SAVE THE QUEENS
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 endless

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Message Sujet: endless   endless Empty Dim 30 Sep - 22:08


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crédit/ tumblr ✰ w/@atlas mcLaren
Le reniflement. Ce signe monstrueux de dédain. Ce bruit même pratiquement dégueulasse que tu semblais bien le maîtriser. Assise depuis maintenant une bonne demi-heure sur ta chaise toute dure, tu tendais tes jambes devant toi. Poussant légèrement sans le vouloir, ou pas, tu t'en contrefichais, le sac à main de la femme qui reniflait, aussi, à côté toi. Elle, c'était pas pour la même raison que toi. Ouais, ça faisait au moins dix bonnes minutes qu'elle chialait. Bon sang. C'était pour ce genre de choses que tu détestais venir ici. Ce genre de personne. En plus de penser, et d'être sûre surtout, que t'avais rien à foutre ici, à être assise en cercle sur des chaises vieilles de trente ans. Elles en avaient vu des fessiers appartenant à des personnes aussi paumées de la vie que vous, sauf toi, ben oui. Toi, ça faisait au moins un an que t'avais pas eu les fesses engourdies par ce bout de ferraille à la couleur immonde jaune et verte. Un an, déjà, ou seulement, que t'avais réussi à échapper à cette horreur. Le cercle. Un cercle de personnes blessés en eux. Ou un cercle que t'aimes appeler celui déprimés. T'y as jamais ouvert la bouche. Enfin si mais jamais pour parler de toi. T'as jamais eu rien à dire à ces personnes que tu ne connais pas. A ces personnes qui ne peuvent rien comprendre. A ces personnes dont tu te fous complètement. Mais t'as pas eu le choix. On t'a piégé. Comme une bleue, t'as sauté pieds joints dans ce plan foireux. C'est toujours difficile de dire non à ta mère. Toujours impensable de la décevoir. Voilà le pourquoi de ta présence. Ou ta demi-présence. T'es là physiquement, pas là mentalement. Ou presque. T'écoutes que d'une oreille. Tu regardes que d'un air vague, sans doute blasé, sans doute peu accueillant mais... qu'est-ce que t'en as foutre sérieusement ? Et si tes yeux ne se perdent pas sur le décor t'entourant depuis le début de la séance, tu te prends à aimer de fixer les gens pendant qu'ils parlent. C'est marrant. C'est vite blasant à force alors tu regardes ce même mur dégueulasse face à toi, derrière la tête de l'autre affreux aux binocles roses. Enfin, jusqu'à ce moment. Jusqu'à ce que la parole soit donnée à une autre personne. Le p'tit nouveau d'il y a quelques temps, apparemment. C'est comme ça qu'il a été présenté au début. Tandis que toi t'as été présentée presque comme une revenante. T'as pas su comme le prendre malgré ton petit sourire en coin mutin. Revenante comme un zombie ou un fantôme, ça devait bien être toi ouais. Après tout, comme tous les autres. Vous aviez tous des cadavres à traîner derrière vous, un truc vous hantant. Et si t'en montrais pas réellement beaucoup, t'étais intéressé par l'histoire de ce gars aux cheveux blonds. Ce gars au look beaucoup trop beau pour être bon, pour être net. Pas de tueurs en série parmi vous, heureusement mais tu savais qu'il y en avait des pas mal. T'avais hâte de connaître l'envers du décor de la vie de ce cher atlas. Ce cher homme à la carrure massive, qui devait sans doute mettre à rude épreuve cette pauvre chaise trentenaire et au drôle de prénom définissant un recueil de cartes. Nouveau sourire mutin sur tes carmins, là juste dans le coin gauche, tu tournes ton faciès vers l'inconnu.
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Message Sujet: Re: endless   endless Empty Mar 2 Oct - 21:49


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crédit/ tumblr ✰ w/@nana sforza
C’était constant. Constant la manière avec laquelle s’apitoyer sur leur sort aussi constant que les sanglots qui transpercer leurs récit à ne plus en comprendre un mot. Les même qui se répéter dans ces même histoire dramatique et tu te demandais ce que tu foulais encore là. Ecouter les mêmes rengaines d’inconnu qui souffrait de la perte d’un être cher ou d’un traumatisme au point que leur vie se soit arrêtée. Tu ne te sentais pas à ta place à chercher à comprendre comment absorber la douleur des autres pour t’aider avec la tienne. Avec cette culpabilité qui te ronger et avec laquelle tu avais appris à vivre avec ces derniers mois. Chaque fois tu te disais que c’était la dernière et pourtant tu revenais. Toujours. Assis sur cette chaise peu confortable, au bord de la rupture à l’image des cœurs du cercle que vous formiez. Tu avais beau tenté de te mettre dans l’esprit de pleurer ta peine à des inconnu mais à dire vraie tu n’en avais aucune envie. Aucune envie de pleurer, tu ne te sentais pas dans le droit de le faire alors qu’à tes yeux tu aurais pu éviter ton drame. Ce stupide drame que tu avais payé au prix fort. Tu n’avais pas envie de t’ouvrir à la vieille femme qui pleurer son fils depuis une décennie et l’homme au style douteux qui avais perdu son meilleur ami dans une fusillade. Non, t’avais rien à faire là. Tu voulais te contenter de ta solitude et des maux qui tirailler ton myocarde dans ton coin. T’étais l’égoïste qui ne voulais pas partager ou le lâche qui se voiler la face. Juste là pour faire plaisir à cette famille à qui tu n’osais plus adresser la parole. La peur qui dicté ta conduite. T’avais passé du temps à écouter les compte tragique se répéter, tu avais eu le temps d’en assimiler chaque details. Ta voix tu l’avais fait retentir juste pour dire ton prénom comme à un premier jour d’école. Tu vivais la semaine pour sauter tous les mardi soir et ces foutus réunion auquel tu revenais à chaque fois. La folie t’avait surement gagné alors que tu en venais presque à penser que parler pourrait faire passer plus vite cette torture. Vif sentiments que les réunions se suivaient pour se ressembler. Les mêmes têtes, les même rituels, les mêmes sucreries de fin comme pour se félicité d’aller toujours aussi mal. C’était ridicule aussi ridicule que ton regard qui vint se poser sur elle. Une habitué ou une revenante que tu as entendue pas que tu t’en soucis. Celle qui à ton reflet ne semble avoir aucune envie d’être là. Le corps là mais l’esprit à des années-lumière. Son carré parfait et ces prunelles sombres qui te scrutent comme pour déchiffrer les tréfonds de ton âme. Souvent tu en viens à imaginer ce qu’elle a pu vivre de si terrible pour être là. Pour ne pas parler. Elle est comme cette fleure vivifiante au beau milieu d’un champ de fleur fané. Elle semble encore moins à sa place que toi. Coin de ton regard posé sur son visage qui semble bien plus moqueurs que compatissant et cela te fait sourire intérieurement. Ironie que tu trouves à la situation face à la mystérieuse brune. Les regards qui convergent vers toi alors que tout le monde semble attendre quelques choses mais tu n’as rien à leurs donner. « Atlas ?! Vous êtes avec nous ?!... Vous voulez partager quelques choses ?! » C’était donc ça, la voix de l’animateur de la soirée qui te réveil d’un demi sommeil plongé dans tes pensées. Tu n’avais pas entendue ou bien tu ne voulais pas entendre. Surement un peu des deux.  « Je n’ai rien à dire et de toute façon je ne serais même par où commencer ! » Lances-tu alors que parler de sers à rien quand ton histoire à était reléguer par bon nombre de journaux. « On ne juge personne ici, pas où vous voudrez… » Toujours les même paroles empli de bienveillance mais tu n’en veux pas de la bienveillance, de la pitié et de tout le reste. Personne ne semble le comprendre, personne ne semble vouloir l’entendre. « Ca va… je tiens… ça a fait 6 mois la semaine dernière, j’ai repris le travail ça me permet de penser à autre chose. Enfin, reprendre le travail est un bien grand mots… mais je gère ! Le temps guéri ce n’est pas les conneries que l’on dit aux personnes en deuil ?! »  Lances-tu peu soucieux de blesser ton audience après-tout ils étaient là pour t’écouter non ?! C’était la première fois que tu aligner plus que deux mots et ils l’avaient bien voulue «  J’ai acheté un énième magasine je sais que ça ne m’aides pas mais il était pas mal le titre de celui-là, bien rechercher. Je cite Le pilote déchu et sa princesse envolé : rétrospective ! Poétique n’est-ce pas ?! » La colère qui parlais alors que les yeux rivé sur toi oscillé toujours entre compassion et pitié et t’avais cette envie de les claquer un à un.  « Je continue ou… j’en ai une bonne aussi, j’ai reçu un gâteau aujourd’hui, vous savez ce le genre de gâteau bleu ou rose quand on le coupe pour ces stupide fête que l’on fait. Elle avait eu l’idée, elle voulait un truc avec la famille et les amis… c’était un garçon, un putain de garçon et le gâteau était immangeable!! » Les poings qui se sert sur ta chaise pour contenir cette rage sommeillant en toi. Le regard rivé sur ce mur blanc délavé qu’ils se débrouillent avec ça tu ne dirais plus rien. Tu comptais même rassembler tes esprits et tourner le dos à tout ça, t’en avais eu assez.  
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Message Sujet: Re: endless   endless Empty Mer 3 Oct - 22:16


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Lent. Inlassablement lent. A chaque fois que tes prunelles rencontraient l'horloge sur un des trois murs dans ton champ de vision, tu souffrais un peu plus. Plus ou moins en silence. Comme à ton habitude. Ou pas. Tu n'étais pas celle qui se renfrogner dans son coin comme une biche blessée.  Si, comme n'importe quel animal, tu partais mourir dans un coin tranquille mais toi, tu faisais comme ces animaux dangereux. Tu attaquais avant de mourir. Tu donnais les derniers coups possible avant ton dernier souffle. Mais là, alors que l'ennui te gagnait aussi vite qu'une blessure par balle te traversant le corps, tu n'émettais qu'une gueule six pieds de long, entrecoupée par des petits soupirs et des levés d'yeux au ciel à chaque fois que la femme qui avait fait tu ne savais pas trop quoi sanglotait à nouveau. Quel calvaire. T'étais tentée de t'échapper de ce cirque. De cette mascarade. A tout moment. Pour toi, ces réunions l'étaient. Depuis toutes ces années, elles ne t'avaient servi à rien. Et pourtant, on te traînait ici, encore et encore. Comme si on espérait que tu prennes conscience que tu n'étais pas seule. Que tu pouvais t'ouvrir. Ou alors qu'il y avait pire que toi. Conneries. Chacun avait son propre truc. Chacun avait sa propre merde. Loin était cette envie de connaître la merde des gens, celle qui les bousillait autant que toi, celle qui les traumatisait à vie. Alors oui, t'allais partir. Tu comptais le faire. Prendre tes clics et tes clacs et te barrer en lançant un doigt derrière ton dos alors que la voix du psy t'appellerait. Tu connaissais ça. Tu l'avais déjà fait. Et pourtant... Pourtant tu restais assise sur cette chaise dure. Juste parce que le blondinet fut invité à parler. Une fois, puis deux fois alors que son regard était posé sur toi. Ton sourire carnassier sur tes lèvres carmins s'est dessinée et tu ne sais pas réellement ce qui te fait sourire de cette manière. Est-ce que tu te fous du psy qui l'appelle comme un désespéré ? Ou de lui, sans doute trop plongé dans ses pensées ? Ou sur toi. Tu avoues ne pas savoir réellement ce qu'il regarde. S'il te regarde réellement. Un de tes sourcils se lève alors que tu penches légèrement de la tête sous le nouvel appel de l'autre gugusse de psy. L'homme à l'allure de mannequin et à la mâchoire peut-être un peu trop carrée mais sexy semble se réveiller, enfin. Voix rocailleuse, voix mielleuse, il attire un peu plus les minettes de cette fine équipe en ronde comme une lumière attirant les insectes. Même la greluche en larmes arrêtent de sangloter, ou de suffoquer. A voir.. Pas de jugement ici ? Mon œil. T'es persuadée que ce mec se marre avec certaines de ces histoires une fois rentrer chez lui. Et puis, toi, tu juges. Parfois, quand tu tiens plus. Surtout si c'est parce que c'est mamie qui a écrasé son chien... Regard neutre sur l'homme, t'attends. T'attends la suite. T'évalues. Il a pas tord ce con. T'aurais même envie de lui taper dans la main. Le temps ne guérit pas. Le temps atténue peut-être un peu. Mais seulement cela. Dix ans et t'étais encore au même point. Dix ans et t'étais toujours secrètement chamboulée. Bientôt onze ans et tu refusais toujours d'en parler. Une partie de toi était morte avec cet enfant. Et tu savais que jamais tu t'en remettrais. Et bien que tu comprenais la peine de cet homme, tu lui en voulais fortement. Tu le détestais même, subitement, pour te faire avoir ce genre de pensée. Ici. Dans ce groupe de paumés qui n'avait jamais réussi à te faire ressentir quelque chose. Parce que oui, encore une fois, t'étais celle qui refoulée, celle qui faisait semblant. C'était ton secret. Un truc dont seulement que quelques personnes étaient au courant. C'était une partie de toi. Seulement la tienne. Et tu ne voulais la partager avec personne d'autre... T'étais brisée. T'étais pas vraiment bien sous l'avalanche de ces derniers mots. Parce que t'avais l'impression de te prendre ton passé en pleine face. Toi aussi c'était un petit garçon. "Vous faîtes peur à Betty." phrase intrusive qui sort de tes lèvres pendant sa tirade, tu surprends sans doute certains des membres du cercle, toi qui ne parles pratiquement jamais. Ou alors si, pour tes quelques commentaires désagréables mais toujours chuchotés et silencieux. T'avais juste besoin qu'il s'arrête de parler. Besoin qu'il arrête de parler de son gosse perdu. Même si tu t'en foutais complètement de la Betty et ses yeux en soucoupe. Tu le fixes ce profil, tu jauges, sans réellement émotion dans la visage. Tu bouges légèrement sur ta chaise, te redressant, faisant voyager ton carré propre autour de ton visage. "Tout le monde ici a perdu quelqu'un ou a vécu quelque chose de traumatisant. Vous n'êtes pas obligé d'hurler comm.." t'enchaînes, tu l'enchaînes. Nana, s'il vous plait. Laissez-le s'exprimer. Vous savez qu'ici on écoute toutes les voix. T'es coupé par gugusse qui te regarde en fronçant ses sourcils. Tu le vois pas mais tu l'entends à sa voix tandis qu'il se la joue comme d'habitude grand sage pouvant réparer n'importe qui ici alors qu'il est seulement ce mec qui met un pansement sur la fuite d'un tuyau de plomberie. Tes bras venant se croiser sur ta poitrine, tu l'ignores mais te tais tout de même. T'as pas envie qu'il te sorte sa fameuse phrase "mais si vous voulez vous exprimez, allez-y." Abruti. Tu le vois venir, aussi gros que son gros nez au milieu de sa figure. Ou aussi gros qu'est l'énervement de l'homme au prénom de planisphère.
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Message Sujet: Re: endless   endless Empty Jeu 4 Oct - 22:22


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Tu as l’impression d’assister à l’une de ces pièce de théâtre dramatiquement ridicule ou chacun à sa place. Ou presque. Toi, tu as cette vive impression de ne faire que de la figuration. Sensation d’être là sans y être. Ton corps ancré dans le sol à agripper cette chaise sous le poids de ta colère et de ta rage. Encrassant le bois vieilli de ta culpabilité. Le corps sur Terre et l’esprit à des années-lumière. Etrange sentiment de regardais la scène de l’extérieur. Plus simple ainsi que de s’impliquer dans les vies de chacun. Tu te trouvais aussi pitoyable que les autres à défaut que toi tu gardais tout pour toi. Finalement tu en venais même à te dire qu’ils étaient tous bien plus courageux que toi. T’étais le lâche qui se moquait des détails de la vie d’inconnu comme pour te sentir moins mal avec tes propres démons. Tu campais tellement sur tes absurdes position que personne ne pouvais t’aider ou alors que tu n’en avais pas besoin. C’était vraie, ta vérité. Tu n’avais pas besoin d’aide, besoin de personne que de toi et cette stupide souffrance qui te rappelaient que tu étais en vie. Toi vivant et elle morte. Ton éternel punition à ‘image de ce groupe de parole. Interminable perte de temps alors qu’ils ne font que t’enfoncer un peu plus dans le mal avec leurs récits tous aussi dramatique les uns que les autres. Ton mal. La douleur le nouveau refuge de ton existence. De ta vie qui n’avais plus de sens. T’étais perdu, perdu dans tes pensées à ce qu’on t’en rappel à l’autre comme à l’école quand le prof veux que tu répondes à une que tu n’as même pas écouté. C’était pareil, tu te sentais comme l’élève qui n’était pas attentionné. Le cancre. La brebis galeuse. Peut-être que tu l’étais réellement finalement. Réprimandé et forcé à parler. Toi, qui n’as rien dire. Toi l’aigrie, toi ronger par cette rage enivrante. Cette rage dévastatrice. Alors, tu cherches. Tu finis par trouver ces mots qui sortent tout droit de tes tripes. Tu dirais bien de ton âme mais tu ne sembles plus en avoir. Tu leurs crache t’as colère qu’ils ont cherché à faire ressortir. Tu t’emporterais presque dans tes propres mots à n’en dire plus que tu ne le voudrais. Les regards qui oscillaient entre toi et le psy à croire que tu avais des comptes à rendre et il était où le juger personne. T’en avais juste assez de ces conneries de cercle. Toi qui voulais contenter tout le monde. Rassurer ceux qui tenais à toi et qui tu n’avais pas le courage d’affronter comme si c’était plus simple de faire face à des inconnus. Boule au ventre dans cette cascade verbale que tu déchaînes. Pas de pincette, pas de filtre. Pas de réflexion de ta part mais c’est mots à elle. La brune au carré parfait et à la bouche pulpeuse qui attaque. Cinglante. Elle qui semble se réveiller de son demi sommeil. De son mutisme. Ton regard embrumé de détestation qui s’accroche au siens. Aimant ancrer à son rocher. Dialogue de sourd antre le psy qu’elle prend surement intérieurement pour un abruti. Joute verbal qui t’ébranles de plein fouet alors que l’incendie qui fait rage en toi ne faibli pas. Ricanement peu dissimuler qui s’échappe d’entre tes lèvres pincés. La brune te ferait presque rire alors que tu te voies dans ces sombres prunelles. Tu voies en son fond le même reflet que tu observes chaque matin. Ce reflet que tu oses à peine affronter. Peur de toi-même. Peur de ces démons qui menacent en toi. « Au moins je ne fais pas de la figuration… je ne prétends pas non plus me soucié du bien être des autres… Betty chiale depuis une heure et demi et la seule chose compatissante de votre pars c’est de souffler d’exaspération en silence !! Il est loin le, on laisses parler, on ne juges pas!!» L’attaques d’un homme à demi blesse dans son égo. Un homme à qui on a coupé l’herbe sous le pied. Elle te cherche, elle te trouvera. Le contrôle perdu sous les regards incrédules de tous. N’était-il pas le temps du café et de ces écœurantes pâtisseries ?!... Tout sembla s’être stoppé alors que les deux qui ne parlaient jamais avaient enfin ouvert leur bouche. Elle, toi et les autres qui ne semblez  même plus là à tes yeux.  
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Message Sujet: Re: endless   endless Empty Sam 6 Oct - 16:43


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Hors de contrôle. A tout moment, tu pouvais l'être. Il était là le danger, que tu pètes les plombs. C'était rare, c'était malheureux. Parce ouais, tu l'étais malheureuse, au fond de toi. Depuis la perte de cet enfant que tu n'avais même pas pu sentir vivant contre ta peau nue, tu avais une part de toi qui était morte. Mort en toi, cet enfant avait emmené avec lui quelque chose de toi. Indissociable, vous étiez. Et là douleur restée toujours aussi vive. T'avais jamais fait le deuil. T'allais toujours sur la si petite tombe de ton bébé chaque début de mois après tout. Et si jusqu'alors tu avais réussi à garder la face devant des inconnus, tes barrières menaçaient de s'effondrer à tout moment. A cause de ce groupe de merde. A cause de lui. Le presque parfait assis quasiment face à toi. Duel. Presque la position en en chien de fusil, vous vous affrontiez. Vous vous battez. Du regard. Par la manière de vos réponses. Par la manière dont vous vous comportiez. Lui, son regard noir et ses lèvres parfaites et attirantes si pincées qu'elles n'étaient plus qu'une fine ligne en dessus de ton nez. Toi, ton sourire désinvolte mais trahie par les faibles flammes qui dandinent dans tes yeux couleur chocolat. Comme il peut le souligner, tu t'en fous complètement de l'autre Betty. Parce que jusqu'alors, t'avais envie de la claquer l'autre pleurnicheuse. Elle ne t'avait rien fait mais peut-être qu'au fond de toi tu l'enviais. Elle et ses larmes de crocodile. Elle et sa façon facile de pouvoir se livrer aux autres. Toi, t'arrivais jamais à trouver les mots. Toi, t'arrivais jamais à poser des mots sur ton malheur. Et c'était sans doute parce que tu continuais à persister dans tes idées. C'était ta douleur. Qui pouvait te comprendre ? Même pas des personnes qui auraient pu vivre des choses similaires à la tienne. Tous les humains étaient différents, tu appuyais là-dessus. T'avais pas besoin des autres. Et à l'époque, la seule personne dont tu aurais eu besoin c'est l'enfant que tu t'avais vu sans vie et reposé dans un si petit cercueil. Aujourd'hui, il aurait eu presque dix ans. Mais non, aujourd'hui, au lieu d'emmener ton fils faire une activité, tu te retrouvais là. A te confronter à un inconnu, balayant toutes les personnes présentes dans la salle. T'écoutais même plus ce stupide psy qui servait à rien, à part essayer de vous temporiser. A d'autre. Il avait autant d'autorité qu'un poisson. "Ici, je n'ai jamais prétendu laisser parler et ne pas juger les autres." tu répliques à son attaque, haussant légèrement les sourcils. "Croyez-moi que je préférerais être bien loin de toutes vos conneries mais non, j'suis coincée là sur cette chaise pourrie à vous écoutez pour rien." tu voyais bien du coin de l'oeil le psy s'agitait pour rien sur sa chaise. C'était simplement comme s'il n'était rien ici. Comme si vous étiez dans votre bulle, l'inconnu et toi. C'était comme si tous les autres étaient derrière un carreau à vous regarder. Doucement, tu te penches sur tes jambes, appuyant tes coudes sur celles-ci pour t'approcher. Comme si tu pouvais lui révéler un secret. Une histoire bien mauvaise, bien tragique. La tienne. "Et tu sais pourquoi ? Pourquoi j'suis là à faire de la figuration comme tu dis ? Parce que ça fait dix ans. Dix ans, t'entends ? que j'ai un poids dans le bide, dix ans que j'vis ce que tu viens seulement de vivre et voilà, basta, y a rien d'autre à faire. J'en ai ma claque mais on me traîne dans cette pièce de merde à chaque fois que ça va rajouter un an de plus. Alors tu verras quand ça fera dix ans, tu seras à ma place et pt'être que tu seras à ma place, ou à côté de moi, et que tu souffleras de la même manière. " Confidences. Quelque chose de rare. C'était rare. Tu n'avais jamais autant ouvert ta bouche ici, sauf pour envoyer balader ce psy à deux balles et tous les autres. Tu savais que tu devais pas l'ouvrir. Parce que tu le voyais, du coin de l'oeil, gugusse écrire sur son carnet, qui pour toi servait plus à dessiner qu'à écrire vos vies. Douleur peu visible dans ta voix mais surtout dans le fond de ton regard, tu continues de le fixer. "Alors tu verras quand ça fera dix ans que tu viens poser tes fesses sur la même chaise, tu seras à ma place, ou à côté de moi, et que tu souffleras de la même manière. " fin de tes mots, tu reprends ta position initiale contre le dossier de ta chaise. Tu détournes le regard. T'as fini de parler.
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Message Sujet: Re: endless   endless Empty Ven 12 Oct - 22:24


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Brèche dans la prison qui habite ton cœur à demi-mort. Brèche qui laisse s’échapper cette traitresse de vulnérabilité. Qui laisse s’échapper la colère ou ce seul sentiment que tu arrives à matérialise dans l’instant. Trop se ressentiment à en faire exploser ton putain de cœur qui se fait le mail. Bout du rouleau d’écouter ce monde s’apitoyer à en partager leurs douleur ou autre comme si tu n’avais pas assez à faire avec la tienne. Colère contre ce psy qui prétendait tout savoir de maux qu’il ne connaissait pas. Colère contre elle. Cette femme au carré parfait et au regard cinglant qui avait le courage de montrer son mécontentement. C’est à la Terre entière que tu servais cette rage qui t’assaille jusqu’au tripes. Les mains qui agripper les pan de cette fragile chaise en bois à le faire craquer sous ton poids. Tes mots qui s’évader dans l’air à en blesser plus d’un sur ton passage. On ne juge pas qu’ils avaient dit alors tu t’en foutais. Tu te libéré. Libéré ton ras le bol des faux semblant des gens assis en cercle ici. Des gens qui n’arrivaient à se sortir de leur mal être et qui jouer les égoïstes en partageant leur mal. Tu n’avais qu’une envie être ailleurs mais tu n’avais pas le choix. Pas cette fois. C’était ça ou affronter ta famille. Ca ou voir un psy en tête à tête à l’hôpital jusqu’à ce qui te juge apte. Apte à quoi tu n’en savais rien ! T’étais plus apte à rien à tes yeux. T’étais contraint à te faire accompagner par ta culpabilité et ta souffrance à vie et ce n’était pas ces gens qui allait t’aider à t’en sortir. Tu crache, tu pique, tu cingle de tes mots, eu qui n’ont rien demandé. Par-dessus tout, tu l’attaques elle sans trop savoir pourquoi. Ou alors tu ne veux pas l’admettre. Pas admettre que tu voies dans son regard la même chose que dans le tiens. Tu observes dans son attitude le reflet de ton être. C’est comme t’attaquer à toi-même et ça te fait un bien fou. Un bien aussi fou quand elle s’abaisse dans ta direction pour vider son sac à son tour. Toi et elle dans cette joute verbale où le psy n’est plus arbitre et ou les autres ne sont plus spectateur. Bulle de colère qui t’électrise. Tu te sens vivant pour la première fois depuis six mois simplement car elle te balance sa vérité. Seulement parce que tu te retrouves dans ces paroles. Tu voies en elle un bout de toi. Loin de toi l’idée de dire que ta colère ne désempli pas ni même que son agression faussement dissimulé ne t’atteint pas. Elle te griffe dans ton âme noircie par tous tes démons qui te suivent à la trace. Tu ne dis rien si ce n’est ton regard qui s’attaches au siens et qui ne le lâches pas. Tu agrippes de tous ces ressentiments que tu déverses en elle plutôt que dans l’air. « Parce que souffler c’est plus facile que pleurnicher ou que de prendre son courage et de se casser de ta foutue chaise !! Après tout on a toujours le choix non ?! » Tu ne la lâches pas du regard alors qu’elle a toute ton attention avec son putain de malheur. Ta putain de curiosité malsaine. Tu as envie d’avoir mal de son mal pour te débarrasser d’un instant tu tiens. Provocation d’un être à un autre pour se comprendre encore plus. A un autre niveau. Elle en a fini elle, le regard qui fuit et toi qui force à plus, qui cherche à plus. Encore le masochiste en toi qui parle. « Des années ou des mois… c’est la même chose à l’arrivé la douleur suis alors pourquoi on s’entête à s’asseoir en rond à parler de drame qui partirons pas un psy qui ni connais rien que des trucs qu’il a lu dans des bouquins… sauf votre respect ! » Lances-tu comme te rendre à l’évidence que tu savais déjà. Cela ne servais à rien si ce n’est conforter les proches. Rien d’autre. « L’heure de s’empiffrer de faire croire que tout vas bien l’espace d’une pâtisserie qui conforte rien du tout que le sucre qui envoie à notre esprit un éphémère sentiment de réconfort !! » Sur ses paroles, tu te lèves de ta chaises qui grince sur le parquet vieilli laissant tout le monde sans voix tu vas vers la table qui es censé vous faire croire que vous alliez bien. Ridicule.   
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Message Sujet: Re: endless   endless Empty Mer 17 Oct - 22:48


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Tu dis plus rien mais t'en penses pas moins. T'en as fini de parler devant eux mais t'en as pas fini de régler tes comptes avec ce mec. T'as pas de compte à lui rendre. T'as pas demandé de sa pitié, non des autres. Et t'as pas que ça à faire que de donner la tienne à ces gens. T'étais d'accord avec lui, ces réunions ne servaient à rien. Pas pour toi, pas pour lui. Et bizarrement, même si tu détestais cela, t'étais à nouveau une fois d'accord avec lui. C'était que de la cache misère, ces discussions et ce buffet. Et pourtant, tu t'approchais de ce dernier, marchant derrière Betty, qui comme à son habitude sauter sur les chouquettes. Membres, ou plutôt chagrinés de la vie, réunis autour du buffet, t'en profites pour te glisser aux côtés de monsieur planisphère. "Vous savez autant que moi que ce proverbe, c'est de la merde." tu rétorques en parlant doucement, t'as pas envie que l'autre psy rapplique avec son carnet comme un pap's, haussant une nouvelle fois un de tes sourcils. Tu reviens sur ce qu'il t'a envoyé tout à l'heure. Sur ça, tu étais implacable. Tu haïssais ce proverbe de merde. Certes, t'aurais pu faire comme il disait, arrêter de souffler et te casser de là, tu l'avais déjà fait. Tant de fois. Mais tu te retrouvais toujours ici. Tu ne le faisais pas par choix. Ou si en fait, par choix de faire plaisir à ta mère. Par choix de lui faire croire que t'irais mieux, par miracle, après une nouvelle session. Mais non. A croire que tu n'étais pas faite comme la plupart des autres êtres humains. Parler ne t'aider en rien. Peut-être que tu n'avais pas trouvé la bonne personne à qui parler mais parler devant des inconnus ne t'aider pas. Absolument pas. La preuve. Voilà que tu t'énervais contre un inconnu et il te le rendait bien. "Mais pas besoin de cours de philo hein. Jvous renvoie la question. Vous aviez le choix de ne pas prendre votre putain de voiture ce jour là, non ? Vous aviez le choix de partir un peu plus en avance..." tu le sondes, le pousse dans ses retranchements, parce que c'est ce que tu sais faire de mieux quand tu te sens attaquer. Contre-attaquer. Blesser autant que ça te fait mal. Simplement par pur égoïsme. Tu détestais souffrir toute seule. T'étais comme une gamine se pensant au centre de l'univers dans ces moments. S'il t'arrivait quelque chose, tu devais entraîner quelqu'un dans ta chute. "ou partir un peu plus tard, n'est-ce pas ? Et là pas de voiture en face, vous rentrant dedans. Vies sauvées, maman et bébé seraient là." Tu l'observes, décortiques ses expressions, sa fureur. Tu pousses le bouchon un peu trop loin. Tu vas trop loin, tu le sais. Mais c'est plus fort que toi. Tu ne devrais pas remettre la faute sur ce mec. C'est pas la sienne si un abruti alcoolisé leur est rentré dedans. Mais tu suis juste sa logique. On a toujours le choix. Tu t'approches de lui, ton corps presque collé contre son bras. Comme si t'allais l'embrasser. Ou lui donner un coup avec ta tête. Au choix. Comme si tu le narguais. "Et comme j'aurais pu m'inquiéter un peu plus de mes douleurs abdominales... j'avais le choix, nan ?" tu termines enfin, yeux dans les yeux, avant de croquer dans cette foutue tranche de gâteau battu, l'éternel gâteau battu. C'était sans doute la première fois de ta vie que tu parlais de ce que tu avais vécu, de la perte, à un étranger et surtout sans que celui-ci soit du corps médical.
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Message Sujet: Re: endless   endless Empty Ven 19 Oct - 17:46


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Tu ne sais même pas pourquoi tu perds un peu plus de ton temps à t’éterniser parmi tous ces gens qui portais la misère du monde sur leurs foutu épaules à s’apitoyer sur leurs sors. Tu en sais pas pourquoi tu rester là autour d’un buffet que tu ne prendrais même pas la peine d’apprécier si ce n’est un café dégueulasse qui te rappelais à quel point ta vie était devenue une torture. Un putain de cauchemar duquel tu ne semblais pas pourvoir t’en sortir. T’avais quitté cette chaise pourrie pour t’ancrer dans la dureté d’un parquet vieilli et grinçant qui avait dû en voir passer de la douleur à outrance. Tu rigoler intérieurement à t’imaginer le voir s’écrouler sous votre poids et toutes ces conneries qu’il pouvait supportais. Ouais, t’étais là à regarder le monde se jeter sur le sucre comme si cela réglerais tout leur problème ou à attendre qu’elle vienne une nouvelle fois secouer ton petit monde pour te rappeler à quel point tu ne valais rien. Rien ou pas mieux que les autres ici présent. T’étais prêt à l’attaquer pour l’entendre cracher son venin en retour. Pour qu’elle te saigne jusqu’à l’agonie. T’étais déjà agonisant mais tu semblais en redemander.  Tu n’avais pas eu à attendre longtemps ces mots qui entre en collision avec ton être tout entier. Un sourire en coin sur les lèvres qui suffisent à répondre. Bien sûr que ce proverbe c’est une belle connerie. Mascarade pour ceux qui veulent croire que l’espoir n’est pas mort. Pour ceux qui n’acceptes pas d’être coupable. Pas comme vous. Elle t’énerve la brune, elle te secouer à t’en faire exploser cette rage que tu contiens mais tu l’as remercierais presque. Elle était comme toi dans le fond l’inconnue. La beauté piquante ne te rendais là que ce que tu lui avais donné. Son corps qui viens heurter le tiens de son frêle poids alourdie par ces mots. Ces putains de mots. Rage éveillé dans la vérité qui t’ébranle. Ta vérité. Elle n’a aucun droit et pourtant tu lui laisse l’espace d’un instant tout. Qu’elle parle, qu’elle crache autant qu’elle le veuille. Ta bulle de médisance dans la sienne. Tu t’agrippés à cette rage qui boue, à la colère qui te serre la mâchoire. Ah que tu l’aurais envoyé d’un coup si elle n’était pas elle. Si elle ne te ressemblait pas autant. Si tu n’avais pas eu envie qu’elle te fasse mal de la sorte. T’avais mal mais tu l’étouffer cette douleur. Tu l’as noyé dans la rage. Attrapant son menton dans une dure délicatesse, dans un combat de regards qui en disait tellement. Jaugeant ces prunelles des siennes alors qu’elle mastiquer son foutu gâteaux. Des doigts se refermant sur la douce force de sa beauté. De son visage. « Encore une belle connerie le choix… il n’y a pas de tels choses que le destin ou le foutue choix. C’est bon pour ceux qui n’acceptent pas la culpabilité et la responsabilité de leurs actes. De leurs conneries ! » Tu ne bouges pas, tu ne la lâches pas. Tu t’en fou de l’attention que tu pourrais attirer. Tu t’en fou de tout. « J’ai accepté ma putain de faute… et vous ?! » le défi et la provocation que respire chaque cellule de corps en réponses aux siens. Qu’elle t’enfonce, t’étais prêt à plonger avec elle.   
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Message Sujet: Re: endless   endless Empty Dim 28 Oct - 22:14


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Tu l'observes alors que tu mâches lentement le truc sans goût que tu viens de plonger dans ta bouche. Bordel, cette discussion avec cet inconnu te faisait autant de bien que de mal. Elle ravivait en toi ta plus grande douleur et en même temps, elle te faisait un bien fou. C'était ce que t'avais besoin, souvent. De procurer de la colère, de procurer du danger. T'étais un danger à toi toute seule. T'étais un danger pour les autres. Tu commençais à comprendre ce qu'on t'avait souvent rabâché par le passé. T'étais une fille toxique. Et tu ne faisais jamais aucun effort pour sortir de là. T'étais celle qui, au contraire, emmenait les gens avec elle. Dans les bas-fonds de la vie. D'une certaine manière, t'étais une putain d'égoïste. T'avais pas envie de vivre cette horreur. Et aujourd'hui, bon sang aujourd'hui, t'avais l'impression d'avoir trouvé la personne. Pour autant, t'étais pas forcément conscience que cette rencontre pouvait entraîner un effet inverse. T'avais conscience que ce mec face à toi, celui qui contenait sa colère à travers sa voix glaciale, allait peut-être être pour toi l'élément déclencheur. T'avais pas conscience que ce mec allait peut être jouer un rôle important dans ta vie. Pour l'instant, t'étais encore dans cette phase où tu comptais le pousser à bout. Parce que tu la voyais bien, sa colère, sa rage. Là dans son regard. Là dans sa manière de serrer sa mâchoire à s'en péter les dents. Là dans ses doigts tièdes et rêches, témoins de ces heures passaient sans doute sur un moteur, qui viennent t'enserrer la tienne de mâchoire. Pas avec délicatesse et douceur. Pas avec brutalité et douleur. Ce juste milieu qui pourtant te fait rester en place. La tête droite mais cette mâchoire qui mâche toujours autant ce gâteau trop sec. T'es dans ce que tu préfères. Le combat. La joute. Autant de paroles que de regards. Tu dirais que tu soutiens ses yeux couleurs eau d'une belle mer alors que tu plonges dans le sien. T'assumerais pas dire que tu pourrais te noyer dans l'intensité de sa couleur si tu le voulais, si tu ne retenais plus rien. Et alors qu'il parle, alors qu'il répond, tu souris. Doucement. Toujours avec cet air moqueur insupportable que toi même t'aimerais parfois effacer de ton visage. "Sauf que ce n'était pas la mienne.. Atlas ? C'est ça ?" tu lances, tu questionnes alors que tu sais pertinemment son prénom. T'approches ton visage toujours prisonnier, légèrement. "Et vous savez pourquoi, Atlas ? Parce qu'au dernier moment, le cordon s'est entouré autour de son cou alors qu'il était en train de sortir. Alors qu'il devait normalement sortir en vie." tu souffles, tu chuchotes pour lui, seulement pour lui. Parce que c'est entre lui et toi. Parce que c'est votre combat. Parce que c'est ta douleur que tu retransmets là-dedans, là dans tes mots. Celle que tu partages, pour la première fois de ta vie, avec quelqu'un d'autre que ton ancienne meilleure amie, ta psy (et encore) ou tes parents. Tu recules alors ton visage, reprenant ta position initiale et tu le dégage avec un mouvement sec. Tu te dégages de sa prise. T'es aussi prise dans ses filets qu'il ne l'est dans les tiens. T'étais pourtant pas venue ici avec l'intention de te confier et surtout pas à un mec comme lui, que tu ne connais ni d'Adam ni d'Eve. Dernier regard pour lui et tu te détournes, balançant un regard bien trop noir à Betty la trop curieuse.
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Message Sujet: Re: endless   endless Empty Lun 5 Nov - 20:57


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T’es juste épuisé, c’est ça. Lassitude qui s’empare de toi et cette putain de fatigue que tu n’as plus envie de combattre. T’es là à garder cette colère en toi, à t’y accrocher comme si ta vie en dépendais alors qu’elle te consume chaque jour un peu plus. T’es bercé par un amas de contradiction à te dire que tu veux baisser les armes sans même trouver le courage de le faire. T’es qu’un foutu lâche qui crois tout savoir. A dire ta vérité comme si c’était celle de tout le monde. De toutes ces fiches âmes en peine. Tu chercher désespérément quelqu’un à qui te raccrocher. Ou peut-être bien quelque chose. Une illusion d’un espoir, d’un idéal de souffrance partagé. T’es enfoncé dans une solitude. Une habitude que tu dis vouloir t’en dépêtré sans même en faire l’effort. Tu es juste piégé dans ton propre corps. Tu voudrais fuir loin de toi-même et pourtant tu restes. Là, dans la noirceur de tes pensée comme si c’était la seule chose qui te faisais du bien. C’était juste u putain de leur. Comme elle. Comme la brune au carré parfait et aux lèvres ne crachant que désespoir. Tu te sentais elle comme elle devait se sentir toi. T’aurais-telle suivis dans cette provocation si ça avait été le contraire. Tu sentais en elle cette même énergie. Une douce rage qui abîmé vos putain de sens. Elle n’était plus elle-même la Nana. Comme toi. Du pareil au même. Deux âmes en colère perdu au milieu de gens et leur déboire de sentiments que vous vous évertuez à rejeter. Pour quoi ?! Pour rien. Ou juste dans un dernier fichu élan d’espoir. Espoir de trouver quelqu’un de taille. Quelqu’un qui ne s’apitoieras pas de discours mielleux en faisant semblant de comprendre un mal invisible qu’ils ‘on jamais ressenti. T’avais juste cherché ça, sa colère dans son regard et le venin dans sa voix pour t’accabler. Pour te rendre ce que tu méritais. Colère pour colère. Rage pour rage. Tu l’as prise de ta main, emprisonné comme pour capturer l’électricité de ces prunelles déposés dans les siennes. Éterniser la violence de ces confidences que tu sentais avoir bien trop pesé sur son corps. Son cœur aussi brisé que le tiens. La Nana qui semblait être l’adversaire de taille que tu avais cherché qui piqué de ces mots comme tu l’avais si bien cherché. La douleur qui te piqué au creux de ton âme. A vif, et toi, tu en souriais silencieusement. Souriais de la comprendre. Souriais d’avoir été celui qui l’ai poussé dans ces retranchements alors qu’elle te pousser tout autant dans les tiens. « Karma, destin… ou Dieu ! Appelez ça comme vous voulez mais on a toujours notre part de responsabilité même dans les drames les plus violents. On récolte ce que l’on sème ou un putain de proverbe qui prend son sens malgré nous !! On a tous nos démons, nos erreurs… la faute est peut-être dérisoire mais elle est réelle !!» Que tu lances sur sa même intonation. Comme habitais cette envie de partagé une culpabilité qu’il n’avait pas lieu d’être autant pour elle que pour toi. T’es là, avec elle comme tu ne l’as pas était depuis des mois avec quelqu’un et putain que ça te fait du bien dans ton mal. Que l’on te prenne pour un fou alors que la regarder se retourner et s’éloigner te donne envie de lui courir après pour qu’elle t’en mette une. Peu t’importes la manière t’as cette sadique et étrange envie qu’elle t’embarque dans sa douleur pour en oublier un peu la tienne. Alors, tu ne réfléchis pas ou plus et tu l’as rattrapes sans aucun mal. Une main qui se pose sur son poignet pour retrouver son regard qui s’alignes au tiens. « Attendez… ne partez pas si vite ! » que tu lances dans ce qui semble être presque un ordre « C’est qui, qui vous oblige à subir toute cette mascarade si ce n’est pas de votre plein gré ?! » ouais, tu te surprends à vouloir savoir. En savoir plus et presque tout juste pour te dire que dans tout se merdier tu n’es finalement pas seul.
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