drown my sins in holy water ≈ ft. toby

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{ drown my sins in holy water  }
crédit/ tumblr ✰ w/@toby fleming

C’était comme si t’était dans un cauchemar constant dans lequel il était impossible de te réveiller. Piégé dans une boîte sans clef à regardais ta vie défilé sans que tu ne l’as reconnaisse. Tu t’étais perdue en route, mort sur place. Ton âme semblait avoir quitté ton corps pour la suivre dans un endroit ou autrefois tu pensais serais le paradis. Tu n’étais plus certain qu’il existe. Tu n’étais plus certain de rien alors que, tu te sentais comme dans un enfer qui consumait une à une, les cellules de ton être tout entier. Englouti dans la souffrance qui semblait être, la seule émotion que tu étais capable de ressentir. Plus rien n’avais de goût si ce n’est l’amertume laissé par l’effet que tu avais de ne plus être au contrôle de ta propre vie. Encore faudrait-il que tu l’as été un jour à croire que toutes tes certitudes c’était envolé ce fameux jour. Ce jour qui n’était encore que hier pour toi. Alors que tu revivais chaque minute de l’accident en fermant les yeux dans le froid de ton lit chaque soir. Tu y voyais là une punition pour les mauvaises actions que tu aurais pu faire. Ton purgatoire. Éternellement condamné à revivre le jour où tu as tout perdues. Ou tu l’as perdue elle. Tu devais être coupable de quelque chose pour que Dieu estime bon de te privé du plus grand de tes bonheurs. T’étais coupable et tu n’avais plus aucun doute à ce sujet et même les dires de ta famille n’y changerais rien. Tu ne voulais pas écouter. Tu n’étais pas prêt. Comme si tu voulais rester dans le confort de la douleur juste un instant de plus. Toujours plus. Peur de l’oublier, peur de la déshonoré. Tu étais devenu l’incapable et même ces stupide réunion n’aider pas mais voulais-tu vraiment être aidé dans le fond ?! Le méritais-tu après tout ?! Tu te laisser glisser sur une pente dangereuse. Dans un gouffre sans fin. Tout était fait pour t’enfoncer d’autant plus voilà l’impression que tu avais. Même cette stupide musique de fond qu’il diffusait dans le bar où tu étais assis de rappeler ta femme. De l’odeur du whisky que tu ne dégustais pas mais que tu avaler à grosse gorgé au rouge à lèvres carmin de la serveuse. Même la pluie battante et le sombre bruit de l’orage te la rappelait. Sa façon qu’elle se blottissait dans tes bras pas parce qu’elle avait réellement peur mais tout simplement car elle voulait que tu le pense. Soupir lasse alors que tu demandes au barman de te resservir. Tu apprécies sa prévenance et le fait qu’il évite les questions trop pressantes. Surement tes cernes et ton apparences négligé qui ne te ressemblait tellement pas qui l’avait aidé à analyser la situation. Tu t’en foutais de bien paraître, tu t’en foutais de tout. Tout semblait tellement dérisoire. Insurmontable la montagne qui se présentait devant toi. Une part de toi avait surement envie d’être sauvé ou bien expié de ces pêché avant de sombrer complètement pour avoir appelé Toby. Tu ne savais même plus si tu avais besoin du prêtre ou de l’ami de toujours. Perdu en eau trouble à tenter de remonter à la surface. Le bout du tunnel et la lumière que tu n’apercevais pas. Tout n’était que ténèbres. Le deuxième, le troisième… tu ne comptes plus combien de verre tu t’enfiles alors que tu finissais par te dire qu’il avait surement eu un empêchement. Ce moment où tu plongeais ton regard sur ton téléphone et ce fond d’écran qui te ramener à la réalité de la mort quand tu entendis quelqu’un s’installer à tes côté. « Je ne t’attendais plus… »  Marmonnes-tu le regard plongé au loin alors que tu remue le contenue de ton verre dans ta main.

Toby était dans une phase difficile, avec les événements qu'il vivait récemment. Il portait d'ailleurs encore les séquelles des coups reçus, ce qui lui valait bien des regards et bien des questions. Mais son ami de toujours, Atlas, l'était encore davantage. Il avait perdu sa femme et sa fille, et il lui était extrêmement difficile, pour ne pas dire impossible, de faire son deuil. Toby faisait de son mieux pour être présent, aussi bien en tant que guide spirituel qu'en tant qu'ami. Mais ils avaient beau parler, les mots ne suffisaient pas. Alors lorsqu'Atlas lui demanda de le rejoindre, ce soir-là, dans un bar de la ville, Toby accepta, bien que ce ne soit guère le genre de lieu qu'il fréquentait d'accoutumé. Malheureusement, son emploi du temps serré le poussa à se hâter, des dizaines de minutes en retard au fameux rendez-vous. Il s'en voulait. En plus, il avait oublié son téléphone et ne pouvait donc pas appeler pour le prévenir de son empêchement, du fait qu'il ne serait pas là de suite. Il espérait simplement qu'Atlas n'ait pas profité de ces instants pour forcer un peu trop sur la bouteille. Rapidement, il arriva au lieu-dit sur ses rollers, qu'il ôta à l'entrée avant de se diriger rapidement vers une table, où il discernait la silhouette de son ami, aussi éteint qu'il l'avait craint. Il se faufila à ses côtés.
Ses mots firent frémit Toby tandis qu'il s'était naturellement installé à ses côtés, sans un bruit et sans un mot. "Désolé pour le retard, j'ai été retenu." déclara-t-il simplement, laissant paraître un petit sourire. Il posa une main sur l'épaule de son ami, de façon rassurante, avant de poser un oeil sur le verre qu'il tenait dans sa main. "Comment te sens-tu?" Evidemment, il connaissait la réponse, par l'air débraillé et fatigué qui ornait les traits de son ami d'enfance, mais il voulait connaître les détails, les tréfonds. Il désirait qu'il lui parle librement, qu'il se soulage sur lui, avec des mots, plutôt qu'avec la boisson.

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crédit/ tumblr ✰ w/@toby fleming

Tu te reconnais pas ou plus. Du pareil au même à noyer ton chagrin et ta culpabilité dans du whisky ? Surement que ce soir tu n’avais pas envie de rentrer chez toi et de retrouver ton lit vide. Retrouver vos photos comme si hier vous étiez encore ensemble à parler du bébé que vous alliez accueillir. A parler du bleu de la chambre que vous prépariez. A parler de vos projets. Ne t’avais pas envie. Pas aujourd’hui, pas ce soir. Tu voulais une pause, tu voulais oublier. Impossible mais tu essayer de toute tes forces. L’alcool semblait être un alléchant refuge… pour l’instant. L’espace d’un instant. Pathétique que tu trouvais, là, seul, assis à attendre. Ouais, t’avais encore l’espoir que quelqu’un t’écoute ou reste tout simplement à tes côté à faire semblant. Toby semblait s’être dégonflé c’est ce que tu t’étais dit alors qu’il tardait à arriver. Pourtant, tu aurais dû mieux savoir, un ami comme lui ne lâche pas si facilement. Encore moins une âme en détresse comme la tienne. Il pousse la porte et tu te demandes qui vient pour aider l’autre à l’image de sa gueule amoché par un œil au beurre noir. La question ne se pose pas, pas encore du moins. Il t’a devancé le vicieux. « Comme une putain d’épave, après un putain d’accident ! » Lances-tu en réponse à l’absurde question de ton ami. L’absurde question que tout le monde s’évertué à poser alors que tout le monde savait que la réponse ne serait qu’un tissu de mensonge. Ils espéraient quoi au juste ?! Que tu fondes en larme, que tu ouvres ton cœur déchiré en mille morceaux ?! C’était ridicule. Pourtant, avec Toby tu ne mentais pas. T’avais pas besoin, t’avais pas l’envie non plus. T’en avais marre. « Tu as une salle gueule pour un prête… je me sens moins coupable de la tronche que je te présente ! » Ajoutes-tu en avalant la fin de ton verre avant dans redemander deux autre au barman. « …Et me dis pas que tu allais te prendre un thé ! Pas ce soir !! » Tu tournes ton regard vers le siens pour lui servir un sourire tirailler par bien des sentiments mais certainement pas par la joie ou le bonheur. Ça, tu n’en étais plus capable. « Il semblerait que tu en es bien besoin toi aussi… on peut savoir qui t’es passé dessus ?! » Demandes-tu pointant vaguement les marques sur son visage. Toi aussi tu avais le droit à ta curiosité. Toi aussi tu voulais aider ton ami s’il en avait besoin. Peu importais la merde dans laquelle il avait pu se foutre. T’étais là, prêt à te raccrocher à n’importe quoi si cela signifiait l’espace d’un instant t’oublié toi-même. Toi et tes putains de démons qui ne te lâchaient pas. Qui te hantais à longueur de journée depuis six mois. Six mois interminable. Cauchemar duquel tu ne semblerais jamais capable de te réveiller. Lâche que tu étais à préférais t’occuper des problèmes des autres plutôt que des tiens.  

Atlas avait l'air au plus bas. Toby avait toujours été là, une épaule sur laquelle pleurer, une oreille pour parler, mais aussi un punching-ball, au besoin, pour évacuer sa rancœur, sa douleur. Beaucoup se sentait perdus après la mort d'un proche. Atlas avait perdu sa femme et son enfant, alors comment... Comment l'aider. Toby était là pour les autres, dans leur deuils, mais c'était bien plus compliqué lorsqu'il s'agissait d'un ami. Il avait tâché de trouver les mots, d'être là, et voir Atlas noyer son chagrin dans l'alcool, c'était d'une douleur incontrôlable. Et au lieu de s'ouvrir, il lui répondait violemment. Toby savait qu'il allait mal, mais justement, il avait besoin d'entendre des mots plus profonds... Mais la colère était peut-être une bonne réaction après tout. C'était mieux qu'il se mette en colère contre l'abbé que contre lui-même. Il fallait évacuer quelque part.

Puis, Atlas ne put s'empêcher de faire remarquer à son ami la tronche qu'il lui présentait, avec cet oeil au beurre noir , déjà âgé de plus d'une semaine, puisqu'il l'avait mené en Italie, pâle, mais bien présent sur son visage. Il poussa un soupire. "Tu me connais trop bien, j'allais effectivement me prendre un thé..." déclara-t-il avec le sourire. "Je sais à présent de source certaine que l'alcool ne me fait pas de bien!" ajouta-t-il en repensant à son épisode en Italie, pendant lequel il avait fait des folies en présence d'Isabella... Et qui l'avait mené à lui parler de ses réels sentiments, qui l'avait poussé à se remettre en question. C'était chaleureux et douloureux à la fois, dans un extrême paradoxe.
Il hésita un instant, avant de répondre à la question de son ami. Mais s'il voulait l'aider, il devait d'abord accepté de s'ouvrir, lui aussi. Pourquoi Atlas voudrait se reposer sur lui, alors que Toby refusait l'épaule qu'il lui tendait, même dans cet état. "T'es toujours bien curieux..." déclara-t-il, un petit sourire malicieux sur les lèvres. "J'ai été battu..." Il songea à ses côtes, qui, fort heureusement, avaient commencé à bien guérir. Pendant le pèlerinage et à Rome, il avait encore mal, mais la douleur était finalement partie, bien que les marques soient encore présentes. "Il paraît que... je suis de moeurs peu recommandables et que je profite de la faiblesse de jeunes personnes..."ajouta-t-il ensuite, laissant échapper un soupire, et faisant un signe de la main comme pour indiquer un "laisse tomber". Il observa le verre de son ami. "On devrait peut-être aller chez moi ou chez toi... pour discuter plus tranquillement..." déclara ensuite Toby, gentiment. C'était surtout question qu'Atlas arrête de vider les réserves d'alcool du bar.

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crédit/ tumblr ✰ w/@toby fleming

Homme coupable de bien trop de chose. Homme qui s’enfoncer dans son mal plutôt que de saisir les mains tendu qu’on lui offrait à répétition ces derniers temps. Ouais, tu l’étais bien cette putain d’épave de laquelle on t’avait sortie six mois auparavant. T’étais un déchet ambulant et tu ne cherchais même pas à t’en sortir. Service d’excuse, de prétexte pour continuer de te voiler la face. T’étais devenu ce putain d’égoïste qui ne pensait même plus à ceux laisser sur le bas-côté à t’attendre. A attendre que tu redeviennes celui qui ne serait plus. T’étais plus le même, tu ne le serais jamais plus. Rongé par une culpabilité instable, celle qui te guidé dans tout tes échanges, ans tout tes rapport. Même là, avec Toby à lui servir rien de plus que la rage qui bouillonnait au fond de ton être tu t’en voulais. T’aurais voulu lui donner plus que ça, que toi mais t’en était incapable. Toujours coincé dans cette fichu étape de colère. Piégé dedans sans aucune issus, tu n’en voyais aucune autre que celle tu liquide que tu faisais tournoyé dans le verre dans ta main. Illusion d’un bien-être perdu. Réconfort éphémère. « Un verre ne te feras pas de mal Toby !! » Que tu lances en lui glissant devant lui l’un des deux que l’on venait de te présenter. Ouais, purement conscient du mal que tu faisais mais cela ne semblait plus avoir d’importance à tes yeux. Tu voulais juste de sentir moins seul pendant une seconde. Un instant. Tu voulais noyer le mal qui te rongé ou y entraîner quelqu’un juste pour apaisé tes maux. Aucune envie de parler ou de faire d’effort tu avais juste besoin de sentir que tu n’étais pas seul. Tu ne la supportais plus la solitude. Elle te rongé autant que la culpabilité d’avoir tué ta femme et ton enfant à venir. T’étais figé dans le temps, bloqué dans un passé que tu n’arrivais à chasser de ton esprit. Le pire, c’est que cette torture tu te l’infligeais tout seul. Alors, tous les moyens étaient bons pour en sortir. Pour s’oublier. Parler des autres, se noyer dans le travail, sortir et boire. En réalité, rien ne s’arrangeait. Rien ne s’arrangerait non plus de la sorte mais pour le moment tu n’étais pas prêt à te libérer ou tu n’avais tout simplement pas la force de le faire seul. Tu te leurrer, évité les sujets qui fâchais. « Parler de toi et tout simplement plus intéressant… j’en ai assez de parler de moi ! » Lances-tu avant de te laisser surprendre au récit de ton ami et dans oublier ton histoire. Ton drame. « Pardon ?!... Qui peux penser ça, t’es un prêtre putain !! Une des meilleures personnes que je connais !! C’est qui ce con ?!! » Lances-tu comme prit d’un énervement palpable. Presqu’une envie d’aller en découdre car évidement te battre aller résoudre les problèmes de ta vie. « Non, non… jsuis bien là, cette putain de baraque je la supporte plus Toby !! » une main que tu passes sur ton visage tordu par une douleur que tu tentes de dissimulé en vain. Etre seule avec le vide de sa présence te déchiré l’âme.  

La colère d'Atlas état tangible, derrière son ivesse débutante. Si bien que Toby sentait émaner les radiations de son énervement, avec grande force. Il aurait tant aimé pouvoir lui prendre son mal, le partager... Mais c'était impossible. Il avait beau être empathique et compatissant, les choses n'étaient pas si aisées. D'autant que l'autre avait l'air de vouloir parler du jeune prêtre, au lieu de ses soucis. Et bien soit, notre trentenaire pouvait lui offrir cela, mais ils reviendraient plus tard au cas d'Atlas.
Il rit face à la remarque de son ami. "Oh, tu sais, je ne tiens vraiment pas l'alcool..." indiqua-t-il avec le sourire, alors qu'il bifurquait sur ses problèmes récents, notamment ce qu'il avait vécu avec Jax, le frère de Bonnie. En même temps, la marque sur son visage ne pouvait guère passer inaperçue, encore assez fraîche pour signifier que l'événement était récent.
"Il n'est pas con, il a eu peur pour sa soeur... En vérité, les événements ont été trompeurs." déclara-t-il en souriant, de façon gênée, repensant au baiser que la demoiselle avait apposé sur ses lèvres. Un baiser rapide, chaste même, mais qui avait découlé sur un tas de problèmes, de ragots, à propos des deux jeunes gens. Les langues de vipère étaient un vrai fléau.
Après avoir poussé un gros soupir, Toby décida de retenter sa chance. "Alors, allons chez moi?" Oui, il fallait vraiment écarter Atlas de la boisson. Ce n'était pas une solution, au contraire, cela n'allait lui apporter que du tort, de boire autant. Il gagnerait peut-être l'oubli pour quelques heures, mais fuirait indéfiniment, ne ferait jamais face.