then break the law / aran

(bourrasques) l'encens de la mère rompt avec l'odeur du whisky imbibé par tous les pores de sa peau. l'enfance meurtrie par un intermédiaire qui n'aurait jamais du être père, des souvenirs illustres lui donnant l'amère évidence qu'il ne procréera jamais à son tour. comme un éternel recommencement, les jours passaient en se ressemblant avec un trouble certain, les mêmes saveurs sanguinolentes dans la bouche, la même ardeur à faire de son fils le pire raté que le monde est jamais porté selon ses mots. mais le pire fut de réaliser avec effroi que sa propre mère n'aura jamais rien fait pour le sortir de l'immonde. le père sévira des années avant que le jeune disparu sans jamais laisser de traces. (eaux troubles) une solitude extrême, trainant des les rues à l'âge de seize ans en trouvant refuge sous le toit des pires caïds de la ville. il était né pour cela. souvent interpelé, toujours fidèle aux hommes qui l'ont entrainé dans la rue, il gagna l'estime sans jamais faillir. on tenta de le mettre à l'abris tant qu'il était mineur, mais cela ne l'empêcha pas de participer à toutes sortes de contrebandes pour surveiller les opérations. les joues pâlis par un désire d'argent qu'il ne cachait plus. (intérêts) brigadier exemplaire, il finit par jouir d'une expérience non négligeable auprès de la ville entière, gravissant les échelons avec un aisance distincte et un goût sur pour les affaires. il finit par prendre le chemin d'un ailleurs beaucoup plus grand et attrayant avec déjà un carnet d'adresse impressionnant. trop jeune pour mourir, cette décision fut prise d'un commun accord avec ses anciens patrons qui virent dans cette décision, une opportunité d'étendre un peu plus leurs champs d'attaque. mais ils perdirent rapidement sa trace. (histoires) durant toutes ces années, il a marqué son corps l'encre, transpercé sa peau de milliers d'aiguilles pour se souvenir du passé er améliorer les marques laissés sur sa peau. il n'est pas rare de croiser des cicatrices entre les quelques traits noirs jonchant ses muscles. anciens comme nouveaux, ces traces du passé et du présent content la hargne avec laquelle il s'est battu pour réussir à respirer à nouveau, ne plus être qu'un bourreau au lieu de la victime. il ne comprend pas le mal qu'il fait car il lui parait logique, sans jamais avoir pensé à devenir médecin ou garagiste, des boulots bien rangés que seuls les honnêtes gens s'entichent. (évidence) les femmes. seul puissance mystique dont il raffole plus que l'argent sans en avoir jamais compris le fonctionnement. le mal attire souvent et il a joué de ce vice un nombre incalculable de fois, tantôt fourbe ou joueur, il n'a jamais eu bonne réputation auprès des femmes. mais elles ont cette force qu'il puise à chaque étreinte, une denrée qui l'anime quand le plaisir s'approche de l'extase, ce truc vivifiant qui l'empêche de trouver la vie trop inutile. des crimes commis sur leurs hanches voluptueuses, leurs seins galbés par ses mains sales, il exulte à chaque fois qu'elles en redemandent. (et maintenant) il vit seul dans un appartement trop grand et sans âme, travail tous les jours pour améliorer ses compétences et n'est jamais parti en vacances de toute sa vie. membre des son of the harpy depuis maintenant cinq ans, il engrène les âmes esseulés pour agrandir les rangs et organise des combats à mains nues illégaux dans plusieurs recoins de la ville.