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Scylla Velcoro



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Message Sujet: lighthouse (zym)   lighthouse (zym) Empty Mer 19 Jan - 18:43

LIGHTHOUSE

There is a lighthouse in the
Middle of the deep end
I'm still stranded on the shore line
And nobody hears me scream
And I'll lure you like a landslide
And I'll show you lovely things
If you rescue me but they'll make believe
The lighthouse by the sea

Well, that should teach a man to mess with me
He was never seen again
And I'm still wandering the beach
And I'm glad I met the devil
'Cause he showed me I was weak
And a little piece of him is in a little piece of me.
@Zdravko Mandadzhiev   --


d’ordinaire, la môme tapine au même endroit. elle a le spot idéal derrière la gare qu’elle investit souvent tard le soir aux côtés de nikita. ce soir pas de nouvelles de sa compère c’est alors seule que la brune s’est mise en quête de clients affamés. tout les soirs la même rengaine, les enchaîner pour amasser assez de billets. vendre son corps pour un peu de confort. scylla s’est accommodée de son mode de vie avec les années. ce n’est pas nouveau pour elle le trottoir au contraire cela fait bien longtemps déjà qu’elle dérobe les soupirs du premier intéressé. comme une habitude, elle les collectionne pour réchauffer son myocarde fatigué. qui tient à elle si ce n’est ces âmes qu’elle cajole à longueur de nuitée? personne ne l’attend une fois rentrée. si ce n’est ces quatre murs qu’elle loue depuis peu et dans lesquels elle se sent enfermée. alors elle traîne sur le pavé. ce soir encore elle enchaînera les voitures et chambres de motel bon marché. elle grimpe et se refait déposer. aussi simplement que ça pour qui sait bien chercher. il est tard et la gosse scrute au loin les premières lueurs de la matinée. assise contre un muret en pierre, ses jambes balancent dans le vide comme une enfant amusée. scylla prend une seconde pour tracer une fine ligne contre son poignet. juste un peu pour célébrer la fin d’un service rondement mené. cette nuit a été productive et la tatouée est exténuée. la neige parvient à son nez et allège son esprit d’une façon instantanée. tout est plus agréable avec un peu de cocaine à ses côtés. la vie. le tapinage aussi. « eh toi là-bas! » la nymphe relève son visage, les yeux embrumés par la defonce qui revient la gagner. l’une de ses phalange pointe sa poitrine, le regard cherchant quelqu’un d’autre à qui ces quelques mots auraient pu être adressés. l’homme presse le pas, déboule presque de nulle part en étant copieusement énervé. riverain excédé? passant dégoûté? qui sait. il ne lui faut pas longtemps avant de rejoindre la môme tentant de s’évader. la poudre d’escampette ça la connaît. mais jonchée sur des talons de vingt centimètres la tâche est de suite bien plus compliquée. on l’attrape par la main, la forçant à faire volte-face à la volée. le rythme cardiaque de scylla s’accélère, une énième catastrophe serait-elle prête à l’emporter? elle tente de se dérober et de prendre la fuite du mieux qu’elle ne le peut. son regard est paniqué, qu’à t’elle bien fait aux dieux? son dos vient heurter un mur de briques froid et il lui faut quelques secondes pour digérer. ce rendre compte de ce qui est entrain de lui arriver. peut être bien qu’elle va se faire cogner. peut être bien qu’elle va se faire voler. après tout ça ne serait pas la première fois. faut juste leur donner ce qu’ils veulent n’est-ce pas? « écoutez j’suis désolée peu importe ce que j’ai fait. je m’en vais, vous voulez bien me lâcher? » la politesse pour cacher le fait que dans le fond, elle est totalement terrorisée. l’homme se met à crier. qu’elle est sur son territoire et qu’elle n’est qu’une sale traînée. que l’argent qu’elle a gagné lui appartient et qu’elle ferait mieux de lui filer. qu’elle mériterait de finir dans le caniveau pour ce qu’elle a fait. la brune se met à bégayer. cherche dans sa lingerie les liasses de billets qu’elle a amassé. s’il n’y a que ça pour lui permettre de rentrer en un morceau sans quoi que ce soit de cassé. « je m’en fous de l’oseille tenez. » voici la vie d’une traînée. réussir à prospérer ou se faire bouffer. autour d’eux les premiers rayons lumineux font leur entrée. aveuglants la môme sur le point de tout céder. son argent, sa came, sa dignité.

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Message Sujet: Re: lighthouse (zym)   lighthouse (zym) Empty Mer 19 Jan - 23:09

lighthouse


les dialogues en italique sont en bulgare

La nuit touche à sa fin, son noir manteau ne tardera pas à se dissiper pour laisser place au grand jour, ces instants où les bonnes gens se persuadent d’y régner quand les spectres de la nuit n’en ont pas fini d’étendre leur influence. Le sommeil n’a pas l’air d’être une notion qui leur est familière, pas plus qu’une quelconque forme de repos, dès lors que leurs intérêts sont en jeu.
En cette heure trop tardive et trop avancée à la fois, les rues sont désertées de toute honnêteté, de toute bonne intention dans ce quartier aux trottoirs foulés de talons hauts marchant au rythme des billets qu’on leur tend. Une demi-douzaine de filles tient le bloc, beautés slaves ramenées d'au-delà l’océan, louées à l’heure ou à la prestation en ce quartier loin d’être aussi chic que leur propriétaire qui, ce soir-là, effectue sa visite mensuelle. On l’apprécie, ce lion bulgare, malgré toute la misère dans laquelle on marche. Il n’est pas de ces salauds qui cognent à la moindre contrariété, bien au contraire. Il est aux petits soins avec ses filles, comme il peut l’être avec ses ouvriers, met un point d’honneur à leur apporter sécurité et confort. Quand d’autres usent de violence et de menaces pour imposer leur bon vouloir, le bulgare leur préfère la diplomatie et la manipulation, enferme ses possessions dans un cercle vertueux qu’elles n’oseront jamais briser tant elles se sentent redevables.

Elles sont trois à l’entourer dans cette ruelle sombre où personne ne saurait le reconnaître, sa berline avec chauffeur garée à quelques pas, ses hommes de terrain scrutant les environs pour leur garantir toute la discrétion du monde. L’un d’eux se tend à la vue d’une silhouette quelques mètres plus loin qu’il rejoint d’un pas pressé tandis que son employeur pose brièvement son regard sur lui avant de reprendre le cours de sa conversation avec les trois femmes fraîchement vêtues.
Mais la voix de l’homme de main monte, provenant jusqu’aux oreilles de l’homme d’affaires qui, s’excusant poliment auprès des filles de rien qu’il tient au creux de sa main, se dirige à son tour vers cette fine silhouette qu’il découvre être celle d’une jeune femme aux traits tirés et à l’allure débraillée que son employé accuse, à raison, de faire conacurrence à ses filles.

« Que se passe-t-il ici ? » Sa voix est posée, naturellement grave, sa langue maternelle roule sous sa langue dans un ton trop serein en cette heure et en cet endroit pour être irréprochable. Les hommes aussi sûrs d’eux en pareilles circonstances sont généralement ceux en ayant le plus à se reprocher.
« Chef, elle a rien à foutre sur votre territoire. » Le regard céruléen du bulgare se pose enfin franchement sur la malheureuse que l’on accuse de ne pas être à sa place. Malgré une fatigue flagrante marquant son visage, et une existence pesante s’en ressentant dans son regard, Zdravko n’a aucun mal à la trouver à son goût, son esprit s’affairant déjà à chercher ce qu’il pourra bien en faire.
« Allons, allons. Je suis sûr qu’il s’agit d’un malentendu. » L’anglais retrouvé, massacré par un accent qu’il ne prend pas la peine de diluer, bien trop fier de ses origines pour les renier. Un sourire charmeur dévoile ses dents parfaitement alignées alors qu’il accroche le regard de l’inconnue. L’homme de main suspicieux s’empare de la liasse de billets qu’elle lui tend avant de la poser dans le creux de la main de son employeur qui fait les comptes, laissant échapper un léger sifflement d’admiration. « Sacrée concurrence, vous m’impressionnez. » Il suffit de la regarder pour le savoir : elle sur le trottoir, c’est le carton assuré, et cette liasse de billets que Zdravko enroule lentement, savourant l’instant et l’idée lui étant venue, cette liasse en est la preuve irréfutable : la gamine sait y faire pour appâter le client, et tout autant pour le satisfaire.

Dans un geste courtois, le bulgare rend son dû à la demoiselle à qui il sourit de nouveau tandis que ses filles arrivent à sa hauteur, intriguées par ce qui pouvait bien ainsi retenir l’attention de leur bienfaiteur. Leurs allures altières tranchent avec celle, piteuse, de la gamine qui a empiété sur leurs plates bandes. Leurs regards désolés la scrutent des pieds à la tête, comme rivés sur un miroir des temps passés, de leurs nuits d’errance avant d’en être sorties. Elles lui ressemblaient, avant. Aucune sécurité, aucune assurance, prêtes à balancer leur salaire d’une nuit pour éviter de se faire planter au premier coin de rue. Mais plus aujourd’hui, plus depuis que le lion bulgare les rend intouchables. Et en le voyant ainsi faire avec cette brebis égarée, elles devinent déjà ce qu’il a en tête.

« Je ne voudrais pas vous priver d’un salaire dûment gagné. » Charmeur, le Zdravko, sait parfaitement se donner des airs de chevalier servant, surtout quand l’idée d’une nouvelle recrue aussi rentable se fait envisager. « De toute évidence, vous ne cherchiez pas à faire de l’ombre à ces jeunes femmes ? » Le ton qu’il emploie ne laisse aucun choix quant à la réponse à apporter à sa question. À la fois ferme et complice, il cherche autant à instaurer un climat de confiance qu’à faire comprendre à son vis-à-vis qu’il ne tolérera plus d’erreur de sa part, à présent qu’elle est au fait de la situation.


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Message Sujet: Re: lighthouse (zym)   lighthouse (zym) Empty Mar 1 Fév - 14:24

le myocarde de la môme bat à tout rompre, résonne à l’intérieur de sa carcasse tiraillée. ça cogne jusque dans ses tempes ankylosées. encore une fois il va lui falloir trouver une solution pour sauver ses fesses si elle tient à voir le jour dont les premières lueurs commencent à filtrer. tout va très vite, trop pour que son cerveau ait le temps de tout emmagasiner. la surprise, le choc du mur contre son dos, la main qui lui agrippe le poignet. scylla tient à ne causer de tort à personne, tout ce qu’elle veut serait d’être être invisible pour ne plus déranger. lorsqu’elle relève les yeux, des mots pleins de hargne lui sont balancés. sale pute, traînée. n’est-ce donc pas une évidence pourquoi tout le monde semble vouloir lui rappeler? la tatouée sait qu’elle appartient au bas de l’échelle alimentaire, que le premier vautour venu peut bien la dévorer. elle est sans défense, n’ayant personne pour voler à son secours et la protéger. la gosse est prête à tout offrir pour s’en tirer. sa drogue, le peu d’estime qui lui reste, la monnaie qu’elle a durement gagnée. soumise de force et durement humiliée. la voilà qui bégaie, tente de tirer sur son bras pour le récupérer. il faut qu’elle se tire de là et en vitesse, faut pas s’attarder. elle supplie même en sentant la panique la gagner. un second homme arrive dans le dos de celui entrain de la malmener. un homme avec un accent qui roule sous la langue lorsque sa voix vient s’élever. rauque, dure et imposant le respect. scylla ne comprend pas les mots prononcés. elle reste stoïque, soudainement muette se décomposant. observe la scène silencieusement. dans quel foutoir à t’elle pu se fourrer, jusqu’à quel point y est-elle enfoncée? son bourreau répond et l’agite comme un morceau de viande invarié. éternellement réduite à l’état d’objet. la discussion revient à l’anglais lorsque le nouvel arrivant reprend la parole après qu’il ait examiné la prostituée de plus près. il semble rassurant derrière son sourire de mécène à la poigne d’acier. la môme n’est pas dupe, elle sait reconnaître les gens importants lorsqu’elle en croise un, assez courant vu son métier. c’est comme ça quand on traine dans les bas-fonds du queens une fois la nuit tombée.

les monstres sortent et les masques tombent lorsque s’en vient la nuitée, et elle ne sait pas si elle doit faire confiance au sourire qui lui est adressé. son rythme cardiaque ne se détend pas pour autant, après tout elle n’est pas encore totalement sortie du piège dans lequel elle est tombée. la liasse de scylla passe de main en main, elle est comptée et recomptée. l’homme semble impressionné, laisse un sifflement filtrer entre ses lèvres pincées. l’encrée continue de se décomposer ne sachant pas ce qu’il va bien pouvoir lui arriver. pourrait elle prendre la fuite, là, maintenant sans se faire rattraper? mais son dû lui est rendu avec un compliment quant au montant de la liasse serrée. trois femmes se joignent à eux dans cette ruelle reculée. leur allure est fière, entretenue bien loin de celle de la gosse devant leur faire bien pitié. elle baisse les yeux, incapable de les admirer. tant elles sont belles, tant elles rayonnent et semblent en bonne santé. bien loin de la carcasse fatiguée et droguée jusqu’à l’os de la tatouée. l’homme a l’accent roulant reprend en se voulant d’abord rassurant. assure que l’argent de scylla est sien, qu’il n’a aucune envie de lui dérober jusqu’à ce que sa langue claque et qu’il ne devienne un brin menaçant. « non bi... bien sûr que non. » peine t’elle enfin à articuler. son souffle est saccadé. dans son esprit c’est le brouillard elle ne sait pas quoi faire ni penser. son instinct de survie lui ordonne de ne pas bouger. de rester là sagement jusqu’à ce que la tempête soit passée. « je suis désolée. je vais déguerpir promis juré. plus jamais vous verrez ma tête je suis désolée. » ses mains s’agitent d’une façon confuse, ses jambes sur ses talons perchés continuent de trembler. avec la chance qu’elle a, elle pourrait finir dans un sac poubelle en petits morceaux découpée. ça serait bien sa veine d’être tombée sur un cinglé. « je savais pas que j’étais chez vous ici, je voulais pas manquer de respect aux demoiselles qui vous accompagnent je suis désolée. pardonnez moi je vais m’en aller. » car scylla ne sait faire que ça, s’excuser. de sa présence. de sa misérable existence. des catastrophes qu’elle continue éternellement d’engendrer. elle et eux viennent de deux mondes diamétralement opposés. de la rue à la richesse et la satiété. ils brillent de mille feu, l’aveuglent presque tant ils sont beaux à regarder. elle qui n’est que fripes, puant le désespoir à plein nez.

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Message Sujet: Re: lighthouse (zym)   lighthouse (zym) Empty Mar 8 Fév - 21:59

lighthouse

les dialogues en italique sont en bulgare

Dans cette rue miteuse à l’horizon inexistant tant les hauteurs des immeubles s’évertuent à lui donner des airs de prison, un rassemblement singulier aurait de quoi attirer l’attention des badauds s’il y en avait encore qui se risquaient à s’y promener à une heure aussi tardive.
Les gueules slaves encerclent la malheureuse à qui l’on rend son dû, celle qui l’a interceptée la première la juge, serre les dents et ronge son frein en entendant l’homme mûr prendre la situation en main. Il le connaît, pourtant, il connaît cette sympathie que le bulgare s’efforce d’avoir en toute circonstances pour les âmes qu’il souhaite intégrer sous sa coupe, sous sa protection. C’est ce qui le rend si imprévisible et, en même temps, aussi inébranlable, lorsque son armée de petites mains, travailleuses du sexe et ouvriers illégaux se refusent à trahir leur bienfaiteur si d’aventure ils se font coffrer. Aucun d’entre eux n’est assez stupide pour se retourner contre la main qui les nourrit et qui paie leur caution, tout comme aucun d’entre eux n’a envie de découvrir ce qu’il advient lorsque le bulgare se montre moins magnanime.

L’homme de main le sait, puisqu’il en est l’un des instruments, l’un de ceux chargés de faire disparaître ce qui entâcherait le business comme la réputation de l’homme d’affaires dont il défend les intérêts sans rechigner. Connaissant cet aspect bien moins rose du trafic mené par le Mandadzhiev, le sbire a déjà en tête mille et un scénario concernant la demoiselle qui lui fait face, si elle fait le moindre pas de travers. Mais à la réaction de cette dernière, il semblerait que ça ne soit pas nécessaire.

La malheureuse se confond en excuses, a bien compris que ce n’est pas le moment de jouer les fortes têtes. À mesure qu’elle promet de ne plus jamais empiéter sur ces trottoirs qui ne lui appartiennent pas, le sourire satisfait de Zdravko s’élargit

« Me voilà rassuré » Qu’il laisse échapper lorsqu’elle a fini, une main chaleureuse venant se poser sur la joue délicate de la prostituée. Rien de brusque, tout de délicat, la caresse d’un pouce se voulant rassurante et cherchant à apaiser l’esprit agité de la beauté tatouée. Il n’est pas là pour la blesser, pas plus que pour lui nuire, bien au contraire. « Mais je m’en voudrais de laisser pareille beauté seule dans un endroit aussi sordide. » La main se retire doucement, effleurant la joue du bout des doigts, avant de faire signe à la nuit que deux paires de phares éclairent soudainement.
Silencieuses, deux berlines électriques noires s’avancent et se stationnent devant eux, les chauffeurs qui en sortent s’empressant d’en ouvrir les portières passagers. Et, alors que les filles du Mandadzhiev s’apprêtent à rentrer dans l’une d’elles, ce dernier en intercepte la dernière. « Kiama, sois un amour et accompagne notre nouvelle amie au Plaza, je passerai m’assurer que tout se passe bien. » La beauté kenyane hoche la tête et tend la main vers la jeune femme, l’invitant à la rejoindre dans la berline.
« Viens ma belle, il t’arrivera rien cette nuit. » Le regard qu’elle pose sur l’inconnue est étrangement sincère, trahissant la dure réalité à laquelle elle a été elle-même confrontée avant de travailler sous l’égide du lion. Sa main tendue est une promesse de sûreté, au moins pour cette nuit, à laquelle se joint le regard du bulgare qui ne semble rien attendre en retour.
« Je ne suis pas un client, ce serait affreusement malvenu de ma part. » Lui assure-t-il dans un sourire bienveillant. « Mais laissez-moi au moins m’excuser pour la frayeur que nous vous avons faite ce soir… »
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