(TC) SPEED-DATING / room #01.

sa main tremblait un peu mais avec une petite grimace, finn tâchait de conserver sa concentration. les traits n'étaient pas très précis, mais à force de persévérance, on commençait à reconnaître les courbes de la modèle que finn était concentré à dessiner. il essayait de conserver les proportions, bien comme le professeur avait indiqué qu'il fallait faire. finn avait toujours été un élève appliqué et le challenge le poussait à surpasser ses pudeurs et à détailler sans gêne les deux modèles qu'ils devaient représenter au fusain. une bonne idée de sa sœur qui lui avait proposé de s'inscrire avec elle, puisque de toute façon ils n'avaient ni l'un ni l'autre un partenaire. elle trouvait ça drôle, mais au moment d'entrer dans la salle pour participer à cette activité surprise, lily lui avait fait faux bond, lui envoyant un message pour lui souhaiter de s'amuser. d'abord, il l'avait détesté de lui avoir fait ça, presque sûr qu'elle savait ce qu'elle faisait en l'inscrivant et qu'elle pensait provoquer le destin de son grand frère. le fusain crisait agréablement, mais le rouge aux joues, le garçon avait un peu trop chaud. ça ne dérange personne si j'ouvre un peu la porte? demande-t-il aux quelques autres personnes qui s'appliquaient plus ou moins à la tâche. puisqu'il n'y avait pas d'objection, il se leva et ouvrit la porte. mais il ne s'attendait pas à ce qu'un courant d'air fasse tomber quelques feuilles canson mais aussi s'envolèrent sous les yeux ahuris de finn les draps qui couvraient pudiquement les deux modèles. oh mon dieu! je suis désolé! dit-il en se précipitant pour rattraper les bouts de tissus, avec le visage définitivement écarlate. il avait troublé le calme de la pièce et dieu sait qu'il n'aimait pas être au centre de l'attention comme ça. je suis vraiment désolé. marmonna-t-il en tendant le drap à un des deux modèles. il revint vers son chevalet, ramassant les feuilles qui étaient tombé qu'il tendit à son voisin/voisine de droite. peut-être qu'il aurait mieux fallu étouffer de chaleur. je touche plus à rien. dit-il dans un sourire un peu gêné, tâchant néanmoins de faire oublier l'incident.

Te voilà coincée dans cet sorti qu’on t’avait imposé par la bonne idée de cette chère Autumn. Sortir pour oublier, pour avancer, mais toi, tu demandais encore à recroiser Sloan, violent ou non. Il te manque, t’effraie. Mais tu fais l’effort en te retrouvant dans le coin. Le regard surpris, tu te retrouvais à devoir prendre un cours de dessin, une chose que tu aurais aimé faire bien avant. Alors, finalement tu étais plutôt heureuse. Tu te retrouves dans un petit groupe de personne, très heureuse pas de choc à voir des personnes presque nu, car tu avais l’habitude au club de voir les êtres dénudés, de jolie corps, ici aussi, différent mais joli. Tu pinces tes lèvres alors que tu commences à dessiner, tu t’essayes à cet art, ne sachant pas du tout si tu seras douée ou non. Tu te vides l’esprit, alors qu’on demande si on peut ouvrir la porte, tu regardes l’homme posant cette question, n’ayant rien à redire à cette idée. La chaleur était bien présente, beaucoup de monde pour une si petite pièce, une dizaine de personne. Enfin, tu te concentres, le regard jonchant le modèle féminin, préférant dessiner une femme plutôt que l’homme, sans nul doute par peur de tromper un être qui n’était plus dans ta vie. Toujours fidèle, comme blottit dans le bon sens de cette relation, une relation que Sloan lui ne respectait par ses nombreux agissements, violent, possession de ton corps quand tu ne le désirais pas. Tellement de chose. Alors, que tu relèves tes yeux sur les modèles quand quelques cris se font entendre, tu te retrouves face aux deux modèles complétement dénudé, un mouvement de recul par la surprise, tu finis par tomber à cause d ton propre sac, ne faisant pas attention au mot de ton voisin de droite, celui qui avait causé toute cette agitation, tu tentes de ton mieux de te rattraper, mais c’est la feuille canson de l’homme qui prend les coups et toi t’écrasant comme un sac sur le sol. «  Oh putain !   »  Que tu laissas échapper un peu meurtrie de la situation désastreuse, joyeuse saint valentin poupée.

Une nuit au cabaret interminable. Un réveil en panique. Elle attrape une chemise trop grande, qui ne lui appartient pas. Même si elle n'a que quelques heures de sommeil en stock, il n'est pas question de manquer le cours de dessin. L'art, son échappatoire, elle y tient tellement. Il lui permet de noyer sa peine. D'oublier les chemins troubles qu'elle empreinte pour survivre dans ce monde où elle cherche en vain à construire son rêve américain. Sur la route, elle réalise qu'elle n'a pas son matériel. Son porte-feuille est quasi vide. Il lui reste un pauvre billet qu'elle veut garder pour des choses plus importantes. Son retard l'empêche de prendre une décision raisonnable. Elle le dépense pour combler son manque de fournitures. Le temps continue de défiler et elle s'égare dans cet immense hangar. Au lieu de suivre le chemin principal, elle se retrouve dans les réserves annexes. Elle perd son sang froid, peste contre cette organisation ratée et continue de tourner en rond jusqu'à ce que quelqu'un lui indique la bonne direction. Bien qu'elle soit une adulte. Serpentine a toujours eu besoin des autres. Elle a beau afficher l'image d'une femme forte et indépendante, elle n'est pas autonome. Elle aime et veut qu'on s'occupe d'elle. Au loin, elle aperçoit une porte ouverte, laissant voir deux silhouettes nues. Elle se surprend à penser qu'elle aurait aimé être le modèle féminin. Mais elle n'est pas là pour faire son show. Elle est là pour elle, pour se détendre et s'évader dans un moment de créativité. Pendant quelques minutes elle reste plantée devant la porte d'entrée. Carton à dessin sous le bras. Elle n'a pas de fusain. Seulement de l'aquarelle et de l'encre de chine. Son tempérament de méditerranéenne se manifeste de nouveau et elle se met à penser à haute voix « Comment ça, la séance a déjà commencé ? Non mais c'est n'importe quoi. » Elle s'avance, les cheveux ébouriffées, la chemise bien trop ouverte et mal boutonnée. Mal réveillée, elle trouve un peu de place à côté de @Finn Carlyle « Excuse-moi, je n'ai pris que de l'encre... Tu pourrais me prêter un peu de fusain ? »

il n'avait jamais aimé cette fête. à vrai dire, il ne l'avait pas souvent fêté, souvent il oubliait les jours. c'était, disait-il, parce qu'il préférait les attentions de tous les jours. c'est bien trop simple d'offrir un restaurant et une jolie rose un jour par an si c'était pour ne s'accorder aucune autre attention le reste de l'année. et sans se mentir, il n'était tout simplement pas très doué avec les cadeaux et les surprises. il avait peur que ce qu'il fasse ne plaise pas, et comme on pouvait le voir il ne savait pas non plus les recevoir. le voile qui couvrait chaque des modèles s'était envolé et, honteux, il était retourné s'asseoir. il comptait retourner à son chevalet et faire oublier l'incident. mais cela avait provoqué la surprise de sa voisine (@prune coleman) qui venait de s'étaler par terre dans un mouvement de chaises et de dessins que finn n'eut pas le temps d'analyser. oh mon dieu, tu vas bien? je suis vraiment désolé. répéta-t-il comme s'il avait poussé la jeune femme par terre. quelle st-valentin des plus romantiques, il foutait les gens à poil sans faire exprès et mettait des balayettes aux filles. il tendit sa main à la brune (@prune coleman). tu t'es cognée? tu as mal quelque part? demanda-t-il de nouveau en lui tirant sa chaise pour qu'elle se rassoit. il était à deux doigts de partir, de quitter le queens et new york. alors, entre en trombe une jeune femme, coupe au carré et allure déterminée (@serpentine girardi). finn est heureux qu'elle vienne lui voler la vedette. mais la jeune femme s'assoit et ses côtés et finn hoche la tête à sa demande. euh si tiens. bienvenue dans le groupe. dit-il en lui donnant son fusain de secours. il aurait aimé lui signaler qu'elle avait loupé un bouton mais en se faisant la remarque il préféra détourner le regard. s'il pouvait arrêter de passer pour le mec creepy du groupe qui s'occupe un peu trop de la couverture des corps des gens de cette classe.

Pas de désespoir cette année. Pas de sloan qui promet, puis oublié, pour venir prendre alors que l’envie n’y est pas. Alors, tu pensais passer la journée plutôt tranquille, mais finalement c’était impossible, complétement impossible tout ça grâce à Autunm. Mais l’idée de dessiner te plaisait dans le fond, trouver une nouvelle tradition dépassant de loin les précédentes saint valentin. Tu ne sais pas si t’aime vraiment cette fête, t’as jamais eu l’occasion de réellement la fêter, ou alors pas de la même manière que les autres, malgré que tu eus été en couple. La maladroite Prune qui frappe, toujours toi qui fais n’importe quoi. Tu ne sais pas trop comment, juste ce sac à main au sol, le tien. Trahis par tes propres affaires. Le cul plaqué au sol, les mains qui avaient tentés de se raccrocher au chevalet de l’homme à sa gauche (@finn carlyle ). « Non, c’est moi je n’ai pas fait attention …j’ai été surprise par le courant d’air … » Son courant d’air à lui, en plus. Tu souris, une légére douleur au coccyx, voilà t’auras mal au derrière d’une nouvelle manière pour cette année. T’as l’esprit qui vole à lui, s’envolant vers d’autre montagne, alors que t’aimerais juste qu’il s’efface, qui finisse par disparaître, mais ton cœur est blottit dans les mains de Sloan. « Aux fesses ! » Que tu dis en rigolant un peu, finissant par prendre la main du jeune homme pour te relever plus aisément. « Merci. » Tu laisses tes opales sur lui, puis tu finis par te présenter. « Prune ! » Que tu dis, oubliant toujours qu’en réalité c’est Prunille toi. Tu relâches sa main, laissant tes yeux voir les dégâts que tu avais causés. « Je crois que j’ai surtout saccagé ton boulot ! » Tu avais déchiré la feuille de canson. Puis tu entends la jeune femme venant d’arriver. « On a fait diversion avec … » Tu regardes le jeune homme (@finn carlyle) car tu ne sais pas encore son prénom. « Comme ça c’est comme si t’étais là depuis le début ! » Que tu racontes à (@serpentine girardi) puis t’entends du monde commencer à râler de vous entendez parler.
Ps : j’ai attendu de voir si quelqu’un allait débarquer pour laisser le temps aux autres :cute :

Une vague d'agacements se lève. L'italienne ne comprend pas ce qu'il se passe. Elle vient juste à ce cours de dessin qui lui tient à coeur, mais tout s'annonce plus compliqué que sur le papier. Heureusement, elle peut compter sur son voisin @Finn Carlyle qui lui tend un morceau de fusain. Sa réaction est un peu étrange. Elle fronce les sourcils, cherchant à comprendre là où elle aurait commis une erreur mais fini par le remercier. Serpentine prend quelques instants pour s'installer, elle, son chevalet, son papier grand format. Elle soupire silencieusement. Agacée. N'arrivant pas à mettre convenablement ses affaires. Elle capitule, franchement peu contente de sa mise en place. De l'autre côté, il y a cette jolie brune @Prune Coleman. Elle lui adresse quelques mots mais Serpentine n'en comprends pas vraiment le sens. Elle n'est pas là depuis le début, si ? Perdue dans ses pensées et mal réveillée, son anglais s'appauvrit. Alors elle se penche vers elle, cherchant à y trouver un soutien, un peu d'aide. « C'est la première fois que je viens à ce genre d'événement. C'est normal que tout le monde s'agace comme ça ? Ils ne sont pas contents de faire quelque chose de leur Saint-Valentin ? » Question sérieuse, ne réalisant pas que ce vif mécontentement leur est destiné à tout les trois.  

pas de soucis ma belle  
désolée c'est un peu court

finn n'avait plus le temps de s’apitoyer sur son sort.fini de râler sur sa sœur qui lui avait promis de passer une saint-valentin en famille pour lui faire oublier son célibat. d'une part, finn ne s'en était jamais vraiment plaint, d'autre part il soupçonnait sa sœur d'avoir voulu combler sa propre solitude et maintenant elle devait avoir trouver quelqu'un d'autre. il lui en voulut quand, par un enchaînement d'événements malheureux, il se retrouva à aider à se relever une jeune femme qui était tombée un peu par sa faute (@prune coleman). enchanté prune, lui dit-il en riant légèrement, il y avait certainement plus agréable de faire connaissance. elle s'excusa d'avoir gâché son dessin. finn pris la feuille déchirée entre ses mains et assembla les morceaux. de toute manière c'était pas du grand art, je pense surtout que tu m'as évité de devoir montrer ça à tout le monde à la fin. ils avaient en quelque sorte adopté une autre brune qui avait su se faire remarquer par son entrée tardive dans le cours (@serpentine girardi). il compléta d'un sourire la phrase de prune. c'est finn! ironie du sort, le trentenaire, d'abord destiné à passer le soir de la saint-valentin avec sa sœur se retrouvait entouré de deux jeunes femmes. je pense qu'ils sont tous plus ou moins seuls et que toute cette agitation les agresse. dit-il tout bas sur le ton de la confidence, comme si finalement tous les trois étaient venus ensemble. vous étiez déjà venu à ce cours ou vous aussi on vous a offert de merveilleux cadeau? demanda-t-il aux deux filles, tout en posant une nouvelle feuille canson devant lui pour tâcher de montrer un minimum d'intérêt à cette classe.

Dans le fond tu le sais, à la fin de cette soirée de cours de dessin, tu vas te sentir seule, tu vas être en manque de lui, en manquer de l’homme qui prend sans jamais faire attention. Sloan est une drogue, il est un fou qui ne parvient pas à calmer ses ardeurs, quand il aime il le fait violemment, en voulant la personne pour soi sans jamais demander l’avis de l’autre. Et toi petite conne tu vas te sentir seule et délaisser ce soir, cherchant du réconfort partout où tu le pourras. Seras tu en mesure de laisser entrer un autre ? Enfin, t’es trop tracassé que tu ne fais pas attention à toi-même, à où tu déposes tes pieds, bien pour ça que tu avais fini au sol. Mais plus de peur que de mal, finalement. « Je suis sûre que tu n’échapperas pas à ce moment de gêne ! » Que tu lui dis en te moquant un peu, tout ça dans un mood gentillet, t’as jamais eu un mauvais fond. Alors ton regards fut par la suite happé par la jeune femme qui venait d’arriver, tu échanges quelque mots avant d’apprendre le prénom du jeune homme : finn. « Les agresses ou alors ils trouvent un moyen de vider leur sac maintenant, car ils seront seul en rentrant ! » Beaucoup n’aime pas la saint valentin, d’autre vienne se cacher dans des lieux comme ça pour éviter de croiser l’amour, les couples qui dégueulent leur amour pour l’autre. Forcément ça donne moins envie quand on est le célibataire. « Non, j’y ai jamais mis les pieds … jusqu’à ce soir ! » Toi t’es seule et c’était prévu, autumn t’avais laissé le soin de choisir, mais autant dire que tu t’en fichais dans le fond, tu voulais juste lui faire plaisir. « Et toi finn première fois ? » Sur tes mots tu entends une personne crier et courir vers la poubelle qui se trouvait au fond de la salle, là où vous étiez tous les trois. La modèle se met à vomir et toi tu as de suite des hauts de cœur . « Oh mais non ! » Tu te tournes vers la jeune femme venant d’arriver pour éviter de voir la modèle vomir à côté de la poubelle qui se tenait à côté de finn.

Ce cours de dessin. Assez surprenant. Pensant naïvement passer un moment de détente, elle s'agace de l'agacement du groupe. Le jeune homme donne son avis. D'un naturel surprenant. Amical et plaisant. Serpentine sourit. Ayant la sensation d'être avec un groupe d'amis proches. La belle brune, sans tabou, renchérit. Argumentant sur la solitude des participants. Pourtant, ces trois-là ne se connaissent pas. Ils partagent juste une expérience commune qu'ils commentent. Ce cours de dessin. Ce cours de nu, un poil décevant. Un peu trop calme pour cette italienne qui ne sait pas se poser plus de cinq minutes. Ils seront seuls en rentrant ! Ces mots résonnent. La déconnecte du groupe un instant. Se noie dans ses pensées. Elle aussi. Quand elle rentrera, elle sera seule. Après tout, sa dernière relation s'est terminée en catastrophe. Depuis, elle essaye de trouver un semblant de palpitation à travers son travail. Mais tout lui paraît trop plat. Trop fade. « Vous êtes en couple ? » demande-t-elle sans détour, les pointant tout les deux avec son fusain. Sans prendre le temps de répondre aux questions précédentes. Réclamant si fort intérieurement un peu d'action dans cette salle, elle voit dans le regard de Prune qu'il se passe un truc. « Quoi, qu'est ce qui se passe ? » Serpentine cherche à comprendre l'expression de la jeune femme et se met à tourner, cherchant du regard ce qu'il peut bien provoquer cette vague d'indignation. La modèle. Nue. La tête dans la poubelle. Non mais c'est quoi ce délire ? Elle reste figée à fixer la scène. Choquée. Choquée par ce petit rien alors qu'elle baigne constamment dans un univers bien pire. On leur propose de faire une brève pause. En attendant que la modèle se remet de ses nausées et d'aérer un peu la salle. Entre l'odeur de fauve et d'un estomac retourné. Les choses ont besoin d'être remises en ordre. « Elle est complètement de travers cette pauvre fille. On ne va pas continuer le cours dans cet état. Ça vous tente qu'on la remplace ? » Serpentine n'attend pas vraiment leurs réponses qu'elle les attrape tout les deux pas les poignets et les tire doucement vers le centre de la pièce. Une fois au coeur de la salle, prête à prendre le relai avec ces nouveaux camarades. « Quoi, vous n'êtes pas d'accord ? Allez, on est là pour s'amuser et changer un peu le quotidien. Il faut oser les nouvelles expériences, non ? »

@Finn Carlyle
@Prune Coleman