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 des bleus à l'âme (elisa) (-18)

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Message Sujet: des bleus à l'âme (elisa) (-18)   des bleus à l'âme (elisa) (-18) Empty Lun 29 Oct - 21:03




des bleus à l'âme

elisa&roméo

Quelques belles lignes qui transpirent les beaux mots et la poésie, une belle petite mise en bouche pour le plaisir des mirettes.

T’enfile le costume. Celui que ton père t’a envoyé pour ton dernier anniversaire. Même pas offert, même pas donner de main en t’embrassant, en te disant « j'suis fier de toi mon fils », même pas non. Non envoyer, le livreur qui sonne à la porte le paquet dans les mains, le costume hors de prix correctement emballer à l’intérieur. Une carte. Bon anniversaire. Tu l’as ranger dans le placard directement, jamais rouvert. C'est pas forcément les occasions qui manque, quand ton père te traîne dans toutes ces soirées mondaines où tu dois te promener, faire figuration. Tu détestes ça, et tu te détestes encore plus de lui obéir, de te ramener à chaque fois, de prêter des faux sourires à ceux qui voudront bien les voir. Un jour tu lui diras non, un jour t’arrêtera d’être le pantin de ton géniteur. T’enfile le costume, remonte les manches sur tes avant-bras, sur les tatouages, œuvre d’art dessinée à même ta peau, les seuls que tu ne regrettes pas, les seuls qui ne te rendent pas fou à chaque fois que tu leur jette un coup d’œil. Un soupire et tu quittes le loft, rejoins le chauffeur Uber qui t’attend en bas de chez toi. Tu vois la ville et la vie défiler devant toi, ces gens-là qui vont et qui viennent, remplissent les bars, les restaurants, les boîtes de nuit. Les gens qui vivent sous les lumières, déforment leurs visages de leur beau sourire à la moindre occasion, dès qu’un ami prononce quelque chose de drôle, dès qu’ont leurs faits une blague. Sourire. Rire. T’es resté enfermé tellement longtemps chez toi que tu ne sais plus vraiment comment on fait, comment ça viens, comment c’est de vivre comme les autres. Et tu soupires encore une fois. Pourquoi tu fais ça ? Pourquoi tu te forces à sortir, à enfiler les beaux costumes, à accepter d’aller dîner avec elle, avec eux. Pourquoi t'as simplement pas dit non, pourquoi t’as simplement pas refusé pour rester chez toi, devant tes toiles, tes pinceaux teintés de couleur et tes doigts qui ne savent plus. Qui ne savent plus peindre, plus dessiner, plus créée. Qui ne sait qu’attraper les verres qui s’accumulent et les bouteilles qui se vident. Les quelques verres que tu as descendus avant de partir, avant de dire oui, de te décider à faire un effort. La légère odeur d’alcool qui sort en relent, qui tourne autour de toi quand tu te penches vers elle pour l’embrasser. La belle Élisa, les beaux yeux verts, l’allure de poupée. Qu’est-ce qu'il te faut de plus Roméo ? Qu’est-ce qu'il te manque pour être heureux ? T’as tout ce qu’un homme veut : de l’argent, une presque petite amie qui te laisse assez de liberté pour voir d'autres filles. Alors quoi ? Qu’est-ce que tu veux ? Tu caresses ses cheveux, esquisse tout de même un demi-sourire. « J'suis pas en retard ? », t’observe un peu le restaurant, les quelques amis qui doivent se joindre à vous. Tu les connais pas, ce n'est pas tes amis, faut dire que des amis t’en ont de moins en moins. À qui la faute ? « Tu me présentes ? », t’es pas un grand timide, t'as pas peur des gens, ça te fait juste chier de jouer au mec parfait. Pourtant t’essaie, t’essaie de faire bonne figure en serrant les mains de ses amis, en t’installant dans le restaurant. T’essaie de le faire pour elle, parce qu’elle le mérite bien, parce que tu la mérites pas.
(c) DΛNDELION
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Message Sujet: Re: des bleus à l'âme (elisa) (-18)   des bleus à l'âme (elisa) (-18) Empty Sam 10 Nov - 15:53

tu te pinçais les lèvres en te recoiffant rapidement, et tu riais à la blague d’un de tes amis, ne pouvant t’empêcher de jeter un coup d’oeil à l’heure. tu avais donné rendez-vous à roméo, et bien qu’il t’ait dit qu’il allait venir, tu avais tout de même peur qu’il décommande au dernier moment. tu savais bien que c’était pas dans ses habitudes tout ça. c’était pas dans les tiennes non plus d’ailleurs, vous aviez jamais vraiment fait ça. un restaurant, des amis à présenter. vous présenter comme un couple exclusif, c’était clairement pas quelque chose que vous aviez déjà fait. « bon il arrive quand ton mec elisa ? » tu relevais le regard vers toni et tu haussais les épaules en penchant un peu la tête sur le côté. « laisse lui le temps ok ? » tu soufflais en soupirant longuement et en secouant la tête un peu. tu te demandais encore si c’était une bonne idée, tout ça. certainement pas, dans le fond. tu soupirais longuement et tu te pinçais les lèvres alors que roméo finissait par passer les portes du restaurant. en costume. tu te levais aussitôt et tu l’embrassais doucement, alors que les effluves d’alcool qu’il avait ingéré arrivaient jusqu’à tes narines. tu ne disais rien. tu secouais la tête quand il demandait si il était en retard et tu glissais doucement ta main dans ses cheveux. « si tu veux on peut encore s’en aller. » tu soufflais alors, vraiment plus certaine de toi, pour le coup. tu le regardais alors qu’il demandait à faire les présentations et tu te pinçais les lèvres en te tournant finalement vers tes amis. « roméo, je te présente mes amis. toni, lola, nadja et gabriel. et voici roméo mon.. petit-ami. » tu soufflais finalement en glissant ta main sur la taille de roméo, le serrant contre toi doucement en caressant son dos avec tendresse. roméo, il était un peu comme ton meilleur ami. ton petit-ami, ton ami, tout ça en même temps. votre relation n’avait rien d’exclusif, puisque tu ne l’empêchais pas d’aller voir ailleurs si il voulait, même si tu savais pas si il le faisait. tu soupirais et tu finissais par te rasseoir, alors qu’il s’installait à côté de toi. « tu vas bien ? » tu demandais doucement en caressant un peu sa cuisse. tu ne l’avais pas vu depuis deux jours, puisque tu avais passé du temps avec gabin, ton frère jumeau.

@roméo saint-clair des bleus à l'âme (elisa) (-18) 3227196488
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Message Sujet: Re: des bleus à l'âme (elisa) (-18)   des bleus à l'âme (elisa) (-18) Empty Sam 15 Déc - 19:43




des bleus à l'âme

elisa&roméo

Quelques belles lignes qui transpirent les beaux mots et la poésie, une belle petite mise en bouche pour le plaisir des mirettes.

T’avais pourtant juré que tu ne recommencerais pas. T’avais pourtant promis à tes voix, celle qui hurle sous ton crâne, celle qui vit dans ta tête, t’avais juré sur ta vie que l’on ne t’y reprendrait plus, que tu ne serais plus le pantin de qui que ce soit. T’avais pourtant décider de couper les ficelles, ronger les câbles de ceux qui voulaient décider pour toi, décider de la vie que tu devais mener, des choix que tu devais prendre. T’avais pourtant dit que tu n’accepterais plus contre ta volonté, juste pour faire plaisir à quelqu’un. Papa, Élisa, Romy ou même Héra. T’avais juré Roméo. Et pourtant ce soir, t’a encore accepté, t’a encore dit oui, pour lui faire plaisir, pour la voir, parce qu’elle veut une vie normale elle, Élisa. La belle Élisa. Ta belle Élisa. Elle ne veut pas vivre comme toi, recluse dans un appartement en bordel qui pue la peinture et le white spirit, ou les bouteilles vides pullulent sur le sol, où les murs n’ont pas vu le jour depuis des semaines. Elle veut certainement pas de cette vie-là, et ce soir t’a décider de faire des efforts. Ouais, parce que c’est ton tour pas vrai ? Un pas vers l’un, un pas vers l’autre. C'est jamais toi qui fais le premier, jamais toi qui décides de changer, d’être un peu moins l’artiste égoïste et égocentrique que tu es, d’être un peu moins le connard qui vit comme un ermite. T’as enfilé le beau costume, répondu à l’invitation, traverser la ville pour la retrouver là, rayonnante. Tu l’embrasses, sans jeter un œil à ses amis, tu lui demandes de te présenter. Et tu sais pas pourquoi elle est encore la Élisa, quand elle te regarde comme ça avec ses grands yeux, quand elle passe une main d’un geste tendre dans tes cheveux, quand elle est douce, quand elle propose de rentrer si jamais tu le voulais. Tu sais pas ce quel fou encore là, avec un mec comme toi. Un pauvre type. Elle fait les présentations, se tient tout contre toi, te guidant jusqu’à votre table. T’es un peu perdu dans ce nouveau monde, dans ce monde qui n’est pas le tien, loin des soirées mondaines de ton père, ou des soirées en solitaire devant tes toiles. Ça fait un moment que tu ne sors plus comme ça, pour aller simplement au restau, ou boire un verre entre amis, ou juste sortir. Elle s’inquiète, te demande si tout va bien. T’esquisse un demi-sourire, un hochement de tête, une main sur sa joue pour la ramener vers toi, pour capturer ses lèvres. « Ouais tout va bien… », tu la lâches un peu, fait signe au serveur, commande la première bouteille. Tu’n'es pas sûr que ce soit une bonne idée de boire encore, de descendre les verres après verres, d’aggraver un peu plus ton état d’ébriété, de noircir encore un peu plus ton regard quand il se pose sur elle, sûr eux.
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Message Sujet: Re: des bleus à l'âme (elisa) (-18)   des bleus à l'âme (elisa) (-18) Empty Mer 19 Déc - 13:18

une heure plus tard.

jusqu’à présent, le dîner s’était plutôt bien passé. roméo et tes amis avaient échangé des banalités. jusqu’à ce que toni n’en vienne à parler de la famille de roméo. et en l’entendant parler, tu savais très bien que ça allait dégénerer. et puis toni, tu le connaissais, et tu savais très bien qu’il crushait sur toi depuis des années. ça ne faisait que renforcer la haine certaine qu’il avait contre roméo. et roméo, il avait bu. tu l’avais senti, au début du repas, et il avait continué à boire, à table. et tu n’avais rien dit, parce que tu ne voulais pas étaler sa vie devant tout le monde, même si c’était tes amis. et roméo, roméo il n’avait pas supporté de se faire attaquer gratuitement de cette façon. tu avais essayé de tempérer les choses, demandant à toni d’arrêter, sommant roméo de se calmer. roméo terminait par bousculer toni plutôt violemment avant de sortir du restaurant et tu secouais la tête longuement, avant de lancer un regard noir à toni. « quoi ? tu vas encore le défendre c’est ça ? » tu le regardais longuement et tu te pinçais les lèvres avant de sortir du restaurant pour rattraper roméo. tu fronçais les sourcils, regardant des deux côtés de la rue avant de le voir au loin, sur ta droite et tu te mettais à courir pour prendre son bras entre tes mains. « roméo. » tu soufflais en le forçant à se stopper. « je suis désolée. toni… il est con. » tu soufflais simplement en plongeant ton regard dans celui de ton petit-ami. et tu te rendais compte à quel point il avait l’air mal, à quel point il avait l’air perdu. tu soupirais et tu le regardais longuement avant de venir le serrer dans tes bras. tu caressais son dos lentement en enfouissant ta tête dans son cou. « laisse moi t’aider. » tu soufflais en le regardant à nouveau dans les yeux, prenant son visage entre tes mains. tu voulais l’aider. roméo, t’en étais pas amoureuse, mais tu étais attachée à lui. il était comme ton meilleur ami, dans le fond. et tu ne voulais pas le laisser tomber, tu voulais l’aider à aller mieux, si c’était possible. c’était une mauvaise idée, ce dîner. t’aurais dû le savoir. tu le savais, dans le fond. t’espérais simplement que ça se passe bien. ou du moins, au mieux. mais il s’agissait de toi, de roméo, de tes amis, et tu savais que ça ne pouvait pas bien se passer. tu soupirais et tu venais l’embrasser doucement. « viens, on rentre. on peut aller chez moi, gabin n’est pas là normalement. et même si il est là, je m’en fous. » tu soufflais alors, le regardant en te pinçant les lèvres, continuant de caresser son visage avec douceur et tendresse.
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Message Sujet: Re: des bleus à l'âme (elisa) (-18)   des bleus à l'âme (elisa) (-18) Empty Dim 6 Jan - 18:54




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elisa&roméo

Pourquoi tu dis qu'tu m'aimes alors que moi-même j'me déteste?
Pourquoi t'es là, pourquoi tu restes?

T’aurais pas dû accepter, t’aurais pas dû enfiler le costume, jouer ce rôle qui n’est pas vraiment fait pour toi. T’aurais dû lui dire non, tendrement, lui expliquer tes difficultés à te lier aux autres, à faire ce que les gens « normaux » font, à rentrer dans ce moule. Peut-être aurait-elle compris, si elle t’aime un au minimum, peut-être aurait-elle accepter de rester recluse chez toi, enfermer tous les deux à vous aimer chair contre chair. Mais non. Non tu n’as rien fait de tout ça, non t’as préféré jouer aux petit ami presque parfait, accepter d’aller dîner avec elle et quelques amis. Et t’a su que c’était une mauvaise idée à l’instant même où t’as mis les pieds dans le restaurant, assis à coté d’elle, un peu discret, pas timide, non ça tu ne l’as jamais été. Tu discutes, avec les quelques amis autour de toi, tu réponds à leurs questions, des banalités, rien de bien intéressant mais puisque c’est ce que font les gens… Tu te prêtes au jeu, jusqu’à ce qu’on aborde le sujet de tes parents, ou plus généralement de ta famille, de ton père. De l’empire de papa. Les Saint-Clair. Quiconque s'intéresse au monde des affaires connaît la famille Saint-Clair, le business florissant qu’a su crée ton père. Tu te fermes, peu enclin à parler de ta famille à de parfaits inconnus, surtout à ce type qui te regarde de travers, un air méchant et moqueur sur les lèvres. T'aime pas non plus la façon dont il regarde Élisa, ses yeux lubriques et son envie de la dévorer si seulement tu n’étais pas là. Tu comprends vite, t’es pas stupide, tu comprends ces choses-là. Tu comprends aussi très vite que tu n’es pas la bienvenue ici, que tu ne l’as jamais été. Le ton monte, l’alcool aussi, il brouille ton esprit, crispe tes nerfs, fais serrer les poings. Il en faut pas plus, vous n’écoutez déjà plus Élisa qui vous dit à tour de rôle de vous calmer, qui essaie tant bien que mal de calmer le jeu. Tu te lèves le premier, il te suit, vous en venez aux mains, tu le bouscules, violemment avant qu’il ne perde l’équilibre, que tu ne quittes précipitamment pas le restaurant, abandonnant Elisa derrière toi. Qu’importe, tu ne la mérite pas. Elle ne mérite pas ça, un scandale au plein milieu d’un repas pour un mot plus haut que l’autre, un petit ami qui ne sait pas boire, qui devient violent au premier verre bu un peu trop vite. Tu traverses la rue sans te soucier des voitures, attrape une clope dans ton paquet avant de la coincer entre tes lèvres, de l’allumer. T’entend ses pas derrière toi, elle t’appelle, te retiens. « Laisse-moi », tu souffles sans te débattre, essaie de continuer ton chemin quand elle se pose devant toi, s’excuse du comportement de son ami. C’est un con. Et pour une fois elle a raison. Tu perds ton regard dans le sien, y trouve un peu de douceur et de réconfort. Tu voudrais la prendre dans tes bras, l’embrasser jusqu’au matin et lui dire que tu’es désolé. Désolé de pas être le mec parfait, de pas être celui qu’elle attend, désolé d’avoir tout fait foirer encore une fois, d’avoir merdé à nouveau. Elle devrait te jeter, te laisser moisir dans ton appart minable, te laisser dans ta merde et ta crasse, dans tes excès qui causeront ta perte. Elle devrait t’abandonner, comme on abandonne un chiot ou un chaton sur le coin d’une route. Mais non, non elle ne fait rien de tout ça Élisa, bien au contraire, elle est toujours là, t’entoure de ses bras, enfouis son visage dans ton cou. Elle veut t’aider Élisa, elle pense encore être celle qui te sortira de là, qui t’aidera à affronter tes démons, tes fantômes, qui fera de toi un autre homme.

Pleine de tendresse elle embrasse tes lèvres, te propose de rentrer, d’aller chez elle, peut-être y aura-t-il son frère. Tu secoue la tête, ton regard dans le sien. « J'ai aucune envie de voir ton frère ce soir », parce que tu sais que Gabin ne t’aime pas non plus, qu’il est une source supplémentaire de dispute, et pour ce soir, tu n’es pas prêt. Tu poses ton dos contre le mur du bâtiment, la laisse posée sur toi une douce caresse, un regard tendre. Tu l’observes un moment. Elle est belle Élisa. Tu poses ta main sur sa joue, caresse sa peau, replace une mèche de ses cheveux derrière son oreille. « Pourquoi t’es encore là ? », sans la lâcher des yeux, tu soupires à nouveau. « Pourquoi tu veux m’aider ? », n’a-t-elle donc rien de mieux à faire ? N’a-t-elle donc pas conscience que tout son autre homme serait mieux pour elle ? 
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Message Sujet: Re: des bleus à l'âme (elisa) (-18)   des bleus à l'âme (elisa) (-18) Empty Ven 18 Jan - 23:02

tu le rattrapais, roméo. et ce même si il traversait la route sans faire attention à ce qui se passait autour de lui, ignorant les klaxons et les voitures qui freinaient un peu trop brusquement. tu le rattrapais même si il te demandait de le laisser. alors tu te postais devant lui, tu le regardais, l’embrassais doucement. tu soupirais un peu quand il glissait ses doigts sur une de tes mèches pour la replacer derrière ton oreille et tu plongeais ton regard dans le sien. il expliquait qu’il ne voulait pas voir ton frère ce soir et tu hochais un peu la tête, restant pourtant silencieuse. tu ne voulais pas envenimer les choses. tu glissais tes mains contre sa taille pour le regarder et tu revenais l’embrasser du bout des lèvres. « je tiens à toi. » tu soufflais dans un soupir en haussant les épaules. tu voulais l’aider roméo. tu l’aimais roméo. pas d’un réel amour, pas de celui qui rend fou. non, mais tu étais attachée à lui, et contrairement à ce que tu faisais croire, t’avais un coeur. et tu ne pouvais pas te résoudre à partir, à l’abandonner. il était devenu comme ton meilleur ami, au fil du temps, au fil des semaines qui s’écoulaient. tu caressais sa taille lentement et tu ne lâchais pas son regard, alors que tu revenais l’embrasser un peu plus fort encore. « laisse moi t’aider, ne me repousse pas. » tu murmurais contre ses lippes en mordillant sa lèvre inférieure doucement. tu le regardais, glissant tendrement une main dans ses cheveux pour les repeigner, esquissant un sourire. roméo, il était torturé. roméo, il pourrait facilement t’entrainer vers le fond. mais t’étais plus forte que ça, et ce que tu voulais faire, c’était le porter vers le haut. tu étais convaincue que tu pouvais l’aider, que tu pouvais soulager sa douleur, ne serait-ce qu’un peu. tu descendais alors ta main sur la sienne et tu enlaçais vos doigts, le tirant avec toi pour vous diriger vers son appartement. après tout, t’étais pas certaine que gabin soit absent, ce soir. tu serrais ses doigts entre les tiens, comme si tu avais peur qu’il fuit encore, qu’il s’en aille, qu’il te repousse. vous ne tardiez pas à arriver près de son immeuble et tu le laissais entrer les codes, pénétrant dans l’immeuble et finalement, dans l’ascenseur. tu glissais alors tes mains sur son cou et tu le regardais. « je suis désolée. c’était une mauvaise idée cette soirée. » tu t’excusais alors en fermant les yeux quelques secondes, secouant un peu la tête. tu posais ta tête contre la paroi de l’ascenseur et tu caressais distraitement le cou du jeune homme. t’aurais du savoir, qu’avec toni ça n’allait pas coller. parce que t’étais une obsession pour lui, parce qu’il n’arrivait pas à comprendre qu’il ne t’intéressait pas. tu plongeais ton regard dans celui du français, appuyant sur le bouton qui menerait à son étage et tu revenais l’embrasser, un peu plus fort, avec un peu plus de fougue. tu gémissais un peu contre ses lèvres et ta langue trouvait bien rapidement la sienne, alors que tu l’étreignais encore un peu plus. t’avais juste envie de penser à autre chose qu’à cette soirée. tu voulais qu’il soit bien, que vous soyez bien. tu continuais de l’embrasser et tu te détachais un peu en soupirant, posant ton front contre le sien.
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Message Sujet: Re: des bleus à l'âme (elisa) (-18)   des bleus à l'âme (elisa) (-18) Empty Dim 20 Jan - 18:38




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elisa&roméo

Pourquoi tu dis qu'tu m'aimes alors que moi-même j'me déteste?
Pourquoi t'es là, pourquoi tu restes?

Elle t’aime Élisa. T’en est presque sûr. Parce qu’il faut au moins ça pour essayer de te sauver. Pour essayer de te rattraper même quand tu fous tout en l’air, quand tu gâche tout. Il faut au moins ça pour te choisir toi, face à ses amis, même le plus proche. Il faut être un peu fou aussi, aimer le gout du risque, du défi. Ne pas avoir peur de tomber à son tour. Tu t’enfuis, dans les rues new-yorkaises, sans vraiment savoir ou aller, tu t’enfuis. Rattraper par ses pas sur le bitume, son corps qui barre le tien, te retiens. Elle t’en veut pas Élisa. Elle t’incrimine pas. Elle veut juste que tu restes, avec elle. Elle veut juste t’aider. Elle te retient, contre elle, contre sa bouche, t’embrasse. Et tu comprends pas. Tu comprends pas pourquoi elle est encore là. Pourquoi elle veut encore de toi. Tout le monde l’a mise en garde pourtant, son frère, sa sœur, ses amis. Tout le monde est contre toi. Et ils ont sans doute raison. Elle n'est pas faite pour toi, t’n'es pas fait pour elle. Un bon n'a rien, loin du bon parti qu’on aimerait lui coller entre les bras, loin du mec idéal qui l’épousera un jour. Parce que ce sera par toi, convaincu qu’elle te quittera tôt ou tard, comme elle le font toutes. Parce que tu les aimes jamais assez, jamais plus que ton art, ta peinture, ou tes mots. Tu lui demandes, ton regard coincé dans le sien, tu lui demandes ce qu’elle fait encore là, quand elle ouvrira les yeux. Pas ce soir. Non ce soir elle avoue tenir à toi, ce soir elle est encore là, sa bouche contre la tienne, t’embrasse encore un peu, un peu plus fort, te demande de rester, de ne pas la repousser. Tu n’en fais rien, une main sur sa nuque, l’autre sur sa taille tu la ramènes contre toi, ta bouche sur son front. C’est finalement vers ton appartement que vous prenez la route, oubliant les amis, oubliant le restaurant, la soirée avorter. Tu l’emmènes jusqu’à ton immeuble, t’engouffre avec elle dans l’ascenseur jusqu’au dernier étage. Elle passe une main dans ton cou, s’excuse. S’excuse alors qu’elle n’a rien fait. Elle s’excuse pour la soirée, tu chuchotes. « Ne t'excuse pas… », parce que ce n'est pas à elle de demander pardon, parce qu’elle n’a rien fait de mal. Elle revient se coller à toi une nouvelle fois pour y trouver ta bouche. Pour te donner un baiser aux mille significations. Un baiser qui veut tout dire, te dire de ne pas partir, te dire de la garder, te dire de rester. Un baiser de désir, ardent, la fièvre qui l’envahi et tu le sens, dans sa façon de respirer, dans sa façon de rester collé, là contre toi. La fièvre qu’elle te transmet, rapidement, la chaleur que tu ressens au fond de ton ventre. Elle te quitte, recule sur le gond de l’ascenseur, arriver à destination. Elle pose son front contre le tien, t’ouvre enfin les yeux pour y trouver les siens. Tu réponds enfin à la fièvre, t’approche d’elle pour attraper ses hanches, ses cuisses, la soulever doucement contre toi pour quitter l’ascenseur, traverser le couloir et faire céder la porte sous un coup de clé. Tu la déposes là, au bord de ton appartement, tes lèvres contre les siennes pour un baiser passion. Ton souffle contre sa peau, son cou, la veste que tu laisse tomber au sol, ses lèvres que tu retrouves finalement sans les embrasser. « me quitte pas Élisa… », un soupire, une complainte, un vœux qu’elle exaucera si elle le veut bien. Tes yeux qui fondent dans les siens. 
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Message Sujet: Re: des bleus à l'âme (elisa) (-18)   des bleus à l'âme (elisa) (-18) Empty Sam 26 Jan - 21:01

tu soupirais doucement, essayant de lui faire comprendre que tu le voulais, que tu le désirais. que tu n’avais qu’une envie : lui appartenir pour ce soir, pour cette nuit. le regard brûlant, le regard impatient, tu attendais une réaction, peu importe laquelle. tu esquissais finalement un sourire quand le peintre saisissait tes cuisses pour te soulever. tu entourais tes jambes autour de ses hanches et tu le laissais te porter jusqu’à son appartement, tu caressais ses cheveux doucement et tu le regardais, le laissant ouvrir la porte. il te déposait sur le sol et tu le serrais contre toi alors qu’il revenait t’embrasser avec passion. ta langue trouvait la sienne et tu fermais les yeux, le laissant parcourir ton cou, ta main glissant sur sa taille. il laissait tomber vos manteaux et tu soupirais contre ses lèvres doucement, le rapprochant encore un peu plus de toi. ses mots qui percutaient tes pulpeuses et tu plongeais tes yeux dans les siens. « je te quitte pas roméo. » tu soufflais en le regardant pendant de longues secondes, avant de venir l’embrasser passionnément. tu gémissais un peu en le serrant contre toi, tes mains glissant sur son cou et tu reculais à tâtons, rencontrant le mur du couloir contre lequel tu t’appuyais. tu soupirais et tu glissais ta langue contre la sienne pour l’embrasser plus fort, tes mains venant déboutonner sa chemise lentement, un peu maladroitement aussi. tu te détachais de ses lippes pour plonger ton regard dans le sien et tu soupirais un peu, avant de venir embrasser son cou, y laissant une marque fiévreuse. tu venais mordiller sa peau, décalant tes baisers sur son épaule en le serrant encore un peu plus fort contre toi. « j’ai envie de toi. » tu murmurais contre sa peau en glissant tes mains sur son corps. tu le débarassais de sa chemise et tu plongeais ton regard dans le sien, ta main glissant dans ses cheveux que tu décoiffais pour venir le serrer dans tes bras, le blottissant dans le creux de ton cou. « je te laisserai pas bébé. » tu soufflais à nouveau, contre son oreille en revenant l’embrasser longuement. tu voulais lui faire du bien, lui faire oublier cette soirée et tout le reste, au moins le temps de quelques minutes, quelques heures. tu gémissais contre ses lèvres que tu possédais encore un peu plus fort et tu te détachais pour les frôler, pour te faire désirer, pour l’exciter ou le provoquer, alors que tu avançais ton bassin contre le sien.
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Message Sujet: Re: des bleus à l'âme (elisa) (-18)   des bleus à l'âme (elisa) (-18) Empty Mar 12 Fév - 20:24




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elisa&roméo

Pourquoi tu dis qu'tu m'aimes alors que moi-même j'me déteste?
Pourquoi t'es là, pourquoi tu restes?

Jusqu’où elle t’aimera Élisa ? Jusqu’où elle ira pour te sauver, elle qui croit encore pouvoir le faire, persuader d’être le phare dans la nuit qui fera avancer ton bateau et lui éviter le naufrage. Combien de temps encore ça durera avant qu’elle ne se rende compte qu’il n’y a plus d’espoir, plus d’issu, que ton cas n’est plus récupérable. Tu sais que ça finira par arriver, qu’elle partira comme toutes les autres. Tu sais qu’un jour elle ouvrira les yeux, une prise de conscience et elle s’enfuira loin de toi. Mais tu t’en remettras, comme tu t’en es toujours remis même si les premières nuits sont les pires, même si tu crois suffoquer par le manque, l’absence, l’abandon. Ce qui te semble insurmontable finit par passer, en laissant rien qu’un goût amer au fond de la gorge. Mais ce soir, oui ce soir, t’a encore besoin d’elle, tu’a encore besoin qu’elle soit là, qu’elle passe l’éponge sur la soirée que tu viens de gâcher sur les promesses que tu n’as pas tenues et sur tout le reste. T’a besoin qu’elle s’accroche encore un peu à toi, qu’elle te montre dans le feu de ses yeux qu’elle croit encore à toi, quels tiens à toi. Tu cherches ses yeux, son regard qui captive le tien un moment quand tu lui demandes de ne pas te quitter, de rester là, avec toi, pour cette nuit. Et elle te répond Élisa, elle te quitte pas, pas encore. Elle retrouve tes lèvres, son souffle qui se perd contre le tien, son corps qui s’attache encore un peu à toi. Elle a les mains habiles, ses doigts qui déboutonne doucement ta chemise, un par un, ouvrant le tissu sur ta peau nue. C’est elle qui mène la danse, qui glisse son corps contre le tien, rencontre le mur derrière elle, gémit doucement. Elle t’embrasse à chaque fois un peu plus fort, des baiser fiévreux, fougueux, plein de désir et d’envie. Elle l’avoue, sans détour, embrassant la peau nue de tes épaules, ton torse. Elle a envie de toi, elle te veut, te réclame. Elle fait bientôt tomber ta chemise, découvrant ton torse entièrement, une main dans tes cheveux, elle s’accroche à ton cou. Tu ne réponds, pas vraiment, pas de mot pour lui dire à quel point t’a envie d’elle toi aussi, tu laisses ton souffle lui parler, la respiration qui s’accélère, deviens presque haletante. T’attrape ses hanches, son bassin, plaqué contre le tien, pour la sentir un peu plus proche, la faire reculer jusqu’au canapé, qu’elle accompagne chacun de tes pas. Tu la guides jusqu’à tes genoux, retrouve le canapé un peu miteux, les bouteilles vides et les cendriers remplis qui trônent toujours sur la table basse, juste à coté des pinceaux usé, des tubes de peintures vider de leurs contenues. Ton appartement sent le tabac froid et le white spirit, mais c’est son odeur à elle qui t’enivre ce soir, son odeur que tu retrouves au creux de son cou, tes mains glissent sous son haut, caressent la peau de son dos. Remonte encore un peu, jusqu’à ôter ce qui la couvre, découvrir sa poitrine, la lingerie qui l’entoure que tu déboutonnes, fais sauter sur sa peau nue. Ta bouche rencontre sa peau, la plus fine, la plus douce, ses seins que tu caresses doucement. T’apprécie toute la beauté de son corps, la couvre de caresse fiévreuse. Tu glisses tes doigts dans ses cheveux, la serre contre toi, peau contre peau, tu frissonnerais presque. 
(c) DΛNDELION
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Message Sujet: Re: des bleus à l'âme (elisa) (-18)   des bleus à l'âme (elisa) (-18) Empty Sam 23 Fév - 16:43

tu soupirais contre les lèvres de roméo et tu le laissais t’emmener jusqu’au canapé, grimpant sur lui en le regardant. il retirait ta robe et tu venais embrasser son cou lentement en le serrant dans tes bras. le jeune homme enfouissait sa tête contre ton cou en faisant tomber ton soutien-gorge, ta peau laiteuse dévoilée sous la dentelle qui n’était plus. il posait sa bouche sur ta peau et tu soupirais un peu, glissant tes mains dans ses cheveux pour le serrer contre ta poitrine, qu’il caressait et couvrait de baisers. tu le regardais et tu le serrais plus fort dans tes bras, le laissant glisser ses mains dans tes cheveux. tu venais soupirer contre ses pulpeuses, les frôlant sans pour autant les posséder et tu glissais tes mains sur son cou, avant de revenir l’embrasser longuement, ta langue cajolant la sienne. tu fermais les yeux et tu glissais ta main contre son pantalon que tu déboutonnais, te déplaçant un peu pour pouvoir accéder plus facilement à son vêtement. tu lui retirais et tu soupirais un peu, embrassant son torse lentement, déposant de multiples baisers contre sa peau fraiche. tu laissais tomber ta robe, qui était restée coincée sur tes hanches, et tu revenais embrasser le jeune homme en soupirant un peu. ta langue retrouvait la sienne alors que tu remontais sur ses cuisses et tu continuais de l’embrasser pendant de longues secondes, bougeant lentement sur ses hanches, ta lingerie rencontrant son boxer. tu soupirais contre ses lèvres en plongeant ton regard dans le sien et tu esquissais un sourire. « tu veux aller dans la chambre ? » tu demandais en mordant doucement ses lippes, caressant son cou et sa nuque lentement. tu savais pas si il avait la patience ou l’envie de se déplacer. tu ne quittais pas son regard, alors que tu continuais de te frotter lentement à lui, ta lingerie s’humidifiant de ton excitation. « touche moi. » tu soufflais alors, l’implorant presque en glissant ton nez contre le sien, respirant plus rapidement en le serrant toujours fort contre toi.
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