mjöhane | on the roof of the world

Mjölnir & Jihane.

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Tu marches sur l’asphalte, t’apprécies le lieu, la circulation est dense et toi t’es au milieu. Le cœur béant de gauche à droite dans ta poitrine. T’es là, l’esprit complétement ailleurs. La douleur à vive en toi, comme une plaie virulente sur laquelle on appuie. C’est horrible et horripilant. Mais tu es là, tu marches. Tu te dis que c’est mauvais, mais que ça peut toujours finir par aller mieux. T’es pas en train de marcher avec aucun but, tu le sais où tu vas. T’as besoin d’être proche d’elle. T’aime bien te promener sur les toits du queens. , tu prends du recule, t’es prêt d’elle et ça fait du bien. Tu l’entendrais presque murmurer à ton oreille délicatement et te cajoler. Ça te manque. Elle te manque. Putain c’est une douleur de chien et t’aime pas ça. T’aime pas souffrir, t’aimes juste sourire et pétiller, c’est ce que tu fais de mieux. Car être triste c’est comme te couper les ailes, t’es morte avant d’avoir touché le ciel. Le voilà ton gratte-ciel. Un petit immeuble dans le queens effervescent, tu l’aimes bien. T’as l’impression de voir tout, puis tu retournes souvent sur ce dernier dans l’espoir dans ta solitude d’accueillir ce mec. Tu ne sais rien de lui, strictement rien. Des petits signes, des sourires puis vous ne faites rien à contempler la beauté des astres qui se dévoile face à vos opales, chacun sur son toit. Seule sans l’être et ça te fait du bien.

Une main après l’autre, un pied après l’autre, tu gravis l’échelle de sécurité jonchant le côté droit de l’immeuble, elle n’est pas là pour ça cette dernière, mais tu l’utilises ainsi, moins de risque de croiser quiconque. Tu n’as pas besoin de compagnie ou d’entendre que le toit ne t’appartient pas, n’est pas un lieu pour toi. Tu t’en fiches de leur dire, des pensées et compagnie des autres. Tu songes beaucoup trop, faudrait que le silence t’envahisse et te laisse en paix, vraiment. Mais faut pas rêver, t’es pas une princesse pour qui les problèmes vont s’envoler en un clignement de cil et un sourire. Le monde, la vie ce n’est pas ça et tu le sais, malheureusement. Et encore t’es pas conne. Tu le sais que tu as été gâté que d’autres ont vécu des choses plus graves, plus traumatisante. T’es pas enfermée sur ta petite vie. Ô que non. Puis tu te prends cette vue en pleine face, une vue que tu as le plaisir de contempler assez souvent. T’y es souvent à te promener sur ce toit. Faire les cents pas. Faire l’amour à cette vue, flirter avec les lumières de la ville encore présente, tu es sur le toit du monde et tu te sens plus vivante que jamais. Vivante, car t’as l’impression qu’elle est là, que ta main est saisi par la sienne, mais ce n’est pas le cas.

Tes opales s’émerveillent sous la beauté du champ de vision, profitant pleinement de tut ça. Tu pinces tes lèvres et tu sens ton organe central chantonner, une chanson différent de l’accoutumée, ça te berce, tu fermes les yeux et un sourire électrisant prend possession de ton doux minois. T’es bien. Tu chantes avec ton cœur, ton âme. Elle t’entend, tu en es persuadée. Tu veux de l’aide et tu as beau être proche de ton père, de ta tante. Tu peux pas tout dire, t’as besoin de ta mère, besoin de la sentir et tu le sais ce n’est pas possible et ça fait mal. Tu les sens les larmes te monter et tu sers les dents gentiment et amèrement. Ps de larme, tu les retiens, puis t’as celle silhouette qui vient te toucher de son ombre. Ce mec. Tu relèves la tête et tu souris faisant un petit coucou de ta main. On la voit ta tristesse dans ton regard ? Tu te le demande. T’aimerais être une parfaite menteuse ou une comédienne. Mais ce n’est pas comme ça que ça se passe. T’es pas ça. T’es d’une honnêteté affligeante toi. Mais t’aimes pas parler, t’aime pas te confier ou t’as tes têtes pour le faire.

Mjölnir il aimait être dehors, tellement que parfois il en oubliait que le soir, alors que le soleil n'était plus et que la rue n'était éclairée non pas pas les rayons de la lune mais un millier de lumières artificielles, il ne faisait pas toujours bon être dehors. C'était d'autant plus vrai pour lui, d'autant plus vrai pour le garçon qu'il était, chétif et bizarre, cible parfaite de tous les prédateurs nocturnes dont les gens bien parlaient souvent. Pourtant il était là Mjölnir car pour lui... pour lui la nuit avait quelque chose de magique ! La ville se dévoilait juste sous une nouvelle robe, une moins attrayante certes mais qui avait son lot de beauté et de moments uniques qu'il ne voulait pas rater. De plus la nuit il la voyait juste comme la promesse d'un millier d'aventures qu'il ne voulait pas rater ! Et enfin Mjölnir... il avait passé assez de nuit à la belle étoile et connu de gens pour qui ce rideau nocturne était la vie pour savoir se débrouiller sans mal, progressant dans la ville sans crainte et cherchant, comme toujours, le meilleur perchoir pour observer les étoiles malgré ce rideau de pollution qui rendait la voûte céleste aussi mystérieuse qu'une histoire mythique dont il n'existerait nul preuve à part les paroles des plus anciens.

C'est ainsi que, comme régulièrement, il avait fini sur le toit d'un immeuble, cette immeuble qu'il avait découvert lors d'une de ses expédition et dont il avait adoré le cadre. Non seulement la vue y était dégagée, permettant de voir tout ce qui se passait aussi bien au sol qu'au loin, mais en plus ça lui offrait un bel observatoire pour les étoiles mais surtout, ce qu'il attendait le plus, le levé de soleil qui venait alors lécher ce toit de ses couleurs flamboyantes. Mais ce n'était pas tout... car de beau lieux pour observer le levé du soleil il en avait en stock le petit Mjölnir, lui qui chaque jour tentait de découvrir dix nouvelles choses sur cette ville, non, ce que ce lieu avait d'important aussi c'était cette compagnie qu'il y avait trouvé, une jeune femme qui souvent la nuit venait elle aussi monter pour observer le ciel, ceci sur le toit d'à côté où, via un mode de communication silencieux, ils partageaient de forts moment. Et il ne s'y trompa pas, car en arrivant elle était déjà là, déjà présente, la tête levée et... l'air triste ? Il lui fit un coucou mais se rapprocha, un peu perplexe. Il leva alors les mains l'air de dire : Qu'est-ce qu'il se passe ? Avait-elle eut une journée difficile ? Connu un chagrin ? Et c'était idiot car en soit il aurait pu lui demander de vive voix, les deux toits n'étant pas très éloignés, mais il avait peur qu'en se faisant il casse la magie de leur relation et surtout la beauté du moment par des hurlements disgracieux.

Mjölnir & Jihane.

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Ton cœur bat la chamade alors que toi tes yeux ils se laissent charmer, à nouveau par la vue si magnifique. Les étoiles, les lumières artificielles qui s’unissent, c’est magique, magnifique. T’es là pour te plonger dans cette douce couette que tu aimes venir caresser de tes phalanges, de tes opales. Tu te perds dans cet art qu’est la nature se mélangeant sans doute bien trop à l’humain. T’es là pour vider ton esprit, pour oublier, pour ne pas songer encore à ce qui te fait perdre pied. Tu es là juste pour ça. Penser à elle, t’envoler dans ses bras, puis être faible. Tu l’es souvent ici, ce toit, cet endroit, c’est comme-ci le monde était à tes pieds ne pouvant pas te voir, t’admirer laissant couler ses perles salées sur ton doux visage. Tu n’es pas là pour panser n’importe quels maux, tu n’es pas là pour te plaindre, mais dans le fond tu le fais. Oubliant pas les plus malheureux que toi, t’as jamais été dans l’optique de penser qu’à ta petite personne.

Une parfaite harmonie se fait en toi et autour de toi. C’est parfait. T’es dans la pénombre de tes paupières, tranquillement installée à te laisser bercer par cette douce mélodie raisonnant en toi. Tu n’es pas seule et tu le sais. Elle est là, parfois tu rêves qu’elle te prenne dans ses bras. Et tu pourrais y rester des heures, te souvenant de la sécurité que tu pouvais ressentir gamine quand elle était là. Tu voudrais la voir, la sentir, entendre sa voix à nouveau, pouvoir lui poser des questions, demander conseil. C’est facile de rire avec ta tante, facile de penser à des tas de choses, mais t’as pas envie de parler de ta peut être mort un jour. T’as pas envie, car voilà l’une, non ta plus grande peur qui te hante et te terrifie. Tu pourrais pleurer, mais comme toujours tu ne lâches pas si facilement le morceau, tu restes forte, peut être inutilement, mais c’est ainsi, c’est toi. Tu serres les dents, imaginant parfois une vie différente.

Puis voilà que tu le vois. Encore. Un signe de main, un sourire si fragile qu’un simple coup de vent pourrait l’emmener. Aussi fragile qu’une poupée, qu’une feuille à ce moment précis de ta vie. Ce toit, les toits même en générale te laisse être une fille douce et pas forcément sans faille, tu en as des failles et tellement en ce moment. Une épée Damoclès accrochés à ton âme, à ta vie. Tu le regardes, tu captes ce qu’il dit du moins tu l’espère. Tu le penses que par ses yeux tu parviens à capter ses demandes, ses propres réponses aussi. Tu hausses juste les épaules, le sourire de côté et pas forcément joyeux. Non, pas du tout et il comprendra dans tes gestes, ton regard : la vie, c’est la vie qui me tue. Tu abuses certainement un peu, mais tant pis. Tu regardes la vue, tu laisses tes yeux se perdre à l’infini sur ce ciel étoilé, alors que tu finis par fixer la corniche. Elle chante elle aussi, elle t’envoûte. Tu te sens vivante, mais pas encore assez. Alors, tu montes dessus, pas la première fois, pas la dernière fois. L’adrénaline est bonne, tu fermes les yeux laissant tes bras se déployer, le sourire aux lèvres. Un vrai cette fois. Tu te sens transporter et ton cœur continue de murmurer à ta mère que tu l’aimes et que pour autant tu n’es pas prête à la rejoindre. Pourtant tu joues de ta vie sur la corniche. Ton regarde retombe sur le vide une fois les yeux ouvert et toi, tu te laisses tomber. Les fesses sur la corniche, tu souris et tu laisses tes jambes se balancer dans les airs finissant par te préoccuper à nouveau sur ce jeune homme digne des meilleurs journaux intimes. Ton regard s’intensifie, curieuse de savoir pourquoi il est là, tu lui montre tes mains : et toi ? Puis t’attends flirtant avec le firmament et le jeune blond.

Cela faisait partit de ces histoires que Mjölnir adorait, de ces histoires que ce dernier adorait vivre car elles avaient toujours l'air sortit d'un roman ou d'un film. Une relation inter toit avec une jeune femme dont il ne connaissait rien, pas même la voix, mais avec qui il se sentait indéniablement connecté. Cela lui permettait d'avoir un peu de fantaisie dans sa vie, de se créer des souvenirs inoubliable jusqu'au jour où la fantaisie prendrait fin et qu'il déciderait de franchir le pas, franchir ce toit pour le rencontrer réellement, espérant ainsi se faire une belle et proche amie. Mais ce soir... ce soir était étrange ! En effet si comme toujours il la retrouvait sous les étoiles, sa camarade nocturne ne semblait pas aller au mieux. Oh bien sûr il ne s'agissait là que de suppositions sur une jeune femme qu'il ne connaissait que par le biais d'une communication silencieuse mais... justement... ça l'avait rendu plus attentif et il comprenait à ses expression, son attitude, que la jeune femme était triste. Soucieux bien sûr Mjöl lui avait demandé à leur manière la raison d'une telle tristesse mais la réponse... bref disons que Mjölnir était plutôt inquiet, il n'aimait pas la voir dans cet état.

Cela dit, pendant quelques instant, elle semblait retrouver le sourire. Elle jouait avec le feu aussi, ce qui n'était pas beaucoup plus rassurant que sa tristesse passée mais... qui serait-il pour lui jeter la pierre ? Il était le premier a prendre des risques inconsidéré juste par plaisir... après tout si souvent il se retrouvait au sommets de certains bâtiments et autre, il était très rare qu'il y arrive en ne prenant que les escaliers, mais il aimait bien trop ça. Il observa donc la jeune fille prendre place sur le rebord de la corniche, s'appuyant lui même sur cette dernière alors qu'elle lui demandait ce que lui faisait là. Mjölnir avait alors sourit de manière amusée. La réponse était pourtant évidente non ? Il pointa donc ses yeux avant de tourner ses doigts vers elle. En clair c'était elle qu'il venait voir car des perchoirs pour observer le coucher ou le lever du soleil il en connaissait vraiment plein et il retournait rarement deux fois au même endroit. Non là la différence... c'était qu'elle était là voyons. Il regarda alors le vide puis ensuite autours de lui. Mjölnir avait prit une décision, ce serait le moment de passer à l'étape suivante. Il se recula alors assez loin et... sans prévenir, se mit à courir comme un fou. Oui il allait sauter ! Les toits n'étaient pas si éloignés que ça, si ? En tout cas ça lui paraissait jouable... et ça avait intérêt à être jouable car sinon il n'était même pas sûr de passer par la case hôpital. Puis, à la dernière minute, il effectua une forte impulsion le propulsant au loin... mais pas assez, se rattrapant de justesse au rebord de l'autre immeuble mais ses jambes et tout le reste de son corps pendouillant dans le vide.

Mjölnir & Jihane.

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C’est le cœur lourd que j’étais arrivée sur ce toit. Pensant tout en ne pensant pas à mon compagnon de route, de toit. C’était plaisant d’être seule sans vraiment l’être, sans avoir à parler, à tergiverser. Les regards, les gestes et les rictus en disaient d’ores et déjà assez de toute façon. Les étoiles brillent comme toujours et dans ces moments-là, soit tu laisses la mélodie de la ville t’accompagner ou bien des musiques de ta jeunesse. Les Disney c’est indémodable pour toi et sans doute une grande partie du monde entier. T’es pas bien, ce n’est pas rare, mais parfois c’est plus douloureux que d’autre fois. Quelques échanges avec le blond d’en face, des sourires plus futiles et faux qu’à l’accoutumée. Tu as du mal à vider ton esprit, elle est là, caressant ton esprit, laissant des souvenirs venir se faire dompter par ton esprit. Ça te fait plaisir, mais c’est toujours la même sensation de douleur que tu as.

Tu souris plus, t’es mieux, il est là. c’est bien une compagnie en vrai, même si à chaque fois tu souhaites devenir solitaire sur terre. Mais en vrai t’as besoin d’une personne pas de dix milles autres. Tu l’entends cette mélodie, tu entends la nature chanter, c’est envoutant à souhait et tu finis rapidement sur la corniche. Marchant un pas puis un autre. Tout ça dans une élégance digne des plus belles tigresses. Tu fermes les yeux pour poser le prochain pied. Tu le sais tu as une chance sur deux d’en finir avec ta vie, tomber du bon ou du mauvais côté. Choisir l grosse chute ou la petite. Toujours la petite, jamais la grande, pas comme ça. on pourrait te prendre pour une folle, une meuf prête à dire adieu, à tirer sa révérence à cette putain de vie. mais tu n’es pas du style à avoir ce genre de besoin, d’envie. elle te manque, mais pas au point de dire adieu aux autres.

L’adrénaline coule dans tes veines, tu la ressens souvent quand tu es dans ta voiture de course, mais parfois ça fait du bien de sentir plus, des choses différentes. D’avoir peur et d’avoir ce sentiment que ta vie ne t’appartient pas autant que tu le pensais. Tu guettes enfin le jeune homme de l’autre côté, te demandant bien ce qu’il fichait, si prêt de sa propre corniche. Tu le surveilles en essayant de ne pas trop sourire quand ce dernier dit que c’était pour elle qu’il était là. Un petit sourire et un haussement d’épaule. Que répondre à son aveu qu’il venait de te dire en te répondant sur sa raison de présence dans le coin ? Tu le regardes, glissant tes opales sur le vide, mauvaise idée, mais pas la première et encore moins la dernière. Tu n’as rien vu venir, tu ne t’es doutée de rien. « Oh putain ! » Tu manques de tomber, mais tu te rattrape vite pour sauter sur la terre ferme sur le toit, pour essayer d’aider le jeune homme qui avait pris la décision complétement folle et conne de te rejoindre. Non pas de façon très simple. « Putain … mais … » Il entend ta voix pour la première fois avec deux gros mots. Mais tant pis. Tu te précipites sur lui pour l’aider à remonter. Tu as bien du mal, mais tu y parviens, finissant par t’écraser sur le sol avec lui. « Mais t’es fou ! » Que tu dis tout en éclatant de rire, car en vrai tu aurais pu le faire toi-même, mais l’idée n’avait pas chatouillé ton cerveau.

A la base, aller sur les toit, croiser cette amie silencieuse et lointaine qu'il avait, ça devait surtout être un moment de détente pour Mjölnir. En effet, hormis ce levé de soleil qu'il attendait avec impatience comme à chaque fois, il appréciait cette relation improbable qu'il avait avec la fille d'à côté et qui était composé uniquement de gestes et d'expressions sur-exagérés, généralement de grands sourire et qui lui mettait le baume au cœur. Pourtant cette nuit... ce n'était pas tout à fait pareil. Il l'avait décelé dans le regard de sa camarade cette tristesse qui semblait bien trop grande pour être ignoré et il avait voulu savoir. Malheureusement la réponse avait été floue et même si il adorait leur façon de faire il savait qu'il ne pourrait réellement l'aider depuis son petit toit à la fois si proche et si lointain et avec seulement des mouvement dont il ne pourrait qu'espérer qu'elle en comprendrait le sens. Mjölnir était comme ça, il avait un trop grand cœur, s'attachant vite aux gens mais surtout n'aimant pas les savoir mal et là... alors bien sûr il aurait pu hurler, faire passer leur communication à un autre niveau, mais il ne voulait pas que ça se passe comme ça, non, ça briserait trop de chose. Quitte à devoir lui parler enfin, Mjöl voulait que cela se fasse en face à face et si il avait toujours prévu que ça se déroule ainsi un jour... ce qu'il allait faire clairement n'avait pas été dans ses plans d'origine.

En effet, plutôt que de prendre le risque de partir, descendre, entrer dans l'autre bâtiment d'une manière et d'une autre et remonter, laissant ainsi à sa camarade des milliers de possibilités de disparaître... disons qu'il avait préféré faire le grand saut, ceci plutôt littéralement. Il avait en effet prit son élan avant de... sauter ! Tentant d'atteindre l'autre immeuble, la distance ne lui paraissant pas si insurmontable. Le truc c'est que pour le coup Mjölnir avait bien failli se tuer. En effet trop confiant, il ne s'était peut être pas rendu compte déjà du risque de base, mais aussi du fait que cette écart n'était peut être pas aussi court qu'il ne le pensait. Ce ne fut que de justesse qu'il parvint à atteindre le bord et encore... tout son corps pendait dans le vide, peinant à se hisser en haut. Et ouai, ça aurait pu être dramatique... dramatique si il n'y avait pas eut sa jeune camarade pour l'attraper mais hey ! Ça Mjölnir l'avait calculé voyons ! Ou... Pas vraiment mais il voulait y croire. Il se hissa alors difficilement avant de tomber sur le toit et par dessus sa sauveuse. Il entendait d'ailleurs pour la première fois la voix de la jeune femme pour le traiter de fou, ce qui le fit sourire comme un idiot avant d'exploser de rire, totalement inconscient du risque qu'il venait de prendre et qu'un peu plus ou plutôt un peu moins et il serait mort. Mais bon, il l'était pas là, c'était surtout ça qui comptait. Alors se redressant, toujours assit par terre mais prenant appuie sur ses mains, il lança un « Fou oui, mais je pouvais décemment pas te laisser seule dans un moment pareil. Au passage je me présente officiellement, moi c'est Mjölnir mais tu peux m'appeler Mew ou Mewmew. PS : C'est pas une blague, c'est vraiment mon nom ! » Le tout dit avec un énorme sourire, finissant par tendre la main vers sa camarade.

Mjölnir & Jihane.

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Le petit plus de l’adrénaline que tu peux ressentir sur ce toit perché, c’est la brise, forcément c’est elle. Dans ta voiture lancée à une vitesse démoniaque tu es libre sans pouvoir toucher le monde qui t’entoure. Ici tu le peux. Tu ressens tout, les feuilles qui volent dans les parcs auprès de vous, tu peux voir les gens vivres leur vies en jetant un œil à leur fenêtre au loin. Tu imagines parfois leur vie, ce qu’ils disent, quand tu n’es pas trop mal. Échouée sur la perte de ta mère, parfois tu es en boucle et ce soir c’est le cas. Sans doute le stresse d’être un poids pour ta famille. Petite poupée est perdue dans sa vie, perdue dans son cœur, tu ne sais plus trop quoi ressentir, savoir si tu dois te lancer ou non. Et tu laisses donc tout te guider, tes pas qui happe le petit muret de façon séduisante, digne d’un félin, tu marches, longeant de ton regard l’asphalte au loin, tout près puis le paysage de ce ciel si étoilé qui t’appel presque. Puis tu n’oublies pas l’ami. Le jeune homme qui est souvent présent, mais tu es moins en jouée et tu ne comprends pas tout, pas ce soir. Ce soir est un moment unique, un avancement dans cette rencontre avec cet homme.
Tu finis par sursauter, un peu apeurée par la situation, puis faut que tout ça monte à ton cerveau. Il venait de faire un saut dans le vide pour finir sa course à s’accrocher à ce muret que tu parcourais y a encore quelques minutes. Le regard paniqué, tu finis par agir aussi vite que possible, pour ne pas laisser l’homme dans le vide et s’écraser sur le sol de cette petite ruelle. Tu l’aides à revenir sur le sol de la terre, du moins sur l’immeuble où toi tu es toujours dans ses rendez-vous nocturne, jamais programmé. Ça dépend de l’autre, ça dépend de la vie de l’autre, puis vous vous croisez, échangez d’une nouvelle manière, laissant l’autre se reposer sur vous sans jamais parler, sans jamais demander. Puis ce soir tout est brisé, toutes les cartes vont être redistribué, pas vrai ? Essoufflée de l’avoir aidé, tu le regardes et tu lâches les premiers mots qu’il entendra e cette voix si mystérieuse, si méconnu de sa personne. Il est fou, c’est un fou. Et tu ne sais même pas pourquoi il a fait ça. Peut-être même que dans le fond tu ne veux pas avoir. Tu ris, il rit. Tu secoues la tête t’imaginant avoir eu cette idée, t’aurais pu, mais t’étais pas dans cet optique, qui sait un jour tu testeras de le faire, peut-être. «   De quel moment parles-tu pour qu’il puisse t’avoir fait une folie sans nom ? » Que tu demandes en rigolant un peu plus. Puis t’as limite envie de dire : c‘est quand que j’essaye ? Il t’a fait oublier tes maux sans même sans douter. Ps ? Il vient d’utiliser ps dans sa phrase et ça te fait sourire. Tu l’avais imaginé barré et t’étais pas tellement déçue. «   Très bien Mew-mew. Moi c’est Jiji pour les intimes et sinon c’est Jihane ! » Tu le regardes et tu t’aperçois pas trop que depuis que tu ouvres ta bouche, tu le tutoies, sans doute qu’il te donne l’impression que tu le connais et vice-versa ? Sans doute. «   Et ouai t’es un intime je pense ! » Que tu lui dis avant de faire un clin d’œil toujours amusée, puis t’as le regard qui fixe l’autre immeuble.  «   C’est différent de ton toit ? » La vue, tout, le ressentit en lui-même, question sans doute bête, mais pas pour toi.

Il était vrai que le geste que venait d'avoir Mjölnir était assez inconscient... pour ne pas dire carrément suicidaire ! En vrai oui, il manquait très certainement une case au jeune homme qui avait décidé que sauter d'un toit à l'autre était une excellente idée. En même temps comment pouvait-il résister face à la détresse de son ami silencieuse ? Il n'avait pas eut le cœur à la laisser là, seule, séparer par un gouffre et n'avait pas non plus le temps de descendre, de la perdre de vu et de perdre son temps surtout à trouver comment atteindre le toit de son immeuble, cela lui avait déjà prit pas mal de temps pour trouver ses accès à celui où il était. Puis techniquement... Mjölnir, le marteau de Thor, avait la capacité de volé ! Du moins... dans l'univers marvel mais du coup cela voulait bien dire qu'un petit saut comme ça c'était dans ses cordes, non ? Dans tous les cas, par une chance insolente, il avait réussit à atteindre l'autre côté ! De justesse certes, aidé par sa camarade qui s'était précipitée à son secours, mais tout de même arrivé au but avec un énorme sourire aux lèvres, bien trop fier de sa connerie et expliquant la raison de sa présence ici. Mais la jeune fille ne comprenait toujours pas, pour elle ça n'avait vraiment pas le moindre sens et elle ne voyait pas de quel moment il pouvait bien parler « Bah... du moment où j'ai vu que tu étais triste voyons ! Je n'allais pas te laisser toute seule et j'aurais pu faire tous les gestes du monde ça n'aurait pas été pareil que de m'assurer que tout allait bien en personne. Puis ça évite de crier ! » avait-il répondu, son sourire s'étendant d'une oreille à l'autre. Du reste les présentations se faisaient enfin après tant de temps, Mjölnir découvrant le nom de la belle jeune fille « Jihane ? C'est joli ! » Assez peu commun comme nom, mais très sympa clairement. Elle posa alors la question la plus étrange si on se fiait à la logique de la situation, mais aussi la plus intéressante du point de vu de Mjöl qui ne voyait de toute manière plus le monde de la même manière que la majorité et préférait largement ce genre de raisonnement. Il laissa donc sa tête se porter vers l'horizon, se relevant pour vraiment se rendre compte. Après un moment de réflexion il lâcha un « Un peu, les immeubles ne s'alignent pas tout à fait de la même manière. Sur l'autre ça fait de grands couloirs de lumières quand le soleil se lève, c'est tellement impressionnant, tu devrais voir ça. Cela dit je me demande comment cela va donner de ce côté ci. Qui sait ! Peut être bien que ce sera meilleur en vrai ! » Toujours optimiste le jeune blond, toujours à la recherche de l'émerveillement. Mais il n'en oubliait pas sa raison première alors se tournant vers Jihane il demanda « Ji » car ouai il préférait à Jiji « pourquoi tu étais si triste ? »

Mjölnir & Jihane.

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Tu n’aurais jamais imaginé cela, pourquoi tu l’aurais fait au juste ? Comment tu aurais pu y songer ? Qu’il vienne te rejoindre de la sorte, sur un coup de tête, sans prévenir. Tu es surprise et plutôt intéressé de découvrir le visage de plus près de ce jeune homme que tu contemples de la pénombre de la nuit. Son visage est différent, tu ne vois pas du tout les mêmes ombres sur ce dernier. Ton cœur qui bat plutôt vite, tente de se remettre de cela, l’adrénaline commençant à s’estomper laissant que les sentiments malsains de la situation. Le fait de penser qu’il aurait pu se louper, que si tu n’avais pas su l’aider, tout ça serait très mal fini. Et cela te fait de la peine, pourquoi tu vois à nouveau le verre à moitié vide, alors que tu devrais être heureuse qu’il aille bien, que tout est bien qui finit bien, pour une fois. Le pire dans tout cela ? Que tu t’en fasses pour lui, limite tu serais capable de lui hurler dessus, finissant par t’époumoner, alors que dans le fond tu aurais capable de faire cette folie, clairement crétine. Il te fait sourire, tu l’observes et son discourt te touche, il ressent la même chose pour toi que toi pour lui ? De la sympathie, de l’amitié, qui te laisse faire, laissant le pronom utiliser celui des amis, des personnes que tu connais. Le tu. Pas besoin de vous. Tu le connais d’une certaine manière, alors que tu entends pour la première fois sa voix, plus douce, plus claire que quand vous criez pour communiquer, rarement, car c’était les gestes qui faisaient tout. T’y penses pas encore, mais sa venue pourrait tout changer entre vous et vous laissez seuls sans personnes pour être là quand rien ne va. Comme ce soir, ou bien rien ne changera ? Tu ne sais pas, mais t’y penses pas. « Ça va … enfin ça peut aller juste avant ton arrivée et là ça va ! » T’as le sourire qui s’étire jusqu’à tes oreilles. C’est plaisant, le Mew Mew est plaisant de par sa présence et cette gentillesse qu’il vient de t’exposer en pleine face. Tu l’observes avec douceur et émotion. « C’est ça Jihane ! Merci, même chose pour Mjölnir ! » Tu souris et prend une bouffée d’air calmement. « Alors, pourquoi Mew Mew ? » Que tu demandes la curiosité te faisant oublier tout le reste pour le coup. Curieuse aussi de savoir comment est la vue sur ton immeuble plutôt que sur le sien, tu le laisses détailler les images rivant tes yeux sur la vue, autant dire que tu imagines bien ce que cela peut donner. « Ça a l’air pas mal par là-bas, mais ici tu verras c’est bien aussi, on voit tout, même les gens étranges faisant des choses étranges chez eux ! » Ouai, tu en as vu des choses, autant dire que tu n’es pas toujours sortie indemne de tes promenades nocturnes. Concentrée sur la vue, tu finis par tourner la tête en entendant la première syllabe de ton surnom, posant ton regard dans celui de Mjö, tu le laisses parler, laissant un sourire accablé se poser sur ton visage. Levant les épaules, comment parler ? Et si c’était plus simple avec lui, tu le connais pas trop et peut être qu’au final tu le connais suffisamment pour vider ton sac dans la dignité ? « Je pensais à ma mère …. Morte d’un cancer … ces derniers jours ont été compliqué … je suis censée passer des examens pour savoir si j’ai les mêmes gênes qu’elle ! » Tout sort presque d’une traite, tu l’as pas trop regardé en parlant, fixant cette étoile, toujours la même. Le sourire aux lèvres.