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 >> des maux à mon coeur ((amira))

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Message Sujet: >> des maux à mon coeur ((amira))   >> des maux à mon coeur ((amira)) Empty Jeu 6 Juin - 21:19

des maux à mon coeur
La fatigue qui te prend aux tripes Autumn. Celle qui te fait dériver à en annihiler tout tes sens. Amorphe du futur que tu n’arrives pas à imaginer. Le passé qui te poursuit et l’instant que tu n’arrives pas à quitter. Tu virevolte entre deux eaux. Coincé dans la survie incapable de t’arrêter. Les paroles de ton frère qui te rappel à la réalité. Il est là, il est là et tu n’arrives pas à effacer la peur qu’on te le reprenne. Tes piégée dans un foutue tourbillon. Une tempête qui aspire ton être tout entier. Tu cours Autumn, incapable de t’arrêter. Piégée dans la désillusion de tous tes rêves brisés. Coincer dans l’espoir mort de voir de nouveau la surface. L’espoir que tu ne veux plus voir par la terreur de chuter de nouveau. Tu cherches Autumn. En vain, tu te bas contre toi-même et ces voix qui t’empêches d’avancer. T’as mal Autumn. Les maux invisibles des douleurs qui ne guérissent. Pas de celles qui restent encré et pourtant tu continues. Droit devant que tu regardes Autumn car, il n’y a que cela à faire.
La mort, la vie…
Tu n’as pas peur Autumn,
Il n’y a que la terreur de l’oublie Autumn,
L’oublie de lui…

Déception dans son regard que tu ne surmontes pas et la solution et si simple et pourtant tu ne la voie pas. Tu ne veux pas la voir. Comme si tu t’étais résolue au bas fond. –t’aime ça autumn manger la poussière, te salir pour quelques billets….- Comme si t’étais devenue comme tes putains de géniteur. Les gênes pourris des Rosenwald qui avaient fini par atteindre les profondeurs de ton âme. Tu avais fini par y trouvé du réconfort dans ces moments. Comble illusoire d’une solitude qui noircissait ta lumière. Une lumière que tu n’arrivais plus à allumer. Il n’y avait plus l’énergie. Plus l’amour. Plus rien. Y en avait-il eu un jour ?!  Et toutes ces questions dont tu n’avais pas les réponses. Tu ne les aurais jamais. Alors, tu t’entêtais dans la vie qui s’offrait à toi. Dans la seule que tu pensais mériter. Tissus de dentelle et danse chaloupé. Un regard pour un billet vert. Caresse invisible pour survivre.
Ralentie Autumn,
Ouvre les yeux princesse, vie…

Tu ne connaissais plus rien d’autre. Tu avais cette impression de ne plus savoir comment faire pour vivre. Tu te débattais contre ton pire ennemie : toi-même. Chercher désespérément la sortie de secours, la fin du tunnel. A chaque journée sa peine et à chaque nuit ces soucis. T’étais devenue le robot qui avancé en regardant de l’extérieur ta propre vie défilé. Dans ces rares moments où tu reconnecté avec toi-même c’était comme une douce violence accaparante de ton âme à ton cœur.
Oh dieu que tu aimes la vie pourtant Autumn !
Oh dieu que tu aimes les autres pourtant Autumn !
C’est comme avoir les cartes en main sans savoir jouer,
Tu ne sais plus jouer Autumn…

Peut-être que tu ne veux simplement plus mais, il y de ces chemins qui se croises. Le destin ou un miracle venu d’ailleurs. Les mélanges improbables qui radoucissent l’âme. De ceux qui ouvrent les yeux. Le mystère de la vie. Beauté étrange des choses bien faites. Des moments à demi magique. Suffisait d’y croire un peu. Tu ne te souvenais plus si c’était au détour du musée pourrie du coin ou dans la file d’attente de ce club branché. Tu ne te souviens plus du comment mais, t’as juste plongé dans la chaleur de l’instant. Comme une lueur qui brillait ou l’envie de te retrouver. Pour toi, pour lui. Il mérité de retrouvé sa sœur et tu mérité de retrouvé ton frère. Alors, tu t’accrocher à autre chose. La fraîcheur de cette amitié improbable ou l’envie de t’en sortir toi-même. Sortie du club avec la pensée que c’était la dernière en te demandant quand cela le sera vraiment. Sortie du club avec cette envie de continuer la nuit où le besoin de libérer la pression qui écrase ton palpitant. Ton regard qui croise le siens et elle t’attend comme t’avais attendu la fin de la soirée. « Mira… je t’ai pas trop fait attendre j’espère ?! Un client qui voulait gratter des minutes en plus… » un baisé sur sa joue qui se perds et ton bras qui se glisse sous celui de cette amie venue d’ailleurs. L’inattendue. Celle qui te faisais du bien à sa manière et surement que tu lui en faisais à ta manière en retour. «  Une bière, oui… me faut une bière… j’ai pas envie de rentrer chez-moi !! » tu n’avais surtout pas envie d’affronter Bear une nouvelle fois, pas ce soir.
@amira mokrane  >> des maux à mon coeur ((amira)) 946831849  
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Message Sujet: Re: >> des maux à mon coeur ((amira))   >> des maux à mon coeur ((amira)) Empty Mer 12 Juin - 15:20

Personne.
Le vide. Le néant.
Comme dans son cœur.
À chaque fois qu’elle rentre chez elle.
A chaque fois qu’elle réalise la tristesse de son quotidien.
Là où les billets ne suffisent plus à effacer les cicatrices béantes.
Alors elle a accepté, elle a accepté de venir à ce vernissage. La lumière glisse sur sa peau caramel. Elle se perd dans un instant d’évasion, les jambes élancées entre les expositions anguleuses et les toiles colorées. Tout comme les vagues, l’art n’est jamais absolu. Il s’enroule autour de ses prunelles afin de la transporter ailleurs, sur les reliefs de l’acrylique et les ondulations estompées de la peinture. Elle y croit de tout son cœur. Il y a de l’espoir dans ces tableaux. Des poussières d’étoiles qui remplissent les mailles vides du tissu. La main serrée sur la coupe de champagne, son esprit vagabonde d’image en image, souffle coupé, comme en apnée sur terre. Elle se noie dans la foule qui murmure son prénom.
L’enfant d'or, héritière saoudienne, Mira perpétue l’héritage de son père et ses passions.
Sa démarche chancelle dans les couloirs, éprise d’une mélodie qui flotte suavement dans l’espace. Elle agite ses paupières en avalant une gorgée d’alcool. Les souvenirs se fissurent sur les galets de la mer. Tout comme sa relation avec Bear. Un soupir s’échappe de ses lèvres. Elle voudrait s’isoler, partir à la dérive entre les escaliers menant vers la réserve et disparaître au milieu des cartons et pièces ignorées dans l’obscurité. Ses bras tremblent, fébriles et avides de frénésie. Elle s'approche lentement du serveur. Elle se sert un cocktail et le courage de continuer. Son élément est devenu étranger. Elle se sent inconnue au milieu de ses 'amis' et de ses connaissances. Sa gorge se serre. Elle avance à reculons, effleurant les silhouettes qui défilent entre ses paupières. Sa poitrine bourdonne, paralysée par la peur. Par cette sensation horrible de rejet social. T'es plus à ta place ici, Mira. Tu veux descendre en bas, là où il se trouve peut-être.
Alors la princesse s'enfuit. Elle traîne des pieds dans la grande rue. Ses escarpins détonnent à même les caillasses et l’ombre de la nuit vient lui masquer la vue. Une clope coincée entre ses lèvres suffit à calmer les angoisses du moment, et elle se rend dans ce club. Là, où elle travaille. Elle attends son rendez-vous précipitée devant l'entrée. « Mira… je t’ai pas trop fait attendre j’espère ?! Un client qui voulait gratter des minutes en plus… » Elle observe ses yeux - aussi noirs que les profondeurs du bassin. Il y a des sirènes au fond de ses prunelles, comme il y en a au fond de l’océan. Elle retrouve l’esquisse d’un rêve envolé. Elle pince les lèvres, l’expression adoucie et les joues rosies. « Non, je viens d'arriver. Mais tu pouvais prendre ton temps si c'était pour dépouiller un porc. » Elle ricane, alors qu'elle s'avance au bras de sa copine. Une danseuse exotique. Une fréquentation, qu'elle n'aurait jamais eut auparavant. « Une bière, oui… me faut une bière… j’ai pas envie de rentrer chez-moi !! »
Les étoiles cheminent autour de ses paupières. Vestiges d’une beauté éphémère et essoufflée. Ses jambes se dérobent au sol - avides de fluidité, de reprendre leur forme de nageoires pour voguer au fond de l’océan. Sirène échouée sur Terre. Créature immonde aux griffes hideuses. Qu'est-ce que tu fous avec une fille aussi gentille qu'elle ? Mira fixe le vide, les prunelles aveuglées par les ondulations des lumières du soir. Les nuances aquarelles se confondent sur les toiles dorées, racontant les histoires imaginaires de ces formes translucides figées dans le décor. Son cœur  quant à lui part à la dérive, porté par les ondulations de l’eau au fond du bassin nocturne. Elle tournois dans l’espace, l’esprit chancelant au gré d’une voix qui résonne si loin - qui murmure des mots qui lui empoisonnent le cœur. Ce n’est pas son corps qui se dope de lui, mais son âme - sa poitrine avide de sentiment. Tout ce qui l’entoure semble vide.
Le monde se fissure. Il s’en va.
Ses larmes ont le goût du malheur.
Son amour, l’odeur de l'oublie.
« Bonne idée, il faut qu'on parle. Je connais un bon bar dans le coin. » Elle se tourne vers son amie. Son regard la transperce. Il ouvre des lucarnes entres ses côtes asséchées. Elle l'observe avec émerveillement. Noir. Profond. La mer est née au ras de ses cils. Et Mira trouve refuge dans ses cornées.

@Autumn Rosenwald >> des maux à mon coeur ((amira)) 3227196488 >> des maux à mon coeur ((amira)) 3227196488
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