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 Like a flame burning brightly - Cahal

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Message Sujet: Like a flame burning brightly - Cahal    Like a flame burning brightly - Cahal  Empty Mer 30 Oct - 11:15

Like a flame burning brightly
Cahal & Nina



Don't wanna feel another touch
Don't wanna start another fire
Don't wanna know another kiss
No other name falling off my lips
Don't wanna give my heart away

-♫-
Il n’y avait pas de mot pour définir ce que le cygne pouvait ressentir. Ce mélange étrange de sentiments qui tambourinait dans sa poitrine. Elle avait peur Nina. Peur de ne pas faire le bon choix. De sauter le pas. De se laisser toucher comme pour la première fois. Il l’attendait, là, juste en bas. Et elle soupirait Nina. Ce trop-plein d’émotion qu’elle ne pouvait supporter. Tentant de calmer ce cœur qui ne faisait que plus chanter. Consciente que cette soirée pourrait bien tout changer. Elle n’avait pas cessé de repenser à cette nuit où les deux oiseaux s’étaient rapprochés. Où Cahal l’avait emprisonnée dans cette cage dorée. Ce parfum de nicotine à jamais gravé sur ses lèvres fines. Ce poison paraissait presque divin entre ses mains. Le roi des irlandais s'était imposé comme une évidence lorsqu'il déposa ce baiser. Cette réalité que Nina cessa de rejeter.

Cet amour encore inavoué.

Il ne voulait plus qu’elle soit la fleur du Closer. Cette rose que seuls les plus fortunés pouvaient s’acheter. Ce petit trésor tant convoité. Cahal venait de l'avouer, à travers ces simples mots écrits sur le clavier. Nina s’apprêtait à mettre les pieds dans ce monde où le corbeau désirait l’emporter. Mais la fleur avait toujours peur. D’être la proie tant convoitée. D’être à ses yeux qu’une poupée qu’il pourrait jeter une fois usée. Il pourrait bien le briser, ce cœur aveuglé. Cette âme qu’elle tentait de raccommoder. Nina resta un moment à le regarder par la fenêtre. Apparition qui suffit à dissiper toute hésitation. Toutes les craintes maintenant envolées, ses yeux toujours plus étoilés par cet amour qu’elle n’osait embrasser. Nina descendit sans plus attendre. On pouvait déjà entendre ses talons sur les pavés. La belle marchait dans sa direction, avec ce déhanché que même son manteau ne pouvait dissimuler. Plus elle se rapprochait de lui, plus son sourire grandissait. Nina brillait. Ses cheveux formaient sur son épaule une rivière dorée. Sa peau diaphane toujours plus éclatante à la nuit tombée. La vermeille de ses lèvres faisait ressortir le bleu de ses prunelles. Comme ces petits diamants incrustés à ses oreilles.

Nina s’installa dans cette berline trop opulente pour le quartier. Elle resta silencieuse quelques secondes, le temps de le contempler, de laisser ses yeux l’ensorceler. « Bonsoir. » Mot presque soupiré à travers ce sourire moins réservé qu’à l’accoutumé. Avec cet accent qui lui donnait presque l’impression de chanter. Ses iris tombèrent sur ses lèvres un instant. La fleur voudrait les embrasser. Laisser l’audace griller cette retenue qui continuait de l’enchaîner. Mais son portable la fit presque sursauter. « Excuse-moi. » Ses mains s’emparèrent de l’objet et le firent taire. Encore ce client qui n’arrêtait pas de l’harceler. Sa fleur venait de l’abandonner alors qu’elle était sensée passer la soirée à ses côtés. Sa colère ne s'était pas calmée, mais elle ne voulait pas lui en parler. Ne pas briser la magie de cette soirée. Arracher ses pétales de rose et n’être rien d’autre que Nina. « Je suis toute à toi. » La blonde se voulait mutine à travers cette phrase à double sens et dans ce regard qu’elle venait de lui lancer. « J’espère que je pourrais profiter de toi, où serais-je dans l’obligation de m’éclipser ? » Cahal ne sortait que pour parler affaires à ce genre de soirée. Mais Nina ne voulait plus le quitter. Tenir sa main comme elle n’avait jamais osé.  
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Message Sujet: Re: Like a flame burning brightly - Cahal    Like a flame burning brightly - Cahal  Empty Sam 9 Nov - 12:51

(( i'm going under and this time i fear there's no one to save me. this all or nothing really got a way of driving me crazy. )) - - ft nina.

l'irlandais replace le cellulaire dans la poche de son manteau avec nervosité. première fois qu'son âme se met à trembler en évoquant l'infidélité rémunérée d'un corps qu'il avait pour habitude de négocier. première fois qu'son âme se met à trembler lorsqu'elle vient bousculer ses rétines qui prétendent l'indifférence. un coude près de la vitre ouverte par laquelle s'échappe la fumée de la clope qu'il tient entre ses phalanges, cahal repense à c'moment où il a surpris l'cygne en train d'étendre ses plumes. seul assit dans l'fond du siège d'la bentley qui dénote dans l'quartier, cahal repense à c'moment où par ses lèvres, l'reste est devenu brume.

le chant d'une paire de talons qui se lève, mcgrath un jette un oeil dans le rétroviseur. y'a la silhouette de la blonde qui s'dessine dans la nuit. et la pluie qui s'est arrêté d'tomber comme pour la laisser passer. éviter d'l'abîmer. et c'est l'monde qui s'laisse bercer par la mélodie qu'elle laisse dans son sillage tandis que l'irlandais s'perd dans l'observation d'ce mirage.
elle s'approche encore et ses doigts glissent sur la poignée, la blonde dans l'habitacle vient d'entrer. bonsoir, qu'il répond en echo. le portable sonne et il ne bronche pas. peu importe. puisqu'elle est là. cahal laisse un sourire réprimé fendre ses lèvres lorsqu'elle lui offre une première phrase pleine de sensualité. et il laisse choir le mégot dans une flaque avant de démarrer et d'se tourner vers sa dulcinée. tu resteras avec moi, le moteur gronde dans les rues endormies et mcgrath se risque à laisser ses doigts s'aventurer dans une tendre caresse sur la cuisse de nina, tu as des choses à découvrir.
une invitation du corbeau à venir découvrir son monde et ce qui s'y fait de plus beau.

☽☽☽

la berline se tait sur les graviers d'une cour impeccablement fleurie. le pognon qui lui même dans la nuit. et dans l'obscurité, de nombreuses fenêtre d'où une lumière tamisée s'échappe ; de nombreux joyaux qui habille cette vieille villa que même plus le temps ne rattrape. des couples par dizaine qui affluent vers les pierres éclairées, tous aussi élégants qui celui qui s'extirpe de la bentley. cahal qui rejoint la blonde de l'autre côté, qui glisse dans son dos une paume pour la guider. notre hôte est un juge influent, leurs pas font gémir les graviers, et il fait souvent ce genre de soirées pour garder ses cartes bien rangées. nina comprendra. nina sait déjà qu'une fois les nuages dépassés il ne reste que des étoiles affamées dans une atmosphère pourrie par  l'avarice et le besoin de régner. et elle sait aussi que celui qui l'enveloppe de son bras, fait partie de ces rois qui boufferaient tout ce que touchent ses doigts. qu'importe le prix que ça a.

et ils foulent les marches et s'engouffrent dans l'opulence d'un nouveau monde dans lequel nina vient de mettre les pieds. un homme s'approche, tiré à quatre épingles, l'regard vif et les manières mondaines. ah, maître mcgrath vous êtes venu et … un regard charmant pour la blonde ; son nom lui échappe mais son visage, lui, le happe. mademoiselle wahlberg. l'irlandais termine les présentations en se défaisant de son manteau qu'il dépose dans les mains tendues de l'inconnu.
puis il revient à nina qui lui offre ses épaules qu'il défait de leur poids. la blonde se tourne naturellement ; ses lèvres se fendent et en tournant son visage pour scruter les lieux, elle fait danser ses cheveux. mcgrath profite de cet air distrait pour laisser ses rétines vagabonder sur la dentelle noire qui habille sa poitrine. une cascade de tulle épouse ses jambes et embrasse le sol, cascade dont la transparence ferait perdre au plus insensible des irlandais sa foutue contenance. et le haut de ses cuisses, galamment habillé d'une dentelle travaillée, par décence.
et c'est le cygne immaculé qui s'est paré des couleurs de cet oiseau de malheur.

soudain le monde revient à eux et surtout mcgrath revient à lui. sorties d'on n'sait où, des coupes de champagne leur tombent dans les mains et cahal revêt son masque de charognard invétéré. viens avec moi. sa paume qui s'échoue cette fois sur la peau nue de nina, le corbeau commence son vol et emporte avec lui l'élégance de la blonde.

les minutes défilent et les conversations se succèdent. nina sourit aux uns, cahal négocie avec les autres derrière des mots bien choisis pour n'évoquer rien qu'la légalité. et au fil de la soirée, il se prend à sentir son coeur gonfler d'avoir à son bras cette fleur qu'il se surprend à aimer.
la rose joue de ses atouts, mondanise comme elle l'a appris au grès des soirées qu'ils ont passé à s'apprivoiser. elle rit quand il le faut et pique lorsqu'on lui fait défaut ; elle semble être à la place qui lui a toujours été réservée. comme l'évidence, il n'y a qu'eux qui s'sont évertués à la nier.

dans la foule un homme se détache et rejoint le couple qui s'était accordé un instant d'intimité. les paumes s'empoignent et l'inconnu adresse un signe de la tête à nina. un autre avocat, excellent lui aussi, qui s'engage dans les présentations et dont les rétines n'ont d'cesse que d'rechercher celle de la blonde aux boucles dorées. tu es encore bien accompagné, l'homme a l'sourire satisfait d'la connerie qu'il s'apprête à dégueuler, il faudra que tu me donnes tes prix. un rire gras sort de la gorge du type et un autre, hypocrite, fend les lippes irlandaises. elle n'a pas de prix, il voudrait lui faire bouffer ses ardeurs, lui crever les yeux assoiffés qu'il pose sur la fleur. ça s'entend dans l'froid qui le prend, qu'l'irlandais voudrait lui briser les dents. tu cherches à faire grimper les enchères ? très bien. il s'apprête à fourrer ses doigts dans sa poche pour, probablement, en ressortir ses plus généreuses liasses mais cahal lui enferme le poignet dans sa paume et arrête son geste. j'ai dit qu'elle n'était pas à vendre, un instant suspendu où les deux hommes s'affrontent dans leurs rétines, je n'ai pas pour habitude de vendre la femme qui partage ma vie.
leurs poignes qui retombent et cahal qui rend réel ce couple par la colère qui l'anime.
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Message Sujet: Re: Like a flame burning brightly - Cahal    Like a flame burning brightly - Cahal  Empty Lun 11 Nov - 0:05

Like a flame burning brightly
Cahal & Nina



Don't wanna feel another touch
Don't wanna start another fire
Don't wanna know another kiss
No other name falling off my lips
Don't wanna give my heart away

-♫-
Plus rien n’avait d’importance lorsqu’il était à ses côtés. Tout pourrait s’écrouler autour d’eux, ça ne l’empêchera pas pour autant de le dévorer des yeux. Enivrée par cet amour trop longtemps réprimé, par ce regard azur dans lequel la belle rêvait de se jeter. Nina pourrait bien lui laisser ce coffre scellé, piétiné par cet homme qui n’a pas su le protéger. Fiançailles rompues, qui firent d’elle un ange déchu. La bague au doigt jetée au visage de celui qui prétendait l’aimer. La fleur s’était promis de ne plus jamais tomber. Figée dans cette froideur et cette douceur qui endolorissaient son cœur. Transformée en cette rose qu’on ne pouvait posséder. Cette femme que rien ne pouvait ébranler. C’était sans compter sur ce vent d’Irlande qui vint violemment la bousculer. Lui faire rompre ses chaînes et cette promesse qu’elle n'était plus en capacité d’honorer.
Le cygne était sur le point de fléchir. Elle n’avait plus la force de fuir, de renoncer à cette histoire qui était sur le point de commencer. Peut-être Nina y avait aussi le droit, à ce il était une fois. L’espoir dans ces simples regards échangés. Dans ces sourires et cette complicité déjà ancrée entre ces deux oiseaux que rien ne pouvait séparer. Cette main sur celle qui vint tendrement la caresser. Moment d’intimité qui la fit presque frissonner. Jamais le corbeau ne l’avait ainsi touchée. « Je ne demande que ça. » Découvrir ce monde où il trônait déjà. Être celle qui se tiendrait fièrement à ses côtés. Celle sur qui Cahal pourra toujours compter. La seule capable d’émaner cet amour que rien ne pouvait faner.

Le moteur s’arrêta de gronder et ses talons se plantèrent dans le gravier. Ses opales déjà émerveillées par ce jeu de lumière qui donnait à la villa des allures de chimère. Elle se laissa guider, tout en écoutant les paroles de son aimé. Un sourire en coin pour simple réponse à ses allusions. La fleur connaissait déjà la chanson. Ce monde où tout n’était que mensonge et corruption. Un jeu d’avarice camouflé sous une tonne d’artifices. La villa pouvait briller autant qu’elle voulait. Ses invités sourire comme il leur plaisait, personne n’était dupe sur ce qu'il s’y tramait. Elle montait les escaliers avec toute l’élégance dont la vie l’avait dotée. Le menton fièrement levé, la fleur n’était pas impressionnée. Pas même lorsque cet homme vint les arrêter. Souriant élégamment lorsque Cahal annonça son nom.

Nina lui offrit instinctivement ses épaules. Le velours noir glissa le long de son dos, laissant la dentelle courir sur sa peau. Nina resplendissait dans les nuances sombres du corbeau. Dans les yeux de celui qui ne dit mot. La fleur lui souriait, alors que ses prunelles observaient le plafond et ce lustre digne des plus grands palais. Instant d’égarement qui laissa au brun le temps de la contempler. Elle vit presque un Cahal décontenancer, avant qu’un serveur vint l’aider à reprendre le cours de ses pensées. Champagne entre les mains, les oiseaux ne faisaient plus qu’un. Marchant ensemble dans ce monde qui était maintenant le sien. La fleur mondaine charmait tous les invités. Avec son éloquence et cette grâce qui pouvait intimider ceux qui osaient la provoquer.
« T’ai-je déjà dit ô combien j’aimais te voir jouer à ce jeu de pouvoir ? » Elle profita de ce temps en aparté pour l’envoûter. Ses perles bleues toujours plus amoureuses de ses yeux. Avec cette tendresse qu’elle ne montrait que lors de ces moments à deux. Le froid semblait discrètement s’en aller, pour laisser place à ce feu qui continuait dangereusement de la consumer. Sa main caressait le tissu immaculé. « Je ne peux te laisser trop longtemps autour de ces femmes qui ne cessent de te regarder. » Ses lèvres vermeilles s’étirèrent. Elle se voulait possessive et séductrice, la fleur de lys. Lui faisant comprendre qu’elle ne laisserait plus une autre l’approcher. Mais c’est un homme qui s’aventura à briser leur intimité, son visage lui était étrangement familier.

La rose resta de marbre devant le regard infect de celui qui osait encore la dévisager. Ses dents se serrèrent alors que l’irlandais grisait de colère. Colère silencieuse entre ses lippes insidieuse. Elle pouvait sentir la tempête gronder alors qu’il continuait de l’insulter. Ramassis d’obscénités toujours plus difficile à supporter. La fleur bouillonnait de l'intérieur. Mais c’est le cœur de Nina qui implosa en premier. Par cette phrase que Cahal venait prononcer. Rendant réel ce qu’ils ne s’étaient encore avoués. Cet amour que les deux oiseaux n’osaient se déclarer. La blonde resta un moment silencieuse, bouleversée par ces mots qu’elle ne cessait de se répéter. Qui ricochaient violemment contre son palpitant. Tentant de reprendre son assurance rien qu'un instant. « Allons, je suis sûre qu’il s’agit d’un simple malentendu. » Sa main glissa contre le dos de son dévoué, comme pour lui dire de se calmer.

Le givre de ses yeux faisait presque frémir celui qui se demandait pourquoi la blonde se rapprochait. « N’est-ce pas, Monsieur Brown. » Elle le connaissait par les paroles échangées entre les draps froissés. Par les confessions de ceux à qui la fleur faisait perdre la raison. « Vous avez entendu, je n’ai pas de prix. En revanche, mon silence en a un. » Elle avait ce sourire de rose dangereuse et venimeuse. « Celui de la tranquillité. » Ses paroles pour épines, qui déferlaient entre ses lèvres fines. Un petit gémissement entre les mâchoires qui se mirent à grincer, le talon de Nina venait de se planter sur son pied. Il était maintenant sa proie. Son piège était dissimulé sous cette traîne que le sol continuait d’épouser. « Osez encore une fois nous importuner, et je me ferais un plaisir de raconter ce que je sais à votre sujet. » Elle n’avait pas peur de le faire chanter Nina. S’il voulait jouer avec la putain, l’avocat allait y laisser des doigts et sa réputation avec ça. Elle n’avait pas besoin de plus s’étaler, il était bien placé pour savoir de quoi la fleur pouvait l’accuser. Il lui donnait la nausée.
Brown était sur le point d’exploser, de prendre son bras et de l’insulter. Mais l’oiseau s’en était allé avant que ce privilège lui soit accordé. Pas même un regard pour celui qui pouvait voir ses lèvres trembler. Marchant comme une impératrice jusqu’au coin du jardin déserté, où personne ne viendrait l’importuner. La fleur avait besoin de respirer. Elle venait de se prendre cette triste réalité en plein visage, toute cette soirée n’était qu’un mirage. Nina entendait ces pas qu’elle pourrait reconnaître parmi des milliers. Cet homme pour qui son cœur ne cessera jamais de saigner. « A leurs yeux je ne serais rien d'autre que ta putain. » Jamais cette femme qui pourra fièrement tenir sa main. Dernier mot presque étouffé, à travers cette gorge qui continuait de se serrer. La blonde n’osait pas se retourner, sentant les larmes qui s'apprêtaient à couler. Son masque de glace était sur le point de se briser. Cahal venait de tomber sur ce cygne blessé, que seul lui était en capacité de soigner.
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Message Sujet: Re: Like a flame burning brightly - Cahal    Like a flame burning brightly - Cahal  Empty Lun 11 Nov - 10:09

(( i'm going under and this time i fear there's no one to save me. this all or nothing really got a way of driving me crazy. )) - - ft nina.

mais sais-tu ô combien tu pourrais un jour le détester ? l'irlandais sourit. sans s'en rendre vraiment compte. il sourit à l'audace de la blonde. à ses doigts fins qui s'aventurent sur sa chemise. à ses rétines qui l'enivrent. à son corps qui se rapproche. et à sa taille qui ondule sous ses doigts. il sourit à ce coeur dont elle s'empare. à ces artères qu'elle arrache lentement en détournant l'attention du naïf au fond de ses océans. il n'sait pas encore qu'ce rire léger qui s'évapore de cette bouche à peine maquillée allait être bientôt la plus évidente d'ses faiblesses convoitées. qu'en la laissant plonger sa main dans sa cage thoracique, il deviendrait inévitablement l'esclave de ces volutes anthracites.
et la rose tendrement, avec l'élégance que lui incombe son rang, sous ses pétales dévoile les épines qui ornent sa dévotion. avec un sourire envoûtant, elle met en garde contre toute intrusion. et lui, lui il presse ses reins sous ses doigts, qu'elle s'approche un peu plus des siens. qu'elle s'écrase un peu plus contre son torse et qu'il ait à porté de sa bouche, ses joues poudrées.

les mâchoires relevées, la silhouette non désirée et déjà nina qui s'est envolée à un pas de l'irlandais. en quelques mots l'homme attire sur lui toutes les foudres d'une île et mcgrath tient en sa main le poignet crispé d'ce type qui n'avait rien calculé.
oh, il imagine déjà sous ses ongles la terre trempée. l'eau dans sa nuque et les paumes abîmées d'avoir trop creusé. et ce corps bien trop lourd dans c'trou qu'il pourrait balancer. il prendrait pas même l'temps d'essuyer l'hémoglobine séchée sur l'front du condamné. pas même l'temps de disposer sur son coeur ses mains d'vieux porc affamé. pas de sépulture pour qui oserait la froisser.
puis une main dans son dos qui l'ramène à la réalité. celle où il doit lâcher sa proie et contenter ses ardeurs de corbeau mal luné. et c'est le cygne qui s'avance en ayant emprunté la rage si souvent portée par l'oiseau à ses côtés. un long soupir de la part de l'irlandais qui contemple l'autre se décomposer. puis un grincement de crocs, un seul, lorsqu'elle évoque subtilement leurs nuits passées ; les mots qu'entre deux jouissances il aurait pu prononcer, les confessions sur ses hanches qu'il aurait pu laisser échouer. cahal sert entre ses doigts la coupe qui l'empêche de frapper, avale d'une traite ce qu'il reste de bulles alcoolisées et lorsque nina s'éloigne une fois les menaces énoncées, tend à l'idiot le cristal vidé dont il se saisit sans discuter. pas un mot de plus. simplement des dangers bien plus palpables qui grondent dans les rétines d'un meurtrier coupable.

et dans le sillage de sa reine, l'irlandais rejoint les jardins importunés seulement pas le couple et le mutisme du ciel étoilé. la blonde fait hurler ses talons blessés sur le marbre de la terrasse, dans une ronde à peine contrôlée de douleurs tout juste réveillées. le corbeau impuissant assiste à son errance malheureuse avant qu'elle ne prononce les airs mélodieux de ce qui faire souffrir son sourire radieux. nina. ce n'est pas un murmure c'est un ordre glacial. sans négociation, il somme à la blonde de stopper ses pas. ce timbre autoritaire n'est pas pour la faire céder, pas plus que sa colère ne lui est destinée. cahal s'approche et emprisonne fermement les joues de la blonde dans ses paumes souillées. tu n'es pas une putain, sa voix sombre sur le dernier mot dont la première lettre est prononcée avec rancoeur, ni la mienne, ni celle de quiconque ose encore prononcer ce mot en ta présence. ses phalanges accrochent ce visage par une larme violé mais c'est pour porter son regard plus haut qu'il se permet de la bousculer. pour gonfler sa fierté et rendre à sa fleur son impériale beauté.
le corbeau courbé happe les yeux de sa dulcinée, le souffle trop près pour qu'elle ne puisse s'échapper. et je leur crèverai les yeux s'il le faut pour qu'ils te voient autrement, et cahal crache toute la haine qu'ils lui évoquent et tout l'amour qu'il peut à présent lui porter, tu m'entends ? il scrute les topazes qui ornent ses rétines ; le silence de la tension qui grimpe et de la colère qui se contient. puis comme dans un souffle salvateur, l'irlandais dépose ses lèvres sur le front de la blonde avant de l'attirer dans son cou. toute rage évaporée, remplacée par une tendre affection, il tient dans ses bras le corps blessé de celle qu'il se prend à admirer.

l'étreinte qui perdure et l'irlandais qui murmure ; nous n'avons plus rien à faire ici. il a les yeux qui observent le ciel dégagé. qui n'pensent plus qu'à sauvegarder la souveraineté de la femme dont il sent le coeur se calmer. rentrons, il dégage ses épaules, juste assez pour que nina puisse lever les yeux vers lui et qu'il y plonge sans y être invité. hum ? il cherche approbation dans le regard de la blonde avec cet air toujours si sûr. avec cette fierté pourtant si tendre. et c'besoin nouveau de permettre à nina de danser. de déployer ses ailes sans être jugée.
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Message Sujet: Re: Like a flame burning brightly - Cahal    Like a flame burning brightly - Cahal  Empty Mer 13 Nov - 15:40

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Cahal & Nina



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-♫-
La rose se perd dans le jardin, envahie par cette rage qu’elle broie entre ses mains. Les fleurs silencieuses se retournent au gré de ses sillons, happées par le bruit des talons. Caressant sa robe avec leurs boutons pour l’apaiser. Ce cœur qu’on venait de souiller. Il est si facile de les briser, de froisser ces pétales que les hommes aiment tant arracher. S’imprégner de leur parfum jusqu’à les profaner, pour un jour leur cracher au visage cette triste réalité. Prostituée tu étais et tu seras, jolie Nina. Ses topazes coulent sur ses joues, le menton relevé vers la lune et ces rêves brisés. Les étoiles semblent encore plus lointaines. Le cygne ne pourra plus jamais danser à nouveau dans ce ciel. Pourtant, ce soir, tout cela lui semble futile. C’est une autre blessure qui la rend encore plus sublime. Son amour pour ce sombre oiseau. Jamais un cygne s’était épris d’un corbeau. Deux entités qui gravitent dans deux mondes opposés. Les plumes immaculées contre celles ternies par les pires atrocités. On pourrait la croire folle de l’aimer. Mais Nina ne désire plus le lâcher, ce charognard aux centaines de macchabées.

Nina entend ses pas qui font crier le gravier, son nom qu’il vient de sommer. Quatre lettres qui givrent entre ses lèvres. Qui figent la fleur dans sa course folle. Elle la sent cette haine. Cette foudre qui fait écho à la sienne. Qui tombe au même endroit, trop près du cœur de Nina. L’oiseau blanc se retourne et ce sont des plumes noires qui viennent l’entourer. Embrasser ce visage et ces yeux toujours baissés. Elle n’ose pas le regarder, cet homme que la fleur n’a pas l’impression de mériter. Sa voix lui ordonne de l’écouter. Son regard sombre violemment dans son océan et sa respiration se coupe le temps d’un flottement. Cahal brise ce reflet que sa rose ne cesse de regarder. L’irlandais déjoue ce piège dans lequel sa dulcinée était sur le point de tomber. Nina se laisse bercer par ses paroles autoritaires, par ces lèvres déchaînées par la colère. Par l’amour qu’il insuffle à travers elle. Que la belle sent couler dans ses veines. Il replace sa couronne sur ses cheveux d’or. Elle acquiesce à sa question qui a tout d’un ordre. Le roi vient de réveiller sa reine. Nina se sent souveraine à travers lui. Invincible, les doutes à jamais endormis. Son baiser contre son front signe la fin de ses chaînes. Ses bras viennent l’entourer, c’est son cœur et ses ailes que Cahal vient de soigner. Elle s’enivre de son parfum au point d’en perdre la raison. Ses mains s’engouffrent sous sa veste et tentent de l’emprisonner éternellement dans ce moment d’affection. Leurs cœurs chantent cette douce chanson qu’ils sont les seuls à entendre. Cet amour qu’ils laissent enfin émaner, sous ce ciel étoilé.

Nina sourit et se met sur la pointe des pieds, pour embrasser les lèvres de celui qu’elle aime. « Rentrons. » Son nez vient jouer contre le sien avant que la fleur se délie de son aimé. Ses yeux toujours plus affectueux. Elle aurait voulu que cet instant dure toute une éternité. Ses doigts fins viennent se nouer contre les siens. Ils marchent vers la sortie comme deux souverains que tout le monde laisse passer. Pas même un regard pour celui qui osa les importuner. La vermine n’est plus à même de la toucher.

Cahal orne ses épaules de velours avant de rejoindre la Bentley. Le couple est sur le point de s’en aller, mais Nina s’arrête et tire sur cette main qu’elle ne veut plus lâcher. Attirant l’irlandais vers son visage de poupée. « Je ne veux pas rentrer chez moi. » Sa paume contre la sienne se veut plus ferme. Comme ce cri du cœur qu’elle a aux bords des lèvres. « Je ne veux plus jamais être loin de toi. » Un je t’aime que la belle n’ose pas encore prononcer. Fleur réservée qui se laisserait bien emporter par l’irlandais et son regard azuré.

 
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Message Sujet: Re: Like a flame burning brightly - Cahal    Like a flame burning brightly - Cahal  Empty Ven 15 Nov - 17:06

(( i'm going under and this time i fear there's no one to save me. this all or nothing really got a way of driving me crazy. )) - - ft nina.

d'un seul coup le monde est calme. et elle est loin. très loin cette soirée mondaine dont l'irlandais projette de se défiler. d'ces vieux types qui proposent fric aisé et notoriété à des jeunes âmes trop faciles à berner. de ces centaines de litres de champagne dans lesquels tout le gratin a pu joyeusement dégueuler toute l'opulence que contiennent leurs grasses panses.
les violons geignent derrière les baies vitrées. mais l'irlandais, lui, il entend qu'le coeur blessé d'sa dulcinée. il sent entre ses bras qu'sa poitrine qui tente de respirer. ses petites mains qui s'faufilent dans la chaleur d'sa veste cintrée. et dans l'ciel, les ombres dansantes de quelques corps qui, entre les murs, se sont mis à danser. alors qu'les leurs ont simplement figé les instants, juste le temps d'se retrouver.

puis du silence de leur étreinte s'extirpe timidement l'rire soulagé du cygne qui n'a plus envie d's'éloigner. le corbeau fait chavirer ses épaules pour permettre à la blonde de le regarder. de plonger ses yeux de ceux qu'elle a adouci par les baisers. la danseuse embrasse le brun du bout de ses pointes longtemps travaillées et lui accorde l'intimité d'un trajet. les mains de mcgrath ont glissé le long du dos de celle qui happe toutes ses pensées. il presse ses hanches, un instant, pour garder son visage près du sien. avant qu'elle ne vienne à s'envoler.

quelques minutes plus tard, de nouveau les graviers viennent à hurler dans la nuit, le départ de quelques invités. cahal dégaine les clefs de la bentley mais est bien vite arrêté pour la main dont ses doigts sont enlacés. il s'approche, à peine forcé, sent la poigne de la blonde se serrer. elle a les rétines qui errent dans les siennes, implorent de lui quelques tendresses. il lève une paume qui s'échoue sur sa joue poudrée. pourtant tu vas rentrer chez toi nina. un rictus au coin des lèvres. l'sourire rassurant d'celui qui s'joue des mots pour entrer dans ses rêves.

☽☽☽

et c'est la bentley qui s'est tue tard dans la nuit. qui entre en sommeil dans la coure d'un petit manoir de trop d'années dépassées. au charme pourtant entretenu par le pognon de son hôte qui maintient la demeure dans un luxe qu'on ne fait plus. il est calme le queens huppé. pas un bruit pour le déranger. comme si le vent, ici, avait été payé pour arrêter d'importuner.

l'irlandais guide la blonde jusqu'à l'entrée, lui ouvre la porte pour l'inviter à y entrer. devant eux, une large pièce à peine éclairée dans laquelle on distingue l'élégante prestance d'un double escaliers bien assez grand pour y faire tenir le closer tout entier. et entre les marches jumelles, ouvertes, deux grandes portes qui mènent à un salon qui ravirait probablement le richissime mâle créé par fitzgerald. j'espère que tu t'y plairas, chez toi. l'irlandais pose sur nina les rétines de celui qui a enfin trouvé ce qu'il manquait à sa vie d'un siècle décalée. et dans ce décor années vingts, les lustres inondent de leur lumière les escaliers dans lesquels se presse les petits pas d'une femme que le temps semble avoir épargné. monsieur mcgrath je vous ai entendu arriver et, oh. la petite bonne femme termine sa course les yeux rivés sur la danseuse qui se présente dans l'entrée. les mains jointes devant la poitrine et le sourire indélébile d'une joie qu'elle ne peut cacher. jane, je vous présente nina wahlberg et nina, je te présente jane, une main en direction de la petite brune qui s'approche, elle est la bonne âme de cette maison. l'irlandais adresse un sourire bienveillant à jane qui s'empresse de débarrasser la blonde de son velour, enchantée mademoiselle wahlberg, puis cahal de son manteau, je vous sers quelque chose ? l'irlandais acquiesce et désigne le salon d'un hochement de mâchoires.

une main sur la hanche de nina, il la guide derrière la porte sur laquelle ses yeux ont déjà pu se poser. un grand salon. beaucoup de livres impeccablement rangés dans des bibliothèques immenses et près de la cheminée, deux canapés couleur vermeille ornés et une petite table basse avec gravé dans le bois, le cigle de la compagnie des indes. seulement éclairé par la lueur de la flamme, l'irlandais s'installe tandis que jane fait son entrée ; sur un plateau doré, deux verres d'un bourgogne à la robe élogieuse. elle s'éclipse avant que le brun ne reprenne, était-ce ce que tu imaginais d’un sale type ?
il lève les yeux vers elle, toujours debout. tandis qu'ils entendent les escaliers grincer sous les petits pas de cette ombre qui ne fait que remonter, l'irlandais orne sa bouche d'un cancer en fumée. la nicotine qui s'met à les enlacer.

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Message Sujet: Re: Like a flame burning brightly - Cahal    Like a flame burning brightly - Cahal  Empty Dim 17 Nov - 11:28

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Don't wanna feel another touch
Don't wanna start another fire
Don't wanna know another kiss
No other name falling off my lips
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-♫-
Elle n’entend pas les violons qui se mettent à chanter. Ses yeux se ferment pour tout oublier. Nina se laisse enivrer par la tendresse de ses baisers, par l’ardeur de ses mains qui lui font courber les reins. Cambrure que la belle accentue pour sentir son corps plus près du sien. Puis vient le temps où les oiseaux doivent s’envoler et le cœur de Nina commence à s’affoler. À sentir ce manque qui vient violemment la cribler. Elle ne veut plus jamais être loin de lui, c’est toute son âme qui le crie. Cahal est devenu l’essence même de sa vie. Il était le seul à la voir comme elle est, cette fleur que les autres mutilent. Cahal, lui, la chérie. Sa réponse lui fait froncer les sourcils le temps d’un battement de cils. Le temps de se souvenir que le corbeau aime jouer avec les mots. Elle lui sourit, Nina, elle ne rentrera pas.

Ils arrivent dans cette cour où trône les mémoires d’un temps passé. Un manoir aux pierres encrées dans l’éternité et au charme intemporel. Ce sont ses lèvres que la fleur peine à fermer devant tant de majesté. Ce n’est pas la ville qui lui paraît être à des années-lumières, mais bien le monde entier. Elle se laisse guider par le maître des lieux et l’intérieur lui parait d’autant plus somptueux. Ses yeux ne cessent de s’égarer sur cet escalier et sur ces lustres qui font scintiller toute l’entrée. Ce décor lui rappelle cette décennie que la fleur aime tant. Il y a les paroles de l’irlandais qui viennent presque éclipser ce moment d’émerveillement. « Cahal, c’est magnifique. » La danseuse se retourne vers lui et plonge dans son océan. Nina est subjuguée, elle en a le souffle coupé. On le sent dans sa voix, dans cette façon qu’elle a de tout regarder. La belle ne veut rien rater. Mais c'est la voix d’une inconnue qui vient l’interpeller. La fleur reste silencieuse et sourit devant l’air attendri de la petite femme. « Enchantée de vous rencontrer. » Elle dévisage l’irlandais qui semble être dans son élément. Il a l’air presque apaisé, le corbeau aux crocs acérés. Jane la débarrasse de son velours et Nina ne peut s’empêcher de la remercier. De retrousser ses lèvres devant ce regard aux saveurs complices déjà échangé.

Le brun vient poser sa main sur la dentelle pour l’emmener vers cette porte qu’elle était pressée de traverser. La cheminée vient l’éblouir et les centaines de livres l’ébahirent. Le temps s’est arrêté ici, Nina en est maintenant persuadée. Ses topazes s’égarent sur le salon tout entier. « Je ne te savais pas si féru de littérature. » Elle a ce regard amusé et inquisiteur. La petite âme vient déposer les verres sur la table basse avant de s’évaporer. Mais Nina se perd dans les livres qu’elle continue de scruter. Ses doigts caressent les reliures des ouvrages. Curieuse de savoir quel roman fait vibrer son adoré. Et il a cette question qui fait tourner son corps dentelé. « Je ne vois pas de qui tu parles. » Car elle ne l’a jamais vu ainsi. La fleur le sait couvert de sang, mais ça n’ébranle pas son âme pour autant. Nina s’amuse à le regarder, le menton levé et emplit de fierté. « Il a une si belle âme ce manoir. » Son sourire traverse l’écran de nicotine. L’oiseau blanc orné d’ébène se déplace avec grâce et volupté. Dans le givre de ses yeux, le reflet de ce feu qui fait écho à celui qui brûle en elle. « Il s’y dégage quelque chose de très particulier. » Nina joue les nymphes espiègles et sensuelles. « Quelque chose de singulier, fastueux, un charme que rien ne peut égaler... » C’est à se demander si la blonde parle réellement du lieu ou de la personne qui en possède les clés. « Il est si facile et futile de prendre peur face à la rugosité de la pierre, sans chercher à savoir ce qui s’y cache en son cœur. » Un diamant brut que Nina ne désire pas sculpter. Elle l’aime tel qu’il est, cet homme que ses iris tentent d'envouter. La rose laisse un ange passer et ses allusions flotter. Sa main caresse le dossier du canapé et ses ongles font danser le tissu vermeil au reflet doré. Nina passe dans son dos et sa voix vient susurrer à son oreille quelques mots. « C’est donc là, que se cachait mon roi. » Elle a ce regard embué d’amour et d’affection. Son sourire et ses perles brillent alors que ses doigts viennent caresser son menton. Ses talons l’amènent aux côtés de celui qui embrume ses pensées. La blonde s’assoit avec l’élégance d’un autre temps. Sa réserve semble se dissiper, la fleur prend une liberté en s'emparant des verres de vin. Le feu continu de crépiter dans ses yeux alors que son visage vient frôler le sien, alors que sa main lui tend l’élixir carmin. Elle défie presque la mort qui ose lui prendre cette place qui lui revient. « Je pourrais presque être jalouse de cette nicotine que tu as l’air de préférer à mes lèvres. » Son accent chantonne et son cœur se met à danser. Nina a l'impression de rêver.
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Message Sujet: Re: Like a flame burning brightly - Cahal    Like a flame burning brightly - Cahal  Empty Jeu 28 Nov - 22:29

(( i'm going under and this time i fear there's no one to save me. this all or nothing really got a way of driving me crazy. )) - - ft nina.

et il pose ses rétines sur la blonde qui ose quelques pas sur le tapis brodé dont les franges viennent embrasser les murs ombrés. les talons s'étouffent dans le tissu mais n'crient pas au temps d's'arrêter. pourvu qu'il ne cesse de défiler sans plus jamais s'arrêter. la silhouette de nina flotte doucement entre les escaliers qui offrent à sa chevelure une couronne de bois gravé. dans les yeux d'l'irlandais, y'a une étincelle qui s'est allumée. et dans ses yeux, à elle, c'est un trône qu'elle est venue récupérer. celui qu'elle découvre et auquel elle semble pourtant avoir manqué.

cahal la guide à peine vers le salon. juste un prétexte pour poser sur ses reins sa main de tueur. pour violer de sa paume la dentelle de son habit enjôleur. elle lève les yeux sur le décor qui l'entoure ; d'un autre temps, d'un autre lieu. l'anachronie qui l'entoure lui arrache un sourire et elle joint ses doigts manucurés devant sa poitrine comme elle le ferait devant la fresque d'un musée. je n'ai jamais eu le temps d'en lire ne serait-ce que la moitié, impassible, sa main se détache de ce corps désiré et il rejoint sans attendre le divan près de la cheminée. il laisse la blonde errer, vagabonder. l'index qui épouse chaque reliure abîmée de ces livres de la mère irlande hérités.
ils ont à peine vu l'ombre passer. deux verres déposés et quelques pas hâtés qui font ronronner les escaliers. et ils sont à nouveau seuls, pour le reste de la soirée.
l'irlandais pose la bonne question ; celle qui retient son attention. qui fait pivoter ses épaules et revenir à lui, la muse de ses songes. les coudes plantés dans la chaire de ses cuisses, cahal observe la rose devant lui. mutine fleur qui fait onduler ses pétales en quelques pas légers. qui fait scintiller ses épines lorsque son menton se lève et fait couler ses cheveux dorés sur ses épaules dénudées. qui couvre de ses mots bien choisis l'atmosphère qui les a accueilli. et c'est toute leur alchimie qui semble soudain prendre des allures d'utopies.
nina laisse perler le silence au coin de ses lèvres carmins. le brun en a perdu le fil de sa respiration et avant de suffoquer, il se laisser arracher un rictus amusé avant d'le noyer dans un nuage de fumée. la pierre n'est faite que de pierre. et à trop vouloir y creuser, ce sont des ongles que tu risques d'y laisser, il comprend l'allusion, rend à la blonde son regard aux intentions d'provoquer.

et l'étoile vient danser derrière le canapé et dans les limites de son champ de vision, cahal voit ses doigts effleurer le dossier. s'approcher. il sent son visage l'effleurer et son souffle dans son cou, murmurer. les paupières du corbeau tombent lorsqu'il sent sous ses mâchoires les caresses mesurées du cygne qui vient asseoir son autorité. il se fait violence, l'oiseau de malheur, pour n'pas se jeter sur sa proie toute désignée. ça gronde dans sa poitrine, cette envie d'la bouffer. d'la posséder. il reste stoïque, les yeux clos, pour éviter d'la déshabiller, maintenant, et d'faire glisser sur son corps ses lippes de carnassiers.

elle s'assoit enfin, réapparaît à ses yeux et prend place juste à côté. il reste silencieux, l'irlandais, reste fidèle à cette promesse qu'il tente d'honorer. mais c'est dans les rétines de nina qu'il se perd. et elle lui tend ce verre et par la même occasion, la luxure habillée d'un accent d'hiver.
il ne répond pas. garde pour lui les pulsions qui alimentent ses envies. sans un mot et d'un geste contrôlé, il dépose calmement la cancéreuse dans le cendrier. de même pour le verre qu'il vient d'empoigner. replonge d'emblée dans l'océan dans lequel il aime se noyer. une paume qu'il tend et qui vient s'ancrer dans la nuque de la rose bousculée, il l'attire à lui sans autre forme de choix, et embrasse sa bouche qu'elle prétend délaissée. plus aucune décence dans cette démonstration d'affection, il prend possession de ses lèvres comme on danse un slow ; autoritaire et mesuré. et l'étreinte dure quelques secondes avant que son autre main emprisonne la cuisse de la blonde et remonte sous sa robe sa peau porcelaine. et n'la dévale aussitôt pour trouver une prise sous son genou et amener à lui son corps tout entier. sentir son bassin enfermé entre les cuisses de nina et sa poitrine qui se presse contre la sienne ; et n'avoir plus qu'un menton à relever pour observer dans ses yeux la surprise d'être désirée, pour sentir sur son visage ses boucles s'échouer. aucun de mes péchés ne mérite ta jalousie, sa main rejoint la première et ensembles, elles tiennent en alcôve le visage de cygne. un regard, un instant. et il revient à ses lèvres dans un baiser plus tendre. plus humain.  

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Message Sujet: Re: Like a flame burning brightly - Cahal    Like a flame burning brightly - Cahal  Empty Ven 29 Nov - 15:24

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Le cygne se sent apaisé, dans l’antre de l’oiseau criminel. Il pourrait faire d’elle sa prisonnière, dans ce manoir où la blonde rêve déjà de se perdre. Dans ses bras que la fleur ne veut plus quitter. Contre ses lèvres qui ont le goût de cette promesse rompue. L’ange déchu serait prêt à le suivre jusqu’en enfer. De briser ses ailes pour rester à ses côtés. Le temps peut s’écouler, le feu les brûler, c’est dans ses yeux que Nina continuera de se noyer. Elle soutient son regard, amusée de voir son roi un brin dérouté par ses allusions à peine dissimulées. Entre ses lèvres, il y a ce petit rire narquois qui fait vibrer sa voix. « Je n’ai pas besoin de creuser pour le savoir, je le vois dans tes yeux. » Il peut jouer les hommes sans cœur autant qu’il veut. Trancher autant de gorges qu’il voudra, Nina le verra toujours autrement que cela. Éminent avocat ou infâme meurtrier, il sera toujours à ses yeux cet homme pour qui son cœur s’est remis à vaciller. Le seul par qui le cygne se laisserait bien dompter. Ses plumes ont le pouvoir de transpercer cette glace que les autres osent à peine toucher. Nina, elle embrasse ses crocs acérés. Elle noue ses doigts contre sa main qui ont commis les crimes les plus infâmes. Rien n’a le pouvoir de l’apeurer.  

Ses hanches dansent jusqu’au canapé. Jusqu’à ce qu’elle vienne dans son dos susurrer ces paroles qui le font frissonner. Ses plumes viennent caresser le menton de son désiré. Elle le regarde fermer les yeux. Sa beauté lui ferait presque oublier la magie du lieu. Son regard erre sur la moindre parcelle de ses traits si parfaits. Elle les dessine avec l’encre de ses rétines. Il a l’air presque angélique, l’homme que l’on dit si machiavélique. Mais Nina peut l’entendre gronder, le corbeau aux désirs inassouvis et encore inavoués. Que la fleur venait de ranimer.

Mais la reine joue la carte de l’innocence, même si ses reins brûlent d’insolence. La fleur lui sourit et s’installe à ses côtés. Elle tente encore une fois de bluffer, mais la rose se remet à jouer. A travers cette phrase sulfureuse et ses lippes à la mort insidieuse. Qui ose encore rougir devant ses yeux qui ne demandent qu’à l’écraser. Un silence vient à nouveau les envelopper, alors que les deux oiseaux sont trop occupés à se dévorer des yeux. De simples mots ne suffiraient pas à exprimer cet amour béni des dieux. Ils le savent déjà, que plus rien ne les séparera. Qu’il y a dans l’air cette éternité que même les aiguilles du temps ne peuvent jauger. Alors Cahal prend les devants, ce qui pétrifie l’oiseau blanc. Rien qu’un instant, son cœur rate un battement. Elle peut lire dans ses iris l’envie avide de la posséder. Sa main contre sa nuque vient la piéger sans qu’elle ne puisse s’y refuser. La fleur dominatrice se soumet à ses volontés.

Ses lèvres viennent réclamer les siennes avec sévérité. Exigence à laquelle la fleur rêvait de céder. Nina lâche son verre et entend à peine le cristal qui tombe à terre. Ses doigts viennent se crisper contre sa crinière. La vermeille ruisselle sur le tapis à la même cadence que cette main qui s’égare sous la dentelle. Qui la fait frémir de désir qu’elle peine à contenir et l’irlandais lui coupe à nouveau la respiration. Il assouvi sa domination en l’obligeant à l’assiéger. La fleur se laisse transporter et son dos se cambre pour écraser le moindre centimètre qui osait encore les séparer. Sa poitrine s’échoue contre la sienne. Son cœur saigne cette fièvre qu’elle tente vainement de contrôler. Cahal s’arrache de ses lèvres et les prunelles de sa reine se relèvent. Encore embrumée et affolée par ce moment d’abandon. Pourtant, elle l’entend cette chanson, que leurs deux palpitants chantent entre deux souffles échangés. Cette frustration qui continue encore de les accabler.

Elle l’écoute, les yeux fermés. Se laisse à nouveau bercer par ses mains qui viennent l’entourer et ses lèvres à la douceur retrouvée. Nina pose son front contre le sien et soupir ce trop-plein d’émotions. « Ah oui, tu crois ? » Nina joue les naïves. Sa main glisse sur son torse encore dissimulé. La fleur s’écarte un instant. Elle surplombe son océan dans une vague mutine et un sourire presque irradiant. « Je vous attends depuis deux ans Monsieur McGrath. » Ses doigts viennent délicatement entortiller sa cravate avant de tirer dessus brutalement. « Deux années à vous regarder assouvir le moindre de vos péchés tout en restant cette Rose que vous aimiez faussement posséder. » La fleur gronde et le tire un peu plus contre elle. Ses lippes sont aux bords des siennes. « Alors pourquoi m’affliger telle torture si elle n’est pas méritée ? » Ses mots sont étrangement doux et amers. Nina à le cœur aux bords des lèvres. Presque aucun reproche dans sa voix, un simple constat. La fleur voulait juste lui faire comprendre qu’elle l’a toujours aimé, tout en gardant sa fierté. Elle le tire une nouvelle fois pour l’embrasser avec l’envie de rattraper toutes ces années passées à le désirer. Son corps ondule sous la chaleur de ses caresses. Le cygne se sent planer dans l’hardiesse de ce baiser. Elle se laisse emporter et retire sa veste cintrée. Nina sait que ce simple geste risque de faire rugir l’oiseau au sombre manteau, d’électriser le corbeau. Ses mains reviennent au bout de tissu qui orne son cou et que la fleur dénoue avant de le faire valser. Ses lèvres dévorent toujours ses lippes alors que les premiers boutons se décousent sous ses doigts. Et d’un coup Nina retourne à la réalité, s’arrête pour à nouveau respirer. Pour murmurer ce qu’elle n’ose encore crier. « Je veux être cette femme. » Sa main vient caresser tendrement son visage. « Celle avec qui tu désires partager ta vie. » Elle fait référence à ce qu’il a dit plus tôt dans la soirée. Parole qu’elle entend encore résonner. Nina essaye de se rassurer. D'être sûre qu’elle n’est pas qu’une simple poupée dont il pourrait se débarrasser. Ses yeux scintillent et son sourire s’étire devant celui pour qui sa réserve semble s’envoler. Nina l’aime à en crever.
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Message Sujet: Re: Like a flame burning brightly - Cahal    Like a flame burning brightly - Cahal  Empty Lun 9 Déc - 11:42

(( i'm going under and this time i fear there's no one to save me. this all or nothing really got a way of driving me crazy. )) - - ft nina.

il a les griffes qui glissent sur sa peau porcelaine. qui laissent la trace indélébile du crime qui se faufile dans ses dentelles. l'irlandais s'approprie le corps comme le corbeau le ferait de la chair d'un innocent au souffle mort. il la pousse à avancer, à fouler ce sol souillé par trop d'sang versé. aucune résistance à déplorer. la rose n'a d'cesse de sourire et d'accueillir dans sa poitrine tout c'qu'il a à lui offrir. d'avaler ses péchés avec une étrange souveraineté ; comme si sa vie, par lui, avait toujours été guidée. comme animée d'une étrange docilité. comme dévouée à cet homme au destin scellé.

et elle s'est laissée enlever. elle s'est laissée échouer sur le coeur du type qui trouble ses pensées. ce coeur qui semble soudain éveillé. qui bat prudemment entre quelques côtes brisées. qui croasse l'étrangeté de n'plus rien contrôler.
leurs bouches se sont enlacées, tendrement, pour mieux se quitter. pour mieux laisser planer c'foutu désir qu'ils n'voudraient surtout pas dévoiler. elle vient poser son front contre le sien. cahal ne rien dit. garde ses rétines levées pour observer ce visage apaisé. un souffle s'échappe des lippes de la blonde. un souffle et quelques mots. avant qu'elle ne s'écarte et qu'il vienne retrouver le confort du dossier. il l'écoute, n'bronche pas un instant les mâchoires quand elle vient attraper le tissu pour l'faire trembler avec la précision d'un rasoir. la prise est bonne alors elle force l'échine de l'irlandais à se courber, à violer de nouveau ses cuisses de ses paumes, pour éviter d'flancher. qu'elle soit son pillier et qu'il n'puisse plus s'défiler. comme il l'a souvent fait.
elle l'a amené à portée de morsure pour lui souffler l'amertume qu'elle trimballe depuis des années. verbaliser cette colère qu'il avait l'air de snober. alors un rictus vient lui fendre les lèvres, à l'irlandais. c'putain d'sourire amusé que beaucoup veulent voir crever. c'putain d'sourire amusé du type qui sait qu'il a déjà gagné.
alors juste avant que par ses lèvres elle ne l'réduise au silence, l'irlandais assoit son autorité, parce qu'une fois posée mademoiselle wahlberg, vous ne pourrez plus jamais espérer vous envoler. menace déguisée. sentence maquillée. une part de vérité dans cet amour séquestré ; y'aura qu'la mort pour les séparer.

la cravate se noie dans le bourgogne à leur pieds et le tweed s'habille de vermeil délaissé. les mains de cahal s'ancrent dans le dos dénudé de nina qui, d'un habile doigté, fait sauter un à un les remparts de la chemise immaculée. et ils s'embrassent à n'plus respirer. chercher l'oxygène dans les poumons d'leur moitié. rattraper c'foutu temps qu'ils ont piétiné à coup de fierté et de mutiques futilités.
et soudain c'est la transe qui s'arrête et la fleur qui semble s'éveiller ; se rendre compte que le diable entre ses cuisses vient de se lover. elle laisse ses doigts errer sur c'visage qu'elle voudrait posséder. laisse ses sentiments s'échapper en un souffle qu'il avait espéré. sentiments qu'il pourrait bouffer s'ils n'rimaient pas avec réciprocité.
il lève les rétines et décroche ses lèvres de son cou. il lui offre en pâture l'âme qu'elle prétendait pouvoir sonder, il y a quelques baisers. j'ai cru t'entendre dire que tu pouvais lire dans mes yeux, ses paumes errent sur la dentelle mais il se pend toujours à ses yeux, pourrait en perdre une vertèbre pour qu'elle y lise quelques aveux, que lis-tu à présent ? et le temps se suspend. l'irlandais laisse au cygne les instants de rassembler ses idées. le silence les enlace et le brun à cessé de bouger. à nina, son corps qu'il remet. ses foutus rétines qu'elle est libre de posséder.
doucement, une main vient à se lever. à venir effleurer l'épaule de la bousculée. l'irlandais embrasse la clavicule dénudée. puis chaque parcelle de peau qui vient à se dévoiler lorsque la dentelle fut tombée. j'espère que tu te sens prête à prendre les paris, qu'il souffle sur son épaule alors que ses griffes s'affairent à libérer la seconde. les lippes dévorent tendrement sa poitrine négligemment habillée de la dentelle récemment affaissée tandis que ses paumes encerclent ses côtes qu'elles voudraient pouvoir toucher sans robe pour les séparer.
tenir entre ses mains l'objet convoité, la laisser deviner ce qu'il ne peut prononcer. bouffer son coeur pour n'plus jamais le laisser échapper. pour qu'il batte avec le sien pour preuve de sentimentalité.  

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