seigneur soyez pas pute - amos

traits de caractère / loin du portrait du gendre idéal que tu laisses suggérer, des bonnes manières, des faux sourires que tu déverse à qui veut bien les voir, Amos, sous ton masque de perfection, tu es profondément nocif. destructeur, pour tous ceux qui osent encore t'approcher, t'use et use, jusqu'à l'os, jusqu'à ne plus rien laisser, jusqu'à tout détruire, renverser, et qu'importent les conséquences. ton doux visage laisse place au monstre. un monstre d'égoïsme et de violence, de fureur quand on ose te contre dire, te tenir tête, manipulateur et égocentrique. aîné de la fratrie, on t'a collé des responsabilités entre les mains depuis ton plus jeune âge, et pourtant tu subsiste en étant un gosse pourri, gâté. petit roi. petit roi que rien n'arrête, surtout pas les autres, surtout pas les règles. la surface est appréciable, le fond est mauvais.

(Αίμα στα χέρια) T'étais encore qu'un ado quand ton oncle t'a collé un flingue entre les mains. un Berreta calibre 9. charger. Il t'a dit de tirer. de viser, le doigt sur la détente, le centre de la canette posé un peu plus loin. fallait tirer pour être un homme. pour être comme lui, comme ton oncle. T'a appuyer sur la détente, encaissez le recul, t'a aimé ça. et t'a recommencé, des fois, et des fois, sur des cibles, des bouteilles, des canettes, des hommes. du sang sur les mains. tu te rappelles encore de cet homme, de ses yeux emplis de peur, de haine, de vengeance. c'était toi ou lui. ce serait lui. jamais toi. depuis, tu ne quittes que très rarement ton arme de poing.
(Αφαιρέστε τις μάσκες) il y a toujours une première impression. celle qui en dit long sur le reste de la relation, celle qui laisse un premier goût, un premier avis. la première impression est toujours la bonne, paraît-il. rarement dans ton cas. car la première impression que tu laisses est presque, toujours, fausse. au premier regard on ne soupçonne rien. rien qu'une vie bien rangé, tranquille, quelqu'un de sympathique, presque chaleureux, une version moderne du prince charmant. la réalité se révèle moins reluisante, quand les jours passent, quand les comportements changent, quand les masques tombent. l'égoïsme ressort parce qu'il ne peut être réprimé, et tu reprends le contrôle. le contrôle de leur vie, de leur geste. maniaque, tu ne peux te résoudre à perdre ce contrôle. Dr Jekyll & Mr Hyde. Le bon et le truand. ce que tu es vraiment.
(Αδελφότητα) comme il y a eu Caïn et Abel, Romulus et Remus, il y aura Dom et Amos. la fracture visible entre les deux frères, le fossé qui ne fait que se creuser. Domenico c'est le gosse différent, toujours en retrait, silencieux, paisible. dom c'est ton père, son portrait tout craché, la haine enfouie sous les regrets et la nostalgie, comme un spectateur lointain qui observe cette famille qui est pourtant la sienne. déjà petit il était le gendarme, toi le voleur. T'as longtemps cru qu'il passerait de l'autre côté de la barrière, qu'il vous trahirait, toi, ton oncle, ton nom pour rejoindre les rangs de la police, de l'armée, ou qu'importe, de ceux qui font la loi. T'a longtemps penser le perdre un jour, qu'il partirait loin de vous. qu'il vous oublierait. mais il est resté dans ton paysage, choisissant la santé plutôt que la loi, conservant ce lien, le cordon familial, l'amour fraternel qui subsiste toujours entre vous. pourtant tu sais qu'un jour, vous vous entre-tuerez.

Au premier jour tu étais son roi. Souverain d’un royaume déjà écorché, d’un royaume ou plus rien ne brillé, ou les dorures été déjà effrité par les cris et les pleurs. Bébé pansement qui n’as rien guéris, rien arranger, rien soigner. Enfant bénis tant attendu, premier d'une fratrie décomposé. Au premier jour tu étais son roi, l’enfant prodige. L’enfant qu’elle chérirais, son fils, son héros, rien qu’à elle. Le fils qui lui rappel le père, le mari, le mauvais. Faut dire que c’est pas celui qu’elle avait vu en premier, que ses yeux s’était posé sur l’autre, sur l’ainé des grec, l’ainé de la fraterie Lazaridis. Celui qui la faisait rire, celui qui poser parfois sa main sur sa cuisse, sous la table à l'abris des regards. Celui qui n'avait pas de famille, pas de femme, pas d'enfant.  Et elle y avait vu une issu, un coup du destin en sa faveur. On venez de redistribué les cartes. Et elle s’y voyait déjà, le re-mariage, la belle robe blanche, les fleurs dans les cheveux, la lune de miel dans les vallées grecque. Une jolie vie, un jolie destin. Un conte de fée. Irréel. Parce qu’il a la vie instable, le voyou, qu'il veut rien construire et qu'il refuse de s’engager. Alors elle a préféré l’autre des frère, le plus jeune, le plus gentil, le plus sage et le plus sain. Celui qu’elle pourrait manipuler plus facilement, celui qui lui donnerait ce qu’elle veut. Un mariage. Deux enfant. Le premier, toi. L’enfant roi. Né au beau milieu des citrouilles et des bonbon, né au beau milieu de cette famille, ta mère, ton père, ton oncle. Le triangle infernal. Plus amoureux. Un deuxième enfant, pour essayer de se sauver, encore une fois. Et l'équilibre implosa, quelques années plus tard, vous abandonnant tout les quatres. Quatres ans après la naissance de ton petit frère. Les hommes de sa vie. Celle qu’elle ne supportait plus, celle qu’elle ne voulait plus. Elle ne laissa rien derrière elle. Rien qu’un mot et un peu de parfum sur les draps, quelques souvenirs dans ton crane d’enfant, rien de plus. Ton père avait jurer de la retrouver, ton oncle te fis le serment de ne jamais la chercher. Il se chargea de votre éducation, relayant ton père au rang de faible, de moins que rien. Ce qu’il était. Ce qu’il avait toujours été à tes yeux. Parce que ta mère ne revint pas, parce qu’il n’avait pas tenu sa promesse, se terrant dans son silence. Mais t’avais plus besoin de lui, t’avais crée ton propre royaume, recruté tes propres sujet, tes disciples. Et t’étais le roi, t’étais toujours le roi.

Il faut n'avoir plus rien à perdre pour aimer vraiment, s'y jeter à corps perdu. Il faut avoir dépassé tous les vertiges pour oser cet abîme. Il faut avoir connu les empires qui vacillent, et les plus grands orages, pour en cet instant être là avec toi. Il faut avoir tant vécu, tant gâché, tant de fois déjà pour avec toi ne plus gâcher. L'amour n'est rien quand il est neuf, propre, pur. L'amour avant l'orage n'est pas un choix, c'est une loi."

au premier jour, tu l'as voulu pour Reine. pour toi. collection personnelle dans ton musée de verre. la plus belle chose qu'il t'ait été donné de voir. une beauté presque miraculeuse, un mirage au loin, une poupée comme on en fait plus. une beauté sauvage, des yeux noirs, un regard désinvolte. T'as su dès que tu l'as vu que t'étais prêt à te damner pour elle, vendre ton âme au diable, lui offrir la terre entière. T'as su tout ça, même si elle était accrochée à son bras. celui de ton frère. l'interdit qui te hante, le fruit défendu. pourtant t'a croqué la pomme, tombant dans ses bras, bravant l'illégal. une nuit pour une vie, des amours interdit et des passions inavouées. elle ne sera jamais tienne, tu seras toujours son roi.