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 (ava) why'd you only call me when you're high ?

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Message Sujet: (ava) why'd you only call me when you're high ?   (ava) why'd you only call me when you're high ? Empty Dim 28 Fév - 17:53


why'd you only call me when you're high ?
@ava caruso

à la rescousse du petit trésor, voilà ce qu’il se dit, un léger sourire presque importun qui vient flotter sur ses lèvres fines. la clope au bec, la voiture de fonction entre les mains, berline noire qui exhibe des lignes souples, les mêmes que celles des fédéraux. anderson n’a pas lésiné à la dépense en ce qui concerne ses équipes de choc, bien qu’il serait sans doute totalement atterré de voir l’argent du contribuable gâché avec largesse pour une petite diva des réseaux sociaux victime d’un cambriolage, ou bien du mécontentement de son dernier plan cul en date. mais iskandar n’a ni l’âme d’un commissaire aux comptes, ni les vertus du flic lambda. certes il a vaguement suivi le protocole en dépêchant sur place deux uniformes, avertissant le 35th precinct après que le timbre hystérique et latin ait copieusement vrillé son oreille, mais il leur a également demandé de l’attendre avant de débouler. car la petite ne veut pas voir son domaine ravagé par le protocole de la loi en goguette, bien au contraire, elle veut le traitement veule et soumis que l’on adopte en présence du gratin, la poussière qui vole sans exhiber sa crasse sous les pas excédés d’une étoile. elles brillent les étoiles, dans le regard amusé de wilde, même s’il ne peut empêcher le martèlement sourd dans sa cage thoracique, digne préambule lorsque tonne l’ouverture de la chasse.

tu te rappelles alors, la lividité de ses traits, les cheveux longs et noirs, méandres où perlaient encore les humeurs du vice. l’envolée fracassée, sur le carrelage humide des toilettes de la boîte de nuit. poupée aux reflets de satin, faussement endormie, cajolée par la faucheuse qui ne voulait pas d’elle. tu te souviens de l’éclat brisé, des reflets de son visage, du tien, prisme étrange d’une rencontre de hasard. tu te souviens de l’instinct, de l’envie de lui venir en aide, par caprice, par bonté, peut-être uniquement parce que tu le pouvais. tu te souviens d’elle, l’étoile broyée par ses envies de trop, et puis le grondement sourd de ce qui semblait lui manquer, solitude abandonnée au milieu des cris et de la foule.

le petit trésor est défendu, qu’importe la taille du prédateur qui s’insinuera à l’orée de ce panthéon comptant une unique déesse depuis longtemps déchue, il le mettra hors d’état de lui nuire. car si un jour sa main a empêché la noyade d’ava, dans les affres de la coke, les lignes perdues dans les sillons de la mort, il ne permettra jamais que le cours désormais divague, ou soit interrompu ou tari, par elle ou par un autre genre d’animal. jamais. les buildings dessinent une haie d’honneur à ce rôle vaillant qui lui convient très mal, et sa silhouette souple se déploie au sortir du véhicule, avisant les deux flics qui attendent patiemment tout en bas de l’immeuble. il vient de couper sa conversation avec la gosse. tu ne sors pas de là. timbre doux, mais ferme, pour cesser là tout débat. l’ascension est rapide, la petite formation au seuil de l’appartement immense se tient sur ses gardes, la porte d’entrée est entrebâillée, et à l’intérieur se délivre les indiscrétions du courroux déchaîné, qui éventra les toiles, et brisa l’atmosphère pour la verser au noir d’une toute autre ironie. c’est le flic dont il n’a retenu que le numéro de matricule, et non pas le prénom, qui entonne le préambule de circonstance. police, nous allons entrer. alors que sa jeune collègue ajoute pour le central, murmurant dans son talkie, 10-23 au domicile d’ava caruso. aucun suspect en vue. ils déambulent, signes et regards se relaient avant que dans chaque espace, on élance le “clear” de circonstance, le suspect volatilisé depuis longtemps sans doute. iskandar quant à lui suit son propre chemin, il est allé frapper aux portes closes jusqu’à ce qu’elle se manifeste. ava, t’es là-dedans ? qu’elle lui ait obéi tient presque du miracle, il sourit plus encore, puis s’efface alors qu’il lui assure : tu peux sortir maintenant, il n’y a personne d’autre que nous ici. j'sais que c'est sans doute un trop petit comité pour ton genre de beauté, mais j'avais que ça sous la main. il ne sait trop s’il est déçu, ou bien plutôt satisfait d’avoir l’occasion de la revoir, même si c’est de si bon matin. et qu’il a autre chose à foutre qu’une visite de courtoisie.

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Message Sujet: Re: (ava) why'd you only call me when you're high ?   (ava) why'd you only call me when you're high ? Empty Lun 1 Mar - 15:19


why'd you only call me when you're high ?
@ava caruso

une horreur, tu t'rends compte... on est en sécurité nulle part... non, j'étais pas chez moi hier soir, j'suis rentrée que ce matin et ... ouais, le désastre, même mes toiles, un vrai fou furieux. la porte était grande ouverte. enfermée dans ses chiottes, ava piaille avec Sara au téléphone, venant à peine de raccrocher avec le sauveur d'une nuit, quelle chance que je connaisse un flic, il est déjà chez moi, j'suis sûre qu'ils vont le foutre en taule. j'vais porter plainte... dommages et intérêts, évidemment ! elle sursaute lorsqu'elle l'entend frapper à la porte, recroquevillée dans un coin, son bras appuyée sur la cuvette fermée, elle met fin à l'appel. tu l'as tué ? qu'elle gueule à l'encontre de la porte encore close, puis se redresse ouvrant en grand à l'agent de police qu'elle ne manque pas d'observer de haut en bas. il sort de son lit, ou du moins, il en a l'air. elle, porte encore les vêtements de la veille, une robe trop courte et son maquillage s'est fait la malle le long de ses joues. des larmes, elle ne sait plus si elles étaient de joie ou d'agacement. son portable accroché à ses doigts, j'voulais pas que tes potes entrent ici. souffle-t-elle. ce n'est pas pour garder son intimité, seulement pour les grammes de cocaïne qui cohabitent avec elle, abandonnés ici et là dans le loft.

elle reste dans les toilettes, le visage fermé et le regard vide. la nuit était remplie d'excès en tout genre, trop de champagne pour son corps frêle, trop de drogue pour son cerveau qui ne parvient pas à se remémorer les évènements. douze heures de flou, c'est ce qu'elle se traine. et cela lui rappelle leur première rencontre, lorsque ses yeux se sont ouverts sur le visage de cet homme, à son chevet alors qu'elle était dans un lit d'hôpital. ce jour là aussi, elle ne se rappelait de rien, si ce n'est du bien être ressenti après avoir succombé à une énième trace. elle devrait lui être reconnaissante. mais il n'en est rien. ava voit désormais en iskandar un garde du corps qu'elle réclame quand la peur s'installe en elle. elle s'avance enfin, toujours perchée sur ses escarpins, la paume de sa main se pose sur le torse de l'homme quand elle se sent faiblir, la tête lui tourne. 'me faut un café. t'en veux un ? elle n'attend pas de réponse, longe le couloir jusqu'au salon, est prise d'un écœurement profond à la vue de tout son appartement sur le sol. la fatigue ne laisse pourtant pas de place à la colère, sur son chemin elle adresse un sourire aux flics qui l'observent comme s'ils n'avaient jamais vu une fille dans son genre. vous allez le retrouver ? y'en a pour au moins cinquante mille dollars de dégats, sans compter mes toiles ... qui sait combien j'aurai pu les vendre. qu'elle commence, aboyant sur l'homme et la femme qui ne savent pas quoi répondre. son corps se pressent contre l'ilot central de sa cuisine et elle laisse son buste s'y affaisser. sa joue collée au marbre, le monde qu'elle voit de travers la fait ricaner et elle lutte pour ne pas laisser ses yeux se fermer et l'emporter dans les bras de morphée.

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