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 self destructive tendencies ☽☽☽ laure

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Message Sujet: Re: self destructive tendencies ☽☽☽ laure   self destructive tendencies ☽☽☽ laure - Page 3 Empty Lun 9 Juil - 20:32




t’attends pas sa réponse. réponse qu’t’aurais jamais eu si tu s’rais resté là, t’façon. t’aurais juste eu l’air débile d’attendre une phrase qu’aurait jamais franchis la barrière d’ses lippes. tu t’contentes d’tourner les talons pour t’glisser à nouveau derrière l’volant d’ta caisse qu’tu stationnes que’ques rues plus loin, à même pas deux minutes d’la baraque al khalir. évidemment, la brune est d’jà à l’intérieur lorsqu’tu débarques à nouveau dans l’entrée, le r’gard qui s’porte automatiqu’ment vers l’garage, extension d’la demeure – suffisamment immense comme ça, pourtant. garage qu’t’escalades trop facilement pour t’hisser jusqu’au toit d’ce dernier. à force d’te faufiler dans la chambre d’laure, t’as développé une certaine agilité. ch’min qu’tu connais par cœur, d’ailleurs. tu longes habilement l’bardeau d’bitume pour t’rendre jusqu’à la f’nêtre d’sa chambre où tu tentes d’l’ouvrir. verrouillé. bien sûr. t’soupires avant d’te laisser glisser contre l’mur d’briques derrière toi, extirpant ton paquet d’clopes d’la poche d’ton jean. connaissant laure, t’as l’temps d't'en griller une – ou deux – avant qu’elle te r’joigne pour t’faire entrer. faudrait pas qu’elle tarde, quand même, ce s’rait un brin agaçant qu’un d’ses vieux t’surprennent affalé sur l’toit d’leur garage, surtout que, vu d’la cours arrière, t’es facilement r’pérable. cigarette qu’tu tires rapidement, rien qu’pour passer l’temps et t’remettre les idées en place, toi qu’a du mal à t’convaincre qu’t’es là rien qu’pour baiser. si c’tait l’cas, t’aurais d’jà sauté en bas, décapant l’herbe d’tes s’melles pour t’barrer d’ici et passer au prochain appel. mais, skadden, t’es accro à sa chair à elle, faudra bien qu’tu t’y fasses un jour ou l’autre. et elle finit par débouler jusqu’à sa chambre, t’ouvrant la f’nêtre pour t’laisser entrer à l’intérieur. mégot qu’t’envoies valser sur la p’louse, propulsé entre ton pouce et ton index, poumons qu’tu vides entièrement avant d’foutre un pied dans votre planque secrète. là où y a pas d’témoins, là où vous d’venez tous les deux putains d’vulnérables, là où t’as trop souvent risqué d’lui avouer tes sentiments r’foulés avant d’te résigner à la toute dernière s’conde. elle s’efface pour t’faciliter l’intrusion, elle aurait pu t’pousser en bas qu’t’aurais pas tilté, engloutis par tes propres pensées qui s’bousculent dans ton crâne.
j’suis désolée, j’ai croisé ma mère et…
elle se stoppe elle-même dans son élan lorsqu’ta carcasse s’déplie entièrement d’vant elle, imposant ta présence comme un bel enculer. tes iris dévorent son sourire qui déforme merveilleusement bien ses lippes. y a ton souffle qu’accélère lorsqu’elle avale la distance qui vous sépare, pressant son corps contre l’tiens, ses courbes qu’épousent parfaitement bien ta musculature. injustice. sa bouche qui s’scelle à la tienne et qui s’détache presque trop violemment. deuxième injustice.
et j’suis désolée pour tantôt aussi…
paupières qu’t’ouvrent pour t’noyer dans son r’gard, légèrement surpris d’son excuse. pas l’habitude d’l’entendre prononcer ses mots ou t’as jamais fait gaffe avant aujourd’hui. non, en fait, t’es certain qu’elle a jamais osé t’demander pardon. trop capricieuse, trop têtue, trop laure.
j’me suis p’t’être un peu trop emportée.
p’t’être? un peu? mauvais choix d’énoncer et, pourtant, t’restes muet. pas la force d’rouspéter ou juste agacé d’le faire. y a pourtant ton r’gard qui tombe vers son cou, son épaule, lèvres qui s’pincent alors qu’tes doigts effleurent sa main, son bras et r’montent douc’ment.
et… juste que tu saches que… t’es important pour moi aussi.
coup d’grâce. un couteau qu’elle t’aurait planté dans l’bide aurait pas fait plus mal qu’ça. c’pourtant c’que t’avais envie d’entendre et, toi, p’tit con, t’es toujours pas satisfait. ou p’t’être qu’tu l’es trop. tu devrais t’réjouir d’cet aveu, mais t’es frustré qu’il t’blesse autant. l’myocarde qui s’met à déconner dans ta cage thoracique, la pulpe d’tes doigts qui survolent encore sa chair, v’nant s’enrouler délicatement contre sa gorge. légère pression qu’t’y mets, insuffisante pour la faire suffoquer, mais assez pour sentir les batt’ments d’son cœur contre son épiderme. et t’avais b’soin d’ça, d’savoir qu’t’es pas l’seul qu’a l’palpitant qui s’emballe. t’sais c’pas parce qu’elle a peur. elle a jamais peur d’toi, laure. t’pourrais lui braquer un flingue sous l’nez qu’elle bronch’rait pas, sachant pertinemment qu’tu pourras jamais lui faire de mal. enfin, pas physiquement, du moins. poigne qu’tu r’lâches pour glisser ta paluche derrière sa nuque, sa chev’lure qui s’entortille entre tes doigts et qu’tu tires légèrement vers l’arrière pour soul’ver son menton. tes lèvres qui s’accrochent à sa gorge, dents qu’tu plantes dans sa chair, mordre sa faiblesse qui palpe contre tes crocs. t’lui ouvrirais l’sternum rien qu’pour lui bouffer l’cœur si t’étais un d’ces putains d’psychopathes. heureusement pour elle, t’es rien d’autre qu’un môme perdu qu’a peur d’aimer et de s’faire briser.
tu m’rends fou, al khalir. y a un jour où tu m’appartiendras.
poupée qu’t’arrives pas à manipuler, c’est p’t’être pour ça qu’t’es amoureux d’elle. elle t’résiste, t’tient tête. elle s’rait capable d’te r’pousser et t’hurler d’te tirer, chiante à souhait. imprévisible et c’est justement ça qui t’alimentes, toi, d’pas savoir à quoi t’en t’nir. une s’conde elle t’griffe et, la suivante, elle utilise sa voix mielleuse pour t’ensorceler. et, ça, elle l’fait bien. trop bien. c’toujours elle qu’a eu l’avantage sur vos deux, elle qui mène la danse. et ça t’agace autant qu’ça t’excite. y a ton souffle qui s’heurte contre son épiderme alors qu’t’abandonnes docilement sa crinière, tes prunelles qui croisent à nouveau les siennes, tes bras qui l’emprisonnent d’une étreinte étouffante.
c’est d’ça, qu’t’as peur? d’m’appartenir…
…d’m’aimer?
lèvres qui s’pressent contre les siennes, sans attendre sa réponse même si t’as envie d’la connaître. t’profites juste du bref moment d’intimité qu’elle t’accorde, soul’vant sa carcasse de terre pour l’obliger à s’étendre sur son pieu. bouche qu’t’as toujours pas décollé d’la sienne alors qu’a ton corps par d’ssus l’sien, les paumes d’tes mains d’chaque côté d’son visage qui supporte ton poids. un d’tes g’noux bien ancré dans l’matelas, entre ses deux cuisses, qui frôle sa féminité.
mh? d’quoi t’as peur, laure?
qu’tu souffles, la r’lançant entre deux baisers, pant’lant d’envie. tu te r’tiens d’pas lui arracher ses fringues, t’préfères quand c’est elle qui les r’tires, t’façon. t’vois ça comme une manière subtile d’te dire qu’elle s’offre à toi et y a rien qu’tu trouves plus sexy qu’laure qui s’exhibe d’vant toi, exposant toute sa vulnérabilité. ça t’fait bander comme un putain d’adolescent qui mate son premier porno. quoi qu’un simple baiser arrive à t’faire l’même effet, toi qu’est pourtant pas si fébrile, à la base.

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Message Sujet: Re: self destructive tendencies ☽☽☽ laure   self destructive tendencies ☽☽☽ laure - Page 3 Empty Mer 11 Juil - 4:55

confession faite. et aucun regret. le mal qui est passé à présent. ta détresse qui s’est estompée. et il ne te reste plus que cet étrange sentiment, ce long flot d’émotions qui te submerge, alors que tu es là, dans ses bras. parce que tu te sens bien, étrangement. parce que clairement, y’a pas un autre endroit où tu voudrais te retrouver à cet instant. et y’a ton regard qui continue de se perdre dans le sien, alors que tu sens lentement ses doigts remontés le long de ton bras. leur course qui se termine dans ton cou, alors que son emprise se referme contre ta gorge. l’air qui se fait plus difficile à avaler. pas parce qu’il te fait mal, non seulement parce que t’as oublié de respirer un instant. princesse qui reste pourtant inébranlable. pourtant, tu sens même, le sang qui tape contre tes temples. ton rythme cardiaque déjà élevé, qui ne fait que s’accélérer. parce que tu réalises qu’il sait maintenant, l’emprise qu’il a sur ton palpitant. et tu ne pourras même pas le nier. comme si c’est ce que tu comptais faire. avant que tu ne sentes ses doigts relâchés lentement leur emprise sur ta gorge, glissant lentement ses doigts dans ta chevelure. l’air qui a toujours du mal a trouvé son chemin jusqu’à tes poumons, et ton cœur qui continue de battre à ce rythme effréné. ce rythme, qu’il n’adopte que lorsqu’il est prêt de toi. puis ton menton qui se relève vers lui. parce qu’il ne te laisse pas vraiment le choix. l’impression d’être complètement à sa merci. et toi, ça ne te plait pas vraiment. peut-être bien parce que t’as cette impression que tu le regretteras. pas d’autre issue que tu vois, à cet instant. la seule option que tu penses réaliste. toi qui finis, le cœur brisé. puis ses lèvres, qui se pose à l’endroit même où ses doigts se trouvaient, quelques secondes plus tôt. et tes yeux qui se ferment à cette instant, le soupir que tu retiens entre tes lèvres. puis ses dents qui se referment contre ta peau, tes ongles qui s’enfoncent dans sa chair. parce qu’alors que tu aurais probablement dû le repousser, toi, t’as plutôt décidé de t’accrocher. « tu m’rends fou, al khalir. y a un jour où tu m’appartiendras. » les mots contre ta peau, ton cœur qui rate un battement à cet instant. parce que clairement, tu étais loin de te douter qu’il pouvait même envisager ça. que c’est ce qu’il voulait. que tu lui appartiennes. comme si tu avais du mal à le croire toi, comme si ça te semblait invraisemblable. ta bouche qui s’ouvre d’ailleurs, à cet instant. comme si tu voulais dire quelque chose. et pourtant, il n’y a absolument aucun mot qui sort de ta bouche. seulement le silence, alors que votre prunelle se croise de nouveau, alors que ses bras se referment autour de toi. l’air qui commence à manquer, un peu plus. mais tu ne t’en préoccupes même pas. « c’est d’ça, qu’t’as peur? d’m’appartenir… » et là, tu allais répondre. sans même prendre le temps d’y réfléchir. parce que clairement, la réponse ne pourrait pas être plus évidente, dans ta boite crânienne. parce que non, tu n’avais pas peur de lui appartenir. c’était plutôt le contraire. toi, tu voulais être sienne. seulement sienne. pourtant, il ne t’aura pas laissé le temps d’y répondre. ses lèvres, qui viennent chercher les tiennes. tes pieds qui ne tardent pas à perdre leur appui sur terre. ton dos, qui finit par heurter ton matelas. mais toujours ses lèvres, contre les tiennes. son corps, qui frôle le tien. et clairement à cet instant, y’a tout ton être qui s’embrase. « mh? d’quoi t’as peur, laure? » pourtant, y’a ce murmure, contre tes lèvres. cette nouvelle question, à laquelle tu n’étais pas tout à fait préparée. et autant, tu aurais répondu à sa précédente question sans aucune hésitation, autant à cet instant, tu n’en savais rien. comme s’il était plus facile d’avouer ce qui ne te faisait pas peur, plutôt que ce qui te terrifie. parce que clairement, dans le second cas, tu seras complètement vulnérable. sentiment qui est loin de te plaire. parce que t’as peur qu’il profite de ce court instant de faiblesse pour te briser. « je… » simple souffle. comme si tu croyais être prête à lui fournir une quelconque réponse, alors que clairement, c’est loin d’être le cas. trop de choses, qui tambourine dans ta tête. peut-être parce qu’il y a un peu trop de choses qui te font peur. toi qui aime être en contrôle, toi qui aime savoir à quoi s’en tenir habituellement. et c’est peu dire qu’entre vous deux, il n’y a absolument rien que tu puisse prévoir. tes doigts, qui longent sa musculature, alors que tu t’accroches à ce baiser, un bref instant de plus. « j’ai peur qu’tout ça s’arrête. » le murmure qui se fait entendre. les aveux qui reprennent. toi qui aurait probablement pu dire n’importe quoi. tu as pourtant opté pour la sincérité. t’exposant ainsi, sachant très bien que tu pourrais le regretter. il ne te reste donc qu’à espérer que ce ne sera pas le cas. « j’ai peur que tu t’lasses de moi. » nouveau murmure, tes lèvres qui frôlent toujours les siennes, avant qu’elles ne se pressent d’avantage. tes dents qui se referment contre sa lèvre inférieure, avant que tu ne souffles à nouveau : « j’ai peur… » ta phrase que tu laisses en suspens, alors que la paume de ta main se pose sur sa joue, tes doigts qui caressent son visage alors que vos prunelles se retrouvent enfin. « d’te perdre. » finalité que tu ne pensais pas être prête à lui avouer. les mots que tu avais pourtant prononcé. et peut-être bien que tu aurais pu ajouter un autre aveu. celui qui te brûle les lèvres depuis trop longtemps déjà. pourtant, tu y vas d’une question. « c’est vraiment c’que tu veux ? que j’t’appartienne ? » cette idée qui te tourne dans la tête, depuis tout à l’heure. et finalement, tu trouves le courage de lui demander. comme tu trouveras peut-être le courage de lui dire que toi aussi, c’est ce que tu veux. puis à nouveau, y’a ton corps qui se presse contre le sien. tes lèvres qui viennent retrouver les siennes. qui l’encourage de te laisser prendre le dessus. lui, sur le dos, toi qui le surplombe. et tes doigts qui se glisse lentement sous son t-shirt. le frisson qui te parcourt alors que sa peau se dessine sous tes doigts. avant de quitter ses lèvres, avant de te redresser, de le regarder. puis, tu laisses glisser tes doigts lentement le long de ta peau. ton chandail, qui suit le mouvement, avant de finir au sol. et une fois que tu t’en es débarrassée, tu viens dégrafer ton soutien-gorge. le vêtement, que tu laisses glisser lentement, trop lentement.
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Message Sujet: Re: self destructive tendencies ☽☽☽ laure   self destructive tendencies ☽☽☽ laure - Page 3 Empty Ven 13 Juil - 3:38




la peur… c’te putain d’peur. toujours la même ou vach’ment similaire; peur d’être rej’té, d’être blessé. la même qui t’empêche d’t’enflammer, mais qu’arrive à t’consumer. tu t’embrases, skadden, contre l’corps d’laure. c’putain d’brasier sur lequel vous êtes pieuté, des carcasses brûlés à vif qui s’frottent par pure sadisme, rien qu’pour amplifier la douleur. brûlures marqués au fer rouge incrusté dans la chair, plaies ouvertes qu’veulent pas se r’fermer, cicatriser. et tu t’dis qu’c’est p’t’être bien elle, ton baume, l’foutu band-aid qu’appais’ra l’inflammation. à force d’frictionner votre épiderme une contre l’autre, y a p’t’être autre chose qu’des blessures violacées qui t’parsèm’ront la peau. et tu lui d’mandes d’quoi elle a peur, c’qui l’effraie, elle, la raison pour laquelle elle t’fait vivre c’t’enfer, en d’autre mots. princesse des ténèbres qu’a arraché ton cœur, brutalement pressé entre ses doigts et percé par ses griffes lacérés, c’toi qu’a peur, maint’nant, d’entendre la vérité. ses lèvres qu’t’emprisonnent pour échapper à ses mots, à son venin qu’elle t’crach’ra à la figure. proie qui s’croit prédateur, pauvre skadden, s’tu savais à quel point t’as rien d’menaçant sous ton r’gard d’gamin écervelé, c’lui qui s’bat pour cacher des sentiments qui crèvent les yeux. aveu qu’tu ravales pour la énième fois contre sa chair, plus facile d’prétendre l’contraire qu’affronter la dure réalité. ç’aurait pu être simple, ça pourrait être simple, si c’tait pas laure, si c’tait pas toi. si c’tait pas vous.
je…
lèvres happés à nouveau, moyen d’lui dire d’se la fermer, pas prêt à encaisser c’qu’elle s’apprête à t’dire. question qu’tu r’grettes d’jà, d’ailleurs. t’as beau t’mentir, y a rien qui sortira d’sa bouche qui te f’ra plaisir. t’as touché, t’as goûté à son palpitant qui grondait sous son épiderme, comme une tempête qui s’apprêtait à faire rage. t’es trop faible pour survivre à ça, si jamais elle explose. ses doigts qui glissent contre ta peau, frisson électrique qui tarde pas à t’faire soupirer. ou p’t’être bien qu’c’est toi qu’implos’ra l’premier, finalement.
j’ai peur qu’tout ça s’arrête.
boule dans la gorge qui t’étrangle, tu r’tiens ta respiration queq’ s’condes avant d’souffler. t’comptes plus les batt’ments d’ton myocarde, y a que c’te douleur insupportable qui s’attise dans ta poitrine. lippes qu’tu t’entêtes à dévorer, encore et toujours. et pas rien qu’parce qu’elles goûtent bons. ferme ta gueule, laure. merde! stupides mots qui t’arrachent une grimace chaque fois qu’ils sont prononcés à voix haute, c’pourtant pas comme si vos gestes parlaient pas suffisamment. y a pas une fille qu’tu baises comme laure, y a pas une fille qu’tu r’gardes comme laure, y a pas une fille qu’arrive à t’faire oublier laure. fuck! fuck ça, fuck tout ça.
j’ai peur que tu t’lasses de moi.
bouche qu’t’ouvres pour protester, l’implorer d’arrêter, crocs qui t’empêchent d’le faire, t’nant en otage une d’tes lèvres. prisonnier d’son emprise qui t’met à l’étroit dans ton jean. putain! grimace qui t’déforme l’visage, qui tire tes traits.
j’ai peur…
nouveau souffle. mais arrête laure, s’te plait. ses doigts qui viennent caresser ta peau, qui t’obligent à ouvrir les paupières. vos r’gards qui s’accrochent, rien qu’pour t’asséner l’coup final, c’lui qui t’démolis en deux s’condes, top chrono.
d’te perdre.
et heureusement qu’t’es couché sinon tu te s’rais affalé au sol comme une crêpe. t’sens tes jambes s’ramollir avant d’soupirer, l’soupir l’plus long d’toute l’histoire d’l’humanité. ça t’soulage autant qu’ça t’fait mal, cœur qui s’rétracte lent’ment avant d’se mettre à tambouriner contre tes tempes. putain… si elle savait… à quel point qu’t’as peur d’la perdre, toi aussi. t’as l’impression qu’a l’sol qui s’dérobe sous ta carcasse, qu’il va t’engloutir, un peu comme une chute libre qu’a pas d’fin. tu tombes et tu tombes et t’arrêtes pas d’tomber sans t’écraser, pourtant. l’sentiment qu’le choc, qu’le retour à la réalité s’ra brutal et fucking douloureux.
c’est vraiment c’que tu veux ? que j’t’appartienne ?
t’réponds pas, t’restes silencieux. comme si on v’nait d’t’arracher la langue. y a pourtant tes pensées qui, elles, s’mettent à hurler dans ton crâne. dommage qu’elle soit pas télépathe, ce s’rait tell’ment plus simple. les mensonges exist’raient pas et p’t’être bien qu’laure et toi se s’rait moins compliqué. enfin, moins qu’ce l’est présent’ment. y aurait pas d’non-dits, qu’des songes qui s’échappent trop vite et qui s’feraient happer à la minute où ils naissent. et, comme si elle était parvenu à lire dans ta tête, y a ses lèvres qui s’pressent contre les tiennes, t’évitant c’fardeau d’devoir placer un mot. poupée qui t’domine maint’nant, faisant chavirer ta carcasse pour s’mettre au d’ssus. ses doigts qui s’immiscent sous ton t-shirt pour effleurer ta peau, frisson électrique qui t’parcours l’échine alors qu’elle s’redresse, abandonnant tes lippes. ses prunelles qui plongent dans les tiennes, ses doigts délaissent ta chair pour frôler la sienne et son chandail qu’imite son geste avant de r’joindre l’parquet d’sa chambre. t’toujours muet, sans voix. tu t’contentes d’admirer laure qui t’connait trop bien, qui s’offre à toi comme t’aimes qu’elle l’fasse. soutien-gorge qu’elle dégrafe habilement, y a pas d’faux pas, pas une hésitation dans ses mouv’ments, tout est fluide. tout est parfait. trop parfait. vêt’ment qu’elle r’tire douc’ment… pour t’torturer, pour s’faire désirer. t’sais pas, mais, chose certaine, ça fonctionne. et quand elle s’en débarrasse, tu t’redresses, les mains plaqués dans son dos, t’presses son corps contre l’tien. ta bouche qui rencontre son épaule et qui r’monte le long d’son cou, d’sa mâchoire et termine contre son oreille. enivré par ta princesse, t’oublies presque la barrière qu’vous vous imposez…  ou qu’tu t’imposes tout seul, au final.
moi ’ssi… j’ai peur d’te perdre.
t’susurres contre son lobe avant de r’culer l’menton pour plonger tes iris dans ceux d’la seule femme au monde qui t’rends fou. t’détailles son visage queq’ s’condes, attendant toujours qu’la chute s’arrête, qu’la sensation d’tomber disparaisse… mais ça vient pas. t’sais exact’ment quoi dire pour mettre un terme à tout ça, pourtant, mais t’y arrives pas. au lieu d’ça, tu t’contentes d’dévorer ses lippes une énième fois avant d’t’enfoncer à nouveau contre l’matelas, tes paluches qu’agrippent ses cuisses et qui glissent jusqu’à ses hanches, ses flancs et atteignent ses courbes dessinés exprès pour ta poigne, on dirait.
et la question c’plus si, toi, t’veux m’appartenir…
t’l’oblig’ras jamais, ta laure. non. jamais t’la forc’ras à t’aimer, à t’donner son corps et à t’jurer fidélité. s’rais-tu, toi-même, capable d’lui offrir ça? t’soupires, connaissant d’jà la putain d’réponse à c’te putain d’question alors qu’le bout d’tes doigts parcourent toujours la poitrine dénudé d’la brune. caresse qu’tu savoures, qu’tu prends l’temps d’apprécier, dessinant des arabesques contre sa chair. prunelles qui quittent ses seins pour t’perdre à nouveau dans la profondeur d’son r’gard.
si c’tait rien qu’de moi, laure… tu s’rais d’jà à moi.
c’pas un objet, pourtant. loin d’là. c’juste qu’t’as jamais appris à parler, toi. t’as jamais été doué avec les mots, avec les compliments et encore moins avec les déclarations. t’fronces les sourcils, les lèvres qui c’pincent une d’mi s’conde.
je…
t’déglutis, t’avales d’travers, t’suffoques, t’as chaud, ta respiration s’accélère, les batt’ments d’ton cœur aussi. t’cherches dans l’fond d’ses iris un signe, une lueur d’espoir, c’truc qui t’dira d’terminer ta phrase, d’y aller jusqu’au bout pour que, enfin, t’cesses d’tomber.

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Message Sujet: Re: self destructive tendencies ☽☽☽ laure   self destructive tendencies ☽☽☽ laure - Page 3 Empty Jeu 19 Juil - 5:08

ces mots prononcés, ces aveux qui t’ont caressés la langue. sachant très bien que tu pourrais le regretter, que tu le regretteras même, très fort probablement. princesse, mise à nue, qui continue pourtant à s’exposer, à se rendre vulnérable, sous son regard. parce qu’il y a ton t-shirt que tu envoies balader au sol, ton soutien-gorge qui ne tarde pas trop à suivre. toujours tes prunelles, perdues dans les siennes. ton cœur, qui bat encore trop rapidement. et tu as l’impression que tu pourrais bien vite chavirer. pourtant, il se redresse à son tour, ses mains qui se glissent dans ton dos, son corps qui se presse contre le tien. et y’a tes yeux qui se ferment, à l’instant même où ses lèvres se posent contre ta peau. besoin d’en saisir toute l’ampleur. pourtant, tes prunelles qui se rouvrent alors que ses mots se glissent contre ton tympan. « moi ’ssi… j’ai peur d’te perdre. » puis vos regards qui se croisent de nouveau. et y’a ton rythme cardiaque qui accélère encore, alors que clairement, tu ne pensais pas que c’était possible. ta tête qui se met à tourner. ses paroles, que tu n’aurais pas imaginé entendre. peut-être parce que tu t’attendais plus à ce qu’il se moque de toi. qu’il te dise que tu ne devais pas t’attacher. alors que clairement, c’était déjà trop tard pour cela. pourtant, t’aurais pu t’en douter toi. tu aurais pu le savoir. que ce n’est pas cela qui allait se produire. parce que peut-être bien que ça aurait dû te crever aux yeux… autrement, comment expliquer qu’il continue à endurer tes milles et un caprices, tes sauts d’humeur, tes paroles blessantes ? pleinement consciente oui, que t’es chiante toi. et pas qu’un peu même. et tu en viens même à te dire qu’il faudrait que t’arrêtes de l’être, ou du moins que tu le sois un peu moins. autrement, c’est exactement de cette manière que tu risques de le perdre. alors pourquoi est-ce que c’est aussi difficile pour toi de lâcher prise ? question qui reste en suspens, alors que ses lèvres se posent à nouveau sur les tiennes, un bref instant. avant qu’il ne se cale dans ton matelas. que ses mains viennent effleurés ta peau. frisson qui s’en suit. tes yeux qui se ferment de nouveau. « et la question c’plus si, toi, t’veux m’appartenir… » avant qu’ils ne se rouvrent. ton regard qui se pose sur son visage qui en détaille chacun de ses traits. pour t’éviter de trop réfléchir à cette question. toi, qui semblait déjà un peu plus confiante, quelque instant plutôt. toi qui était prête à lui dire que oui, tu voulais être sienne. peut-être même que tu aurais pu lui avouer que tu l’étais déjà inconsciemment. toi, qui avait toujours refusé d’être enchainer, qui ne vivait que pour la liberté. et pourtant… voilà que ton cœur lui appartenait déjà. muette malgré tout, incapable de prononcer ne serait-ce qu’un son. et tu réalises que ça aussi, ça te fait peur. t’as peur de lui dire tout simplement que tu l’aimes, de lui dire qu’il n’y a que lui. t’as peur, pour la simple et bonne raison qu’en sachant cela, il aurait cet avantage sur toi. qu’il pourrait s’en servir, qu’il pourrait causer ta perte. princesse, qui a peur de tomber de haut, si elle avoue ses sentiments. « si c’tait rien qu’de moi, laure… tu s’rais d’jà à moi. » vos regards qui se croisent de nouveau. et il t’est probablement impossible de mentir à cet instant. incapable de lui cacher que merde, c’est ce que tu veux toi aussi. lui appartenir, qu’il t’appartienne en retour. et au fond, peut-être n’as-tu même pas besoin de le dire tout haut. de toute manière, tu n’y arrives pas. il n’y a qu’un faible soupir qui parvienne à franchir la barrière de tes lippes. « je… » prunelles toujours rivées vers lui, incapable de détourner le regard. parce que t’attends la suite de cette phrase, à peine débutée. t’attends cet aveux, qui ne semble pourtant pas vouloir venir. non, parce qu’il n’y a que le silence qui vient, qui t’étourdit même. et clairement, tu te doutes de ce qui risque de suivre. mais t’as besoin de l’entendre de sa bouche. t’as besoin de ces mots, peut-être bien pour apaiser tes craintes, tes doutes. t’as aussi besoin de savoir que c’est bel et bien réel pour lui aussi. ce sentiment, qui t’embrase, presque constamment. oui, t’en as besoin. même si tu crains qu’il ne se défile. pire encore, tu crains de ne pas avoir raison. « tu… ? » simple murmure, qui vient finalement se perdre dans l’immensité de ta chambre. bien que ce ne soit probablement pas assez pour l’encourager à se livrer. ta main qui se pose alors doucement sur ton torse, alors que tu te penches vers lui. distance entre vos visages qui est bien vite réduite. et pourtant, t’as toujours tes prunelles qui se perdent dans son regard. « dis-le lyes… » dis-le, et je suis tienne. voix douce, en aucun cas menaçant. parce que clairement, t’es pas entrain de lui exiger quoi que ce soit. non, toi, tu le supplies. parce que t’as ce besoin viscéral qu’il te dise ces mots que tu n’es probablement même pas prête à entendre. et pourtant, si tu continues comme ça, il te faudra peut-être l’être. puis, tu t’approches encore, légèrement. jusqu’à ce que tes lèvres viennent effleurer les siennes. avant de murmurer à nouveau : « j’t’en prie, dis-le… » tes yeux qui se ferment à cet instant. et tu attends. probablement que le combat cesse dans sa boite crânienne. sans savoir s’il te le diras. ou pas.
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Message Sujet: Re: self destructive tendencies ☽☽☽ laure   self destructive tendencies ☽☽☽ laure - Page 3 Empty Dim 22 Juil - 7:21




pronom personnel qu’tu prononces, c’est d’jà ça. reste plus qu’le verbe, la partie la plus difficile et, pourtant, c’rien qu’un mot parmi tant d’autres. sauf que, c’putain d’mot, t’arrives même pas à l’dire à ton p’tit frère, ni même aux vieux. t’doutes bien qu’tu s’ras incapable d’le souffler à laure, c’t’aveu qui t’brûle les lèvres d’puis qu’t’as posé tes putains d’yeux sur elle. y t’faut un truc, c’coup d’pied au cul qui t’pouss’ras à terminer ta phrase parce qu’ça veut pas sortir. t’as la gorge sèche, tout d’un coup, lippes qu’tu tentes d’humidifier en y passant ta langue. ça s’rait plus facile avec que’ques bières dans l’nez, p’t’être. ou pas. t’sais pas. tes prunelles qui s’accrochent à ceux d’laure comme à une bouée. signaux d’détresse qu’tu lui envoies pour qu’elle t’empêche d’te noyer… ou pour qu’elle t’achève en t’foutant la tête sous l’eau. c’jamais clair, avec elle. t’as l’impression d’nager dans des eaux troubles lorsqu’vous êtes ensembles. y a pourtant des non-dits qui t’prouvent qu’elle tient à toi et y a même ces mots qu’elle a prononcé t’à l’heure, avant qu’tu t’lances à ton tour. mais t’as toujours c’te peur stupide qui t’ronge d’l’intérieur. celle qui t’fait croire qu’t’es rien d’autre qu’un mec banal, comme tous les autres, à ses yeux et qu’elle prend un malin plaisir à s’jouer d’toi. t’as pas envie d’lui offrir c’te joie d’faire d’toi tout c’qu’elle désire si t’oses lui avouer c’que tu r’ssens vraiment alors, forcément, tu t’mets à bugger. y a qu’un lourd et désagréable silence qui s’installe entre ta princesse et toi, vos r’gards toujours plongés l’un dans l’autre à vous chercher alors qu’vous vous êtes d’jà trouvé. y a longtemps. et tes lippes se r’ferment, ta mâchoire qui s’serre pour tenter d’ravaler les paroles qu’tu t’apprêtais à lui balancer.
tu… ?
t’vas la détruire, la démolir, la blesser. t’vas l’humilier, la dégrader, la manipuler. t’vas l’aimer comme un malade, surtout. t’vas mal l’aimer. l’aimer tout croche, l’aimer à en crever. t’sais pas comment on fait, c’pas aussi simple qu’d’garer ta bagnole, que’ques rues plus loin pour passer inaperçu. c’pas aussi simple qu’escalader son putain d’garage pour t’faufiler dans sa chambre. c’pas aussi simple qu’d’la baiser et d’fuir l’matin. pourtant, tu t’imagines avec aucune autre nana qu’elle et t’as pas l’souv’nir d’avoir été amoureux avant qu’elle débarque dans ta vie. l’amour qu’tu perçois comme une déficience, y a qu’les faibles qu’aiment. y a qu’les faibles qu’laissent leur sentiment et leur émotion les dominer. t’pas faible, toi. enfin, tu l’étais pas avant d’la rencontrer et c’sans doute pour ça qu’tu l’aimes autant qu’tu la détestes. elle. elle qui pose sa main contre ton torse avant d’se pencher vers toi, vos iris qui s’quittent pas, qui font qu’davantage s’accrocher.
dis-le lyes…
arrête…
murmure qui s’joint au sien, supplication qu’enchaîne la sienne. t’sais pas si t’lui d’mandes à elle d’s’arrêter ou si c’pas plutôt à toi-même qu’ça s’adresse. arrête d’faire l’con. arrête d’jouer l’mec indifférent. arrête d’te mentir. arrête d’croire qu’t’es au d’ssus d’tout… mais, surtout, arrête d’te ret’nir. y a son visage qui s’approche du tien, tes doigts qui s’glissent contre sa joue et qui s’mêlent dans ses ch’veux alors qu’vos lèvres s’frôlent. frisson qui t’parcours l’échine, faisant tressaillir la pulpe d’tes doigts contre la chair d’laure. son souffle chaud qui t’caresse les lippes alors qu’tu fermes les paupières pour apprécier sa proximité enivrante.
j’t’en prie, dis-le…
ouais, t’devrais. t’devrais avant qu’il soit trop tard, avant qu’tu perdes c’te chance d’lui avouer enfin. c’maint’nant ou jamais… et, pourtant, t’hésites encore. t’hésites toujours. tu t’dis qu’c’est p’t’être pas l’bon moment, qu’c’est pas comme ça qu’ça doit s’passer, qu’vous avez tout l’temps d’vant vous. mais, non, skadden. y a un jour où elle va s’lasser, ta princesse. où elle ira s’env’loper dans les bras d’un autre mec. un mec qu’aura été capable d’lui dire c’que, toi, t’arrives pas. t’ouvres les yeux alors qu’les siens sont clos, les lèvres qu’tu pinces avant d’ouvrir la bouche alors qu’tu tentes d’calmer l’bordel dans ta tête.
je… j’vais t’casser, laure.
y a pas d’autre issu possible, excepté toi qui la blesse, toi qui merde et elle qui pleure, elle qui s’en va. tu l’sais d’avance qu’tu vas souffrir, qu’c’te relation va t’détruire, t’anéantir, t’tuer. tu t’en r’mettras pas, jamais. tes doigts qui quittent sa chev’lure et s’glissent sur son visage, ton pouce qui caresse douc’ment ses lèvres.
t’vraiment prête à prendre c’risque?
t’lui d’mandes, tout bas, presqu’imperceptible alors qu’a ton pouce qu’abandonne ses lippes pour y poser ta bouche. baiser qu’t’éternises avant d’te détacher légèrement, vos chairs qui s’effleurent toujours.
dis-moi qu’t’es prête à tout pour moi et j’te dirais c’que t’veux entendre.
c’que j’veux t’dire. parce que t’as b’soin d’savoir qu’elle est consciente qu’ça risque pas d’durer, tous les deux… ou que, si vous t’nez l’coup, ce s’ra pour l’éternité. c’soit ça passe, c’soit ça casse. foutre deux explosifs dans la même pièce, ça peut faire qu’des ravages et rien d’autre. y a rien d’écrit dans l’ciel, non plus. qui t’dit qu’demain elle s’ra pas éprise d’un autre? et c’bien ça qui t’fait peur… d’être tell’ment prêt à tout pour elle qu’d’tuer quelqu’un ça t’fait même pas sourciller. et t’veux savoir, toi, si, elle aussi, elle pourrait s’salir les mains pour toi. si, elle aussi, elle pourrait faire des folies pour toi. si elle est aussi cinglé qu’toi. parce que, si c’est l’cas, ce s’ra à ton tour d’te mettre à nu d’vant elle et à elle d’jubiler d’te voir aussi vulnérable. et t’penses être prêt à lui dévoiler ta plus grande faiblesse; elle.

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Message Sujet: Re: self destructive tendencies ☽☽☽ laure   self destructive tendencies ☽☽☽ laure - Page 3 Empty Ven 27 Juil - 14:14

mince espoir qui semblait tout de même te rester. qu’il puisse terminer cette phrase, qu’il puisse te dire ces mots que tu semblais avoir besoin d’entendre. peut-être pour finir de te convaincre que c’était bel et bien vrai, et pas seulement le fruit de ton imagination. parce que oui, il t’a bien dit que tu n’étais pas qu’une meuf parmi tant d’autres, et oui, il t’a bien fait comprendre que tu étais importante. mais il reste tout de même ce doute, cette infime part d’insécurité qu’il pourrait chasser qu’en prononçant cette phrase, ces quelques mots à peine. « je… j’vais t’casser, laure. » tes yeux qui se rouvrent. ton regard qui se plonge à nouveau dans le sien. avant que tes lèvres ne se pincent. parce que ce n’est pas tout à fait ce que tu t’attendais à entendre. pas tout à fait le genre d’aveux que tu souhaitais qu’il te fasse. bien que oui, cela restait une possibilité malgré tout. qu’il te fasse du mal, peut-être même sans le vouloir. ou peut-être même en sachant très bien ce qu’il faisait. d’ailleurs, ça, tu trouvais cela blessant. qu’il n’arrive même pas à envisager autre chose que cette possibilité. parce qu’il y en avait bien d’autre, pas vrai ? « t’vraiment prête à prendre c’risque? » simple soupir, à peine audible. que tu arrives pourtant à capter toi, à cet instant. et y’a ton cœur qui s’emballe de nouveau. parce que tu ne peux le nier, que oui, tu es bel et bien prête à le prendre ce risque. sans même y réfléchir. et c’est d’ailleurs ce que tu allais lui avouer. avant que ses lèvres ne viennent capter les tiennes. pas le temps de dire quoi que ce soit. non parce qu’il ne t’a même pas laissé le temps de lui avouer que pour ça tu n’as absolument aucun doute. même si clairement, tu finiras bien par le regretter, tôt ou tard. « dis-moi qu’t’es prête à tout pour moi et j’te dirais c’que t’veux entendre. » simple souffle, contre tes lèvres. et ton cœur qui se pince à cet instant. clairement pas ce que tu voulais entendre. clairement pas le bon choix de mot dans cette situation. et peut-être bien que cette lacune s’explique simplement par cette mauvaise façon de s’être exprimé. ou peut-être que c’est vraiment ce qu’il voulait dire. « c’que j’veux entendre ? » que tu lui demandes finalement, venant mettre un point sur ce qui t’avait réellement dérangé dans sa phrase. et pourtant, le ton de ta voix est calme, tu ne lui laisses même pas la chance de percevoir que ses mots t’ont atteint, encore une fois. princesse, qui s’est déjà un peu trop livrée d’un coup, qui devrait probablement mettre un frein à tout cela. qui n’est pourtant même pas certaine qu’elle y parviendra. puis, y’a tes doigts qui se pose à ton tour contre sa joue. qui en vient à dessiner les traits de son visage que tu as déjà d’imprimé dans ta tête. « j’veux pas l’entendre si toi t’as pas envie d’me l’dire. » là, la source du problème. l’impression que par sa phrase, c’est ce qu’il tentait de te dire. que s’il allait te le dire, c’est bien juste parce que c’est ce que tu avais envie d’entendre. bien sûr, que tu voulais l’entendre prononcer ces mots, bien sûr que tu voulais avoir la confirmation que tu n’étais pas folle. que ce que tu ressentais, quand il était prêt de toi, et même quand il n’était pas là, tu n’étais pas la seule à le ressentir. mais clairement, ça ne voulait rien dire à tes yeux s’il ne le pensait pas. si ça ne venait pas de son propre gré. « même que j’t’interdis de finir cette phrase si tu l’penses pas lyes. » cette fois, un peu plus autoritaire. toujours aussi sérieuse. parce que clairement, tu ne déconnes pas à cet instant. « alors j’sais pas si j’dois t’le dire… » faire cet aveu que lui, t’as demandé en échange de quoi il t’aurait dit c’que tu voulais entendre. parce que clairement, ce n’est pas comme ça que tu souhaites que ça se passe toi, tu ne veux pas qu’il te dise ces mots dans ces circonstances. l’impression donc, que tu ne ferais que l’encourager en lui disant ces mots, en faisant cet aveu. bien que tu n’en penses pas moins. pourtant, à cet instant, clairement tu te sens un peu stupide. ne rien lui avouer, tant qu’il n’en aura pas fait de même. ne rien avouer, sans attendre quelque chose en retour. c’est complètement stupide. et ce n’est clairement pas avec ce genre d’attitude que t’arriveras à calmer ton palpitant qui tambourine dans ta cage thoracique. « que je suis probablement folle, mais que oui j’suis sûre que j’suis prête à prendre ce risque. que tu m’brises, que tu m’détruises. et que oui, j’suis probablement prête à tout, même à tout perdre. pour ça. » pour toi. que tu murmures, de cette voix presque tremblante. parce que clairement, ça aussi, cette perspective, ça te terrifie complètement. parce que c’est bel et bien la réalité, que tu ne le veuilles ou non. puis tu ne lui laisses pas le temps de réfléchir, pas le temps de réagir, pas le temps de dire quoi que ce soit. qu’il y a tes lèvres qui s’écrasent contre les siennes. ta main qui quitte son visage, pour glisser lentement le long de ses côtes, remontant par le fait même son t-shirt pour l’en débarrasser. parce que voilà que tu réalises qu’encore une fois, tu n’entendras pas cette petite phrase. et t’as besoin d’ivresse pour oublier que ce n’est pas maintenant que ça va se passer. que peut-être même que ça n’arrivera jamais, qui sait. « toi, qu’est-ce qui te fait peur ? » parce que tu veux savoir toi, qu’est-ce qui rend tout ça si compliqué, qu’est-ce qui l’empêche de tout simplement dire ce qu’il ressent. simple souffle contre ses lippes, question que tu lui renvois donc, après y avoir toi-même répondu, quelques instants plutôt. oui, peut-être pour mieux comprendre. ou simplement pour te donner une idée si les choses risquent de changer. où si elles resteront comme elles sont à cet instant, jusqu’à ce que vous vous lassiez. parce que ça peut bien arriver, pas vrai ? ce jour où il décidera qu’il en a assez, où il finira par te jeter. oui clairement, ça aussi, tu as besoin d’oublier.
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Message Sujet: Re: self destructive tendencies ☽☽☽ laure   self destructive tendencies ☽☽☽ laure - Page 3 Empty Dim 29 Juil - 23:10




les mots, t’arrives pas à les enchaîner correctement. p’t’être parce que t’prends pas suffisamment l’temps d’y réfléchir avant d’les prononcer. t’sais pas. mais t’sais qu’t’as dit une connerie quand tu r’marques son expression qui change en  trente s’condes, l’visage qui s’décompose. tu t’rappelles même plus c’que t’viens tout juste d’lui dire, t’as d’jà tout oublié, comme si ton cerveau tentait d’te protéger, en quelque sorte. comme si, inconsciemment, il t’empêchait d’aller plus loin, refusant qu’tu t’ouvres à la première nana qu’a osé t’arracher l’cœur. parce que, toi, skadden, t’as jamais été amoureux avant. t’as jamais goûté à c’t’horrible poison qui t’fait grimacer. non, t’as jamais connu ça, t’sentir faible à c’point, toi qu’a l’habitude d’maîtriser toutes les situations, qu’est maître d’ses envies et d’ses désirs. jamais, ô grand jamais t’aurais succombé pour une créature capricieuse comme laure. jamais tu t’serais épris d’une gosse d’riche qui pense rien qu’à elle et son p’tit nombril. jamais… non, jamais. au pire, t’l’aurais baisé une ou deux fois, comme ça, quand t’aurais eu envie d’te vider les couilles contre une épiderme lisse et soigné. au lieu d’ça, t’escalade des murs rien qu’pour t’perdre dans son regard d’chienne, c’lui pour lequel tu s’rais prêt à tout pour t’y égarer plus longtemps.
c’que j’veux entendre ?
ah, ouais… elle est donc là ton erreur, skadden. et, pourtant, elle semble pas tell’ment vexé, au contraire. toi qui pensait qu’elle t’planterait ses ongles peinturés dans ta chair pour c’t’écart, elle a opté pour une indifférence presque imperceptible. qu’est-ce qui s’passe, entre vous deux? question qu’on t’pose trop souvent et que, toi-même, elle t’effleure l’esprit plus qu’elle l’devrait. y s’passe qu’vous avez scellé un pacte d’suicide, clairement, parce qu’a aucune autre conclusion qu’celle là qui t’vient à l’esprit quand t’penses à laure, à toi. à vous deux. elle, qu’au lieu d’transformer ton visage en lambeaux d’peau avec ses griffes lacérés, préfère l’effleurer du bout d’ses doigts. douce torture qui t’arrache un soupir, un soupir d’insatisfaction, toi qu’aurait aimé qu’elle t’gifle. ç’aurait été tell’ment plus simple…
j’veux pas l’entendre si toi t’as pas envie d’me l’dire.
j’veux pas te l’dire parce que, moi, j’veux pas l’entendre. c’plutôt ça l’problème, t’veux pas t’y faire… t’faire à c’t’idée qu’tu deviendras, tout d’un coup, faible et vulnérable. l’penser c’t’une chose, y croire, aussi. mais y mettre des mots, faire des aveux, t’confier… ça va au d’ssus d’tes forces. ç’aurait p’t’être été plus simple si t’avais d’jà aimé avant, si t’étais d’jà parvenu à t’habituer à ça, à ces sentiments contradictoires et vicieux, mais, toi, lyes, t’es en terre inconnue. et c’p’t’être ça, aussi, qui t’fait peur… d’pas savoir d’avance c’qui va s’passer et d’être confronter à une réalité qu’t’as pas encore eu l’droit d’explorer.
même que j’t’interdis de finir cette phrase si tu l’penses pas lyes.
c’bien ça, l’ennuie. c’est qu’tu l’penses, ça, y a pas d’doute. t’en es même convaincu. t’as p’t’être jamais connu l’amour, mais t’es pas con. y a des signes qu’tu peux pas nier, des émotions qu’t’as jamais r’ssentis avant, des pensées qui t’ont, même, jamais traversé l’esprit avant qu’laure et toi vous commenciez à vous fréquenter sur l’régulier. alors, bien sûr qu’tu l’penses. t’as juste pas les couilles d’passer à la prochaine étape.
alors j’sais pas si j’dois t’le dire… que je suis probablement folle, mais que oui j’suis sûre que j’suis prête à prendre ce risque. que tu m’brises, que tu m’détruises. et que oui, j’suis probablement prête à tout, même à tout perdre. pour ça.
sourcils qui s’froncent, myocarde qui s’emballe, encore et toujours, sous ton épiderme balafré d’centaines d’lèvres qu’ont d’jà goûtés à ta chair. et, pourtant, c’toujours vers les mêmes qu’tu r’viens machinalement. les mêmes qui capturent les tiennes, à c’moment précis, remerciant intérieurement la fine impulsivité d’laure qui t’empêche d’dire quoi qu’ce soit. au fond, elle non plus, elle a pas tell’ment envie d’l’entendre. d’entendre ces mots qui la blesseront tout autant qu’toi, si c’pas plus. frisson qui t’parcours l’échine lorsqu’la pulpe d’ses doigts effleurent tes côtes, t-shirt qu’abandonne ta peau pour r’joindre celui d’laure.
toi, qu’est-ce qui te fait peur ?
elle. elle, clairement. c’elle qui t’fait peur, d’être aussi… laure, tout simplement. la nana qu’aura aucune once d’pitié d’te j’ter, comme ça, d’jour au lend’main, si tu t’trompes dans la quantité d’sucre qu’tu fous dans son café. elle qu’osera même pas sourciller à t’claquer la porte au nez si jamais t’omets d’répondre à un d’ses sms. au fond, c’pas toi qui risque d’la briser… c’elle qui l’fera. c’elle qu’a toujours eu une longueur d’avance sur vous deux. ouais. c’toi qu’en souffrira l’plus, skadden. des deux, c’toi l’plus faible. mâchoire qui s’serre alors qu’t’avales d’travers, t’ret’nant d’pas la r’pousser violemment, rien qu’pour avoir l’avantage d’la situation. pour une fois. elle qu’semble prendre un malin plaisir à t’dominer comme si t’étais qu’un putain d’cleb. et c’est là qu’tu t’redresses pour la faire chavirer, elle qui s'écrase contre l’matelas, sur le dos, toi qui s’perche au d’ssus d’sa carcasse. doigts qui glissent sur son épiderme, sourire qui fend l’air lorsqu’elle frissonne sous ta chair. c’qui qu’a l’avantage, maint’nant? connasse! caresse qu’t’arrêtes lorsqu’le bout d’tes doigts butent sur l’vêtement qui lui reste. c’dernier qu’tu dévisages une d’mi s’conde avant d’le lui retirer. tu t’penches au d’ssus d’elle, la paume incrusté dans l’matelas alors qu’ta main libre détache l’bouton d’ton jean. tes iris qui scotchent dans les siens, lueur malicieuse qui danse au fond d’ton r’gard. fini l’heure des confessions.
j’ai peur d’plus bander si on arrête pas d’parler.
sourire qui peint ton visage, atmosphère qui change drastiquement pour r’prendre un ton moqueur, joueur. jean dont tu t’débarrasses – presque – habilement avant qu’ton corps r’trouve c’lui d’laure. ta princesse al khalir. vous avez pas b’soin d’mots pour écrire votre histoire, t’façon. c’dans vos yeux qu’elle s'lit.

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