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 des rêves imaginaires. (elierr) hot.

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Message Sujet: des rêves imaginaires. (elierr) hot.   des rêves imaginaires. (elierr) hot. Empty Lun 30 Juil - 16:04


ici tout l'monde déraille. t'es cent fois trop bonne.

elle est là. putain. elle est dans sa tête. elle part pas. il arrive pas à s'l'enlever. bordel. il s'tient la tête. bordel, il a l'impression qu'ça va exploser à tout moment. elle est là ouais. elle est partout. elle est nul part. cette fille sans prénom. cette fille imaginaire. et puis merde. il est tard. allongé sur son lit, sans réussir à s'faire prendre par morphée. les yeux clos, des images qui surgissent. ça l'réveille encore plus. c'est comme s'il avait bu une tasse de café avant d'se coucher. y'a des lèvres dans son cou, il peut les sentir tellement il est concentré. il a la sensation d'revivre ce moment, les lèvres qui descendent, qui découvrent une peau. l'image est tellement vrai, il en ressent presque les sensations. et pourtant, c'est qu'sa main. sa main qui effleure son ventre. sa main qui s'aventure doucement, allant jusqu'à briser un mur qu'il a lui-même construit. sa main qui entoure sa verge. son souffle qui se saccade. son coeur s'emballe, et ça lui fait même pas peur. il fait simplement plus chaud, dans sa chambre. ça réveille une flamme, trop longtemps éteinte, à peine raviver. il n'voit que par elle. cette fille au prénom inconnu. cette fille qui est partie et qu'il n'a pas croisé depuis. ça fait quoi ? ça fait quelques jours que tout ça a eu lieu. et lui, qu'est-ce qu'il veut ? il en sait rien. il sent son coeur qui s'emballe, alors qu'il atteint l'bord de l'orgasme en sentant cette substance. ça faisait longtemps. les joues rouges. les perles d'sueurs sur le visage. le corps tremblant. ça faisait longtemps ouais, et pourtant, c'était bien trop puissant qu'toutes les fois où il l'a fait. ouais. c'était puissant. il s'redresse elio. il prend son téléphone, voit qu'il est vraiment trop tard. p't'être qu'encore une fois, il va pas fermer l'oeil de la nuit. putain, fait chier. c'est trop tard pour faire marche arrière. il a dépassé la limite. il a encore brisé une étape. il sait pas c'qu'il doit faire. et il a l'air con, elio. la main encore sur sa verge, les doigts humides. il craint, putain. et ça sonne. et ça l'fait presque sursauter. qui ça peut bien être, au fond ? est-ce qu'il a vraiment eu l'courage de se lever ? d'remettre son boxer ? bien-sûr que oui. il est trop curieux. puis il espère. même s'il mettra jamais d'mots sur c'qu'il veut vraiment penser. sur c'qu'il veut le plus au monde. ouais, il s'est levé. ouais, il est allé ouvrir. et ouais, son coeur a raté plusieurs battements.    

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Message Sujet: Re: des rêves imaginaires. (elierr) hot.   des rêves imaginaires. (elierr) hot. Empty Lun 30 Juil - 16:33


and i crawl back to you

il est tard, certainement trop tard. err titube dans les rues du queens, hélant toutes les voitures qui passent pas la route. elle voit légèrement double, elle sent l’alcool à plein nez. ses vêtements sont de travers, sa peau brûle au contact des mains passées et ses chevilles lui implorent de retirer les trop hauts talons qu’elle avait enfilé avant de partir. une fois de plus, elle a écouté ceux qui lui promettent de changer sa carrière, de changer sa vie. une fois de plus, elle s’est laissée tomber entre les mains de ceux qui rêvent d’elle la nuit, sans qu’ils ne puissent la toucher. elle n’est pas allée trop loin, err. elle se souvient de ses limites. mais le dernier verre était de trop, elle le comprend à présent. un taxi s’arrête, elle grimpe et se laisse porter dans le fond de la nuit. elle oublie une partie du chemin, elle manque de s’endormir sous le poids de l’heure tardive. elle s’en veut de se mettre dans un état pareil, elle s’en voudra d’autant plus demain. une dizaine de kilomètres plus tard, err reconnait sa rue. son appartement. les marches qui la séparent de son lit. la porte trop lourde qu’elle va devoir pousser. les pas qu’elle va devoir faire, avant de retirer définitivement ses chaussures. laissant quelques billets à l’aveugle, elle quitte la voiture jaune et monte bien trop lentement les trois marches du porche. la porte est encore plus lourde que ce qu’elle pensait. mais après deux tentatives, l’alcool pousse l’entrée à la nuit. err appelle l’ascenseur qui ne vient pas. elle monte les escaliers en grognant et s’adosse à sa porte, la voyant enfin. sac. clés. sac. clés. sac. pas de clés. elle cherche, err. elle cherche pendant près de deux minutes jusqu’à tout jeter à terre. le rouge à lèvre, les tickets de vestiaires, les tickets de carte bleue, la capote prévention, les dollars pliés. tout est là, sauf les clés. « putain, c’est pas vrai. putain, merde ! » qu’elle hurle, dans le couloir endormi. peu importe qui elle réveille, tant qu’elle retrouve ses clés. la tête enfarinée, elle sent l’alcool tomber d’un coup. elle reprend son souffle et ses émotions. elle retrouve la réalité des faits. « non. non. non. » qu’elle ajoute, toujours persuadée qu’elle ne peut pas avoir laisser ses clés derrière elle. pas maintenant. pas aujourd’hui. pas comme ça. err tombe sur les genoux, contre sa porte. elle ferme les yeux. ça tourne dans sa tête, mais ça prend aussi conscience. elle va devoir dormir là, sur le porche. attendre un serrurier et ajouter ça à ses frais. err n’avait pas besoin de ça. un coup en arrière pour punir son cerveau alcoolisé et une hallucination, un souvenir. err connaît quelqu’un, ici. elle connait ce fameux brun, qui lui doit bien une nuit d’hospitalité. err se redresse, laisse ses chaussures sur la moquette grise et marche un étage en dessous. elle regarde les noms, elle frappe un peu au pif. quelqu’un finira par ouvrir, par la voir, par lui dire d’aller se coucher. elle espère juste qu’il s’agit bien du même brun. le fameux. err frappe de nouveau et la porte s’ouvre. son cœur émet un battement, qu’elle arrête d’un coup sec. non. pas encore. elle ne se fera pas avoir. ses yeux tombent sur les siens. sur son torse nu. sur l’odeur qu’elle y a laissé. mais non. err reprend ses esprits. l’eau a coulé sous les ponts, et il a juré ne pas vouloir d’elle. « si tu fais un seul commentaire, j’te casse la tête. » qu’elle dit alors, entrant sans attendre d’y être invitée. « j’ai perdu mes clés. j’sais pas où elles sont. » récit rapide d’une soirée bien plus mouvementée. err tourne autour d’elle, cherche à décrocher sa robe pour se mettre à l’aise. elle est fatiguée, elle est bourrée. elle est juste là où elle ne devrait pas.
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Message Sujet: Re: des rêves imaginaires. (elierr) hot.   des rêves imaginaires. (elierr) hot. Empty Lun 30 Juil - 17:08


ici tout l'monde déraille. t'es cent fois trop bonne.

il est trop tard, pour qu'il essaye de comprendre ce qu'elle fait ici. ça l'étonne, mais est-ce qu'il a le droit de poser de nombreuses questions ? il en est pas certain. mais c'est elle, qui est venue. c'est elle, qui a toqué à sa porte. est-ce qu'un dieu existe vraiment ? est-ce qu'il a entendu une de ses nombreuses prières silencieuses ? loin d'être croyant, ça reste quand même drôle comme situation. il pue presque l'orgasme, à cause d'une simple branlette qui a réussi à l'emmener dans un endroit bien trop agréable. un endroit qu'il ne connaissait plus. ouais, putain. elle a réussi, elle a gagné. elle a jamais menti quand elle disait qu'elle allait réussir à faire en sorte qu'il n'pense qu'à elle par la suite. pourtant, il lui a dit d'se barrer. pourtant, il l'a mis dehors pour ne pas souffrir. pourtant, il l'a mis dehors parce qu'il a préféré n'pas atteindre l'orgasme, n'pas atteindre la jouissance, n'pas s'attacher pour n'pas avoir mal au coeur. parce qu'il en a bavé. parce qu'elio, il n'porte pas ses couilles. alors oui. elle est là. et c'est peut-être le plus important. que tu m'casses la tête ou pas, ça change pas sur l'fait que t'as vraiment une gueule de merde. elle sent pas bon. elle sent l'alcool. ça change du parfum qu'elle avait la dernière fois. elle entre chez lui, comme ça. elle entre, comme si elle connaissait déjà l'appartement depuis des semaines. et t'as cru qu'tu les avais perdu chez moi ? tes clés ? il a un sourire aux lèvres, est amusé de la situation. elio s'montre gentil, en allant lui chercher un verre d'eau et d'l'aspirine. qu'il lui tend, par la suite. prend, comme ça, pas de maux de crâne demain. putain. elle est belle. il est obligé d'y penser. et j'te laisse mon lit, j'dormais sur le canapé. qu'il lui propose. il est tard, de toute manière, elio ne dormira pas. il va simplement penser, s'perdre, réfléchir. et demain matin, quand le soleil va vraiment se lever et qu'elle va claquer la porte, il va se sentir seul. encore une fois.

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Message Sujet: Re: des rêves imaginaires. (elierr) hot.   des rêves imaginaires. (elierr) hot. Empty Lun 30 Juil - 19:20

err ne se fait pas prier, bien qu’elle n’en ai pas l’autorisation. elle entre dans l’appartement, déambule là où elle peut et se tortille pour retirer cette robe trop serrée, trop courte, trop sexy. elle ne pense presque pas qu’elle n’est pas chez elle. elle oublie une seconde que c’est chez celui qui l’a repoussé qu’elle vient signer la fin de sa nuit. le début de sa journée. certaines eaux ont coulé sous les ponts de leur première aventure. err l’avait presque oublié, cet homme qui l’avait repoussé. elle était passée à autre chose, dès le lendemain. la nuit n’a pas été facile, torturée par le morceau de cœur qu’il avait fait vibrer. mais ce soir, elle refuse de retomber dans le panneau. elle refuse de se laisser aller et d’écouter de nouveau à ce qui bat dans sa poitrine. err ne réagira qu’avec sa tête, qu’avec son esprit. et tant pis s’il se brise au passage. tant pis si elle ne tire rien de cette histoire. elle aura au moins un endroit pour dormir, cette nuit. sous cette chaleur de plomb. « que tu m'casses la tête ou pas, ça change pas sur l'fait que t'as vraiment une gueule de merde. » err lève la main et grogne. sa robe ne descend pas, elle n’atteint pas la fermeture et il préfère apparemment se foutre d’elle plutôt que de l’aider. « j’t’emmerde. » elle ne peut le retenir, malgré son intrusion chez lui. err n’est pas d’humeur à se faire juger. elle veut juste dormir autre part que sur la moquette de son étage. elle veut juste tomber dans morphée et s’enfuir au petit matin sans rien demander. l’alcool est tombé mais la tête tourne toujours. err a l’habitude, elle sait que la seule solution est le repos. et l’eau. mais ça, c’est pas de son école. « et t'as cru qu'tu les avais perdu chez moi ? tes clés ? » err ne l’écoute pas, elle se contente de s’approcher de lui de nouveau et de se tourner. la main dans la nuque, les cheveux sur le côté et la fermeture apparente. « aide-moi. » qu’elle lui impose, pour qu’enfin elle puisse respirer. pour qu’enfin elle puisse retrouver l’usage premier de sa poitrine. il s’éloigne de nouveau, err perd patience. « prends, comme ça, pas de maux de crâne demain. » un verre d’eau. une aspirine. err sait que c’est une bonne idée, mais elle reufse de se laisser avoir par sa gentillesse. elle refuse de lui laisser croire qu’il peut avoir quelconque mot sur elle. sur ses décisions. sur sa gueule de bois. « tu t’es pris pour ma mère ? » elle grogne et repousse le verre, toujours agacée. irritée. fatiguée. bourrée. « et j’te laisse mon lit, j’dormais sur le canapé. » err se tourne vers lui, hausse les sourcils et lui offre enfin ce sourire qu’elle a l’habitude de lui offrir. « t’as peur que j’te fasse de l’effet encore ? » comme une lionne qu’on vient de libérer, err s’approche de sa proie. elle se transforme une seconde, sans pouvoir s’empêcher de faire tomber le jeune brun dans ses filets. même bourrée. même à cette heure tardive de la nuit. même exténuée par la journée longue et éprouvante. debout, err se prend de vertige. elle tombe sur le canapé, soudain redevenue normale. changement radical, l’alcool contrôle son corps. « c’est quoi le soucis avec toi, en fait ? pourquoi tu fais pas comme tous les autres ? pourquoi tu ne profites pas de l’occasion ? » elle lève les yeux vers lui, err. elle lui implore une réponse. elle en cherche aussi, pour le reste de sa vie.
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Message Sujet: Re: des rêves imaginaires. (elierr) hot.   des rêves imaginaires. (elierr) hot. Empty Lun 30 Juil - 19:45


ici tout l'monde déraille. t'es cent fois trop bonne.

peut-être qu'il cherche à la provoquer. peut-être qu'il profite de l'occasion, peut-être pas. il voit qu'elle galère, et il trouve la situation trop amusante. c'est surtout qu'il est épuisé. c'est surtout que ses humeurs se multiplient à cause de la fatigue. et l'pire, c'est qu'elle veut de son aide. elle le lui dit. il a presque l'impression qu'elle avale sa fierté, qu'elle réclame un besoin. et il s'en amuse. au fond, il est juste allé lui prendre un verre d'eau, des médicaments, parce qu'il ne veut pas qu'elle soit malade demain matin. parce que d'un côté, il a envie de prendre soin d'elle sans forcément y avoir une raison. j'me suis surtout pris pour ton voisin. ou pour l'handicapé qu't'as essayé d'te faire. t'sais, le gars qui te fait d'la peine ? il se demande vraiment si les derniers mots qu'elle lui a dit, elle les a vraiment pensé. la réponse est oui. mais lui, est-ce que c'est normal qu'il en garde encore un pincement au coeur à chaque fois qu'il y pense ? de l'effet, tu m'en fais, oui. il peut pas lui mentir. parce que c'est mal. parce qu'elle mérite pas qu'il gaspille sa salive pour dire autre chose qu'une simple et pure vérité. il n'a pas honte de l'assumer. elle est bourrée. et elle réclame des réponses à des questions. et au fond, ça lui fait mal au coeur à elio. d'se rendre compte de la situation. alors il s'assoit à son tour sur le canapé. redresse toi un peu. il lui impose. il attend qu'elle l'fasse pour relever ses cheveux, et pour faire descendre cette fermeture. et sans le vouloir, il pouffe de rire. parce qu'il trouve la question dramatique. tu veux que je profite de toi, alors ? il lui demande, en ayant toute son attention sur son doux visage. cette fille dont il ne connaît toujours pas le nom. cette fille au visage attendrissant. t'sais, si tu veux la vérité, j'me suis branlé en pensant à toi tout à l'heure. parce que tu m'fais de l'effet et qu'non, ça m'fait pas peur. il commence. il effleure sa main. remonte ses doigts jusqu'à son épaule dénudée. alors t'attends que je te baise, et que je te jette dehors ? c'est bien c'quelle veut dire, non ? t'sais, j'suis pas comme les autres parce que moi j'ai du respect pour les femmes. alors non j'ai pas peur de dire que tu me fais de l'effet, mais oui j'ai peur parce que j'suis malade. non, j'veux pas profiter de toi parce qu'j'te trouve si douce que j'ai pas non plus envie d'te briser. et peut-être qu'elle va lui rire au nez. au fond, il a rien à perdre. p't'être qu'elle s'en souviendra pas le lendemain. c'est p't'être ça qui s'ra plus difficile à digérer. j'connais pas ton prénom et pourtant, j'ai partagé plus de choses avec toi en moins de deux semaines depuis qu'j'suis malade qu'avec mon ex qui a compris qu'j'allais plus lui ramené d'la thune pour qu'elle entretienne ses ongles. donc non. il a pas envie de faire comme les autres. il a envie d'être l'exception.

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Message Sujet: Re: des rêves imaginaires. (elierr) hot.   des rêves imaginaires. (elierr) hot. Empty Lun 30 Juil - 22:32

err n’est pas agréable. elle n’est pas d’humeur. le temps se fait long, ce soir. elle aurait largement préféré tomber dans ses draps pour ne pas se réveiller avant dix bonnes heures. elle aurait aimé être libre de faire ses propres choix, de prendre ses propres décisions. elle aurait aimé ne pas tomber si bas, frappant à la porte de ce voisin qu’elle cherche à oublier. pendant quelques jours, elle a réussi à l’éviter. et elle a réussi à le sortir de son esprit, forcée par l’envie d’oublier ce qu’avait ressenti son palpitant pendant cette nuit-là. un léger soupçon, un vulgaire rappel. err ne souhaite plus jamais le vivre. et c’est pour ça qu’elle le repousse, err. c’est pour ça qu’elle évite ses mots et qu’elle injure ses bonnes actions. ils n’ont rien à vivre, rien à se dire. ils n’ont rien à partager, rien à s’envier. elle ne veut pas de ça, err. elle ne veut pas de lui. « j’me suis surtout pris pour ton voisin. ou pour l’handicapé qu’t’as essayé d'te faire. t'sais, le gars qui te fait d'la peine ? » err lève de nouveau les yeux au ciel. elle perd patience, à essayer de retirer sa robe. elle tombe dans le canapé, fatiguée. elle ne supporte plus qu’il la juge, elle ne supporte plus qu’il la regarde. elle aimerait juste qu’il la laisse. qu’il s’éloigne. ou qu’il la serre bien fort. err se rappelle sa peau. juste une seconde, avant de se forcer de nouveau à l’oublier. l’alcool agit sur son mental, sur ses envies. l’alcool lui rappelle ses faiblesses. « de l'effet, tu m'en fais, oui. » il affirme, attirant le regard d’err dans le sien. il s’est approché, il se tient devant elle. a moitié nu, à moitié à elle. err avale sa salive, soudain presque à sa merci. « redresse toi un peu. » il dit, elle fait. cette robe la détruit et il la libère enfin. err inspire longuement, avec force. elle souffle ensuite, s’installant bien plus confortablement dans le canapé et retirant complètement la robe qu’elle portait. la voilà quasiment nue, elle aussi. « tu veux que je profite de toi, alors ? » err baisse les yeux sur sa main, collée contre sa peau. elle la suit, sur son épaule. elle la sent, faisant vibrer ses entrailles. err le refuse. err se bloque. elle ne peut pas laisser son cœur s’emballer de nouveau. pas juste pour une main, des paroles, une seconde de trop. elle ne peut pas tomber dans les bras de cet inconnu, qu’elle connait déjà trop. « t'sais, si tu veux la vérité, j'me suis branlé en pensant à toi tout à l'heure. parce que tu m'fais de l'effet et qu'non, ça m'fait pas peur. » err retrouve son regard, ne pouvant s’empêcher de pouffer. elle s’attendait à tout, sauf à ça. err n’avait encore jamais eu à faire à un pareil phénomène. « alors t'attends que je te baise, et que je te jette dehors ? » naïve, elle hoche la tête. comme persuadée qu’il ne le fera jamais. même si elle le demande. elle attend, passant sa main contre ses lèvres et serrant ses genoux contre sa poitrine. elle boit ses paroles, err. comme une gamine devant une marionnette. s’agirait-il juste de définir qui est la marionnette dans ce jeu tardif. « t'sais, j'suis pas comme les autres parce que moi j'ai du respect pour les femmes. alors non j'ai pas peur de dire que tu me fais de l'effet, mais oui j'ai peur parce que j'suis malade. non, j'veux pas profiter de toi parce qu'j'te trouve si douce que j'ai pas non plus envie d'te briser. » err retient un rire, cette fois. lui, la briser ? n’a-t-il aucune idée de qui s’est approché d’elle ? de ce qu’elle a vécu ? pense-t-il vraiment qu’elle n’est pas déjà brisée ? « j'connais pas ton prénom et pourtant, j'ai partagé plus de choses avec toi en moins de deux semaines depuis qu'j'suis malade qu'avec mon ex qui a compris qu'j'allais plus lui ramené d'la thune pour qu'elle entretienne ses ongles. » l’ex. déjà. maintenant. là. err ne s’y attendait pas non plus. et elle n’était pas prête. elle fait tomber ses jambes, se lève difficilement et attrape le verre d’eau qu’il avait proposé. elle le bois, cul sec. ses longues jambes dévoilées, ses cheveux tombant sur ses épaules qu’il vient de frôler. « j’suis pas l’genre de meuf à qui tu parles de ton ex. » err tourne dans l’appartement, touchant un peu à tout. se montrant, s’intéressant aux alentours. « j’suis pas non plus une meuf que tu vas briser. » elle lui jette un regard, err. elle sourit un peu, aussi. « t’as pas à jouer les gentils avec moi. t’as l’droit d’être le parfait connard qui s’branle sur un souvenir et qui en profite quelques minutes plus tard. » err s’arrête, devant lui. a sa hauteur. « et t’as aussi le droit d’être toi. de rêver de la blonde d’à côté. de prendre soin d’elle. de la coucher. » err attrape sa main, joignant ses doigts aux siens. « tant que tu sais que jamais, je ne serai tienne. » elle sourit, err. fière d’elle. de ses mots. de ses certitudes. elle sourit pour se rassurer, pour se persuader. pour définitivement chasser l’idée qu’elle puisse, elle aussi, faire partie de ceux qui écoutent leur cœur. err n’est pas de ces filles-là. et elle ne changera pas. par pour lui, pas pour un autre. elle se l’est juré. malgré son palpitant qui semble vouloir hurler le contraire.
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Message Sujet: Re: des rêves imaginaires. (elierr) hot.   des rêves imaginaires. (elierr) hot. Empty Lun 30 Juil - 23:06


ici tout l'monde déraille. t'es cent fois trop bonne.

c'est presque beau. l'image. il est tard. new york dort, ou peut-être qu'elle commence à se réveiller vu l'heure relativement tardive de la nuit. et eux deux, dans un petit immeuble, pleinement réveillé, sont installés sur un canapé à coût moyen. elle est là, elle. sur son canapé, désormais sans cette robe qui lui compresser. ils sont assis. et ça pourrait être beau. ça en est presque ridicule, parce qu'au fond, il connaît quoi d'cette fille ? ils se sont croisés de nombreuses fois, ça oui. la première fois qu'ils ont passé plus de dix minutes ensembles c'est quand ils étaient à l'hôpital. et aujourd'hui. sauf qu'aujourd'hui, encore une fois, les choses sont particulières. elle hoche la tête. putain. elle hoche la tête, et sans trop comprendre pourquoi, ça lui comprime le coeur. pourquoi ? il aimerait comprendre pourquoi elle pense ça. pourquoi elle préfère ça. il n'lui parle pas d'engagement dans son long monologue. mais il parle peut-être trop également. il a b'soin de vider son coeur. parce que sans trop comprendre pourquoi, cette fille arrive à l'percuter. il trouve pas ça normal, pas ça cohérent qu'elle ai une image comme ça d'un tout en général. il se retrouve con, elio. il ouvre la bouche sans être incapable de répondre. et il sait, à ce moment précis, qu'il a perdu. qu'il a déconné. il s'en veut, soudainement. il voulait pas qu'elle réagisse comme ça. il voulait pas qu'elle s'énerve. il veut pas d'tout ça. il a l'impression d'se prendre une claque. puis une deuxième. puis au final il s'rend compte que cette histoire, elle lui prend trop à coeur. elle a débarqué, cette fille au prénom anonyme, sans qu'il n'y soit prêt. il est pas tombé amoureux d'elle. il n'a pas d'sentiments. mais dire qu'il n'y a rien est mentir. totalement mentir. et il sait pas pourquoi ça lui fait presque mal, c'qu'elle dit. tu t'souviens de ce que tu m'as dit ? que j'me cachais derrière ma maladie ? il se lève à son tour. cette fois-ci, il est un peu plus froid, il s'montre plus distant. il ne regarde pas son corps dénudé, plonge simplement ses yeux dans les siens. toi aussi, tu te caches. j'sais pas derrière quoi, mais tu t'caches. il lâche la main qu'elle attrape. peut-être qu'il l'a repousse. il est gentil, elio. est capable de beaucoup de choses. mais qu'on lui demande pas quelque chose comme ça. qu'elle ne lui demande pas quelque chose comme ça. j'vais pas faire le connard pour faire plaisir à madame. j'vais pas t'baiser tout en sachant très bien qu'tu partiras. parce qu'en toute honnêteté, ça va lui briser le coeur. alors t'sais quoi ? continue d'te cacher, d'faire l'enfant, continue d'te voiler la face, moi j'suis épuisé. j'vais me coucher. t'auras qu'à dormir sur l'canapé. il perd patience. ça oui. il a mal au ventre, il comprend pas trop à quoi il joue. à quoi elle joue. et si jamais, moi c'est elio. il comprend pas. il est blasé. frustré d'son comportement. alors il s'contente d'aller dans sa chambre, et ça s'arrête là. parce qu'y'a rien d'autre à dire.    

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Message Sujet: Re: des rêves imaginaires. (elierr) hot.   des rêves imaginaires. (elierr) hot. Empty Mar 31 Juil - 8:45

err n’a jamais su réagir correctement à l’alcool. c’est toujours trop, ou pas assez. c’est toujours d’un extrême à l’autre. à deux doigts de vomir quelques minutes plus tôt en prenant le taxi, voilà qu’elle joue les vierges effarouchée maintenant. la tête qui tourne, toujours. le cœur qui s’emballe un peu trop vite et l’impression constante d’être invincible. au début du reste de sa vie, c’était ce qui la maintenait sur flot. dès qu’elle avait un coup de mou, dès qu’elle se sentait un peu moins bien ; elle courait vers une bouteille de gin. err a toujours su que ce n’était pas la bonne solution, mais ça fonctionnait. une cuite un soir, une force le lendemain. l’envie de vaincre, l’envie de se battre pour ne pas tomber dans les travers d’une drogue. c’est déjà un miracle qu’elle n’ait jamais touché à autre chose, err. parce qu’elle aurait pu tomber dedans toute petite. elle n’a jamais su pourquoi elle avait résisté, de par quelle force. mais elle l’a fait, err. elle en est aussi fière. mais certainement pas de son attitude ce soir, de sa façon d’agir avec cet homme qu’elle dérange. imposée dans sa vie, imposée dans sa nuit. err n’aurait pas dû. a moitié nue devant lui, elle cherche des réponses aux questions qu’elle se pose. elle veut le pousser à bout, lui ouvrir les yeux. et elle collectionne les refus et les bourdes, l’éloignant que trop d’elle. sa main tombe le long de sa cuisse nue, lâchée par l’inconnu. il n’en veut pas, de ses avances. il ne veut pas de ses fausses promesses. err sourit de façade, mais son cœur vient de prendre un nouveau coup. elle s’en empêche d’apparence, mais elle ressent malgré tout le rejet second d’une puissance incroyable. « tu t'souviens de ce que tu m'as dit ? que j'me cachais derrière ma maladie ? » err ne répond rien, ne bouge pas, ne respire pas. elle se contente de le regarder de ses yeux perdus, bourrés, fatigués. « toi aussi, tu te caches. j'sais pas derrière quoi, mais tu t'caches. » elle pouffe, err. se cacher ? mais pourquoi faire ? et contre qui ? err a tout ce qu’elle veut, quand elle veut. où elle veut. ce n’est pas un petit brun capricieux qui va lui retirer ce privilège. elle ne se laissera pas faire, err. « j'vais pas t'baiser tout en sachant très bien qu'tu partiras. » et cette fois, il s’éloigne. la vérité éclate d’un coup. err n’a plus d’autres choix que de l’accepter. « alors t'sais quoi ? continue d'te cacher, d'faire l'enfant, continue d'te voiler la face, moi j'suis épuisé. j'vais me coucher. t'auras qu'à dormir sur l'canapé. » « parfait ! » qu’elle lance, vexée de toutes ses attitudes. err se tourne, tombe dans le canapé de tout son long. elle va dormir ici, elle va s’endormir à point fermé et attendre demain. la journée sera neuve, fraiche. bien plus réel. « et si jamais, moi c'est elio. » mais err a déjà fermé les yeux, allongée dans une position incompréhensible. sa tête tombe sur le côté, morphée l’embarque rapidement. elle se contente de rêver de ce prénom, de cette sonorité. et ce qu’il lui a dit, mais surtout du regard qu’il a eu sur lui. il s’éloigne certainement, la laissant là à ses rêves. et err s’emporte, valsant dans son imaginaire jusqu’à ce qu’un cauchemar la prenne d’assaut. elle se secoue, err. elle crie et retient son souffle. et le réveil la prend, faisant sursauter son cœur. err a chaud, elle brûle. elle court jusqu’aux toilettes qu’elle ne trouve pas tout de suite. elle manque de tomber plusieurs fois jusqu’à ce qu’elle libère son estomac de ce qu’elle avait bu. et son esprit des mauvaises images. elle a eu peur, err. pour la première fois. et elle serait incapable de dire ce qu’il se passe. elle ne pourrait pas dire quelle heure il est non plus, si elle est seule ou pas. err n’est pas dans son assiette et l’eau qu’elle se jette sur le visage n’arrange rien. un coup de plus, la respiration normale qui revient. il lui faut de l’air, à err. et c’est donc dans la cuisine qu’elle ouvre la fenêtre et qu’elle s’installe sur le plan de travail. il fait beau, le soleil est haut. il doit être assez tard dans la matinée. il faut qu’elle retrouve ses clés, maintenant. qu’elle sorte d’ici. ses yeux se ferment, elle n’a pas le courage de bouger err. elle voudrait plutôt rester là. encore un peu. peut-être toujours.
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Message Sujet: Re: des rêves imaginaires. (elierr) hot.   des rêves imaginaires. (elierr) hot. Empty Mar 31 Juil - 13:11


ici tout l'monde déraille. t'es cent fois trop bonne.

cette histoire est en train de le rendre fou. il espérait une réaction, mais à quoi il d'vait s'attendre ? il lui balance son prénom, et à la minute qui a suivi cette déclaration, quand il s'est rendu compte qu'elle ne viendrait pas le rejoindre, ça lui a peut-être fait mal. alors s'endormir ? ça a été difficile. presque impossible. c'est trop tard pour qu'il prenne un somnifère. trop tard pour qu'il essaye de dormir correctement. il a juste fermé les yeux, l'palpitant battant fort. ça lui a fait mal, à un point où il a dû essayer d'se concentrer pour que ça se calme. puis d'un seul coup, il y a eu morphée. alors que le soleil commençait à chasser la lune, que les oiseaux se sont remis à chanter, et putain, que la chaleur a recommencé à monter. ça en devenait presque insupportable. il somnolait plus qu'il dormait. ça l'a plus épuisé qu'autre chose. il l'a entendu crier, mais n'a pas eu la force de se lever. ou peut-être qu'il était tout simplement encore trop blessé pour essayer d'être gentil avec elle. il l'a entendu vomir, et cette fois-ci il s'est levé. mais il n'est jamais sorti d'sa chambre. l'truc, c'est qu'il peut pas s'enfermer dans sa chambre parce qu'il a peur de confronter cette fille. c'est ridicule. il est chez lui. alors tant pis. il enfile simplement un tee-shirt, change son boxer et décide de souffler un bon coup. ça d'vrait aller. ça ira, même. le soleil éclaire l'appartement, et son regard se pose immédiatement sur cette fille. il ne parle pas, pas encore. peut-être qu'elle ne se souviendra de rien, elle doit simplement attendre le moment où elle pourra partir. pourtant, cette vue lui plaît, à elio. d'voir cette fille en sous-vêtement chez lui. il aurait aimer, p't'être, encercler son corps pour réclamer un câlin. il se fait simplement couler un café, ceci dit. lui d'l'image qu'il avait en tête. tu veux un médicament, ou ça va, ta tête ? il reste un peu froid. peut-être qu'elio se protège. peut-être qu'il veut vraiment pas qu'on le brise parce qu'il est certain qu'il s'rait pas capable d'se relever après ça. tu t'sers, hein. il est trop fatigué, elio, pour vraiment être gentil. il estime qu'elle ne le mérite pas. ou alors, il fait ça simplement pour qu'elle comprenne quelque chose parce que, quoi qu'il s'passe, ça lui brise le coeur d'se montrer distant avec une fille qu'il ne connaît pas vraiment. alors elio, lui, il se contente simplement de s'asseoir sur le canapé. elle le rejoindra, si elle veut. elle f'ra ce qu'elle veut. mais il a l'courage d'rien elio. parce qu'il sait que malgré tout, elle va partir. et ouais, il en a absolument pas envie.

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Message Sujet: Re: des rêves imaginaires. (elierr) hot.   des rêves imaginaires. (elierr) hot. Empty Mar 31 Juil - 15:27

err laisse sa tête tomber contre le meuble, l’air chasse les effluves d’alcool de son visage et lui redonne doucement la vie. assise sur le bord, comme elle le ferait chez elle, err réalise ce qu’il s’est passé. err se souvient de ses mots, de ses pas, de ses yeux. elle se souvient de ce qu’elle a fait endurer à ce pauvre inconnu, assez aimable pour l’héberger malgré tout. elle se souvient de son prénom aussi. elio. elle en a rêvé quelques sonorités dans son subconscient pris par morphée. elle se souvient de ses actions, de son rejet. elle a compris, err. elle a compris qu’elle était de trop pour lui et qu’elle devait s’éloigner. s’échapper. mais alors que fait-elle encore là ? pourquoi n’est-elle pas rhabillée et déjà loin ? pourquoi s’installe-t-elle ici comme si c’était une évidence ? err prend une longue inspiration, expire d’autant plus longtemps. err n’a pas l’habitude de ne pas répondre à ses questions. err est toujours maîtresse de son destin, de ses choix, de ses sentiments. elle le comprend enfin. elle ne l’est plus entièrement lorsqu’il s’agit de cette histoire. de cette aventure. de cet échange. elle a perdu pieds depuis qu’il l’a rejeté et elle n’arrive plus à être assez forte pour repousser l’envie de gagner. elle préfère ça aux risques qu’elle encourt. gagner cette partie, au risque de perdre son cœur. err le comprend. mais lorsque le bruit de la porte de sa chambre se fait entendre, elle oublie tout ce qu’elle vient de se dire. toutes ses bonnes volontés. sans bouger, elle attend qu’il la trouve. est-ce qu’il l’a entendu dans la salle de bain ? est-ce qu’il est toujours attiré par elle, malgré l’alcool qui brûle ses veines ? est-ce qu’il va la virer ? est-ce qu’il la pense partie ? err sent son ventre se tordre quand une présence se fait. il est là, pas loin. elle le sent, sans ouvrir les yeux. elle ne veut pas le croiser, pas tant qu’il ne le demande pas. l’eau coule, le café chauffe. la bonne odeur d’un confort qu’err s’est toujours interdit lui réveille les papilles. et si elle s’autorisait ? non. ce n’est pas pour elle, tout ça. « tu veux un médicament, ou ça va, ta tête ? » err ouvre ses paupières doucement, un peu agressée par la lumière. elle passe une main sur son visage, se tourne sur le bord du plan de travail. elle baille. « ça va. j’crois. » comme toujours, err ne sait pas ce dont elle a besoin quand l’alcool s’échappe de son corps. peut-être d’un bain, peut-être d’un massage. peut-être juste du sommeil. « tu t'sers, hein. » il ajoute, quittant la cuisine sans se retourner. err le suit du regard un instant. ne sachant que faire. sa tête lui hurle de partir, de retrouver ses clés, de retrouver sa vie mais son cœur l’oblige à rester là. à attendre. a le rejoindre. elle tombe sur le carrelage, marche doucement jusqu’à la porte. elle s’y adosse et ferme les bras sur sa poitrine. cette fois, elle regarde elio. cette fois, elle assume son état et la nuit qu’ils ont passés. « errmina. » un murmure, une extrême vérité. presque un secret. « j’m’appelle errmina. mais tout le monde m’appelle err. » si bien que personne ne connait réellement le vrai prénom de la blonde. elle y veille. err ne supporte pas ses parents de lui avoir offert ce prénom avant de disparaître pour de bon. avant d’exploser en vol. « je suis orpheline depuis que j’ai six ans. j’suis vendeuse dans un magasin de fringues. » err pince les lèvres. sans bouger d’avantage. « et j’suis une vraie garce. » elle pouffe sur cette vérité. elle hausse les épaules sur ce qu’elle est. err s’en fout de blesser les gens. elle ne fait que rendre ce que la vie lui a donné.
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