save the queens ---- / AZHAR ADKINS
29 ans ---- / ace of spades ---- / dylan rieder
identité complète / azhar jonas adkins. lieu de naissance et origines / le dix-sept mai mille-neuf-cent-quatre-vingt-neuf à brooklyn. études ou métier / pas d’études, du talent et de la reconnaissance. puis la chance de faire de sa passion son métier. peintre. orientation sexuelle / question à la con. statut civil / fraîchement célibataire. pi, scénario ou prélien / dans l’espoir d’être le pré-lien de scar.
traits de caractère / paradoxe à temps plein. gentil mais intrépide. généreux mais sélectif. intelligent mais tricheur. sincère mais cynique. doux mais manipulateur. vieux sage mais jeune con. bon fond mais ne met jamais la forme. sûr de lui mais dubitatif. créatif mais pessimiste.
on croit le connaître mais on ne le connait jamais vraiment. au fond, c’est un bon gars. mais y’a trop de couches malsaines par-dessus. des couches de gris, de vert foncé, de noir, de bleu sombre. alors il faut gratter pour voir le plus clair. il blesse par maladresse, jalousie ou rancoeur. il ne sait pas vraiment y faire avec les autres et n’a confiance qu’en lui-même. on aura beau essayer de le comprendre, on aura beau essayer de lui apprendre. azhar est indomptable.
save the queens ---- / TELL ME MORE
once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share
01/ dis maman, pourquoi t’as fait ça ? pourquoi t’es partie ? pourquoi tu t’es barrée ? t’as jamais su assumer, c’est ça hein ? t’as couché le premier con de ton bal de promo, t’avais décidé que tu perdrais ta virginité ce soir-là. t’étais sûrement une gosse de riche pourrie gâtée. lui, ça devait être le mec un peu rebelle qui t’a toujours fait de l’oeil. sauf que t’avais pas prévu de tomber enceinte. pas si jeune. il t’a suffi de pleurer dans les bras de ta mère pour qu’elle t’accompagne à la clinique quelques mois plus tard. mais là encore, t’as pas su assumer. t’es tombée sur une bonne soeur qui t’a supplié de me laisser en vie, de me mettre à l’adoption. je le sais parce qu’on me l’a dit. on m’a dit « t’aurais dû crever azhar, mais c’est lui là-haut qui t’a sauvé ». il m’a sauvé de quoi, lui là-haut ? peut-être qu’il m’aurait sauvé en me laissant crever. mais je suis né, j’ai hurlé mes remerciements en sortant de ton bide maman, « merci de m’abandonner grosse conne », et on s’est quittés. juste comme ça. je parie que tu t’en souviens encore. 02/ vous savez ce que je pense de vous. vous savez que je vous admire de nous avoir pris sous votre aile, nous, ces gosses dont personne n’a jamais voulu. je vous l’ai dit au moins une centaine de fois : vous méritiez mieux qu’un fils comme moi. et je vous l’ai dit encore plus de fois : merci de n’avoir jamais baissé les bras, merci d’avoir cru en moi, de m’avoir gardé quand je ne méritais que d’être abandonné une seconde fois. j’ai toujours cru que je n’aurais personne à appeler « papa », personne à appeler « maman ». mais je vous ai vous. c’est vous. papa. maman. et nous trois. trois gosses de parents inconnus. des gosses en manque d’amour, en manque de repère. vous auriez pu en avoir des gosses à vous, avec vos gênes dans leurs brins d’adn. mais vous avez choisi de donner votre amour à des vies errantes, à nos coeurs perdus. mon petit frère, ma petite soeur. on ne se ressemble pas. eux aussi, ils ont été abandonné à la naissance. mais on s’aime tous les cinq. comme si on avait été faits pour être ensemble. une entité indissociable. promis, j’ai essayé de grandir avec les valeurs que vous avez voulu m’inculquer. mais je n’ai pas vraiment réussi. 03/ je n’ai pas eu le droit à de grandes études, tu sais nan. j’ai tout appris seul. j’ai passé des heures à nettoyer la merde dans l’atelier des plus grands. je les ai regardés tenir leur pinceau, mélanger leurs couleurs. j’ai observé leurs techniques, ils avaient chacun la leur. et j’ai peint mes déboires à l’abri des regards, d’abord. c’était facile tu vois, ça venait de l’intérieur, ça venait du coeur. comme si j’avais trop de choses à dire, et que le seul moyen de le faire, c’était en peignant. puis j’ai montré mes toiles, et on se les ai arrachées. j’ai été propulsé d’un seul coup. ça fait presque mal, c’est comme de se cogner au ciel. ça fait mal au crâne et ça donne le vertige. alors c’est dur de garder les pieds sur terre. mais j’ai essayé, surtout avec toi. j’ai voulu t’apprendre ce que j’avais appris. j’ai voulu qu’on partage ça. mais toi, t’as volé une de mes toiles. pire. t’as volé ma confiance. faussaire de merde. t’es qu’une moins que rien, tu le sais ça ? c’est dur de s’attacher à quelqu’un, mais c’est encore plus dur de s’en détacher. 04/ tu crois quoi, la vie ? que tu vas me faire peur ? que tu vas me faire reculer ? tu te plantes royalement. j’ai peur de rien, je pourrais même tout perdre que ça ne m’arrêterait pas. s’il faut un jour que je dorme sous les ponts, que je lâche mon loft confortable, alors soit. je ne crois pas au destin. je crois juste que tout ça n’est qu’un voyage. ouais, c’est tout ce que t’es. un voyage. alors tu peux encore me mettre des bâtons dans les roues s’tu veux. après l’abandon de ma mère, celui de scar, et mon caractère de merde, qu’est-ce que tu vas me faire hein ? vas-y, balance. je t’attends. je t’attends et en même temps, je m’en bats de ce que tu me réserves. mon voyage ne s’arrêtera pas comme ça. j’ai encore des choses à faire. des gens à aimer. à peindre. à blesser. à baiser. à consoler. à réparer. ouais je sais, je suis un paradoxe. et toi alors, tu crois pas que t’en es un aussi ? parce que ton deuxième prénom, la vie, c’est la mort. 05/ ouais t’as raison, scar. barre-toi. t’as raison, toi et moi, on se détruit. on court à notre perte tous les deux. mais tu sais le pire ? je pourrais courir encore longtemps à tes côtés. la vie entière même, et tant pis si elle ne dure pas suffisamment longtemps. je crois que je préfère une vie courte à tes côtés qu’une centaine d’années sans toi. mais ouais, t’as raison, barre-toi. je peux te dire un secret ? c’est con en vrai. c’est con que tu te barres. parce que je t’aime. comme un fou. comme un con. c’est vrai, surtout comme un con. je t’aime tellement que je suis prêt à essayer de faire mieux. tu vois scar, si y’a une fille sur cette terre qui peut me changer, c’est toi. tu pourrais peut-être faire de moi un gars meilleur. et je pourrais peut-être prendre soin de toi, arrêter de te détruire. mais ouais… barre-toi… barre-toi mais reviens vite. reviens vite et ne te barre jamais plus.
save the queens ---- / BEHIND THE MASK
margaux ---- / 26 ans ---- / rpgiste
ville / lyon. études ou métier / web-dev. avis général sur le forum / ça m’a l’air vraiment parfait tout ça. le détail qui t'a fait craquer / l’ambiance générale et le pré-lien de scar. fréquence de connexion / cinq fois par semaine en moyenne. le mot de la fin / this is america.