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 take me to church ± sarai

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Message Sujet: take me to church ± sarai   take me to church ± sarai Empty Mer 3 Juil - 3:56



take me to church
Sarai - Tri

«Quel sort plus triste pour un chien que de n’appartenir à personne?!» Paul Claudel
suite de l'histoire d'houna

L'homme fait signe à l'autre de te laisser passer, celui-ci s'active d'ouvrir les larges portes métalliques. Tu regagnes ta moto en pressant le pas récupérant des mains cette feuille signée de l'ancien président avec un regard assassin brûlant ton regard toujours silencieuse. Tu te hâtes de monter ton deux roues, faisant vrombir ton moteur pour notifier ton arrivée à ceux qui voudraient bien l'entendre. T'engouffrant à travers l'entrée tu te mets en direction de la salle du trône, là où l'alcool coule toujours à flots. Là où t'es sûre de trouver celle dont les côtés t'ont fait traverser les océans de nombreuses fois. Tes pensées se veulent enfin plus légères, ta fuite se mettant enfin sur une pause indéterminée.Une bonne bouteille vodka de qualité, voilà qui améliorerait nettement ta soirée. Tu laisses enfin ta moto, non pas que tu ne l'aimes pas mais ton derrière est douloureux d'avoir roulé tant de kilomètres. L'agitation à l'intérieur du bar se fait entendre de dehors, et étonnamment cela te met un peu de baume au cœur. T'as pas remis les pieds ici depuis le couronnement de la princesse à la chute de son père.  Parce que devant elle t'as plié le genoux, et elle n'aime jamais ça. T'en joues, bien sûr, mais pas totalement. Tu la respectes, en elle tu trouves enfin un égal.  
D'un coup de pied, tu viens ouvrir la porte marquant ton entrée avec violence stoppant net toutes conversations en cours. Un large sourire sur les lèvres sadique, déformant ton visage. Ton casque sous le bras tu lances dans un anglais parfait dénué d'accent preuve de ton travail acharné "Guess who's thirsty? the mad bitch is back!"

D'un geste désinvolte t'envoies voler ton casque de moto sur la table de billard qui s'abat dans un claquement sonore. Ta présence se fait toujours remarquer, et ce depuis de longues années. Ce soucis du détail, que de te soigner ton entée. Tu te souviens de ce bon vieux Barger, ce misogyne à la gâchette facile et aux poings endurcit des coups qu'ils ont abattu. Celui qui riait de tout son être lorsque tu revenais après une longue absence dans une jolie courbette révérencielle. Cette attitude toujours trop militaire qui te suis partout où tu vas, toujours trop soignée que ça te colle à la peau Morana. Ton regard fou balaie la salle en stupeur tandis que ta main se porte sur ta boîte fétiche accrochée à ta ceinture au cas où un des bleus aurait la détente qui le démange en ignorant ta ganache. La coke commence à te monter au crâne et tes sens commencent à s'aiguiser, laissant ta folie s'installer un peu plus. Merde, ce que les gueules ont pu changer en des années d'absences pourquoi les mafieux sont pas foutus de rester les mêmes? Tu te rappelles de la dernière fois que tes pas ont foulé le QG des Hells Angels. T'étais venue ployer le genoux devant la princesse enfin aux rennes, après le décès de monsieur son cher père. Juste avant que La GRU ne te rappelle. Alors comme une bonne chienne de l'armée t'as rappliquer. La bouche en cœur, la laisse au bout du collier. ils t'ont ordonné de rester au pays, d'assassiner tel ou tel personnage important. Alors comme d'habitude tu t'es exécutée sans aucunes arrières pensées, aux côtés de tes frères. Parce que le travail de groupe était votre spécialité, parce que t'es la seule des quatre faux restantes à avoir pousser ton talent à l'excellence. A être à la botte du monde entier, à tourner le dos à ceux qui font en majeure partie ce que tu es.

L'un des gars à la veste de cuir jouant près de la table de billard s'approche de toi, de son air sensé être menaçant. Sa queue de bois s'abat, en fendant l'air. D'un geste plus vif que le sien, tu l'esquives en te faufilant dans son dos l'aiguille de ta seringue s'abattant dans le creux de sa nuque. Tu abats le poussoir dégageant un léger somnifère à l'efficacité rapide qui fait s'écrouler la montagne devant tes pieds. Ta folie laisse apparaître une mine satisfaite sur ton visage. Tes poisons auront toujours le dernier mot, dès que ta poigne s'abat sur ta proie le sujet est clos. Un autre t'enchaîne te prenant de revers, c'est quand même pas compliqué si tu étais une ennemie et qu'une tuerie devait être en cours ton travail serait déjà fini. Sans compter que tu n'aurais pas eu besoin d'autant te mouiller. Tu fais volte face et ton poing libre vient cogner contre la mâchoire du mafieux n'ayant pas bien comprit la leçon du jour. "Franchement? Tu peux pas faire mieux mon gars?" Putain où est-ce qu'ils se planquent les habitués? Où sont passés les fervents défendeurs de ces enfers jusque là parfaitement tenus? Tu cherches pas et tu continues d'asséner les coups jusqu'à ce que l'abruti tombe à tes genoux. A croire qu'ils n'ont jamais rencontré des filles de l'est. Ta botte écrasant à présent la mâchoire de l'homme à terre, tu t'humectes les lèvres te régalant de la foule d'homme te fondant dessus. Tu peux te laisser aller tant que sarai n'est pas là, de toute façon tu sais qu'elle ne t'en tiendra pas rigueur. Du moins, pas tant que ça. Tu relativises en assénant les coups à l'aveugle. C'est comme si tu les avais empêcher de garder le guet, au pire tu les empêchais d'augmenter leurs ardoise. C'est du donnant donnant, non?

Puis une langue claque, voix que tu ne connais que trop bien. Tu n'entends pas les mots mais la cohue du bar se stoppe net sous son fouet. Tes iris ivres de folie semblent se calmer au contact la peau hâlée de Sarai gagnant la pièce de toute sa prestance. Ton genoux fléchit et s'abat contre le parquet défraîchit du bar puant l'alcool. "Princesse." ta voix est la seule à tenir tête à l'autre jeune femme présente. Son aura est pesante, tu t'en délecte tant elle te cloue au sol. Bordel ce que l'enfant prodige à grandit. Parce que toi tu l'as observée, dans l'ombre pendant nombre d'années. Ton regard reste planté un instant au sol avant que tu ne relèves affrontant les yeux de la brune sulfureuse qui se plantent dans les tiens. Tu ne le sens pas, le sang qui te coules du nez. Pourtant tu gardes le visage fièrement relevé comme l'arme de destruction massive que tu t'es promise d'être à ses côtés. Infaillible, digne de confiance. Si t'as perdu l'amour de l'armée, tu garderas le sien précieusement. Tu te fous des ennemis, tu te fous du sang à verser.

"Je t'avais pourtant prévenue que j'arrivais, t'aurai pu faire passer le mot si tu voulais pas de casse..." Par casse, t'entends ces gorilles à la cervelle peu développée. T'avais l'air plutôt amicale, non? Ton corps commence à se déraidir lentement et tes membres se relâchent par la même occasion. De tout ce que t'as connu jusqu'ici, le QG est de ce que tu considères de près ou de loin comme la maison. Le seul foyer où il te tardes de rentrer. Parce que tu t'y sens bien, parce que ton nom y est connu et craint. Tri, l'empoisonneuse russe. Celle qui éteignit sans même le savoir un des ennemis en tête de liste des bikers sévissant sur la grosse pomme sauvant la tête de la fille chérie du président. Quelle veine, ce jour là quand tu y repenses. T'avances sans un mot de plus, toujours plus féline qu'à ton habitude vers la brunette se tenant devant toi. C'est fou ce qu'elle est devenue redoutable, Sarai. Ta langue repasses une nouvelle fois sur tes lèvres goûtant la rouille provenant de ton nez. Tu n'y prêtes pas plus de crédit que ça, trop hypnotisée par la beauté ardente se tenant devant toi. T'es fière, de cette gosse trop intrépide pour mesurer les risques qu'elle encourt. De cette motarde adroite qui t'emmena sur son dos pour te remettre sur pieds et te présenter à son père tout puissant percevant de son flair le talent qui t'animes. Parce que Sarai est à l'origine de tout. L'origine de ton arrivée chez les vestes de cuir, l'origine de tes attaches à New-York city. Tes cheveux flamboyants retombent de façon lâche sur ta veste de moto pendant que tu continues de soutenir son regard de ton oeil froid.

Parce que si tu devais avoir une amie, ça serait sarai.
Parce que si tu devais avoir une alliée, ça serait sarai.
Parce que si tu devais offir ta vie, ça serait à sarai.
Sarai.
Déesse ardente, princesse des enfers.
Entends ma prière.

(c) DΛNDELION


@sarai barger
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