possessive mind (gabin)

Leur relation est encore loin de ressembler à ce qu’ils avaient avant. Nate le sait. Et il ne prétend pas tout effacer en lui demandant qu’ils se remettent ensemble officiellement. Il n’y a pas d’autre mot pour ce qu’ils sont, après tout. Tous les couples ne sont pas les mêmes. Tous les couples ne sont pas parfait. Et c’est vrai qu’ils sont encore pas mal de boulot avant de récupérer tout à fait ce qu’ils avaient avant mai ce n’est pas pour ça qu’ils ne sont pas ensemble. Nate a besoin de le dire, d’y mettre les mots, sans trop savoir pourquoi. Il a toujours été comme ça. D’ailleurs, il y a dix ans, la première fois qu’ils se sont mis en couple, c’était pareil. Gabin esquisse un sourire. « genre quand tu m'as limite donné un ordre en voulant qu'on sorte ensemble ? » Nate rit un peu, se souvenant parfaitement de ce jour. Il avait été assez maladroit, pas très délicat. Ça pourrait encore lui arriver aujourd’hui. « Je sais ce que je veux, c’est tout. », il sourit. Il avait été certain de vouloir tenter quelque chose avec lui. Sans avoir aucune idée de ce que ça donnerait, ça lui semblait évident. C’était la première fois qu’il ressentait ces émotions. Et c’était déjà de l’amour, sûrement. Qui n’aura fait que grandir depuis ce jour, à force de le côtoyer, de lui donner une place de plus en plus grande dans sa vie et dans son cœur. Il n’a plus jamais ressenti ça pour personne et il n’est pas sûr qu’il puisse un jour aimer quelqu’un aussi fort qu’il n’aime Gabin. Perdre cette évidence de vue, tout ça pour aller voir s’il n’était pas plus heureux en Europe, est la plus grosse erreur qu’il pouvait faire. Il chasse ces pensées. Elles ne servent à rien, après tout, ce qui est fait est fait.

Il boit une gorgée d’alcool et lui dit qu’il est son copain maintenant. Gabin semble aussi amusé que lui par la façon dont il le dit. Nate laisse son regard glisser sur son sourire et bouge doucement sa jambe entre les siennes. Il est en manque. Un mois, c’est trop long. Même s’il a tenu quatre ans avant, mais ce n’était pas pareil. Il regrette la table qui les sépare, voudrait l’attirer contre lui, l’embrasser, le toucher. « tu peux t'en prendre qu'à toi-même. mais c'est sûr que te connaissant, je pense que tu nous vois plus tous les deux sur la table. » Il s’imagine faire disparaître son adorable moue en lui tirant les cheveux pour l’embrasser alors qu’il le prend par derrière, un peu trop violemment peut-être pour le lui avouer maintenant. Images difficiles à refouler quand Gabin se met aussi à frotter sa jambe contre la sienne, rendant sa respiration déjà un peu plus lourde. Mais il pourrait aussi s’allonger sur cette table et demander à Gabin de le prendre. L’idée lui plait et il l’imagine si fort qu’il peut presque le sentir entre ses jambes. Sensations tirées de souvenirs, sûrement, même si ça fait plus de quatre ans qu’il ne l’a plus eu en lui. « Oui. Et je t’imagine entre mes jambes. » Il a dû mal à garder la tête froide. Parce qu’il se voit aussi caresser sa peau, l’agripper, presque la griffer, l’embrasser, partout. Il faut que ses pensées ralentissent. Tout ça ne peut pas être aussi soudain aujourd’hui, pas comme avant, quand il rentrait à la maison et l’emmenait dans leur chambre ou le canapé sans même échanger quelques mots. Il boit une gorgée et détourne les yeux une seconde. Mais ça ne sert à rien de fixer le mur parce que là aussi il peut les voir baiser, les jambes de Gabin enroulées autour de sa taille. « Et je nous vois aussi contre le mur. », il avoue en reportant son regard sur lui. « Je pense que je suis légèrement en manque de toi. » Euphémisme. Il est très en manque de lui, il avance sa jambe un peu plus profondément entre les siennes. Maudite table. « Tu voulais pas repasser chez toi déposer tes affaires ? » Il demande avec un sourire qui n’a rien d’innocent. « On pourrait y aller maintenant. » A moins qu’il n’accepte d’aller dans les toilettes mais ce n’est pas très glamour. Il y aurait bien aussi sa voiture, garée par très loin mais en plein jour et à côté d’une école, c’est carrément impossible. C’est un coup à se faire arrêter par les flics.

sans doute que tu t'en souviens trop bien, de tout ces moments, du tout début, de ces premières années. et paradoxalement, c'est aussi une période de ta vie que tu as tendance à vouloir oublier. mais pas trop. la nuance est fine, parfois toi-même, tu ne sais plus à quoi penser. parce que ta rencontre avec nate, ça se résume à ton agression. et ces deux événements ne sont pas vraiment comparables. tu fermes les yeux un court instant, essaye de maîtriser le flot de tes pensées, mais bon. comme bien souvent, tu te perds bien trop facilement, un peu tête en l'air depuis toutes ces années, du genre mélancolique à te plonger dans le passé malgré tout. c'est encore pire ces derniers temps, t'aimerais pouvoir t'enfermer dans tes souvenirs de votre relation. je sais ce que je veux, c’est tout. tu esquisses un petit sourire. ouai, il a toujours su ce qu'il voulait, et il a toujours réussi à faire en sorte que ça s'accorde avec toi. tu te souviens trop bien de toutes vos premières soirées, et plus particulièrement de celle qui a pu marquer votre première fois. il a réussit à arriver à son but, et ça te fait doucement sourire. t'en avais vachement envie aussi, il faut le dire. mais bon, vaut mieux ne pas repenser à ces souvenirs précis, parce que tu as beau avoir toujours eu plus de facilité que nate à ne pas montrer que t'en as totalement envie, et bien ça reste la vérité. ne pas pouvoir toucher le brun durant toutes ces heures passés ensembles est un supplice, rien de plus. tu te pinces les lèvres un instant et retiens un petit soupir en glissant tes doigts dans tes cheveux. votre conversation est sérieuse, mais sans doute que vous n'êtes pas fait pour les conversations trop sérieuses, même si tu aimes entendre que t'es son copain maintenant. tu te pinces brièvement les lèvres.

la jambe du brun vient glisser un peu plus entre les tiens et tu esquisses un sourire en l'observant. et oui, il n'aime pas avoir cette table entre vous. toi non plus. tu ne peux t'empêcher de le taquiner, une petite moue sur les lèvres. tu aimerais savoir ce qu'il se passe dans l'esprit du brun à ce moment précis. sans doute un bon nombre de choses. tu te pinces brièvement les lèvres, laisses tes pensées dérivée un petit peu aussi. oui. et je t'imagine entre mes jambes. tu viens un instant planter tes dents dans ta lèvre inférieure, sans trop y penser, ton regard venant croiser celui du brun. ça ne te dérangerais pas forcément, de te retrouver entre ses jambes. tu te pinces les lèvres. ah ouai ? et j'y qu'est-ce que je peux bien y faire ? tu te contentes de demander en haussant les épaules, l'air de rien, resserrant tes jambes contre la sienne. tu glisses tes doigts contre ton visage un court instant, venant boire une nouvelle gorgée dans ton verre. et c'est dommage, t'as rien à proximité pour chauffer nate. tu restes sage. et je nous vois aussi contre le mur. je pense que je suis légèrement en manque de toi. un petit rire t'échappe. tu voulais pas repasser chez toi déposer tes affaires ? on pourrait y aller maintenant. tu esquisses un sourire face au brun. un sourire qui n'est pas innocent non plus. ou pourrait. tu hausses les épaules. tu viens plonger ton regard dans le sien, terminant par venir croiser les jambes, simplement pour pouvoir venir glisser la tienne contre la sienne, ton pied remontant un peu contre sa jambe. tu risques de te retrouver avec un petit problème sinon. tu ajoutes avec un sourire sur le coin des lèvres, ton regard toujours dans le sien. tu aimes cette atmosphère plus intime entre vous, ce petit jeu que tu retrouves si facilement. il fait froid devoir, ça devrait te calmer. tu ajoutes, taquin, avant d'attraper ton prote-feuille pour te lever et aller payer vos boissons, profitant de ce petit moment de répit. tu attrapes ton téléphone pour envoyer un message à elisa, lui demandant simplement si elle est à l'appartement. tu espères que non, au fond. tu reviens rapidement vers nate et attrapes ta veste. tu viens ? tu demandes avec un petit sourire. faut que j'aille poser mes affaires. tu ajoutes avec un petit haussement d'épaule, comme si cette phrase n'avait qu'un seul sens. pas ce soir, en tout cas. une fois à l'extérieur du bar, tu viens passer un bras sous celui du brun, simplement pour être un peu plus proche de lui. tu fermes les yeux un instant et retiens un léger soupir, un petit nuage de fumée s'échappant de tes lèvres à cause du froid qui règne à new york en ce moment. l'hiver s'installe définitivement. et tu as toujours aimé observer la neige tomber à l'extérieur, totalement nu et confortablement installé dans les bras de nate. tu te mords l'intérieur de la joue, restes silencieux quelques secondes.

Nate se voit le baiser et il se voit être baisé par lui. Son sang s’échauffe un peu. Il a du mal à garder les idées claires et un comportement normal alors qu’il veut à ce point le toucher. Il a naïvement cru que ce serait plus facile que ça. Après tout, la première fois, ils étaient ensemble depuis presque un an. Et puis, il vient de tenir pendant quatre ans. Mais peut-être que Gabin, c’est un peu comme la drogue. Y retoucher c’est replonger. Et il y a retouché, il y a un mois. Et le manque se fait ressentir, encore plus aujourd’hui, alors que l’atmosphère entre eux se charge de séduction. Il lui faut son fix de lui. Il a du mal à penser à quoi que ce soit d’autre. Entre autres, il le voit entre ses jambes. Gabin se mord la lèvre inférieure. Ça semble trahir qu’il le veut aussi. « ah ouai ? et qu'est-ce que je peux bien y faire ? » Nate sourit, à la fois excité et amusé. Son mec a toujours eu l’air de ne pas y toucher alors qu’il est au moins autant que lui attiré par la chose. Il ne l’explique pas mais cette fausse innocence l’attire. Il y répond sans détour : « Me prendre à fond. » Il devrait peut-être être plus pudique que ça. Surtout en public. Surtout quand leur relation est si fragile. Mais, après tout, il ne fait que répondre à sa question. Ce n’est pas comme s’il avait pour habitude de lui mentir, même pour sauver les apparences.

Il les voit aussi contre le mur, et il le lui dit, lui avouant au passage qu’il est en manque de lui. Légèrement. Ça fait rire Gabin qui doit avoir bien compris que c’était un euphémisme. Ils pourraient repasser chez lui, déposer ses affaires. Et accessoirement s’enfermer dans sa chambre. « on pourrait. » À en juger par son sourire, Gabin est tout à fait conscient de ce qu’il propose. Nate se perd dans son regard. Il sursaute presque en sentant son pied remonter contre sa jambe. Son sourire s’agrandit et le sang afflue déjà entre ses jambes. « tu risques de te retrouver avec un petit problème sinon. » Il acquiesce. Il a potentiellement déjà un petit problème. Comme sur la patinoire. « Je vois pas ce que tu traites de petit. », il ne peut s’empêcher de répondre, riant un peu. La solution que Gabin propose au problème ne lui convient pas vraiment : « il fait froid dehors, ça devrait te calmer. » Il secoue doucement la tête. Ce sera pas suffisant. Quand il se lève pour aller payer, Nate le suit du regard avant de terminer son verre. Il le voit sortir son téléphone. Bien sûr que l’idée qu’il envoie un message à un mec lui traverse l’esprit. Mais juste une seconde. Ils viennent d’en parler. Il n’y a personne d’autre. « tu viens ? », il demande en revenant, petit sourire sur les lèvres. « faut que j'aille poser mes affaires. » Nate sourit et le suit dehors sans se faire prier. Et c’est vrai qu’il fait froid et que ça le calme un peu. Son corps, du moins, parce que ses pensées ne changent pas. Il sourit à Gabin quand il vient s’accrocher à son bras. Ils marchent en silence un instant. Juste le temps d’apprécier un peu le contact. « Ça fonctionne pas si bien que ça, le froid. », il dit ensuite, innocemment. Tout comme ça n’avait pas si bien fonctionné non plus, pour l’empêcher de bander, quand ils sont tombés sur la glace de la patinoire.

Un instant plus tard, ils sont dans les escaliers de l’immeuble de Gabin. La dernière fois qu’il était là avec lui, il était complètement bourré. Ça avait été un enfer de résister à ses avances. Ce mec est beaucoup trop bandant, même complètement déchiré. Franchement, il mérite quelques points bonus pour le paradis. Il le suit dans l’appartement, enlève sa veste et lui laisse à peine le temps de faire pareil et de lâcher ses affaires pour venir se glisser derrière lui et l’enfermer dans ses bras. Il embrasse son cou en le serrant contre lui, respirant son odeur. « Réchauffe-moi », il lui murmure à l’oreille, glissant déjà ses mains fraiches sous ses vêtements, sur la peau chaude de son ventre, s’attendant à le sentir sursauter contre lui. Il ne sait pas si sa jumelle est là, si elle risque de les surprendre. Il espère que non, n’a vraiment plus envie de devoir se tenir. Ses lèvres descendent à nouveau dans son cou, qu’il mordille un peu. Il a clairement envie de le bouffer. Ça fait trop longtemps. Il en a envie autant qu’il en a besoin.

tu dois avouer que toi aussi, tu aimerais que cette table disparaisse, ou bien pouvoir t'asseoir un peu plus près du brun. c'est une attraction, vous avez du mal à lutter contre. tu te pinces les lèvres, observes le brun un instant quand il te parle d'être entre ses jambes. bien volontiers. sans doute que tu ne devrais pas rentrer dans son jeu, sans doute que ça devient dangereux. c'est trop facile de craquer, plus facile d'essayer de lutter. tu préfères laisser les paroles s'échapper de tes lèvres plutôt que de les en empêcher. et en même temps, pourquoi t'en empêcher ? il semblerait que tu sois son copain maintenant. tu viens planter un court instant tes dents dans ta lèvre inférieure. sans trop t'en rendre compte. me prendre à fond. tu te mords l'intérieur de la joue à ses mots, ton regard plongé quelques secondes dans le sien. ouai, volontiers aussi ça. parce que même si tu as toujours eu ta préférence en sentant nate en toi, ouai, c'est vachement bon de l'avoir sous toi aussi. tes doigts glissent distraitement dans tes cheveux, tu préfères venir le taquiner un peu. c'est vrai que vous devriez rentrer, sinon vous allez être bien emmerdés. au moins nate. tu as toujours eu plus de self-control que lui. ce n'est pas faute d'avoir chaud. trop chaud. et de vouloir lui retirer ses fringues. tu viens terminer un instant ton verre. pour une fois, que ce n'est pas l'alcool qui fait monter ce léger rouge sur tes joues. je vois pas ce que tu traites de petit. tu te contentes d'un sourire au coin des lèvres avant de te lever pour aller payer vos consommations. un message que tu viens envoyer à elisa. ça t'arrangerais qu'elle ne soit pas à l'appartement. ouai, ça t'arrangerais beaucoup. tu te mords l'intérieur de la joue, récupères ta monnaie avant de rejoindre nate, souriant doucement en t'habillant. vous sortez rapidement du bar.

tu viens t'approcher du brun pour passer un bras sous le sien et tu fermes les yeux un court instant, profitant simplement de ce moment de silence. une petite buée blanche se forme autour de tes lèvres à chaque souffle. il fait vraiment froid en ce moment. ça fonctionne pas si bien que ça, le froid. un petit rire t'échappe et tu hausses un peu les épaules face aux mots de nate. tu te pinces les lèvres, relèves un peu la tête en sa direction. rappelle moi, t'as dix-sept ou vingt-sept ans ? tu demandes, amusé. sentir nate bander contre toi, c'est devenu une habitude durant ces années ou vous étiez constamment l'un avec l'autre. t'as cette impression qu'il n'en aura jamais. toi non plus, d'ailleurs. autant être honnête. t'es tout autant en manque. tu te mords l'intérieur de la joue, les étages jusqu'à l'appartement te semblent surtout bien plus long que d'habitude. tu fermes les yeux un instant et enfonces les clés dans la serrure. pas de traces de ta frangine que tu pousses la porte. de toute manière, tu n'as pas bien le temps d'y réfléchir puisque tu as à peine le temps de retirer ta veste que tu viens sentir nate dans ton dos. tu fermes et frisonnes quand le brun vient glisser ses mains sous ton haut. putain t'as les doigts gelés. tu marmonnes dans un léger soupir, savourant tout de mêmes ses lippes dans ton cou. tu fermes les yeux un instant. réchauffe-moi. tu te pinces les lèvres en venant glisser une main contre les siennes. peut-être qu'il y a quatre ans, tu aurais fait remonter cette dernière jusqu'à ton cou, t'appuyant contre son épaule. tu te mords l'intérieur de la joue à cette idée. tu sais pas, préfères simplement appuyer tes fesses au niveau de son entrejambe. j'ai pas vraiment besoin de le faire. tu souffles en tournant la tête vers le brun, l'observant du coin de l’œil. un soupir t'échappe quand il vient mordiller ta peau et tu fermes les yeux quelques courtes secondes, avant de te tourner pour te retrouver coller contre le torse de nate. ton regard vient croiser le sien, tes mains viennent glisser dans son dos, retraçant du bout des doigts sa colonne. tu termines par échouer contre ses fesses. tu n'es pas forcément le plus doué pour prendre le dessus sur votre relation. déjà, parce que ton mec mesure dix centimètres de plus que toi et que c'est compliqué d'être crédible en étant obligé de relever la tête, mais aussi parce que t'as toujours aimé t'abandonner au brun. tout simplement. tu te pinces les lèvres un court instant. tu termines par venir esquisser un petit sourire, remontant tes mains dans la nuque du brun, glissant tes doigts dans ses cheveux, les tirant légèrement. ton regard soutient longuement le sien. on en était où déjà ? tu termines par murmurer en venant presser tes hanches aux siennes, retenant un soupir d'aise. une de tes mains redescend finalement contre sa hanche, venant se faufiler sous on haut, contre sa peau. et tu ne peux pas vraiment t'en empêcher de, finalement, venir poser tes lèvres contre les siennes pour l'entraîner dans un long baiser, plein d'envies. semblable à ceux que vous échangiez.

Le froid n’a pas autant d’effet sur lui qu’il le pourrait. C’est loin d’être suffisant pour le refroidir réellement. Pas quand l’objet de son désir, c’est Gabin. C’est trop puissant, jamais égalé avec quelqu’un d’autre. Il le lui dit, que le froid ne fonctionne pas aussi bien que prévu. Et ça lui tire un nouveau petit rire, toujours aussi agréable aux oreilles de Nate. « rappelle moi, t'as dix-sept ou vingt-sept ans ? » Il sourit. La réponse est évidente. « Dix-sept ans, pourquoi ? » Le paradoxe étant peut-être qu’à ses vrais dix-sept ans, il se retenait mieux. Parce qu’il n’avait encore jamais couché avec Gabin, il ne savait pas ce qu’il manquait. C’est juste devenu de pire en pire. De plus en plus une addiction. D’ailleurs, dans l’appartement, il ne perd pas de temps pour le serrer contre lui, plongeant ses lèvres dans son cou. Il glisse aussi ses mains sous ses vêtements, cherchant la chaleur de sa peau. « putain t'as les doigts gelés. » Il sourit contre sa peau, lui demande de le réchauffer. Gabin se presse contre lui, ses fesses rencontrant son entre-jambe en érection. « j'ai pas vraiment besoin de le faire. » Il a raison, il est déjà beaucoup trop chaud. Beaucoup trop en manque. Son mec – et qu’est-ce que ça lui fait du bien d’à nouveau penser à lui comme ça – se retourne vers lui. Il aimerait que leurs vêtements disparaissent pour sentir sa peau nue pressée contre la sienne. Alors que ses doigts caressent son dos, il frissonne, ferme les yeux une seconde. Il les rouvre pour sourire en coin quand il pose ses mains sur ses fesses. Il le regarde, le cœur battant, les bras fermement refermés autour de lui pour le garder tout contre, au plus près possible de lui. Sa peau s’enflamme sous ses doigts quand il remonte les mains vers sa nuque, agrippe ses cheveux. Les yeux rivés dans les siens, il sent le temps s’arrêter, retient presque sa respiration. Mais il respire. Le même air que lui. « on en était où déjà ? » Il ne répond pas tout de suite, perdu dans sa contemplation de Gabin. Ce dernier glisse une main sur sa peau. Le plaisir qu’il ressent à cette caresse s’apparente presque à un soulagement : sa peau avait besoin de ce contact depuis trop longtemps. L’instant d’après, ses lèvres embrassent les siennes et Nate glisse à son tour une main dans ses cheveux pour les serrer entre ses doigts. Il répond au baiser avec avidité, dévorant ses lèvres, caressant sa langue de la sienne. Ce baiser n’a rien d’innocent et Nate descend sa main libre jusque dans le pantalon de Gabin, sur sa fesse. Quand ils finissent par décoller leurs lèvres, il lui répond : « Je pense que t’allais me prendre dans ton lit. » Il se détache un peu de lui, sors sa main de son pantalon pour aller le tirer par la ceinture, reculant vers sa chambre. Il commence à connaître le chemin. Pas que ça le dérangerait de faire ça dans le salon ou dans une autre pièce de l’appartement mais le problème est toujours le même : ils ne sont plus chez eux. Sa sœur pourrait rentrer. Une fois dans sa chambre, il s’emploie à défaire la ceinture en question avant d’ouvrir son pantalon. « Enfin, si t’en a envie bien sûr. », il ajoute, « Mais ça fait longtemps. Ça me manque. » Les préférences de Gabin sont aussi les siennes : il a toujours adoré le prendre. Mais il a de temps en temps très envie de l’avoir en lui. Et là, ça fait plus de quatre ans que ce n’est pas arrivé. Il revient l’embrasser, profondément, et il en profite pour faire glisser son pantalon, puisqu’il l’a ouvert, sur le sol. Ensuite, il l’attire vers leur lit, l’entrainant sur le matelas avec lui. Sous lui, il continue de l’embrasser, insatiable, jusqu’à tirer sur son t-shirt pour le lui enlever. Ses mains parcourent déjà sa peau nue. Ça fait des jours, des nuits, qu’il en rêve.

dix-sept ans, pourquoi ? merde, j'ai envie de me taper un p'tit jeune. tu souffles, amusé par la réponse du brun qui ne t'étonnes même pas. tu te pinces les lèvres et continues de marcher un peu. sauf que t'as pas simplement envie de te taper nate. t'as juste envie de pouvoir te serrer contre lui une bonne partie de la nuit. demain aussi, la semaine prochaine, tu sais pas jusqu'à quand exactement. tu te pinces les lèvres et vous arrivez rapidement dans l'appartement que tu partages avec elisa, mais qui ne semble pas être présente. ce n'est pas plus mal quand tu y repenses. pas de justification à donner - pas avant demain. et une partie de toi espère que ta sœur n'aura pas l'idée de vouloir te rejoindre une fois le soleil levé. habitude gardée depuis que vous êtes gamins. vous n'avez jamais réellement été capables de vous séparer l'un de l'autre. elisa c'est une partie de ton âme que tu partages avec elle. et depuis quatre ans, c'est encore pire. pire que quand tu habitais avec nate et que tu n'avais donc pas la possibilité de rejoindre ta frangine le matin. c'est votre rituel, en déplaise à tous ces tordus qui s'imaginent des choses étranges quand tu te glisses dans ses draps ou qu'elle rejoint les tiens. simplement besoin de cette proximité, de votre monde. dans tous les cas, tu imagines mal sa réaction si le brun reste pour la nuit. tu te pinces les lèvres un instant, préfères penser à autre chose quand les mains de nate - aussi froides sont-elles - viennent se glisser sous ton haut. tu frissonnes, ne tardes pas à te tourner vers lui. laisser tes mains glisser contre son corps, par-dessus ses vêtements, glissant un instant sur ses fesses, avant de trouver leurs places dans sa nuque, agrippant ses cheveux. un sourire se dessine sur tes lèvres, t'es bien comme ça, serré dans ses bras. t'as pas envie de bouger, l'idée ne te vient même pas à l'esprit.

et tu repenses à ses mots. tu ne sais pas s'il parlait sérieusement ou non. enfin. tu as rarement entendu nate ne pas être sérieux à propos de quelque chose se rapportant au sexe. y'a des sujets avec lesquels il ne faut pas rire. un sourire se dessine sur les coin de tes lèvres et une de tes mains vient glisser contre sa hanche doucement, se faufilant sous les couches de tissu pour venir à la rencontre de sa peau. tu fermes les yeux un instant, venant l'embrasser. ça n'a clairement rien d'innocent, ton bassin vient contre le sien et tu pourrais crever en l'embrassant comme ça. t'as pas envie de respirer, ça t'obliges à te détacher un peu du brun. soupir contre ses lippes, qui étouffe un léger gémissement de surprise quand sa main glisse dans ton pantalon, contre tes fesses. tu rouvres doucement quand vous vous détachez - enfin. tu te mords l'intérieur de la joue. je pense que t'allais me prendre dans ton lit. un rire s'échappe de tes lèvres et tu regretterais presque de sentir sa main s'éloigner de toi. tu te pinces les lèvres, obligé de le suivre quand il vient agripper ta ceinture pour te tirer avec lui. ta chambre, évidemment. ce serait trop risqué autrement. tu refermes la porte derrière toi d'un coup de pied, te fichant bien de l'entendre claquer. tu viens fourrager les cheveux du brun, le décoiffant par la même occasion. tu aimes trop àa. enfin, si t'en as envie bien sûr. mais ça fait longtemps. ça me manque. tu l'observes de longues secondes et esquisses un sourire. t'attends quand même d'être en train de me foutre nu pour me poser la question. tu ris un peu en caressant sa nuque du bout des doigts. moi aussi ça me manque. tu me manques. tu ajoutes. évidemment que tu en as envie. ce n'est pas toujours le cas, parce que tu préfères le sentir en toi. mais dans tous les cas, tu n'as plus envie de refuser du sexe à nate. c'est un supplice d'avoir à le faire. tu repenses au marché de noël, ou tu l'aurais bien volontiers traîné dans sa voiture. ou la tienne. tu ne te prives pas de répondre à son baiser, te fichant qu'il viennent retirer ton pantalon. tu t'en débarrasses rapidement en suivant le brun, le suivant sur le matelas. un soupir d'aise t'échappe, tu l'aides à retirer ton haut avant de te pencher pour revenir l'embrasser plus durement, ton corps surplombant le sien. tu m'expliques pourquoi j'suis presque nu et que t'es encore entièrement habillé ? tu demandes en arquant un sourcil. en plus de ça, ton boxer ne cache plus grand chose de ton envie du brun. tu viens tirer sur son haut pour le lui retirer à son tour, laissant les vêtements retomber par terre, derrière toi. tu pousses nate à remonter un peu dans le lit et tu en profites pour défaire son pantalon, le retirant tout aussi rapidement que le pull. tu te pinces les lèvres, te penches pour venir déposer un baiser contre sa peau, juste sous son nombril. un sourire vient se dessiner au coin de tes lèvres.

Ce baiser le transporte, lui donne l’impression de revivre. Il se pressent l’un contre l’autre de façon suggestive, laissant l’envie s’emparer d’eux. Gabon étouffe un gémissement, contre ses lèvres, quand il glisse une main dans son pantalon. Nate adore ça, le surprendre, lui tirer toutes sortes de gémissements. Il l’attrape ensuite par la ceinture pour l’entrainer vers sa chambre, où il allait justement le prendre. Si si. Il sourit alors que Gabin rit. La porte de la chambre claque, trahissant l’empressement de son mec qui revient passer ses mains dans ses cheveux. Son sourire s’agrandit un peu. Il sait qu’il est complètement décoiffé maintenant mais il s’en fout, ce n’est pas comme s’il avait autre part où aller, autre chose à faire. Pendant qu’il lui ouvre le pantalon, il ajoute qu’ils ne feront ça que s’il en a envie, soulignant quand même que ça lui manque. Il aime l’avoir en lui, de temps en temps. « t'attends quand même d'être en train de me foutre nu pour me poser la question. », il répond dans un petit rire en caressant sa nuque, lui tirant un doux frisson. « C’est parce que je veux te foutre à poil, quoi qu’il arrive. », il explique, sourire en coin. Et c’est vrai que c’est ça le principal : pouvoir parcourir librement sa peau nue. Il y a plus d’une façon de les faire jouir quand ils sont ensemble, ils le savent très bien tous les deux, pour en avoir expériencé plein. « moi aussi ça me manque. tu me manques. » Nate le dévore des yeux. Cette réponse lui plait. Lui aussi lui manque, réellement. Toutes les minutes où il n’est pas avec lui. Et peut-être aussi toutes les minutes où il ne peut pas le toucher. Il l’embrasse et l’attire dans le lit avec lui, tout en continuant de lui enlever ses vêtements. Très vite, Gabin se retrouve en boxer, laissant libre court à ses mains de caresser sa peau et à ses yeux de le voir bander. Il en avait tellement envie. Il en avait tellement besoin. « tu m'expliques pourquoi j'suis presque nu et que t'es encore entièrement habillé ? », il lui demande après un nouveau baiser, intense. Nate le regarde, presque incapable de penser à autre chose qu’à quel point il le trouve sexy. C’est parce que t’es ma pute, il voudrait répondre. Mais il juge que leur relation est peut-être encore trop fragile pour les insultes, aussi bienveillantes soient-elles. Alors il ne répond pas, le laisse le déshabiller à son tour, impatient d’être nu contre lui.

c’est parce que je veux te foutre à poil, quoi qu’il arrive. un petit rire t'échappe. c'est vrai. toi aussi, t'as envie de le laisser nu, quoiqu'il arrive. tu te pinces les lèvres un instant, te contentant de revenir l'embrasser longuement et glissant tes doigts dans sa nuque, venant le décoiffer. c'est une pulsion plus qu'autre chose, t'as cette envie, ce besoin de venir glisser tes doigts dans ses mèches brunes pour le serrer un peu plus près de toi encore, soupirant d'aise, bougeant ton corps contre celui de nate. vous terminez sur le lit, tu viens fermer les yeux un instant avant de te redresser et de l'observer. pourquoi t'es presque entièrement nu et pas lui, d'ailleurs ? tu te mords l'intérieur de la joue. tu ne perds pas beaucoup de temps, venant tirer sur son haut pour le laisser torse-nu. dans un premier temps tout du moins. tu te mords l'intérieur de la joue, esquisses un petit sourire et n'attends pas plus longtemps pour venir retirer son pantalon, le laissant tomber derrière toi. t'as trop envie de tout ça que pour penser à ce que ça peut engendrer par la suite. et puis tant pis. tu fermes les yeux un instant, viens glisser tes doigts contre son corps. quatre années que t'as pas pu en profiter. enfin, il y a bien eu cette fois à son retour, mais c'était plus de la pulsion qu'autre chose. tu as l'impression que vous avez le temps ce soir. un peu plus de temps tout du moins. tes doigts contre sa peau, ça te plaît. tu te pinces brièvement les lèvres, termines par te pencher pour venir déposer un baiser contre son ventre. tu fermes les yeux un court instant, soupirant d'aise.