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 possessive mind (gabin)

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Message Sujet: possessive mind (gabin)   possessive mind (gabin) Empty Sam 15 Déc - 20:53


Cet après-midi, c’est le drink de Noël avec les collègues de bureau. C’est plutôt le genre d’événement auquel Nate participe, d’habitude. Parce que, ces dernières années, il a beaucoup investi sa boite et la relation à ses collègues. C’est comme ça qu’on garde son job, c’est comme ça qu’on obtient des promotions, c’est comme ça qu’on arrive quelque part. Et puis c’était mieux que passer ses soirées seul chez lui. À Berlin, il n’avait personne d’autre que les collègues, pas vraiment de vie en dehors de la boite. Le temps libre avait même carrément tendance à le faire angoisser. Sauf que, cette année, ça le fait chier qu’il existe un Noël avec les collègues mais pas de Noël avec Gabin. C’est con parce que ça l’intéresse pas, cette fête à la base. Avant de rencontrer Gabin, c’était le synonyme d’une grande mascarade aux proportions Harrington avec de la nourriture hors de prix jusqu’au plafond et assez de champagne pour remplir trois fois la piscine familiale de leur résidence des Hamptons. De longues heures à se faire chier, à se bourrer la gueule tout seul dans un coin. Malgré son jeune âge, c’était ça Noël. Ça a beaucoup changé ensuite. Quand ils étaient en couple, il s’est même surpris plusieurs fois à avoir hâte que la période des fêtes arrive. Alors, cet après-midi, plutôt que se bourrer la gueule avec ses collègues, il a décidé de filer à l’anglaise pour aller retrouver Gabin à la sortie des cours. Il sait qu’il n’aura pas souvent l’occasion de le faire, à cause des horaires assez lourds qui lui sont imposés en ce moment.

Il ne prend pas la route vers l’école où son ex enseigne les mains vides. Ce week-end, il a trouvé un magnifique pull-moche. Bien sûr qu’il le lui a acheté. Pour la symbolique. Pour le remercier aussi, un peu, de lui en avoir rendu un, l’autre jour. Il aurait voulu lui faire un cadeau d’une plus grande valeur. Mais ça lui a paru étrange et assez envahissant. Par le passé, à Noël, il a craqué plusieurs fois pour des objets ou des fringues hors de prix. Ça passait déjà difficilement quand ils étaient ensemble – impossible d’oublier l’épisode de l’écharpe de luxe – et ce serait complètement déplacé maintenant qu’ils ne le sont plus. Il aurait beaucoup trop l’impression de suivre la voie de ses parents et de jeter de l’argent sur les problèmes jusqu’à les faire disparaître. Beaucoup trop typique Harrington pour que ça puisse lui plaire. Il aurait pu se laisser happer par ces souvenirs et ruminer longtemps s’il n’apercevait pas déjà, au coin de la rue, l’école de Gabin. Ça le fait sourire. Il se sent comme un adolescent, tout excité à l’idée de le revoir, de le surprendre.

Quand il arrive, il ne doit pas le chercher longtemps. Il est dans la cour. Mais il n’est pas seul. Il parle à un type. Rien d’alarmant en théorie parce que le type a tout à fait un look de jeune père. C’est certainement un parent d’élève. Mais Gabin lui a parlé de pères célibataires. Et celui-là se tient beaucoup trop près. Nate fronce les sourcils et les observe une seconde, interdit. Ils ne le voient pas. Qu’est-ce qu’ils peuvent bien se dire ? Le type se rapproche encore un peu et pose une main sur le bras de Gabin alors qu’il vient lui murmurer quelque chose à l’oreille. Il ne reste pas si proche très longtemps mais Nate voit déjà rouge. Il fonce vers eux d’un pas rapide, bien décidé à faire comprendre à ce connard que Gabin lui appartient. Il attrape son ex par la taille pour l’attirer contre lui et ne perd pas une seconde pour aller lui dévorer les lèvres ostensiblement, une main autoritaire dans sa nuque alors que son autre bras le garde pressé contre lui. C’est puéril et il le saurait, s’il n’était pas complètement aveuglé par la jalousie. Ça a toujours été son défaut le plus marqué, la jalousie, mais il n’a jamais eu aussi peur qu’aujourd’hui. Aujourd’hui, ils ne sont plus officiellement ensemble et ça change tout. Ce mec pourrait vraiment être un amant de Gabin. « Salut, bébé. », il dit ensuite dans un sourire. Comédie toujours à l’intention du père célibataire. Parce que ce n’est pas comme s’ils avaient recommencé à se parler comme ça. « Je suis sorti du boulot plus tôt, j’ai pas résisté à l’idée de venir te surprendre à la sortie des cours. » Ça au moins, c’est la vérité. A ceci près qu’il a fuit le drink de Noël et pas vraiment terminé plus tôt mais c’est un détail. « Ah mais j’en oublie la politesse ! Nathaniel Harrington. », il dit en se tournant vers le mec, lui tendant la main en guise de présentation officielle, beaucoup trop formelle pour être sincère. Nathaniel n’existe pas vraiment, lui c’est Nate. « Je suis vraiment désolé d’avoir interrompu votre discussion. Vous devez être un parent d’élève ? » Le type a l’air un peu perdu. Nate lui sert son plus charmant sourire. Et ça l’effraye un peu lui-même, cette façon qu’ont les manières Harrington de revenir au galop. Sa sœur aussi a hérité ça de leurs parents, il l’a bien trop souvent vu. Même à l’encontre de Gabin, un peu, au début. « Oui, je suis le papa de Théo mais c’est pas grave je... » Le jeune papa fuit le regard de Nate pour chercher celui de Gabin. Et quand il l’a trouvé, il continue sa phrase, s’adressant à lui. « Nous terminerons cette discussion un autre jour. » Enfoiré de fils de pute, si tu lui parles encore je t’envoie à l’hôpital. « Oui, bien sûr, encore toutes mes excuses. Bonne soirée. », il répond à la place de Gabin. Et le type finit par se casser, non sans avoir dit au revoir, s’adressant clairement plus au professeur qu’à Nate.

Au fur et à mesure qu’il s’éloigne, la tension retombe et Nate se rend compte de ce qu’il vient de faire. Il devrait peut-être s’excuser mais il a l’impression que ça serait encore pire. En plus, personne n’est blessé. C’est plutôt pas mal, non ? Parce qu’il a quand même clairement sous-entendu qu’il allait recommencer à le draguer dès que Nate aurait le dos tourné non ? Ça aurait pu mal finir. Nous terminerons cette discussion un autre jour. Non mais sérieux, autant lui donner rendez-vous directement dans un hôtel. Et s’il s’était permis ça parce qu’il couche déjà avec lui ? Voyant donc clair dans le jeu de Nate ? Putain. « Il était trop proche... », il se justifie, les joues un peu rosées. Il sait qu’il a déconné. Mais ils ne sont plus en couple et ça veut dire qu’ils ne sont plus exclusifs et ça lui a fait peur, ce mec en train de le draguer. Ceci dit, il aurait sûrement réagi comme ça quand même. Ça n’est pas la première fois qu’il l’embrasse devant du monde pour faire comprendre qu’ils sont ensemble. La différence c’est que les autres fois ils étaient vraiment ensemble. « Mais tu me l’aurais dit, non ? Si toi et ce type... ? Ou n’importe quel autre ? » Peut-être que, quelques semaines plus tôt, quand il lui a dit qu’il venait tout chambouler en réapparaissant, il parlait d’une relation naissante avec un type. Mais là, depuis quelques temps qu’ils ont des rendez-vous, ça se pourrait pas qu’il continue d’en voir un autre, si ? Il n’est pas sûr. Il ne se sent même plus tout à fait le droit d’exiger que ce ne soit pas le cas. Il avait pourtant l’impression que ça se passait bien entre eux, ces derniers temps.
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Message Sujet: Re: possessive mind (gabin)   possessive mind (gabin) Empty Sam 15 Déc - 22:20


une journée comme une autre. ou peut-être pas. les fêtes se rapprochent de plus en plus, les enfants sont intenables. mais tu aimes cette période, c'est plus léger. vous avez décorés le sapin de la classe, il y a quelques jours, et tout le monde s'est tenu étonnement sages. évidemment qu'il y a toujours quelques perturbateurs, c'est normal que les enfants soient enthousiastes à l'approche de noël. tu esquisses un sourire en les libérant, laissant tout le monde récupérer ses affaires. tu vérifies qu'aucun gant ou bonnets ne soit perdu, et que tout le monde ait enroulé son écharpe autour de son cou. tu les aimes bien, les gamins. t'as pas envie qu'un d'eux puisse être malade pendant les fêtes. tu t'habilles à ton tour avant d'accompagner ta classe dehors, laissant les parents venir chercher leurs rejetons. un sourire se dessine sur tes lèvres et tu échanges quelques mots avec quelques parents. comment s'est passé la journée ? est-ce que la petite marie ne s'est pas sentie trop mal ? la pauvre, elle sort d'une mauvaise grippe. elle a un peu somnolé dans l'après-midi, mais ça allait, sa maman est rassurée. tu te mords l'intérieur de la joue et retiens un petit soupir. le papa de théo sera en retard. il t'a prévenu hier en venant chercher son rejeton. il est tout seul, de ce que tu as pu en comprendre. il doit gérer son boulot, sort un peu plus tard que prévu. tu occupes quelques minutes le garçon, le laissant jouer un peu dans la cours. il peut l'avoir pour lui tout seul ou presque. tu esquisses un petit sourire en voyant le petit s'amuser, et tournes finalement la tête en voyant une silhouette s'approche au loin. tu esquisses un sourire, rassures le brun sur son retard, ça arrive à tout le monde. tu glisses tes doigts dans tes cheveux et esquisse un petit sourire, tandis que vous entamez finalement une discussion. ça arrive souvent. et tu n'as pas manqué que tu pouvais lui plaire, au brun. tu te pinces les lèvres un court instant, tandis qu'un rire t'échappes malgré toi. sa main vient se poser sur ton bras.

tu as à peine le temps de voir nate arriver, au loin - qu'est-ce qu'il fout ici, d'ailleurs ? - qu'il vient t'embrasser. pas un simple baiser chaste. tu fermes les yeux un instant, ne peux t'empêcher de glisser une main jusqu'à sa nuque que tu effleures du bout des doigts. salut, bébé. tu fermes les yeux un instant. salut. tu souffles faiblement. tu te redresses un peu et viens glisser tes doigts dans tes cheveux, légèrement mal à l'aise malgré tout. je suis sorti du boulot plus tôt, j’ai pas résisté à l’idée de venir te surprendre à la sortie des cours. tu hoches la tête, esquisses un petit sourire malgré toi. ah mais j’en oublie la politesse ! nathaniel harrington. ça fait bien longtemps que tu n'as pas entendu le brun prononcer son prénom entier. plus de quatre ans. tu en aurais presque oublié son existence. tu te mords l'intérieur de la joue face au regard un peu perdu du père de thé. je suis vraiment désolé d’avoir interrompu votre discussion. vous devez être un parent d’élève ? tu viens enfoncer tes mains dans les poches de ta veste, observant un instant les deux hommes. t'as l'impression de te retrouver face à un combat de coq silencieux, et un soupir de lassitude manque de s'échapper de tes lèvres. oui, je suis le papa de théo mais c’est pas grave je.. le regard ce dernier vient croiser le tiens. nous terminerons cette discussion un autre jour. tu hausses vaguement les épaules. oui, bien sûr, encore toutes mes excuses. bonne soirée. tu viens le saluer en esquissant un sourire, tandis qu'il récupère théo avant de s'éloigner avec son fils. un soupir t'échappe et tu fermes les yeux un instant, te tournant finalement vers nate, tes mains toujours dans tes poches. tu l'observes de longues secondes, ne sachant pas trop ce qu'il vient de se passer, ni pourquoi il est là. tu te mords l'intérieur de la joue et retiens un petit soupir, attendant quelques secondes encore.

il était trop proche... tu fronces un peu les sourcils face à la justification du brun et restes silencieux de longues secondes. tes doigts viennent glisser contre ton visage et tu termines par pousser un autre soupir. mais tu me l'aurais dit, non ? si toi et ce type... ? ou n'importe quel autre ? tu te pinces les lèvres et te contentes de secouer la tête de gauche à droite, presque las de la situation. nate et sa jalousie légendaire. tu termines par relever la tête. tu penses vraiment que je suis du genre à essayer de draguer deux mecs en même temps ? tu fronces un peu les sourcils. tu hausses un peu les épaules et soupires finalement en faisant quelques pas dans la cours. tu fermes les yeux. si je t'ai dit que c'était important et sérieux pour moi, alors je vois pas pourquoi tu en fais des tonnes parce que je me fais draguer. tu devrais avoir confiance en moi, nate. tu souffles, sachant pertinemment qu'il a toujours été comme ça et que ce n'est pas une question d'avoir confiance ou non. c'est tout simplement dans son caractère, d'être jaloux et possessif. tu te mords l'intérieur de la joue et te tournes vers le brun. je m'en contre-fiche de ce gars. et de tous les autres. tu souffles finalement en te rapprochant de lui. tu te mords l'intérieur de la joue. tu termines par pousser un petit soupir, préférant penser à autre chose. tu tournes la tête vers nate. tu te pinces les lèvres. qu'est-ce que tu fais ici ? tu termines par demander avec un petit sourire. parce que oui, ça te fait carrément plaisir qu'il soit venu, même si vous n'êtes plus en couple, même si tout est différent. tu viens te rapprocher un peu du brun, sans doute un peu trop.
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Message Sujet: Re: possessive mind (gabin)   possessive mind (gabin) Empty Sam 15 Déc - 23:54


Embrasser longuement Gabin devant l’inconnu pour marquer son territoire, ce n’est peut-être pas le truc le plus mature qu’il aurait pu faire. Mais ça fonctionne bien. D’autant plus que son ex semble ‘jouer le jeu’, glissant à son tour ses doigts contre sa nuque. Il sourit, même, quand Nate lui explique qu’il n’a pas pu résister à l’idée de passer le surprendre après être sorti plus tôt du boulot. Ce sont toutes des choses dont il profiterait s’il n’était pas concentré uniquement sur l’envie de faire comprendre à l’autre connard que Gabin n’est pas libre. Il se présente, essayant d’agir comme si tout était tout à fait normal. Comme s’il ne devait même pas préciser qui il était pour le professeur, aussi. C’est assez évident comme ça, non, après le baiser qu’ils viennent d’échanger ? Le type a le culot de venir chercher le regard de Gabin pour lui dire qu’ils continueront leur conversation un autre jour. Nate doit vraiment prendre sur lui pour ne pas le descendre immédiatement. Leur conversation, elle ne devait pas avoir grand-chose à voir avec l’école, c’est sûr. Grinçant presque des dents, Nate se force tout de même à sourire, s’excuse et souhaite une bonne soirée au père célibataire. Franchement ce mec l’énerve. Ça se fait pas de draguer le prof de son gosse. Bien sûr qu’il se sent menacé par ce mec qui est loin d’être laid. D’autant plus parce qu’il sait que Gabin aime les gosses et que ça ne le dérangerait peut-être pas de jouer les beaux-pères. Quoi qu’il en soit, quand le mec s’éloigne, il laisse échapper sa jalousie, avouant qu’il le trouvait beaucoup trop près. Gabin fronce les sourcils et ne répond pas. Est-ce qu’il lui en veut d’avoir agi comme ça ? Nate se sent un peu coupable mais il n’écarte pas encore tout à fait la possibilité que le type soit vraiment un amant de Gabin. Ou un mec qu’il drague depuis un moment, en tout cas. Son ex secoue la tête avant de le regarder. « tu penses vraiment que je suis du genre à essayer de draguer deux mecs en même temps ? » A ces mots, il s’éloigne de lui. La gorge de Nate se serre un peu, il voudrait le retenir. Ça lui fait quelque chose, aussi, de l’entendre dire qu’ils se draguent. Il le sait, c’est sûr, mais c’est tellement flou, tout ça. Il ne répond pas. Parce qu’il n’est pas totalement calmé, il se dit que ce n’était pas son genre à l’époque mais qu’il peut avoir changé en quatre ans. Après tout, peut-être qu’il a décidé de se mettre à aimer plusieurs personnes en même temps pour ne plus jamais tout perdre d’un coup ?

Il sait que c’est impossible, que Gabin ne fonctionne pas du tout comme ça mais il ne peut s’empêcher de le craindre. « si je t'ai dit que c'était important et sérieux pour moi, alors je vois pas pourquoi tu en fais des tonnes parce que je me fais draguer. tu devrais avoir confiance en moi, nate. » Ça n’a rien à voir avec la confiance. C’est plus fort que lui. Mais c’est vrai qu’il lui a dit que c’était sérieux. Et important. Il l’a simplement perdu de vue en le voyant rire aux paroles du mec, se laisser draguer. « je m'en contre-fiche de ce gars. et de tous les autres. », il ajoute en se rapprochant à nouveau. Il tique légèrement à l’évocation de tous les autres parce qu’il déteste l’idée qu’il y en ait plein d’autres qui agissent de la même façon que le père de Théo. Mais il essaye de se raisonner. Gabin s’en fout. Les autres, ce n’est rien de sérieux et important. Pas comme lui. « qu'est-ce que tu fais ici ? », il demande en souriant, à nouveau proche. Nate le regarde, un petit sourire aux lèvres. Cette fois-ci, il prend le temps d’apprécier la tension qui existe entre eux quand ils sont si proches. Son cœur qui se bouscule, les terminaisons nerveuses de sa peau qui semblent se préparer au contact, avides. « J’ai séché le drink de Noël. », il avoue, « Parce que j’avais envie de te voir. » Il sourit. Il tient toujours dans sa main le sac en carton aux couleurs brillantes de Noël, presque aussi laid que le pull qu’il transporte. « Et je suis venu t’apporter un petit cadeau de Noël. », il dit en soulevant le sac en question pour qu’il comprenne que c’est de ça qu’il parle. « Trois fois rien », il ajoute, un peu malicieux, en souvenir de ce qu’il pouvait lui dire d’habitude pour des cadeaux qui n’étaient pas ‘trois fois rien’. Même si, pour le coup, cette fois c’est vrai. Y a beaucoup de choses plus chères que ces pulls de Noël traditionnels.

Parce que Gabin est si proche, il ne peut s’empêcher de l’attirer tout à fait contre lui, appuyant doucement dans le bas de son dos de sa main libre. « Écoute, je suis désolé pour... ma crise de jalousie. » Comment l’appeler autrement ? « Tu sais que c’est plus fort que moi. Et je sais que c’est pas ton genre, de jouer sur plusieurs tableaux. Mais bon, comme les choses sont floues... » Il voudrait lui demander de les rendre un peu moins floues en officialisant leurs rendez-vous et leur statut de couple. Mais il ne voudrait pas avoir l’air d’un CD rayé. Et se prendre un nouveau stop. « J’aime pas trop que des types comme lui pensent que t’as personne dans ta vie, c’est tout. » D’autant plus que, ouais, il est clairement pas repoussant ce papa. Mais il lui fait confiance, s’il lui dit qu’il ne drague personne d’autre, c’est que c’est vrai. Ceci dit, il a presque envie qu’il revienne, histoire d’avoir à nouveau une excuse pour lui dévorer les lèvres. « Je t’invite boire un verre pour me faire pardonner ? » Il n’est pas là que pour lui remettre son cadeau. S’il peut gratter le plus de temps possible en sa compagnie, il le fera. Et puis, il vient bien de lui dire qu’il n’avait pas d’autre mec à retrouver, non ?
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Message Sujet: Re: possessive mind (gabin)   possessive mind (gabin) Empty Dim 16 Déc - 12:01

tu mentirais en disant que ce baiser ne t'as pas plu, que la jalousie du brun ne te manque pas, parfois. c'est vrai que souvent, tu étais un peu agacé de le voir comme ça, méfiant et presque agressif avec chaque homme osant t'adresser la parole, même dans des circonstances bien différentes d'une quelconque drague. mais il a toujours été comme ça le brun, et tu te souviens encore de cette soirée ou il n'a pas pu s'empêcher de préciser que c'est une relation exclusive, qu'il voulait avec toi. ça t'as toujours semblé logique pourtant, de ne pas se retrouver en couple avec plusieurs personnes en même temps. tu te mords l'intérieur de la joue. c'est ça depuis le début, et peut-être que c'est un peu ta façon de te venger, de le laisser cogiter à ce propos, de glisser quelques mots ou quelques autres, alors que pourtant, personne ne t'intéresse. que jamais personne ne t'as réellement attendu à la maison hormis ta frangine et que le père de théo, t'en as pas grand chose à foutre. t'aimes les enfants, mais ce serait bizarre de te retrouver beau-père d'un des gamins dans ta classe. tu t'éloignes un peu du brun en venant glisser tes doigts contre tes cheveux, laissant un petit soupir t'échapper. ce n'est pas une question de confiance et tu le sais pertinemment, mais tu ne peux pas t'empêcher d'évoquer le sujet. un petit soupir s'échappe de tes lèvres. tu préfères tout de même penser à autre chose. changer de sujet vis-à-vis du brun. tu te rapproches un peu, lui demandant ce qu'il vient faire ici.

j'ai séché le drink de noël. parce que j'avais envie de te voir. tu esquisses un sourire à ses mots et tu ne peux t'empêcher de rire un peu. ça mérite une gommette rouge, c'est pas bien de sécher. tu souffles, taquin, haussant un peu les épaules et en esquissant un petit sourire face au brun. tu te mords l'intérieur de la joue et hausses un peu les épaules, l'air de rien. et je suis venu t'apporter un petit cadeau de noël. trois fois rien. tu ne peux t'empêcher de lever les yeux au ciel, un sourire au bord des lèvres. t'étais pas obligé. tu te contentes de souffler. mais encore une fois, tu connais nate. et pendant un instant, tu redoutes son trois fois rien. parce qu'il t'avait sortit ça aussi le jour ou il t'a offert une dite écharpe bien trop chère pour un simple bout de tissu. tu te mords l'intérieur de la joue et récupères le sac qu'il te tend. merci. tu souffles doucement, un léger soupir d'aise t'échappant quand la main du brun vient glisser dans ton dos, t'attirant contre lui. cette proximité est loin de te déranger. même si ... même si c'est toujours aussi étrange. les jours passent et t'as pas l'impression que quelque chose réellement. t'as toujours autant de mal de te dire que nate est revenu, comme ça, sans trop de raisons particulières. enfin si, il doit en avoir des raisons, mais sans doute que t'es du genre à fermer les yeux sur beaucoup de choses. sur le fait que tu puisses être une raison potentielle. tu retiens un petit soupir et glisses tes doigts dans tes cheveux. écoute, je suis désolé pour... ma crise de jalousie. tu sais que c'est plus fort que moi. et je sais que c'est pas ton genre, de jouer sur plusieurs tableaux. mais bon, comme les choses sont floues ... tu hoches doucement la tête. elles ont toujours été floues, les choses, de toute manière. en grande partie par ta faute. parce que t'as toujours été du genre à cogiter un peu trop. à te poser trop de questions. tu retiens un petit soupir face au brun. j'aime pas trop que des types comme lui pensent que t'as personne dans ta vie, c'est tout. tu esquisses un petit sourire malgré tout, ton regard observant de longues secondes le brun. tes doigts viennent effleurer un instant sa joue. on s'en fout, des types comme lui. tu hausses les épaules. toi en tout cas, tu t'en fous. t'as autre chose à faire que de te préoccuper des mecs qui essayent de te draguer. tu retiens un petit soupir à ces pensées. je t'invite boire un verre pour me faire pardonner ? tu penches légèrement la tête sur le côté face au brun et hausses un peu les épaules. pourquoi pas. tu souffles avec un sourire. mais pour ça, il faut que tu me lâches pour que je puisse aller récupérer mes affaires. tu ajoutes dans un rire. tu te détaches un peu du brun et esquisses un petit sourire, venant lui voler un petit baiser, avant de t'éloigner un peu en direction de l'école, qui semble bien vide maintenant. tu rassembles rapidement le reste de tes affaires avant de rejoindre le brun dehors. tu m'as même pas laissé ouvrir ça. tu souffles avec une moue en revenant à la hauteur du brun. tu soulèves un peu le sac offert un peu plus tôt. j'ai pas le droit, c'est ça ? tu ajoutes dans un rire, haussant un peu les épaules et te rapprochant de nouveau de nate. tu me distrais nathaniel, c'est pas très gentil. tu souffles finalement, taquin.
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Message Sujet: Re: possessive mind (gabin)   possessive mind (gabin) Empty Dim 16 Déc - 15:31


Le type se casse et c’est à nouveau juste eux. Juste Gabin et Nate. Le monde a tendance à se laisser disparaître un peu dans ces cas-là, comme s’il n’osait pas les déranger. Tous les sens tournés vers lui, Nate lui sourit. Il lui raconte ce qu’il fait là. Le voir était plus intéressant que rester au drink de Noël du boulot. Alors il a séché, comme il a pu le faire tant de fois par le passé, quand il était adolescent. Son ex rit un peu. « ça mérite une gommette rouge, c'est pas bien de sécher. » Il joint son rire au sien. Quand il y pense, c’est quand même foncièrement paradoxal que l’homme de sa vie soit un prof. Un petit pied de nez du karma ou quelque chose comme ça. Tu veux appeler mes parents ?, il pense à lui répondre. Mais il préfère ne pas prendre le risque que Gabin le prenne au pied de la lettre et le fasse vraiment. S’il a l’intention d’essayer de les recontacter, un de ces quatre, ce n’est pas comme ça qu’il imagine le faire. Quoi qu’il en soit, il ajoute qu’il en a profité pour lui amener son cadeau de Noël, tant qu’il y était. Trois fois rien, et cette fois c’est vrai. Même si ça lui manque, l’époque où ça ne l’était pas. Leurs micro-disputes sur l’extravagances de ses cadeaux. « t'étais pas obligé. », il souffle après avoir levé les yeux au ciel. « J’sais bien. » Manquerait plus que ça. D’ailleurs, c’est limite égoïste comme cadeau. Parce qu’il espère qu’il le portera à Noël et que, de cette façon, ils seront quand même un peu ensemble. Le sac cadeau passe d’une main à l’autre avant que Nate n’attire Gabin contre lui. « merci. » Il acquiesce. De rien. Pas besoin de le dire, ça va de soi. En revanche, il s’excuse pour sa crise. C’est pas vraiment quelque chose qu’il peut contrôler. Même s’il pourrait faire plus d’efforts. Ce qui serait plus facile si les choses n’étaient pas aussi floues. D’un autre côté, il sait que même quand leur relation était officielle, il pouvait déraper un peu, laisser le monstre-jalousie s’emparer de lui. Il ne sait pas pourquoi il est comme ça. Peut-être qu’une psychanalyse lui ferait du bien. Mais y aurait trop de choses à déterrer, ça le chauffe pas. En attendant, il continue de détester l’idée que des types comme le père de Théo puissent penser qu’il est libre, qu’il n’y a personne dans sa vie. Gabin vient lui caresser doucement la joue. Ça le rassure, ce geste tendre. « on s'en fout, des types comme lui. » Il acquiesce doucement, se répète la phrase. On s’en fout, des types comme lui. Pour essayer de l’intégrer, retrouver la paix. Il apprécie que Gabin prenne le temps de l’apaiser. Rien ne l’y obligeait.  

Il décide de l’inviter boire un verre. Pour se faire pardonner. Pour passer plus de temps avec lui. « pourquoi pas. mais pour ça, il faut que tu me lâches pour que je puisse aller récupérer mes affaires. » Il sourit et se rend compte qu’il le tenait assez fermement contre lui. Il le laisse s’éloigner et sourit quand il vient déposer un petit baiser sur ses lèvres. Il le suit du regard quand il retourne vers l’école et s’allume une clope quand il disparaît à l’intérieur. Pas le meilleur des moves s’il veut pouvoir l’embrasser encore mais, ces temps-ci, l’addiction est trop forte pour qu’il puisse la repousser aussi bien qu’à l’époque où ils étaient ensemble. Quatre ans sans personne pour lui dire de freiner sa consommation, ça laisse des traces. « tu m'as même pas laissé ouvrir ça. », il dit en revenant, désignant le sac. Nate sourit. C’était clairement moins intéressant, le cadeau, que la possibilité de l’avoir contre lui. « j'ai pas le droit, c'est ça ? » Le rire de Gabin étire un peu plus le sourire sur ses lèvres. Quand il s’approche, il en profite pour passer un bras autour de ses épaules. À nouveau un peu possessif comme comportement. « Si, t’as le droit. Ça perd de son intérêt après Noël, même. Ouvre quand on se pose dans le bar. » Il sourit. Après Noël, ça devient beaucoup moins socialement acceptable de sortir avec. Il tire une taffe, souffle la fumée du côté opposé de Gabin. Dans un de ses pires cauchemars, son mec attrapait le cancer et pas lui. Alors que c’est lui le fumeur. « tu me distrais nathaniel, c'est pas très gentil. » Il rit, reporte son regard sur lui. Nathaniel. Ça lui fait lever les yeux au ciel. Il a toujours aimé le faire chier avec son prénom complet. Est-ce qu’il sait, au moins, qu’à l’époque, il était le seul à pouvoir le faire sans se prendre une droite ?  « Tu penses que si on s’était rencontrés au Lycée, t’aurais raté tes examens ? », il demande, amusé. Ce qui est sûr, c’est qu’il aurait soudainement été beaucoup plus souvent présent en cours, lui. Mais pas pour apprendre. Il aurait certainement été beaucoup trop occupé à distraire Gabin, s’asseyant à côté de lui et tout. En admettant qu’ils aient été dans la même classe, malgré leur année d’écart, quoi. Mais si ça n’avait pas été le cas, il l’aurait simplement empêché d’étudier, de la même façon qu’il l’empêchait de corriger les copies. Ça aurait pu être sympa, en tout cas, de le rencontrer à cette époque. Puis peut-être que personne s’en serait jamais pris à lui, s’il avait fait partie de sa vie à ce moment-là. Impossible à dire.

Il l’emmène dans un bar au coin de la rue dans lequel il entre après avoir écrasé sa clope contre le mur. « Qu’est-ce que tu bois ? Prend de l’alcool, comme ça j’ai plus de chances de te ramener chez moi après. » Il sourit, amusé. C’est pas sérieux, bien sûr. Ça ne lui ressemble pas et Gabin le sait, puisqu’il n’a pas profité de son état la dernière fois qu’il l’a croisé, bourré. Il se demande s’il tient toujours aussi peu l’alcool ou s’il avait simplement beaucoup bu, ce soir-là. Il le trouvait beaucoup trop mignon, avant, quand ils buvaient ensemble. Mais bon, c’est pas très objectif, parce qu’il le trouve beaucoup trop mignon dans pas mal de situations. « J’sais pas si t’as quelque chose de prévu après ou si on peut passer la soirée à deux ? » Pas d’autre plan drague, il le sait maintenant, mais peut-être qu’il doit retrouver sa sœur ou des potes. Il a dû avoir le temps de se faire plein de nouveaux potes, en quatre ans. D’autant plus qu’à l’époque où ils étaient ensemble, ils n’étaient pas les plus sociables du monde.
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Message Sujet: Re: possessive mind (gabin)   possessive mind (gabin) Empty Dim 16 Déc - 16:32

tu récupères rapidement tes affaires. tu as envie de passer du temps avec nate. tu aimes bien, finalement, vos rendez-vous, comme ça. même si tu préférais pouvoir l'embrasser quand tu en as envie, pouvoir le serrer contre toi, lui souffler qu'il fume trop. comme d'habitude. tu fermes les yeux un instant et désignes finalement le paquet, une petite moue sur les lèvres, te tournant vers le brun. il vient passer un bras autour de tes épaules et tu fermes les yeux un court instant. les contacts physiques ont toujours été simples avec nate. si naturels. même quand tu ne supportais plus le contact, il a toujours réussi à te serrer contre lui sans que ça ne te fasse sauter ou t'éloigner un peu trop rapidement. tu ne sais pas pourquoi. c'est comme ça entre vous. tu retiens un petit soupir, te retiens également de passer un bras autour de sa taille. vous n'êtes pas si proche que ça, non ? tu n'en sais rien, c'est compliqué, vous n'êtes pas vraiment ensemble, vous contentant de flirter, d'essayer de tout recommencer même si c'est bien plus compliqué qu'il n'y parait. tu ne pensais pas que ça le serait autant. si, t’as le droit. ça perd de son intérêt après noël, même. ouvre quand on se pose dans le bar. tu hoches doucement la tête et manques de trébucher dans la cours, te raccrochant un court instant au brun. tu ne peux t'empêcher de le taquiner ensuite, son prénom - entier - glissant sur tes lèvres. il te distrait, il l'a toujours fait. il a toujours aimé le faire de toute manière. quand vous étiez encore ensemble, qu'il ne pouvait s'empêcher de venir t'emmerder quand tu te mettais à corriger des copies. ça te manque parfois, de ne pas le sentir derrière toi, ses doigts glissant contre ton corps. tu te pinces les lèvres un instant et un petit soupir manque de t'échapper à ces penses. tu penses que si on s'était rencontrés au lycée, t'aurais raté tes exams ? tu arques un sourcil et tournes un peu la tête vers nate, ne pouvant t'empêcher de rire. tu imagines bien la scène, en omettant votre petite année de différence. tu hausses un peu les épaules. tu m'aurais définitivement fait rater une année. et j'aurais redoublé. et on se serait retrouvé dans la même classe et ça aurait été encore pire. tu souffles, un sourire amusé sur le coin des lèvres. en réalité sans doute pas, t'étais un élève assez attentif et tu aurais plutôt essayé de pousser nate sur la bonne voie que de te laisser entraîner dans la mauvaise. enfin, la mauvaise. c'est rapidement dit. disons simplement qu'il n'était pas très bosseur, le brun. tu te mords l'intérieur de la joue, esquisses un sourire. cette période n'a jamais existé, et tu te demandes ce qu'il serait advenu de votre relation si elle avait commencé au lycée. tu n'en sais trop rien. tu te pinces les lèvres un court instant.

vous terminez par arriver au bar, au coin de la rue. pas très loin de l'école d'ailleurs et, heureusement qu'il ne s'agit que d'une école et pas d'un lycée. tu imagines déjà la catastrophe. tu laisses nate écraser sa clope, et te contentes de rentrer dans l'établissement, savourant tout de même la chaleur de l'endroit. il fait vraiment froid à l'extérieur, surtout ces derniers jours. qu'est-ce que tu bois ? prend de l'alcool, comme ça j'ai plus de chances de te ramener chez moi après. un sourire amusé se dessine sur tes lèvres et tu lèves un peu les yeux au ciel. comme si t'avais besoin d'alcool pour ça. tu souffles en riant un peu, haussant les épaules, tes doigts glissant dans tes cheveux. nate est le premier à savoir que tu ne tiens pas vraiment bien l'alcool. depuis toujours, ça n'a pas vraiment changé avec les années. enfin, si, un peu. tu peux boire un verre de plus. vous vous dirigez vers une table dans le bar. j'sais pas si t'as quelque chose de prévu après ou si on peut passer la soirée à deux ? tu hausses un peu les épaules, t'installant en retirant ta veste et ton écharpe. un petit soupir t'échappe et tu relèves un peu la tête vers le brun. pourquoi pas. tu souffles avec un petit sourire. il faudra quand même que je repasse à l'appart. déposer tout ça. tu souffles en désignant, notamment, tes affaires de cours. un serveur s'approche rapidement de vous et tu dois avouer que tu es quelque peu indécis par rapport à ta boisson. tu te pinces les lèvres un instant, et préfères laisser le brun commander pour vous deux. avant de laisser le mec s'éloigner ensuite, non sans un regard pour ton ex. tu fronces un peu les sourcils et te contentes d'un soupir légèrement agacé. tu te mords l'intérieur de la joue, termines par attraper le sac offert un peu plus tôt. du coup, je vais devoir t'acheter un truc aussi, pour pas avoir l'air d'un profiteur. tu souffles avec un léger sourire, ouvrant le paquet doucement. tu ne peux t'empêcher de rire un peu face à la découverte. un magnifique pull moche de noël. idiot. tu souffles un peu à nate, l'observant un instant. t'étais vraiment pas obligé. tu ajoutes en haussant un peu les épaules, venant replier le pull pour pouvoir le ranger dans le sac. et au fond, ça te plaît bien, qu'il ait pensé à toi. tu ne peux t'empêcher de sourire, relevant la tête vers le brun.
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Message Sujet: Re: possessive mind (gabin)   possessive mind (gabin) Empty Dim 16 Déc - 21:46


Quand il revient et qu’il le découvre en train de fumer, Gabin ne dit rien mais il finit par désigner le paquet, une moue sur le visage. Ça lui manque, les protestations de son mec sur la clope. Il le vivait comme une preuve d’amour. Même si de temps en temps, ça pouvait le saouler, dans ces moments où l’addiction était trop forte. Il avait quand même presque arrêté, au final. Et quand il était parti, c’était un peu tout ce qui lui restait. Le seul point positif, peut-être : pouvoir fumer en paix. Quoi qu’il en soit, il fait bien attention à ne pas envoyer la fumée vers lui après avoir passé un bras autour de lui pour marcher vers le bar. Même quand, une seconde plus tard, il utilise son prénom entier pour lui reprocher de le distraire. Dieu sait comme ça a pu l’énerver par le passé. Mais jamais trop quand c’était Gabin. Il ne sait pas si son ex réalise qu’il doit être à peu près la seule personne sur terre à laquelle il pardonnerait tout. Avec Romy, sûrement. Et bien sûr qu’il adore le distraire. Récupérer toute son attention pour lui, quelle que soit la chose qu’il était en train de faire. Beaucoup trop kiffant. Amusé, il lui demande s’il aurait raté ses examens à cause de lui s’ils s’étaient rencontrés au Lycée. Parce qu’ils auraient souvent étudié ensemble mais ils n’auraient pas beaucoup ouvert leurs cours, c’est certain. Gabin rit. « tu m'aurais définitivement fait rater une année. et j'aurais redoublé. et on se serait retrouvé dans la même classe et ça aurait été encore pire. » Nate acquiesce, riant un peu aussi. Ça lui plait comme scénario, même s’il devrait peut-être ressentir au moins un peu de culpabilité à l’idée de lui faire rater une année. Il imagine aussi facilement Gabin essayer de le pousser à étudier et c’est tout aussi mignon et sexy. Ça aurait pu fonctionner. Après tout, c’était la motivation qui lui manquait, pas l’intelligence. Ça le fait rêvasser une seconde. « Je suis sûr que j’aurais pu te convaincre de t’enfermer à l’infirmerie avec moi. », il dit esquissant un sourire en coin. Après tout, le passé leur a prouvé que ça pouvait les intéresser ce genre de délire. Ils ont couché ensemble dans à peu près tous les endroits où c’était possible.

Ils arrivent dans le bar et Nate le rejoint à l’intérieur après avoir écrasé sa clope. A cette heure-ci, il n’y a pas encore grand monde. Il lui demande ce qu’il veut boire, lui conseillant de prendre de l’alcool pour augmenter ses chances de le ramener chez lui. « comme si t'avais besoin d'alcool pour ça. » Il arque un sourcil, intéressé par la tournure des évènements. Il ne pensait pas vraiment avoir de chance, c’était des paroles en l’air. Mais c’est sûr qu’il en a envie. Il essaye de ne pas laisser son esprit vagabonder par-là, c’est un coup à ne plus être capable de faire la conversation normalement. Même s’il ne peut s’empêcher de l’imaginer continuer son effeuillage alors qu’il enlève sa veste et son écharpe, après qu’il lui ait demandé s’ils pouvaient passer la soirée ensemble. « pourquoi pas. il faudra quand même que je repasse à l'appart. déposer tout ça. » Il sourit. « Oh. Tu veux dire l’appart’ où il y a notre lit ? », il répond dans un grand sourire. C’était plus fort que lui, il était obligé d’y faire référence. Le serveur choisit ce moment pour venir prendre leur commande. Gabin lui fait signe de commander pour lui. Il prend deux long island. Un vendredi après-midi c’est carrément permis non ? Le serveur n’a pas l’air de le juger, mais il a dû en voir d’autres, avec la célèbre bière-petit-déjeuné de certains clients. Bien que son regard s’attarde un peu sur Nate. Ce qui semble faire soupirer Gabin mais Nate n’est pas certain qu’il n’invente pas cette légère jalousie. Quoi qu’il en soit, son ex ouvre finalement le cadeau qu’il lui a apporté. « du coup, je vais devoir t'acheter un truc aussi, pour pas avoir l'air d'un profiteur. » Nate secoue la tête. « T’embêtes pas. », il répond sincèrement, ne pouvant ensuite pas s’empêcher d’ajouter : « De toute façon, personne n’a de doute quant au fait que tu sois ma cocotte. »  Il dit ce dernier mot en français. C’est à peu près le seul qu’il connaisse et qui date du Lycée, à l’époque où on parlait de littérature française. Comme quoi, quand ça parlait de cul, il écoutait. Personne n’a jamais pensé que Gabin était avec Nate pour l’argent, bien sûr. Quand il découvre le pull moche de Noël, il rit. « idiot. t'étais vraiment pas obligé. » Ça fait sourire Nate. Il est heureux que cette histoire de pull de Noël ait l’air de l’amuser autant que lui. « Bah, je t’en ai un peu volé un, après tout. », il dit en faisant référence à celui que Gabin lui a filé la semaine dernière.

Leurs cocktails arrivent et Nate lève son verre. « À Noël ? », il propose. Ça lui paraît suffisamment neutre pour ne pas être lourd tout en étant quand même lié à eux. Parce qu’il ne fêtait pas Noël avant de le rencontrer, pas vraiment en tout cas. Il boit une gorgée puis il ne peut s’empêcher de plonger ses yeux dans les siens. Il aime l’avoir en face de lui, tout simplement comme ça, comme si tout allait bien. C’est une scène ‘de la vie quotidienne’ qui aurait pu se jouer avant, même si ça lui donne aussi l’impression de réellement ne l’avoir rencontré qu’il y a quelques semaines et d’être en date avec lui. C’est particulier, ce mélange de nouveau et d’ancien qui ne les quitte jamais. Il est d’autant plus capable d’apprécier le moment que Gabin vient de le rassurer sur le fait qu’il était le seul mec qu’il voyait. Il ose glisser une jambe entre les siennes. Le contact lui manquait déjà. « Gab, tu penses pas qu’on pourrait... officialiser ces rendez-vous ? Je sais que ça veut pas dire que tout serait magiquement rentré dans l’ordre et reprendrait comme avant. » Il l’a bien compris et, finalement, il le ressent aussi, que ce serait impossible. Qu’ils ont tous les deux besoin que ce soit progressif. « Enfin, je comprendrais que tu veuilles pas mettre de mots sur notre relation. Ça me rassure déjà assez qu’elle soit exclusive. » Vu qu’il n’y a et n’y aura personne d’autre tant qu’ils se verront. Et c’est vrai que ça chamboulerait pas mal de truc de mettre le mot couple sur leur relation. Mais finalement, même sans le dire, c’est bien ça qu’ils font non ? Ils sont amoureux, ils se voient régulièrement, ne voient personne d’autre. Ça lui a bien l’air d’être la définition d’un couple, à lui. Même si ce n’est pas comme leur couple d’avant. Pas encore, du moins.
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Message Sujet: Re: possessive mind (gabin)   possessive mind (gabin) Empty Dim 16 Déc - 23:10

vous deux, dans la même classe de lycée. tu penses pouvoir affirmer que ça aurait été une catastrophe. tu ne sais pas exactement qui aurait tiré qui sur quelle pente, mais ça aurait forcément aboutit à une séance de baise dans un endroit interdit et à une convocation de vos parents. tu te pinces les lèvres à ses pensées. évidemment que nate t'aurais tiré dans un truc comme ça, que ce soit dans les toilettes ou dans un cagibi. vous avez déjà expérimenté bon nombre d'endroits possibles pour ça en étant adulte. alors adolescents ... un petit sourire se dessine sur tes lèvres malgré tout. t'aimes bien l'idée au fond. tout aurait été différent. ou tout du moins, beaucoup de choses l'auraient été. votre présent aussi. tu glisses tes doigts dans tes cheveux. tu te pinces les lèvres un instant, tandis que le brun reprend la parole. je suis sûr que j’aurais pu te convaincre de t’enfermer à l’infirmerie avec moi. un rire t'échappe. un rire sincère, tandis que tu tournes la tête vers nate. et c'est dingue, à quel point vous êtes encore raccord, même après quatre ans sans vous voir, quatre années qui ont détruit beaucoup de choses, mais pas ça. tu fermes les yeux un court instant. j'étais justement en train de réfléchir au lieu dans lequel tu nous aurais enfermés. tu avoues finalement, un sourire au bord des lèvres, tandis que vous marchez tranquillement et silencieusement en direction du bar. ce silence, tu le trouves apaisant. il l'a toujours été, avec nate. et tu te souviens sans mal des premières heures de votre relation passées dans un silence complet, simplement brisé par vos souffles. et pourtant, ce n'est jamais ce que tu as préféré, les silences. tu les as même détestés pendant ton séjour à l'hôpital, tu les as hais. surtout ceux venant de ta famille ne sachant pas quoi dire face à la situation. ils t'ont effrayés, pendant toutes ces nuits passées contre elisa, confortablement endormie. mais tu as appris à les aimer aux côtés de nate. et tu te rends compte qu'aujourd'hui encore, il n'y a que ceux-là que tu supportes pleinement. il y a toujours un bruit de fond dans l'appartement que tu partages avec ta jumelle. un léger soupir manque de s'échapper, vous arrivez rapidement au bout de la rue.

tu te diriges de suite vers une petite table au fond du bar, pour être tranquilles. tu taquines un peu nate, un sourire sur le coin des lèvres. il sait très bien qu'il n'a pas besoin d'alcool pour te donner envie de le suivre chez lui. même si, de ce que tu as compris, il vit pour le moment chez romy. tu te mords l'intérieur de la joue un instant en pensant à la jeune femme. et à tout ce que son frère ignore de ces dernières années. mais ce n'est pas à toi de le lui dire, malgré votre proximité. tu relèves la tête vers le brun, qui te propose de passer la soirée ensembles. évidemment que tu en as envie. oh. tu veux dire l’appart’ où il y a notre lit ? tu lèves les yeux à ses mots, amusé de sa réflexion. tu te contentes de hausser vaguement les épaules. mm, celui-là même. tu souffles, te retenant vraiment d'enchérir en soufflant un quelque chose comme ce lit ou j'ai adoré que tu me prennes y'a un mois. un soupir s'échappe de tes lèvres quand tu vois le serveur s'attarder sur nate. tu l'as laissé commander vos boissons. alcoolisées, évidemment. tu ne t'en attendais pas moins de la part du brun. tu termines par attraper le sac qu'il t'a offert un peu plus tôt. tu esquisses un sourire face à son contenu. t’embêtes pas. de toute façon, personne n’a de doute quant au fait que tu sois ma cocotte. tu ne peux t'empêcher de rire à ses mots, secouant la tête de gauche à droite. une petite moue se dessine sur tes lèvres. évidemment. tout le monde le sait. tu te contentes de renchérir en haussant les épaules. tu rajoutes qu'il n'était pas obligé. même si au fond ça te plaît de savoir qu'il ait pensé à toi. bah, je t’en ai un peu volé un, après tout. tu hausses un peu les épaules. il était quand même à toi, à la base, celui que je t'ai redonné. tu souffles dans un rire, avant de ranger le pull dans son emballage et de le poser de côté. tu laisses le serveur revenir pour déposer vos verres sur la table, et t'empêcher vraiment de lui lancer un regard noir. tu préfères venir glisser distraitement tes doigts dans ta nuque. vous vous retrouvez de nouveau seuls.

à noël ? tu hoches la tête et lèves ton verre avant de trinquer avec le brun. à noël. tu ajoutes avant de venir boire une gorgée dans ton verre, soutenant le regard de nate quelques longues secondes. en réalité, tu ne sais pas trop combien de temps il s'écoule. tu laisses un petit sourire se dessiner sur tes lèvres et tu termines par reposer ton verre sur la table, bougeant un peu pour venir t'adosser contre le dossier de ta chaise. la jambe de nate vient glisser entre les siennes, et tu esquisses un sourire. tu ne peux t'empêcher de resserrer un peu les tiennes, plus pour lui dire de rester comme ça qu'autre chose. t'aimes ce contact. gab, tu penses qu'on pourrait... officialiser ces rendez-vous ? je sais que ça veut pas dire que tout serait magiquement rentré dans l'ordre et reprendrait comme avant. enfin, je comprendrais que tu veuilles pas mettre de mots sur notre relation. ça me rassure déjà assez qu'elle soit exclusive. tu te pinces les lèvres un instant. et t'as pas envie d'être le seul à prendre cette décision, même si tu comprends bien que nate est déjà plus loin dans votre relation. tu glisses tes doigts dans tes cheveux. on pourrait, oui. tu termines par souffler en venant boire une nouvelle gorgée dans ton verre. tu te pinces les lèvres un instant. et t'as un peu de mal, au fond. parce que toi un couple, il ne se contente pas de se voir de temps en temps. il habite ensemble. dors ensemble. passe beaucoup de temps ensemble. comme vous avant, quoi. mais ce vous est encore assez loin, tout n'est pas réparé. t'as jamais eu besoin de trop mettre de mots sur ce qu'il peut se passer, contrairement au brun. même si ils sont déjà officiels depuis un bout de temps. j'ai pas l'impression de voler ces moments, en tout cas. sinon on sortirait pas et on resterait dans notre coin pour que personne ne soit au courant. et faut dire que vous vous êtes royalement cassé la gueule sur la patinoire du marché de noël. et que vous vous trouvez dans un bar fréquenté. sans oublier que nate ne s'est pas non plus privé de te rouler une pelle dans la cours de l'école. tu vas devoir répondre aux questions de tes collègues, demain matin. on peut être ce que tu veux, nate. tu ajoutes finalement. parce que même avec tout ce qu'il a pu se passer, vous savez tous les deux que toi, t'es capable de le suivre à l'autre bout du monde s'il te le demandait.
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Message Sujet: Re: possessive mind (gabin)   possessive mind (gabin) Empty Mar 18 Déc - 19:39


S’ils s’étaient rencontrés au Lycée, ça aurait changé beaucoup de choses. Même pour Nate. Il aurait sûrement plus vite remis de l’ordre dans sa vie. Peut-être que Gabin l’aurait aidé à prendre d’autres décisions, notamment par rapport à ses parents. Peut-être qu’il ne serait jamais parti à l’étranger. Il n’en sait rien. Par contre, il sait qu’il serait tombé amoureux de lui. Eux d’eux, c’est pas une question de timing, mais simplement une évidence. N’importe quand, à n’importe quel âge, après n’importe quel événement, il serait tombé amoureux de lui. Et c’est sûr qu’avec leurs hormones d’adolescents, s’ils s’étaient rencontrés au Lycée, ils auraient fait des conneries dans pas mal de lieux interdits. Nate se laisse l’imaginer. Un lieu idéal aurait été l’infirmerie, clairement. Même s’il y était déjà doué, à l’époque, pour trouver des coins tranquilles. Sauf que c’était pour sécher les cours en paix et fumer seul dans son coin. « j'étais justement en train de réfléchir au lieu dans lequel tu nous aurais enfermés. », Gabin avoue dans un sourire, après avoir ri. Nate le regarde, croise ses yeux et son sourire s’étend. Ça lui plait qu’ils soient toujours sur la même longueur d’onde. Ça lui plait aussi de savoir que, comme lui, il vient de les imaginer entrain de baiser un peu partout dans le Lycée. Image qu’il finit par un peu refouler parce qu’elles sont trop susceptibles de l’allumer maintenant. Ça fait quand même un petit mois qu’ils n’ont plus couché ensemble et c’est pas si évident que ça, pour lui. D’ailleurs, il a du mal à ne pas aborder le sujet, sous-entendant d’abord qu’il aimerait le ramener chez lui et puis relevant qu’à l’appartement où Gabin voudrait passer déposer ses affaires, il y a leur lit. « mm, celui-là même. » Il acquiesce, un petit sourire sur les lèvres. « Ok, c’était juste pour être sûr. » Sourire innocent. Comme s’il n’était pas en train de l’imaginer l’y attirer encore, dans ce lit. Le serveur arrive, Nate commande des cocktails. Parce qu’un vendredi soir, c’est permis et même carrément bienvenu. Pour se détendre, laisser la semaine de boulot derrière lui. Habitude de ces dernières années. Il le rassure ensuite quant au fait qu’il doive lui acheter un cadeau à son tour, glissant au passage qu’il est sa cocotte. Il parvient à lui tirer un nouveau rire. Et une petite moue. Beaucoup trop adorable. Il voudrait tant revenir l’embrasser. Qu’est-ce qu’ils en ont passé du temps, à l’époque, à s’embrasser. « évidemment. tout le monde le sait. » Il sourit et il s’imagine un instant avoir vécu durant le second empire en France. Avec Gabin comme cocotte, évidemment. Sauf que ça aurait été impossible. C’était pas l’époque la plus accueillante pour un couple homosexuel. Quoi qu’il en soit comme argument au fait qu’il n’est pas obligé de lui faire un cadeau en retour, il rappelle qu’il lui a déjà donné un pull. « il était quand même à toi, à la base, celui que je t'ai redonné. » Nate hausse les épaules. Ouais, détail.

Le serveur revient. Ils trinquent. « à noël. » Nouveau sourire. Il plonge son regard dans le sien, profite de l’instant. Il y a tellement pensé, à ce genre de moments tout simples où il pourrait l’avoir en face de lui, quand il était en Europe. Être avec lui, en sa présence, tout bêtement. Il glisse une jambe entre celles de Gabin qui les resserre un peu, apparemment bien à l’aise avec le contact. Il veut le toucher plus que ça, carrément en manque de lui, mais il ne sait pas ce qu’il se passe dans l’esprit de Gabin. Si c’est quelque chose qu’il envisage ou pas. Même si, techniquement, c’est une sorte de records pour eux de tenir si longtemps sans se sauter dessus. Quoi qu’il en soit, repensant au type qui le draguait ouvertement dans la cours de l’école, il lui demande s’il ne serait pas temps qu’ils remettent de l’officiel dans leur relation. Bien qu’il soit déjà heureux qu’elle soit exclusive, que ce soit quelque chose de clair entre eux. « on pourrait, oui. », il répond sans avoir l’air d’être convaincu. Nate fronce légèrement les sourcils et l’observe, pour décrypter les émotions qui traversent son visage. Il a l’impression d’avoir réactivé quelque chose d’un peu douloureux. Peut-être d’avoir souligné qu’ils ne sont pas aussi proches qu’avant. « même si ils sont déjà officiels depuis un bout de temps. j'ai pas l'impression de voler ces moments, en tout cas. sinon on sortirait pas et on resterait dans notre coin pour que personne ne soit au courant. » C’est vrai. Ils ne se cachent pas. Ça n’en est pas moins perturbant pour lui, cette histoire. Même s’il comprend, même si leur rythme, qu’ils trouvent doucement, lui convient. Il n’aime pas trop l’idée qu’ils ne soient pas ensemble. Même si c’est aberrant. Même si dans les faits, ils ne se comportement pas encore vraiment comme un couple. Il n’aime pas l’apparente facilité avec laquelle il serait facile d’effacer ce qu’ils ont. Sans avoir à rompre un statut officiel de couple. Comme deux personnes qui décident simplement de ne pas se mettre ensemble après s’être vus plusieurs fois.

Il sait que ça n’arrivera pas mais c’est irrationnel. « on peut être ce que tu veux, nate. » Il le regarde un instant. La situation est complexe. Et ça n’arrange pas les choses qu’il sache que c’est de sa faute. « Je sais que si on me demande qui t’es, je répondrai qu’on est ensemble. » Ça lui paraît évident. De toute façon, les gens ont pas à venir fourrer leur nez dans leur histoire. Ça les concerne pas. « Parce qu’en fait, ouais, il existe pas d’autre terme pour notre relation. Même si elle ressemble pas à ce qu’on avait avant. » Ça lui coute de lui dire ça, de l’admettre à voix haute. Mais il est bien obligé, c’est la vérité. Ils étaient vachement loin dans leur relation de couple avant qu’il ne parte. Ils se sont même avoués à demi-mots l’autre jour, qu’à l’époque ils pensaient aux enfants. Pas pour tout de suite, mais quand même. « Et puis même si on recommence, tu me connais : je mets les mots rapidement. » Après tout, la première fois, il lui avait demandé d’être son copain littéralement après leur premier baiser alors que Gabin ne savait même pas, une minute plus tôt, qu’il était bi. Le souvenir le fait sourire. On ne peut pas lui reprocher de ne pas savoir ce qu’il veut, au moins. « Alors, ouais, t’es mon copain. Sorry not sorry. » Il sourit, amusé. Pour appuyer ses paroles, il bouge un peu sa jambe entre les siennes, caressant ses cuisses. « J’sais pas si c’était une si bonne idée ce bar. J’aime pas être séparé de toi par une table, comme ça. », il dit pour prendre un peu la température, avouant qu’il aurait envie d’être plus proche, de pouvoir le toucher plus. Son regard glisse sur ses lèvres qu’il voudrait contre les siennes ou contre sa peau. Il a envie de lui, c’est sûr, et il se demande s’il devrait prendre une douche froide mentale ou pas.

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Message Sujet: Re: possessive mind (gabin)   possessive mind (gabin) Empty Mar 18 Déc - 22:28

ok, c’était juste pour être sûr. votre lit. évidemment. acheté à l'époque ou vous avez emménagé ensembles. tes doigts viennent glisser un instant dans tes cheveux. et dieu seul sait ce qu'il a pu s'y passer. tu te mords l'intérieur de la joue, te contentes de marcher aux côtés du brun, le froid étant bien utile pour t'aider à penser à autre chose assez rapidement. vous rejoignez le bar et vous installez à une table. tu en profites pour retirer ton écharpe et ton manteau, retenant un petit soupir. il fait rapidement trop chaud, dans un bar. tu te pinces les lèvres un instant, préfères laisser nate commander vos boissons. c'est étrange de se retrouver comme ça, comme deux inconnus qui essayent de se découvrir, de flirter, d'apprendre à se connaître, s'apprivoiser. vous vous connaissez tellement bien, quand tu y réfléchis. même après quatre ans, tu pourrais citer bon nombre des habitudes de nate, ses petites manies, ses tocs. tu te pinces brièvement les lèvres. vous n'avez rien à apprendre l'un de l'autre. cette situation semble dénuée de sens et c'est sans doute le ressentit du brun également. tu relèves la tête et sort de tes pensées en entendant sa voix. mettre des mots. toujours mettre des mots, mais aujourd'hui plus particulièrement, en mettre sur vos maux. tu n'as jamais été du genre à tout vouloir consigner jusqu'à vos paroles. tu préfères laisser les choses se faire, écouter ce que tu ressens plutôt qu'autre chose. mais nate n'est pas comme ça et ça aussi, tu le sais bien. tu l'observes de longues secondes, vous pouvez être ce qu'il veut, après tout. tu te pinces les lèvres un court instant, te contentes de venir boire une gorgée dans ton verre. tu en aurais presque oublié la présence d'alcool et fronces très légèrement les sourcils. un petit soupir t'échappe, tu viens boire une seconde gorgée. je sais que si on me demande qui t'es, je répondrai qu'on est ensemble. tu te mords l'intérieur de la joue et esquisses un petit sourire malgré toi à ses mots. tu sais pas si vous l'êtes vraiment ou non. sans doute. parce qu'en fait, ouais, il existe pas d'autre terme pour notre relation. même si elle ressemble pas à ce qu'on avait avant. tu hoches doucement la tête et retiens un petit soupir. c'est tellement loin, avant. bien trop loin à ton goût, mais bon. c'est comme ça, c'est la vie. tu fermes les yeux quelques secondes.

tu ne sais pas franchement ou tu en es toi-même, mais de toute manière, tu n'as jamais vraiment su durant toutes ces années. tu observes nate de longues secondes. qu'est-ce qu'il serait advenu de ces quatre années dans son départ ? est-ce que ce soir, vous auriez pu vous retrouver autre part ? petit restaurant familial, une tête brune non loin de vous. t'en sais strictement rien. et puis même si on recommence, tu me connais : je mets les mots rapidement. tu hoches une nouvelle fois la tête, un sourire au coin des lèvres. genre quand tu m'as limite donné un ordre en voulant qu'on sorte ensemble ? tu ne sais pas exactement pourquoi c'est à ce moment précis que tu as pensé. parce que oui, il a voulu mettre les mots aussi, nate. tu ris un peu et hausses les épaules, l'air de rien, ce sont des souvenirs, des beaux souvenirs partagés avec le brun. tu te pinces les lèvres et glisses tes doigts dans ta nuque, l'observes de longues secondes. alors, ouais, t'es mon copain. sorry not sorry. tu esquisses un nouveau sourire, amusé cette fois. t'as l'impression d'avoir quinze ans, quand il dit ça de cette manière. c'est agréable après tout, d'oublier les années qui ont passées, même les plus anciennes, déjà pleines de doutes. ça paraît si simple, tout d'un coup, de mettre des mots sur tout ça. tu te pinces brièvement les lèvres quand nate vient bouger doucement sa jambe contre les tiennes. un sourire discret prend place sur tes lèvres. j'sais pas si c'était une si bonne idée ce bar. j'aime pas être séparé de toi par une table, comme ça. tu hausses les épaules, une petite moue sur les lèvres, l'observant un instant. tu peux t'en prendre qu'à toi-même. tu souffles avec un petit sourire. mais c'est sûr que te connaissant, je pense que tu nous vois plus tous les deux sur la table. tu te contentes d'ajouter en haussant innocemment les épaules. l'air de rien. bon, tu dois avouer que ça ne te dérange pas non plus, quand tu y penses. mais tu préfères ne pas y penser de trop pour le moment. tu viens bouger un peu une jambe contre la sienne, l'air de rien. tu sais que t'as toujours été plus doué que nate pour cacher ce qu'il se passe réellement au fond de ton esprit. ou tout du moins essayer de le dissimuler au mieux. tu te souviens de toutes ces soirées passées à vous chauffer pour terminer par vous enfermer dans les toilettes. quitte à ce que ça arrive, tu aimerais quand même éviter les toilettes. au moins les premiers temps de cette nouvelle relation.
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