sea, The master of my sea, I was broken from a young age Taking my sulking to the masses Write down my poems for the few That looked at me, took to me, shook to me, feeling me Singing from heartache from the pain Taking my message from the veins Speaking my lesson from the brain Seeing the beauty through the Pain You made me a, you made me a believer. Pain, You break me down, you build me up, believer, Oh let the bullets fly, oh let them rain My life, my love, my drive, it came from You made me a, you made me a believer…

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Elle ne sait pas si elle est utile, Isa. Elle ne sait pas ce qu’elle lui apporte, ou non, elle ne sait pas si elle l’aide. Elle a pourtant toutes les plus belles intentions du monde quand il s’agit d’Atlas. Elle voudrait le sortir de cette souffrance, le sortir de cette solitude dans laquelle il se complaît et s’enfonce chaque jour davantage. Mais elle ne peut pas le faire, pas s’il ne lui donne pas un petit coup de main. Tout ce qui est en son pouvoir, c’est cette volonté de lui montrer qu’elle est présente pour lui. Présente à chaque instant où il voudra bien d’elle. Et même quand il ne le voudra pas en réalité. C’est ce qu’elle fait, aujourd’hui même, en s’imposant auprès de lui sans l’avoir prévenue au préalable. Elle lui apporte de la nourriture et, surtout, un peu de bonne humeur. Elle essaie en tout cas. Car elle n’est pas la personne la plus douée pour détendre l’atmosphère ou pour faire rire les autres, Isabella. Elle est d’un naturel calme, elle aussi, elle se contient sans doute même beaucoup trop. Mais Atlas, il est son ami depuis si longtemps. Il la connaît derrière cet air un peu froid qu’elle peut avoir. Tout autant qu’elle le connaît derrière cette douleur qui se reflète sur son si beau visage. Alors, quand elle voit apparaître, sans s’y attendre, ce soupçon de lumière en lui. Cette lueur dans ses yeux à peine perceptible mais bien présente. Elle croit d’abord rêver, elle croit d’abord l’avoir imaginé, pour l’avoir tant voulu. Mais elle se rend compte à ses paroles que c’est bien réel. Atlas vient de laisser échapper un rire. Son rire, cela fait si longtemps qu’elle ne l’a pas entendu. C’est loin d’être anodin, c4est tellement précieux. Elle sent son propre cœur se réchauffer instantanément, comme, émue de retrouver un bout de celui qu’elle a connu. Celui qui est toujours là, malgré la souffrance, malgré tout. Et son regard, lui aussi, lui met du baume au cœur. Elle se met à sourire, elle aussi, instantanément. – Tu sais que je pourrais prendre ta proposition au mot. D’autant plus que je suis totalement libre en ce moment. répond-elle suite à son idée, amusée par la tournure de leur conversation. Elle a quelques talents de cuisinière, Isa, mais elle est tout de même assez loin de devenir chef. Elle ne s’étend pas réellement sur ce soudain temps libre. Elle n’a plus de travail, ce n’est pas un secret dans le milieu mais son ami, lui, ne doit pas être au courant. Toutefois, ce n’est pas son existence à elle, le plus important ici, mais bien celle d’Atlas. Il a bien plus besoin d’une amie qu’elle de parler de ses petits soucis. C’est parce qu’il en a tant besoin qu’elle est là, près de lui, qu’il le veuille ou non. Qu’il le sache ou non. Alors qu’elle lui propose d’aller faire un tour au supermarché avec lui, le jeune homme refuse d’emblée. Elle n’est malheureusement pas surprise. C’est dommage, cela lui ferait du bien, mais elle l’accepte. Elle ne veut pas le forcer s’il n’est pas prêt. Et peut-être qu’elle fait bien parce que, contre toute attente, il lui propose tout à coup de boire quelque chose avec lui. Celle-là, c’est une première. D’ordinaire, c’est limite s’il ne la met pas dehors. Enfin, il est trop gentil pour la mettre dehors mais il attend qu’elle s’en aille, elle le sait. Alors qu’à cet instant, il vient clairement de faire un pas vers elle. Ce n’est pas rien. Toutefois, la jeune femme ne laisse pas transparaître son étonnement, elle ne veut pas le mettre mal à l’aise. – Un café serait le bienvenu. accepte-t-elle simplement, petit sourire sur les lèvres. Ce n’est qu’à ce moment que la Latina décide de retirer sa veste. Comme si c’était là le signe qu’elle resterait un petit peu plus que d’habitude ce soir. – Alors. Comment vas-tu ? Et elle la pose déjà, sa question, celle qu’elle retient depuis le début. Elle ne peut pas y couper… Et lui non plus.
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Message Sujet: Re: Believer. (Atlas)   Believer. (Atlas) Empty Mer 20 Fév - 14:09


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Comme un rendez-vous prit toutes les semaines dans ton agenda elle était là. Devant toi avec son plat fait maison sous prétexte qu’elle en avait trop fait. Tu t’y serais presque habitué à cette petite visite d’Isabella. Tu l’es apprécié secrètement alors que cela te réchauffe ton cœur meurtrie de voir que l’on pense toujours à toi. Même alors que tu es devenue le pire des abruties avec tes proches. Cela te fait du bien de voir du monde malgré ce que tu en dis. Ce que tu en montre aussi. On ne peut pas dire que tu es des plus accueillant et pourtant, pour la première fois depuis que ce petit rituel de visite c’est installé tu l’as laisse entrer. Vraiment entrer pas physiquement mais mentalement. Tu l’as laisse t’atteindre à t’en faire sourire sincèrement. Rigoler même. L’espace d’un instant tu en oubli le mal et la douleur. L’espace d’un instant tu voudrais être capable de t’ouvrir. De guérir même si cela était encore possible. « Oui je sais…. Le contraire m’aurait étonné d’ailleurs !! Si cela peut te faire plaisir… faut dire que tu me fais déjà des livraisons à domicile donc bon… » Tu rigoles légèrement et cela te fais du bien. Vraiment du bien et tu ne sais pas pourquoi aujourd’hui et différent des autres jours. Pourquoi tu lui laisse ta porte ouverte ou pourquoi tu ne l’invite pas faire la sortie avec ton caractère de merde. Tu ne sais pas ce qui a changé mais, tu as cette envie de combler la solitude. Tu ne supportes plus non plus d’être seul avec toi-même à courir après le fantôme de ta défunte femme dans ta propre maison. Tu devrais tellement songer à vendre, à déménager mais, tu ne peux pas t’y résoudre. Cette villa c’était votre projet, votre réalisation à tous les deux. C’était comme si tu la tuerais une deuxième fois. Alors, peut-être qu’un peu de compagnie te ferais du bien ?! Peut-être que la persistance de ton amie avait fini par t’atteindre en plein cœur ?! Réveiller cette envie de sortir la tête de l’eau. Reprendre ta respiration avant de replonger là-dessous. Dans le confort des démons qui agitait ton âme. Pour une fois, tu ne réfléchis pas, tu ne calcule pas. Tu te laisses porter jusqu’à l’inviter à rester un peu plus longtemps. A prendre un café, à s’éternisé comme pour te reconnecté un peu au monde. À la putain de temps qui court en te laissant sur le bas-côté ?! Peut-être que tu voulais remette un pied sur la barque. La vie était censée continuer même si tu avais encore bien du mal à le voir. « Vas pour un café alors… » Que tu souffles en sortant de tasses pour fuir la question que tu attendais. La question qui lui brûler les lèvres. Cette putain de question qui revenait sans cesses et que tu finissais toujours par te contenter d’un sourire de merde un d’un tout vas bien de circonstance. La réalité était bien plus triste. Bien plus moche. Le café qui coule et le silence qui s’installe avec gêne alors que tu finis par te retourner vers elle avec sa tasse de café. Le regard qui fuit et le corps qui chercher à s’accrocher quelque part pour se donner du courage. Puis, tu te rends compte que mentir, tu n’as même plus la force de le faire. Pas quand elle te regarde de ces yeux chaleureux et de toute sa compassion. « Toujours aussi mal qu’hier et que le jour d’avant… » Que tu lances avec cette lassitude dans ta voix. Tu t’y es fait à cette douleur mais, tu ne l’as supporté pas pour autant. « Je n’en voie pas le bout Is’… » Le regard triste qui s’accroche au siens t’es juste que putain d’épave de désespoir.
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Message Sujet: Re: Believer. (Atlas)   Believer. (Atlas) Empty Lun 25 Fév - 3:28

♛ Believer.
First things first I'ma say all the words inside my head I'm fired up and tired of the way that things have been, The way that things have been, Second thing second Don't you tell me what you think that I can be I'm the one at the sail, I'm the master of my sea, The master of my sea, I was broken from a young age Taking my sulking to the masses Write down my poems for the few That looked at me, took to me, shook to me, feeling me Singing from heartache from the pain Taking my message from the veins Speaking my lesson from the brain Seeing the beauty through the Pain You made me a, you made me a believer. Pain, You break me down, you build me up, believer, Oh let the bullets fly, oh let them rain My life, my love, my drive, it came from You made me a, you made me a believer…

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Elle ne peut pas effacer la douleur d’Atlas. Elle le voudrait tant mais elle ne peut pas. Elle n’en a pas le pouvoir. Ce qu’elle peut faire, en revanche, c’est combler sa solitude, un court laps de temps. Elle peut tenter de lui faire oublier ce vide dans lequel il se laisse glisser depuis trop longtemps. Elle a si peur, en vérité, qu’il finisse par totalement plonger. Et sauter à pieds joints dans ce précipice qui lui tend les bras. Si peur de le voir abandonner pour de bon, lui qui est l’un de ses plus anciens amis, lui qu’elle a connu si fort. Elle sait que, plus que la perte de sa femme, c’est cette solitude qui pourrait avoir raison de lui. Ainsi, lorsqu’elle l’entend lui proposer de l’engager comme chef à domicile, elle a presque envie d’accepter. Seulement, être avec lui, tous les jours, ne lui donnerait que la sensation désagréable d’être surveillé. D’autant plus qu’elle ne sait pas cacher son inquiétude, Isa, même quand elle essaie. Tous ses proches peuvent en témoigner, Atlas n’y échappe pas. Mais elle est heureuse de le voir plaisanter, heureuse de voir ce sourire sur son visage. Il y a trop longtemps qu’elle n’y a pas eu droit. D’une voix malicieuse, un joli sourire sur les lèvres également, la Latina lui répond alors. – Tu devrais faire attention, tu sais que je suis tout à fait capable de prendre mes affaires et m’installer chez toi. Elle le ferait, vraiment, s’il le voulait. S’il avait besoin d’elle. Mais elle n’a pas l’impression que c’est d’elle qu’il a besoin pour se relever. Ce qu’il lui faudrait, à Atlas, c’est quelque chose de nouveau. Quelque chose qu’il ne connaît pas. Quelque chose qui saurait capter suffisamment son attention pour l’inciter à rester à la surface. Mais, en attendant, elle se sent déjà chanceuse d’avoir le droit à une tasse de café. Un geste qui peut paraître anodin, mais qui ne l’est pas. Assurément pas. C’est la première fois qu’il fait un tel pas vers elle, depuis des mois. Et elle en profite, justement, comme pour s’immiscer dans la brèche à peine ouverte qu’il lui offre. Les yeux posés sur lui, la belle attend une réponse qui ne vient pas tout de suite, contrairement à son habitude. Et elle arrive enfin. Il ne lui dit pas que tout va bien. Pas cette fois. Elle devrait être rassurée, parce qu’enfin, il lui dit la vérité. Mais elle sent juste son cœur se serrer dans sa poitrine, Isa. Son regard s’adoucit davantage, non de pitié, plutôt de douleur. Douleur pour lui. – Atlas… Instantanément, elle se rapproche de lui, mais pas trop. Elle ne veut pas le brusquer. Comme s’il était un animal sauvage qu’elle voulait apprivoiser, elle essaie en douceur. Elle aimerait lui dire que tout ira bien, qu’il doit laisser le temps faire son œuvre, mais il mérite mieux que des paroles pareilles. Elle aimerait lui dire à quel point elle est désolée, mais ce serait pire que tout. Il ne veut surtout pas entendre cela. Elle aimerait lui dire qu’elle ferait n’importe quoi pour lui ôter ce poids énorme sur son cœur, mais est-ce seulement en son pouvoir ? – Tu me parles… C’est la première fois, c’est loin d’être anodin. Et elle se rapproche finalement de lui. Elle pose ses mains sur les siennes avant de relever la tête pour retrouver ses prunelles. Ses prunelles emplies de tant de tristesse. – Atlas, tu n’es pas seul, je sais que tu peux avoir cette sensation mais je t’assure que tu ne l’es pas. Tu ne peux pas t’imposer de porter tout ce poids tout seul, tu ne peux pas vivre de cette manière, tu as le droit de te décharger sur les personnes qui t’aiment. Il n’en a pas seulement le droit… C’est ce qu’il doit faire. Il doit cesser de tout garder constamment pour lui.
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Message Sujet: Re: Believer. (Atlas)   Believer. (Atlas) Empty Dim 3 Mar - 12:16


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Tu l’avais laissé entrer pas superficiellement comme les autres fois. Non, tu t’tais laisser aller à un peu plus avec ce secret besoin de plus. Cette sensation d’être au bord du précipice mais, de pour une fois ne pas être prêt à sombrer. Un pied dedans, un pied dehors et Isabella au milieu pour te retenir.   « Je te reconnais bien là, toi et tes coup de feu et tes décision sur un coup de tête… tu sais que je t’ai toujours envié ça à l’époque de l’université !! » que tu lances en te remémorant vos belles années sur le campus. Vous en aviez des souvenirs et même si tu ne le montrais pas l’avoir retrouver signifiait beaucoup pour toi. Isabella était l’un de ses repères que le temps n’avait pas soufflé sur son passage. Peut-être que tout n’étais pas si noir finalement mais, tu étais encore bien trop enlisé dans la peine pour t’en rendre compte. Encore une fois ou on pourrait lâcher cette phrase débile qu’il faut laisser du temps eu temps mais, t’aurais presque tendance à y croire avec la latina dans les parages. Il n’y avait qu’à voir sa détermination qui avait fini par payer alors que tu l’invité à rester un instant de plus. Ou ce désir de combler un peu la solitude dans laquelle tu t’étais enfermé. Tu le connais pas se déclic qui est venue se faire une place en toi pour que tu réussisses à délier ta langue. Ton cœur à demi ouvert ou cette brèche ouverte par Tazmin l’autre jour. Peut-être bien que t’étais prêt à prendre ton envole ou c’était là qu’une putain d’illusion avant de finir par replonger. Pour de bon cette fois. Tu ne savais pas tu rester complètement perdue. Toujours cette sensation d’être une foutue épave. « Je dois avoir pris un coup sur la tête !! » que tu te tentes a plaisanté mais, la réalité c’est que cela te fait du bien même si tu ne le montre pas. Même si tu n’en diras pas plus après tout il ne faut pas trop en demander. Cela te coûte déjà énormément de ne pas te noyer dans la peur de la brisé elle aussi au passage. De la laisser voir tes démons et ta peine. Elle n’avait pas besoin mais, peut-être que toi, tu en avais besoin. Elle avait raison ton amie mais, c’était trop t’en demander que t’imposer tes maux à ceux qui compter pour toi. Cette peur de les perdre eux aussi ça, tu n’y survivrais pas. « Oui… mais, je ne veux pas ! Je ne peux pas vous imposer ça, c’est mon fardeau Is’, ma douleur, ma peine !! Je ne peux pas vous imposez cela !! » Que tu dis avec cœur et avec la gorge qui se resserre. Elle est facile cette carapace de force que tu montres à tout vas mais, à la vérité t’es qu’un homme brisé. Un homme qui ne tient plus qu’à un fil avant de finir par s’effondrer littéralement. Tu t’accroches à la main d’Isabella comme si elle te donner ce courage de t’ouvrir mais, t’en avais aucun. T’étais qu’un lâche. L’égoïste qui oublier ces proches car c’était plus facile que d’affronter la réalité.
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