rose song (camille)

tu avais redouté ce jour toute la semaine. tu n’étais clairement pas prête à ça. tu ne savais absolument pas ce qui t’avait poussé à accepter ce rendez-vous impromptu demandé par camille. tu avais tout fait pour l’éviter pendant quatorze mois. et pour cause, ce bébé que tu avais mis au monde cinq mois auparavant. ce bébé, qui était aussi le sien. tu ne lui avais jamais rien dit, à camille. et là, il te recontactait et tu acceptais un rendez-vous en à peine dix minutes. t’étais vraiment stupide, parfois. tu soupirais longuement et tu fouillais dans ton placard, hésitant entre une robe et une combinaison. tu optais finalement pour la combinaison noire avec la dentelle sur le dos et tu l’enfilais rapidement, avant de venir t’observer dans le miroir. tu bouclais rapidement tes cheveux, glissant tes doigts dans tes cheveux pour leur donnais un air plus naturel et tu te maquillais légèrement. leo se mettait à pleurer à l’instant où tu enfilais tes chaussures et tu venais le récupérer dans tes bras. « chut mon coeur. tata va arriver. » tu soufflais doucement en le berçant contre toi. tu le berçais pendant de longues minutes jusqu’à ce qu’il se rendorme dans tes bras et tu le reposais dans son berceau, avant que ta soeur n’arrive. « je suis en retard, je dois y aller. il a bu son biberon, il dort. tu sais quoi faire. et tu peux m’appeler en cas de problème. » tu soufflais en observant ta soeur. elle levait les yeux au ciel et tu levais les mains, faisant mine que tu n’avais rien dit. tu déposais un baiser sur sa joue et tu te mettais rapidement en route, descendant les escaliers rapidement sur tes hauts talons. tu fronçais les sourcils en commandant un uber, fixant l’adresse donné par camille plus tôt dans la semaine. tu montais dans la voiture une fois qu’elle arrivait à ta hauteur et tu te pinçais les lèvres. t’étais vraiment stressée. camille, tu l’avais toujours aimé. profondément. alors même que vous n’aviez jamais vraiment vécu quoi que ce soit, à part du sexe. camille, tu lui avais fait énormément de mal, et tu continuais de lui en faire, alors qu’il ne le savait même pas. tu secouais la tête, hésitant vraiment à faire demi-tour et à rentrer chez toi. mais le uber s’arrêtait finalement devant un bar et tu fermais les yeux, remarquant bien vite camille qui attendait devant. tu soupirais longuement et tu sortais finalement de la voiture, un petit sourire sur les lèvres. tu n’avais plus le choix, tu ne pouvais plus fuir. il ne te restait plus qu’à essayer d’être la plus naturelle possible, de déstresser. de ne pas faire de gaffe, surtout. tu t’approchais du jeune homme et tu souriais un peu en te pinçant les lèvres. « camille. » tu soufflais alors en remettant une mèche derrière ton oreille. t’étais venue, t’étais là. et putain, comme tu te détestais de faire tout ça. il apprendrait la vérité, toute la vérité un jour où l’autre, et ça allait te faire souffrir. même si, dans le fond, tu souffrais depuis que tu avais mis un terme à sa carrière si prometteuse de danseur professionnel. « je… je suis contente de te voir. » tu soufflais alors, un peu gênée malgré tout. t’avais disparue du jour au lendemain, plus d’un an auparavant, et tu savais très bien qu’il allait t’interroger sur tout ça.

tu ne sais pas vraiment pourquoi tu as proposé à evie de vous voir. après tout, elle a disparu pendant quatorze mois. sans raison. et tu ne penses pas que tu aurais de nouvelles si tu n'avais pas pris la peine de lui envoyer un message. tu observes ton reflet dans le miroir, fermes les yeux, ne pouvant jamais le supporter bien longtemps. tu te détournes, tes doigts glissant contre ton visage. c'est pas toi. un soupir s'échappe de tes lippes. t'es sans doute un peu trop cerné, il te manque sans doute quelques kilos. tu te contentes de te glisser sous la douche, prenant la temps de laver tes cheveux, sans doute pour retarder un peu plus le moment ou tu sortiras de ton appartement. tu laisses l'eau ruisseler contre ton visage, atterrissant sur tes épaules. t'as pas spécialement passé une bonne journée, mais au moins ton genou à l'air de te foutre la paix. tu soupires longuement, baisses la tête un instant, ta jambe légèrement pliée, sévices de cette blessure et du poids de ton corps qu'elle a du mal à supporter. tu glisses tes doigts contre ton visage, avant de terminer de te rincer. tu éteins l'eau. tu attrapes une serviette à la volée, déambules à poil dans l'appartement. de toute manière, t'habites seul, alors bon. tu te pinces les lèvres un instant, tes doigts glissant dans ta nuque.

tu te contentes d'un simple pantalon noir, d'un t-shirt à manches longues. il fait plus froids ces derniers temps, mais tu t'en fiches. tu te mords l'intérieur de la joue et t'habilles rapidement, avant de sécher correctement tes mèches brunes et de venir les attacher. ils sont assez longs pour l'être. un soupir t'échappe, tu termines rapidement de te préparer. tu glisses tes doigts contre ton visage, descends les trois étages, avant de t'engouffrer dans la rue. il ne te faut qu'une petite paire de minutes pour rejoindre le bar dont tu as donné l'adresse à la brune. tu n'es même pas certain qu'elle va venir. tu t'allumes une clope, enfonces tes mains dans les poches de ta veste et tires doucement sur le tube de goudron. tu viens t'appuyer contre le mur du bâtiment. briques gelées dans ton dos, mais ça te permet de laisser le poids de ton corps reposer derrière toi. tu observes un instant les voitures qui passent, focalisent ton attention sur un uber. la jeune femme en sort, et tu viens tirer une dernière fois sur ta cigarette avant de la jeter au sol, écrasant le mégot. camille. tu esquisses un petit sourire à l'attention de la jeune femme. evie. tu réponds en l'observant un instant. tu as cette impression que quelque chose à changé. mais tu ne saurais dire quoi. je... je suis contente de te voir. tu viens glisser tes doigts dans ta nuque et l'observes un instant. moi aussi. tu te pinces les lèvres un court instant avant de tourner la tête vers l'entrée du bar. on se les gèle, on rentre ? tu demandes à la brune en avançant un peu vers la porte. vous n'allez pas rester plantés là, de toute manière. tu viens tirer cette dernière, laissant evie entrer la première avant de la suivre, frottant un peu tes mains entrent-elles pour les réchauffer. le soir, ils proposent aussi quelques trucs à manger. je t'invite si t'as faim. tu souffles avec un petit sourire. ou alors on peut se poser au bar. tu ajoutes en haussant un peu les épaules, ne sachant pas trop dans quel état d'esprit se trouve la jeune femme. et puis de toute manière, vous n'étiez censés boire qu'un verre, alors bon.

tu observais camille longuement et tu terminais par acquiescer quand il proposait de rentrer dans le restaurant. tu le laissais tirer la porte et tu t’engouffrais dans le petit restaurant, retirant tes gants avant d’observer le jeune homme. tu souriais un peu, glissant tes doigts dans tes cheveux noirs. « on peut dîner, pourquoi pas. » tu soufflais simplement en haussant les épaules. tu t’installais à une table, un peu à l’écart du bruit du bar et tu soupirais un peu, te déshabillant et posant ta veste sur ta chaise. c’était tellement étrange. la dernière fois que tu l’avais vu, camille, tu étais enceinte de lui. votre courte histoire n’avait pas duré longtemps, et pourtant, ton prince en était né. camille était le père de ton enfant, et tu avais promis de ne jamais rien lui dire. il ne pouvait pas être au courant que tu lui avais fait ça, il ne te pardonnerait jamais. en plus de ça, il ignorait tout de l’accident que tu avais provoqué. bordel, tu étais vraiment une horrible personne. tu détournais finalement le regard en repensant à tout ça et tu observais le décor silencieusement, avant qu’un serveur ne s’approche de vous. « je vais prendre un gin, s’il vous plait. et je prendrais comme toi, pour manger. » tu soufflais à camille en souriant un peu. tu soupirais en glissant tes doigts dans tes cheveux et tu venais finalement croiser tes jambes. tu le laissais commander et tu observais le serveur s’éloigner rapidement. tu reposais ton regard sur le danseur et tu plongeais ton regard dans le sien, te décidant à faire un peu la conversation. tu voulais surtout pas paraitre différente ou étrange, tu ne voulais pas qu’il te pose de questions. « alors qu’est-ce que tu deviens ? » tu demandais alors doucement en haussant un peu les épaules. le serveur revenait avec vos boissons pour commencer et tu le remerciais d’un sourire, avant de prendre ton verre. tu trinquais avec le jeune homme, te détendant peu à peu. il y avait quasiment aucune chance pour qu’il découvre la vérité, ce soir ou un autre jour. tu soupirais un peu en venant boire une gorgée et tu soupirais doucement, appréciant l’alcool qui coulait dans ta gorge. ça faisait bien longtemps que tu n’avais pas bu, aussi, alors tu voulais y aller doucement. tu avais allaité leo un moment, alors tu n’avais pas droit à l’alcool pendant ce temps là. maintenant que tu lui donnais le biberon, tu pouvais en profiter un peu. « tu as eu une envie soudaine de me revoir ? » tu demandais dans un petit rire en soupirant un peu, glissant une mèche de tes cheveux derrière ton oreille, en sirotant ton verre calmement. tu savais pas vraiment pourquoi il t’avait recontacté maintenant, alors que tu étais partie comme une voleuse. et il allait surement te poser des questions sur cette fameuse fuite. et tu allais mentir une nouvelle fois, comme tu savais si bien le faire.

vous vous dépêchez de rentrer à l'intérieur du bar. il y fait bien meilleur que dans la rue. un petit soupir t'échappe, tu commençais à avoir les doigts gelés, d'avoir fumé quelques instants plus tôt. on peut dîner, pourquoi pas. tu esquisses un petit sourire et vous vous dirigez vers un coin assez calme du bar. enfin, le plus calme possible. tu retires ta veste à ton tour et viens la poser sur le dossier de ta chaise. tu retiens un petit soupir quand tu termines par t'asseoir, tendant un peu ta jambe pour soulager ton genou. au fond, tu ne sais pas trop pourquoi tu as renvoyé un message à evie. c'est vrai qu'elle a un peu disparue de la circulation, ces derniers mois. t'es pas vraiment rancunier comme gars. tu viens glisser tes doigts dans tes cheveux. c'est un peu étrange comme ambiance entre vous, du coup. je vais prendre un gin, s’il vous plaît. et je prendrais comme toi, pour manger. tu hoches la tête et commande à ton tour. whisky coca pour ta boisson et quelques chose d'assez léger pour le repas. tu n'as pas un grand appétit ces derniers temps, de toute manière. tu pourrais même dire ces dernières années. ça se voit, sans doute. ta mère te l'a encore dit, l'autre fois, que t'étais un peu trop maigre à son goût. ce n'est pas le tien. tu soupires longuement. alors qu’est-ce que tu deviens ? tu hausses les épaules face à la question de la brune et tu récupères ton verre, remerciant le serveur. vous trinquer et tu viens boire une gorgée dans ton verre, fermant les yeux un instant avant de venir glisser tes doigts dans tes cheveux. pas grand chose. j'ai toujours le petit studio ou je donne des cours. tu souffles. en tout cas, quand ta jambe te le permet. tu te pinces les lèvres en omettant ce détail. tu n'as pas envie de gâcher la soirée, après tout. et puis, pour une fois que tu n'as pas trop mal. tu te mords l'intérieur de la joue et relèves un peu la tête vers evie, esquissant un petit sourire malgré tout. tu reviens boire une gorgée dans ton verre avant de le reposer sur la table. tu as eu une envie soudaine de me revoir ? tu esquisses un petit sourire, un peu énigmatique, avant de hausser les épaules. ouai. tu souffles. ça faisait quelques jours que tu repensais à la brune, sans oser récupérer ton téléphone pour lui envoyer un message. peut-être que c'est un verre ou deux qui t'ont donnés ce courage, le soir ou tu t'es finalement décidé à l'inviter boire un verre. tu fermes les yeux un court instant. puis il faut dire que t'as accepté alors c'est que toi aussi, non ? tu demandes avec un sourire. si elle n'avait pas eu envie de te revoir, elle n'aurait pas accepté ce verre. elle aurait même pu ne jamais répondre à ton message. quoi de neuf de ton côté ? tu termines par demander. parce que c'est vrai que ça fait longtemps que vous ne vous êtes pas vus. sans doute que vous devriez avoir des tas de choses à vous raconter, mais ... pas forcément. il ne se passe pas grand chose dans ta vie, encore moins en ce moment. tu viens te gratter la nuque un instant. tu as l'air rayonnante, en tout cas. tu esquisses un sourire. elle a quelque chose de changer, mais tu ne saurais pas dire quoi.

tu te pinçais les lèvres doucement en observant le jeune homme et tu lui souriais en sirotant ton cocktail lentement, hochant un peu la tête quand il t’expliquait qu’il possédait toujours son studio et qu’il y donnait des cours et tu souriais un peu plus. « des cours aux enfants ou aux adultes ? » tu demandais en penchant un peu la tête sur le côté. la danse te manquait, parfois. tu étais passée à autre chose, tu faisais du footing pour te maintenir en forme, mais la danse, ça avait été une partie de ta vie. jusqu’à ce que tu craques complètement, que tu provoques cet accident et que tu n’arrives plus à entrer dans une salle de danse. tu t’en voulais tellement. c’était pas ce que tu voulais, à la base. mais c’était fait, et tu n’y pouvais plus rien. tu soupirais longuement en essayant de chasser ces pensées de ta tête et tu l’observais, riant un peu à ses mots. tu hochais un peu la tête. tu savais pas pourquoi tu avais accepté ce rendez-vous, qui impliquait tellement de choses. surement parce que camille, tu l’avais jamais vraiment oublié. et que t’aurais aimé tout faire autrement, dans le fond. depuis vos dix-huit ans, jusqu’à maintenant. tu te demandais ce qu’aurait pu être vos vies si tu n’avais pas provoqué ce terrible accident. tu glissais tes doigts dans tes cheveux. « c’est vrai. on était bien ensemble. je crois. » tu soufflais en fronçant un peu les sourcils, ne sachant pas vraiment ce que tu disais. il allait surement s’imaginer que tu avais pris ça comme un rencard. et tu savais pas si ça en était un, dans le fond. vous étiez juste deux connaissances qui prenaient un verre, ça n’impliquait rien de plus. tu le regardais à nouveau quand il te demandait à ton tour ce que tu devenais et tu haussais les épaules, et tu souriais en secouant la tête, alors qu’il ajoutait que tu étais rayonnante. « merci. » tu soufflais en soupirant un peu, te pinçant les lèvres. t’étais de plus en plus mal à l’aise, pourtant. tu avais l’impression que toute la vérité se lisait sur ton visage, et qu’il allait découvrir tout ce que tu cachais au moindre de tes mots. « je travaille dans un petit restaurant pas loin. je fais toujours de la cuisine. rien de bien nouveau. » oh, tu étais simplement devenue maman, entre temps. tu avais vécu une grossesse, accouchée de son enfant à lui. mais sinon, rien de bien nouveau. tu soupirais en fermant les yeux et tu buvais une nouvelle gorgée de ton cocktail, mangeant ta salade lentement. tu fronçais les sourcils en entendant ton téléphone sonner et tu regardais le message que ta soeur venait de t’envoyer. tu lui répondais rapidement, reposant le téléphone sur la petite table, ne faisant pas vraiment attention au fait que ton fond d’écran était toi et leo, devant le sapin de noël. « je reviens sur ce que j’ai dis mais… enfin j’insinuais pas que c’était un rencard ou quoi. juste… ça me fait plaisir de te voir. » tu expliquais en plantant ta fourchette nerveusement dans une tomate, te pinçant les lèvres.

c'est bizarre de ce retrouver face à evie. ça fait longtemps. et ça fait du bien aussi, t'as l'impression de retrouver une vie à peu près normale. sortir boire un verre, discuter de tout et de rien, comme ça. comme si y'avait pas ta vie catastrophique autour. des cours aux enfants ou aux adultes ? tu te mords l'intérieur de la joue un court instant. des enfants. et quelques ados ... tu réponds simplement. tu glisses une main dans tes doigts et retiens un petit soupir. tu observes la brune un instant, esquisses un sourire malgré tout, elle a l'air de mieux s'en sortir que toi, en tout cas. pas constamment en train d'essayer de mettre la main sur une bouteille d'alcool pour essayer d'oublier un peu la douleur, tournant en rond dans son appartement. tu te pinces brièvement les lèvres à ses mots. ouai, sans doute que t'avais envie de la revoir, tu sais pas trop pourquoi t'as terminé par lui renvoyer un message y'a quelques jours. parce qu'après tout, si elle ne donnait plus de nouvelles, c'est qu'elle n'en avait pas envie ? t'en sais trop rien, c'trop compliqué une femme. tu te mords l'intérieur de la joue. c’est vrai. on était bien ensemble. je crois. tu restes silencieux de longues secondes, avant de hocher doucement la tête, approuvant silencieusement ses mots. ouai, t'étais bien, cette petite période pendant laquelle vous vous êtes revu, il y a quelques temps déjà, plusieurs mois que tu ne saurais compter. t'as pas envie d'y réfléchir plus que ça. tu te mords l'intérieur de la joue, elle a l'air rayonnante, evie, comparé à toi. merci. tu esquisses un petit sourire. je travaille dans un petit restaurant pas loin. je fais toujours de la cuisine. rien de bien nouveau. tu hoches la tête. peut-être que tu avais oublié, au fond, qu'elle faisait de la cuisine, mais tu préfères rester silencieux. tu viens boire une gorgée dans ton verre et fermes les yeux un instant, glissant tes doigts dans tes cheveux l'air de rien. la jeune femme vérifie un message sur son téléphone et tu te pinces brièvement les lèvres en apercevant un court instant son fond d'écran, ou elle semble accompagnée d'un enfant. je reviens sur ce que j'ai dis mais... enfin j'insinuais pas que c'était un rencard ou quoi. juste... ça me fait plaisir de te voir. tu te mords l'intérieur de la joue et esquisses un sourire malgré tout. c'est bon. tu murmures simplement en venant picorer dans ton assiette. t'as pas grand appétit ces derniers temps. ça me fait plaisir de te voir aussi. tu te contentes de répondre en l'observant quelques instants. même si tu avais sans doute mieux à faire. tu ajoutes dans un petit rire, haussant les épaules. ça faisait longtemps. tu ajoutes, sans pour autant le lui reprocher. ça te rappelle juste que le temps passe et les années aussi, même si t'as souvent l'impression que ta vie s'être arrêtée avec ton accident. tu retiens un petit soupir à ces pensées. c'est pas franchement le moment. t'as pas envie de tout foutre en l'air. pour une fois dans ta vie, t'as pas envie de tout foutre en l'air. tu te mords l'intérieur de la joue.