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 burning desire ;ash

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Message Sujet: burning desire ;ash   burning desire ;ash Empty Sam 10 Avr - 20:44

message comme un appel à l’aide, au secours. une bouteille à la mer, t’envoi un SOS. mayday Ash, mayday je vais me crasher. c’est toi qui lances l’appel, veut l’appâter avec des cadeaux, qui dans le fond, n’ont pas assez de valeurs, tu le sais bien. elle veut plus des sacs Chanel Ash, elle veut autre chose, et tu le sais, pourtant incapable de lui offrir ce qu’elle demande. tu lances l'hameçon, le sac en cadeau au bout de la canne, pêcheur dans tous les sens du terme. tu veux qu’elle vienne, lui promet bien des choses si elle daigne te rendre visite, mais y a l’amertume dans les mots d'Ash, même à travers le téléphone tu peux le ressentir, le comprendre. l’amertume de te voir promise à quelqu’un d’autre, une autre fille, une différente, pas comme elle. si seulement elle savait Ash, qu’elle est l'instigatrice de son propre cauchemar, que si aujourd’hui ton père veut vous caser, ton jumeau et toi, c’est probablement de par sa faute.

Mais t'a aucune envie de la blesser, de te fâcher avec elle, pas ce soir. surtout pas ce soir. tu gardes ça pour plus tard, quand tu seras d’humeur à lui dire de s’en aller, pour toujours, pour de bon. ce soir, bien décidé à la voir, t’accepte même de la rejoindre, toi qui voulais la voir venir chez toi. tu te ramollis River, vraiment, surtout en sa présence, surtout quand il s’agit d’elle. Merde elle va t’avoir.

tu traverses la moitié du Queens pour elle, tu sors de chez toi pour elle, monte au dernier étage de cet immeuble, ou dans un appartement au fond d’un couloir, se déroule un shooting. le genre de photo qu’on publie sur instagram, qu’on utilise pour vendre encore un peu plus sa personnalité. tu t’avances un peu, reste dans l’ombre, volontairement à l’écart pour l’observer, les quelques poses prises sous le flash qui crépite. elle est belle Ash, et c’est probablement son plus grand défaut. on s’approche de toi, un mec plutôt fin, des petites lunettes carrées, une coupe sur le côté, l’air visiblement agacé par ta présence. il te demande ce que tu fais là, tu lui réponds être un ami d’Ash, l’attendre simplement. ricanement sur ses lèvres, il te jauge de haut en bas. “ouais, moi aussi je suis un ami”, il a le sourire du coin, le sourire que t’aime pas bien. tu sais pas ce qu’il veut dire par là, tu sais pas ce que c’était ça, son regard, ses mots, son sourire. et tu rejoins Ash, dès qu’ils s’éparpillent un peu autour d’elle, libérant l’espace. tu t’approches d’elle, les embruns de son parfum te chatouillent le nez, et pourtant tu gardes une distance entre vous. “lui aussi tu l’as sauté ?” coup de tête pour lui désigner le mec qui s’éloigne un peu, pointe de jalousie dans ta voix, tu poses une épaule sur le mur à coté d’elle, la tête penché pour un peu mieux observer ses formes. “il n'est pas là ton mec ?”, ah oui, lui aussi. lui non plus tu ne l’as pas oublié, lui aussi il a sa place dans sa vie.
vraiment Ash, t’aura ma peau.
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Message Sujet: Re: burning desire ;ash   burning desire ;ash Empty Sam 10 Avr - 22:10

Les requins aimaient bien te narguer de n'être qu'une greluche. Ses bêtes de sang froid aux dents pointues qui ricanaient que ton boulot n'en était pas un. Pourtant, à la vue des chiffres de ton compte en banque, les monstres portant le même nom que toi s'y clouaient le bec. L'accumulation impressionnante des billets au bout des contrats ou pour quelques clichés envoyés aux fans. Et mine de rien, c'était épuisant, se faire voler son âme aux bouts des clichés, Cléopatre au faux bronzage s'étendant de tout son long contre un récamier ornant ta loge pour la journée. Les jambes interminables relevées, la robe effrontée remontée plus haute que les cuisses, tu te plaisais à te prendre pour une Bardot de ton époque, avant que la vie ne lui passe dessus, comme elle commençait à passer sur toi. Et elle passait principalement en cinq lettres. Celles qui brillaient sur ton téléphone en dégoulinant d'un somptueux sac Chanel dans une demande ridicule qui pourtant te fais délicieusement sourire. Parce que chaque once de haine versée contre ton nouvel amant, ne fait que te rassurer, que te promettre qu'il ne peut pas se passer de toi. C'est pourtant que pour une jolie bague en diamants, vous attachants ensembles pour l'éternité, que tu ne lâcherais ton nouveau petit ami. Vous échangez vos combats habituels et tu te perds, t'emmêles entre ses injures et ses promesses voilées, ta langue traînant entre tes sourires et tes grincements de dents. Et alors que le grains de sable de ton repos viennent à manquer, tu lui proposes de venir te retrouver, lui file l'adresse, non pas sans qu'il ne marchande encore, quelques clichés pour sa collection privée, comme s'il ne possédait pas déjà la moitié de ton âme, l'autre moitié à son frère, bien entendu. Sauf qu'à force, tu sais jouer avec des crocs comme ceux de River. Refusant juste assez longtemps pour qu'il ait l'impression d'avoir gagné, relativement facilement, mais pas sans un combat ferme. En quelques mots de charmeur de vipères, t'en oublierais presque la potiche avec laquelle son père veut le caser. La mémoire sélective, mais l'anxiété faisait trembloter le myocarde siliconé de la Barbie qui a sincèrement peur de perdre la place qu'elle s'obstine à convoiter depuis des années. Peut-être devenue conne à force de blondir ta crinière, c'est ce qu'ils se plaisent tous à penser quand tu ronges un nouveau sourire sur tes lèvres. Celui dégoulinant de luxure et promettant que tout vas bien. Tu le laisses se languir tout seul contre ton portable qui vibre contre le vouloir, rattrapant ton peignoir avant de retourner sur le plateau.

Tu ne sais plus combien de temps tu passes à te cramer les rétines et la peau sous les lumières artificielles. Les coups de pinceaux sur ton front, sur tes joues et dans ton décolleté pour chasser tout ce qui voudrait bien y perler pour te rafraîchir. Le temps ne se comptes plus qu'en nombres de flash qui t'avalent. Qu'en contorsions du bas de ton dos qui se creuse, ton ventre qui s'efface, tes courbes qui s'offrent pour que rêvent d'y couler les dollars. Jusqu'à ce qu'on ai tout sucé, de ton énergie vitale, de ta brillance, de ton corps et de ton sourire qui se fatiguent tellement que c'est l'adrénaline qui prend le dessus, qui te fais tenir, te fais continuer. La drogue gratuite, auto-produite de l'or de tes veines. L'impression de planer quand on déclare le tout dans la boîte, qu'on s'applaudit et que tu te décroches de ton piédestal, que tu brûles encore, planes encore. Plus.

Parce que quand ton regard croise celui de River, c'est tout ton corps qui s'électrise. Les chocs sous l'épiderme, les petits coups de couteau dans le ventre, le sourire qui nie tout en le laissant t'approcher, mais le reste du corps qui tangue vers lui et qui a, lui, plus de mal à mentir. Oui, il te fait ça, le beau bâtard. River trop loin. River trop près. Ton corps qui n'en pouvait déjà plus, ne désirant que s'échouer à son rivage à lui. C'est de la jalousie qu'il bave partout de ses belles lèvres, le menton pointant, tu ne sais même pas qui. Parce que tu ne prends pas le temps de regarder. Parce qu'il est le seul à qui tu daignes donner ton regard, maintenant. À lui que tu donnes tout ce qu'il reste de toi. Et plutôt que de te rebuter, quand il parle du type ou de ton mec, c'est l'électricité qui revient te bouffer toute entière. Dévorant un pas vers lui, t'en rapprochant pour mieux t'y brûler, la voix rauque de la fatigue, du désir qu'il injecte dans ton ventre à juste exister là, arrogant sous tes yeux. " J'adore ça quand t'es jaloux. " Que tu lui souffles du bout des lèvres qui se crèvent pour les siennes. Qui pourraient les posséder juste pour marquer le territoire, si tu n'étais pas aussi affichée avec ton petit ami pour que ça passe sous silence. " J'sais pas. J'sais juste que ni un ni l'autre n'ont vu ma loge. Viens, je te la montre. Suis-moi... " Que tu roucoules en le dépassant, jetant un sourire par-dessus ton épaule, les hanches qui ondulent juste pour ses beaux yeux à lui, pendant que t'avances jusqu'à la porte que tu laisses entrouverte. Que lui devra fermer. Fermer et verrouiller.
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