problem child.

@Ava Caruso & @Amour Vaughn

     
Bavure de poudreuse sur la céramique des chiottes, accessoires rutilants qui tintent contre la paroi, vêtements seconde peau, fracas des baffles pour atténuer les jacassements, le romantisme allusif et foutrement bancal parfum éthanol. C’est qu’on pourrait y mettre le feu, aux mots, à la belle parole, incendier les états d’âme d’une étincelle au fin fond de regards livides. Confusion de la cendre et du confetti pour festoyer derechef sur les mauvais sentiment, planer sur la tristesse et les angoisses. Ce mal du siècle qui se piétine si bien en talons aiguille.

Amour écrase de la semelle de ses baskets, la tête en arrière, les racines baignées d’un peu de sueur à force d’extase. Les garçons ont délogé leurs airs affables et grotesques, ont le nez plongé dans la nuque de nanas vacillantes, trop clinquantes pour être résolument consentantes au toucher de la misère sur une peau satinée, crémée dernier cri. Ça n’enraye pas la fièvre de la blonde, fauchée de ses partenaires par une loyauté limitée à la naissance d’une poitrine ou au trémoussement suggestif de la cambrure, elle moque leurs airs mièvres, les mains crasses qui troublent la vertu des proies qu’on dirait reines si le contrôle était encore leurs. Ce qu’elle rit, Amour, c’est comment elles se laissent gentiment abattre la conscience sur des promesses d’éternel dans un décor aussi fugitif que les sentiments de ces garçons.

Le rire mauvais, bientôt las, qui s’écarte de la foule de larves dansantes « j’vais m’poser un peu, j’crève de soif », Tim déloge ses crocs de son calice, rictus taquin, « sois pas jalouse tu restes ma préférée ». Moue distordue, dégoût ancré dans la rétine, majeur dressé, le dessous de l’ongle rouillé d’un sang séché mal rincé. La blonde fait volte-face, disparaît derrière la foule de corps.

Affalée sur la banquette, verre de flotte en main, les cérulées sont prises dans les affres de la pensée, à contempler les lumières et les ombres sur le carrelage, le mouvement des pieds qui vient trahir la monotonie du paysage. Les orbes dévient sur l’état de ses mains, rétrospective des jours passés à nettoyer plutôt qu’à trahir le serment, ils avaient pas compris ce soudain écoeurement d’Amour à déchiqueter, cette hystérie contenue. Mais y a eu personne pour objecter lorsqu’elle a déclaré s’occuper des cadavres, chacun en avait assez d’inhaler la mort ou de se brûler sur l’écume d’acide. Le spectacle des charognes était devenu plus soutenable en outre, depuis qu’elle avait cessé d’y coller sa lame. Elle ne fait plus que mirer le tableau de sa frustration, désormais, encore à évaluer son désir de se retirer dans le salubre.

Il y a quelque chose de répugnant à ces bêlements, ces piailleries qui s’exécutent au-dessus d’elle et qui viennent effrontément transgresser la frontière de ses songeries. Amour lève un regard rompu sur la brune désopilante qui pointe une blonde tuméfiée et familière d’un index manucuré. « Oh », la platine revient sur la brune « tu sais combien il lui a coûté son nez? ». L’exaspération exponentielle, elle ne saisit pas bien le discours parmi les décibels, ni même pourquoi elle en est le sujet. Elle se redresse un peu en-dessous de l’aura sur-parfumée, mesure l’état du mépris bourgeois, zieute et se remet en mémoire la gueule cassée à côté d’elle, retourne à la brune. « T’es pas assez friquée pour t’remettre de la quantité d’dégâts qu’j’pourrais faire à une anorexique dans ton genre, alors dégage », la blonde peroxydée regarde avec ce qui paraît être du regret sa copine, tente de lui attraper la main mais l’autre reste momifiée. Amour soupire. « J’vois. S’baigner dans ta bouteille de parfum n’enlève pas la merde logée dans ton cerveau, dans votre jargon d’victime on appelle ça d’l’inconscience t’sais», qu’elle fulmine sèchement. À la provocation des nantis, elle éconduit loin la promesse sereine, sage, que peut-elle faire de mieux aux soubresauts enragés qui la prennent?

(c) corvidae

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Mon sourire se crispe quand elle me rejoint enfin,
C'est quoi, cette gueule ?
t'avais cette tête là, avant ?
Il y a trois jours, ou alors j'avais encore abusé sur l'alcool ? Rien d'étonnant.

Le cerveau fracassé aux psychotropes, le buste se cambre sous les rires qui ne sont plus simulés. Laure l'observe avec animosité, c'est qu'elle vient de lui refuser ses lèvres, prise d'un dégout profond face aux contusions marquant son épiderme. j'me suis fais péter le nez. Ava se recule davantage, avant de zieuter son téléphone, sourire aux lèvres, ses doigts zigzaguent et pianotent sur le tactile, racontant son ennuie à qui voudra bien le lire. j'ai rendez-vous chez le chir' la semaine prochaine. et elle pouvait pas rester chez elle jusque là, histoire de m'éviter cette vision d'horreur ? Ava acquiesce sans même lever le menton, ses lèvres s'étirant à la vue des diverses conneries peuplant son réseau social favoris. c'était avant-hier, j'voulais récupérer de quoi bla-bla-bla, bla-bla-bla, l'italienne l'observe de haut en bas sans écouter un traitre mot de cette conversation qui lui semble sans intérêt. C'est que tout ces plans sont mis à mal, que les photos ne seront inexploitables, qu'elle ne pourra plus se servir de son visage parfait pour rendre folle de jalousie les divers exs qui la suivent encore. D'une traite elle avale la coupe de champagne qu'elle tenait entre ses doigts, s'empresse pour la remplir de nouveau, ondulant la tête au rythme des paroles de l'amante d'une nuit. et le docteur goldstein, n'avait pas de créneau disponibles avant mercredi, évidemment. le ton las, son attention papillonne jusqu'à la foule, à la recherche d'une plastique plus potable, regarde, c'est elle. là-bas. l'index de blondie se pointe sur la cible, Ava ricane bêtement suivant de ses yeux noirs la silhouette aux allures banales. tu t'es fais casser la gueule par une fille aussi bien fringuée que ton frère, sérieusement ?

Ce doit-être l'adrénaline, ou simplement la bêtise qui la pousse à se redresser trop vivement, tirant sur ses talons celle à l'ego piétiné. Elle bouscule les corps qui s'impose à elles, son verre et son téléphone ancré à ses doigts comme si sa vie en dépendait. Le sourire est mesquin quand elle surplombe l'agresseuse présumée. Les mots qu'elle articule sont aussi virulents que ridicules, Laure s'offusquerai presque. T’es pas assez friquée pour t’remettre de la quantité d’dégâts qu’j’pourrais faire à une anorexique dans ton genre, alors dégage. j'ai maigri, elle au moins elle l'a remarqué. ses lèvres peintes n'ont de cesse de s'étirer, Ava reste statique, observatrice d'un monde qu'elle ne fréquenterai jamais, elle princesse d'un raffinement sur-joué. Elle dégage sa main de celle de Laure, elle n'a qu'à s'enfuir si quelques regards noirs suffisent à nourrir sa peur. J’vois. S’baigner dans ta bouteille de parfum n’enlève pas la merde logée dans ton cerveau, dans votre jargon d’victime on appelle ça d’l’inconscience t’sais. Son dernier neurone s'éteint au moment où elle entrouvre la bouche, c'est quoi cette odeur ? elle renifle l'air mauvaise, le désespoir, non ? parce que faut bien être complétement désespérée, ou complétement conne pour éclater le nez d'une idiote dans son genre. quand une simple bousculade aurai suffit à la faire déguerpir. si elle détourne le regard, c'est seulement pendant une seconde, pour observer avec amertume Laure et son visage tuméfié, ça tire dans les douze mille dollars un nez aussi parfait que l'sien. on la paye comment l'inconscience part chez toi ?  

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Leurs mains se détache, et Amour intercepte l’abandon avec un brin de curiosité, de ce lien infaillible qui permet aux décérébrées de former une solide résistance contre ses imprécations. La brune ne s’en incommode pas et s’y arrache à la force des joutes qu’elle balance. À rien n’y craindre, à rien n’y perdre excepté peut-être l’angle immaculé de sa mâchoire. Vaughn divague, de la fâcheuse rupture des amantes à la piste de danse surpeuplée, accuse reniflements et décibels en pressant ses doigts rongés autour de son verre. L’agacement condense sa petite colère qu’elle visse sur le divan pour éviter qu’elle n’explose sur la plastique. La rhétorique d’enfant dorée proféré au-dessus d’elle ne lui glisse guère sur le pelage, Amour en ourdit chaque syllabe, se laisse pénétrer par les claquements de cette langue inconnue, et se débecte du lot d’insultes vitupérées qui retiennent tous les privilèges de la prodigalité. Neurones dégueulés comme billets verts sur le comptoir.

Les saillies osseuses de sa mâchoire se révèlent sous quelques jets de lumière comme elle conserve cette attitude mutique et distante qui bientôt dans l’ombre se fragmente. Désormais à hauteur de proie, la paume fait siffler l’air puis s’abat sèchement sur la joue voisine. « Tu crois qu’on est dans une putain d’cours d’récré où t’peux bizuter la première p’tite âme qu’tu croises? ». Des deux silhouettes qui avaient sillonné jusqu’à elle pour saper sa tranquillité, il ne restait plus que celle qui, ayant osé l’affront, portait sur une joue le rouge de sa furie. Amour brocarde l’inconnue d’un rire mauvais. « Si tu mettais autant d’soin dans l’choix d’ceux qui t’entourent que dans celui d’ta tenue, t’pourrais peut-être trouver un cabot plus fidèle que celui qui vient d’se barrer tu crois pas? », ses yeux dardent derrière son homologue puis y reviennent.

Amour se plonge un moment dans la vacuité des prunelles ambrées face à elle, du pouce et de l’index lui redresse légèrement le menton. « J’suppose qu’le fric n’achète pas tout hein? », elle sonde d’un oeil à l’autre, fait tomber la pulpe de son pouce contre la lippe de la brune dont elle étire le rouge à lèvre, lentement, jusqu’à la joue. « T’as beau être couverte de Channel ou de Balenciaga, ça t’empêche pas d’être ruinée comme les autres », la blonde tente d’estimer le prix des traumatismes qu’elle pourrait infliger, et cette pensée fugace la pousse à lâcher l’emprise et étendre leur promiscuité pour contenir l’afflux de barbarisme qui épouse sa colère. Elle soupire comme pour faire appel à sa lucidité et aux promesses qu'elle a faite, qui instillent désormais un amer regret dans ses abîmes.

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Si elle n'était pas perchée sur des talons, le visage couvert d'un maquillage hors de prix, ni étouffée par une robe de couturier, Ava ne serait rien. Toute sa confiance en elle basée sur l'apparence et les millions d'abonnés sur la toile. La sensation, de valoir plus que les autres puisqu'elle peut tout obtenir en claquant des doigts. Que ses caprices deviennent tous réalités grâce à un compte en banque pesant plusieurs lingots d'or. Le cerveau sous cocaïne, ses paroles deviennent paroles saintes et l'inconnue ne devient qu'un insecte à écraser. Main sur la hanche, regard hautain, comme si elle sortait d'une émission de télé réalité ridicule elle attend les excuses qui ne viennent pas. Toise d'un oeil mauvais le corps qui se déplie devant elle, la gifle part si vite qu'elle n'a pas le temps de reculer d'un pas. La paume claque contre sa joue et ses yeux s'écarquillent, ses lèvres s'entrouvrent et elle aimerait qu'un garde du corps imaginaire se jette sur l'idiote pour sauver son estime. Rien. Laure s'est tirée. Les mots que la blonde prononcent ne parviennent pas jusqu'à ses neurones, toujours choqués par le geste inattendu. Ava pourrait répliquer, mais le monde devrait admettre que au corps à corps elle n'est douée qu'au fond d'un lit. Ses phalanges se resserrent sur la coupe qu'elle tient, blanchissent même quand l'autre parle encore. si tu savais comme j'en ai rien à foutre, grâce à toi, elle a perdu tout intérêt. qu'elle siffle, grimaçant en se rappelant la face bleuie de celle qui devait être son encas pour plusieurs jours.

La gosse observe les yeux bleus qui lui font face, se dit un instant qu'ils ne peuvent qu'aller avec une beauté qui pourrait couper le souffle, mais elle n'a pas le temps d'en voir davantage. Se statufie quand le pouce s'écrase contre sa lèvre. Le cerveau est en ébullition constante, ne fait que lui hurler le manque qui se fraye un chemin le long de ses veines. En quelques secondes la voilà maquillée comme un clown, elle grince des dents. détrompe toi, le fric achète tout. absolument tout. certitude qu'elle crache dans un rire malveillant, un pas en arrière, enfin et elle scrute la jeune femme qui lui fait face. Le regard étincelant. D'un geste vif, le champagne est jeté à même le haut, éclaboussant sans doute le menton. on peut dire qu'on est quitte. qu'elle lâche, contournant le corps pour s'asseoir sur la banquette, ses jambes se croisent, et ses pupilles analysent toujours, ou on peut dire que je t'ai rendu service. franchement, tu te mets pas en valeur avec des fringues pareilles. et t'sais quoi, c'est bien dommage. Ava ricane encore, se met à regarder la foule à la recherche d'un chevalier servant qui voudra lui ramener de quoi s'anesthésier un peu plus les sens.

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Près de celle qui se tenait sur la cime haute de ses talons, Amour a humé le parfum constitué des frais arômes de honte et de fureur sagement étouffés. Elle s’en est écartée, clémente, et faisant acte de pitié pour la bêcheuse des hauts quartiers. La lumière blanche jaillissait contre sa rétine, s’installait de courtes secondes sur son visage, tandis qu’elle fouillait dans la horde à la recherche de ses acolytes. Mais comme elle ne semblait plus remarquer l’indésirable nécessiteuse, elle reçut les éclaboussures d’un tel affront. Les mains levées, le menton baissé sur son t-shirt, Amour s’hérissait silencieusement frottait sa mâchoire du dos de sa main, d’un geste si sec qu’on aurait pu en peser la rancune. Autour d’elle, l’intrus vaquait, morguait par la vicieuse parole. Elle en attendit patiemment la fin pour tourner vers l’autre son envie d’en découdre, avancer et lui agripper la tignasse, faire rebondir ses phalanges sur ses pommettes.


Dans son élan pour assouvir sa primitive colère, quelque chose venait lui cisailler l’estomac, la maîtrisait avec force. « Oh, oh, oh du calme », elle poussait contre l’avant-bras de Tim « lâche-moi putain, elle vient d’me jeter un verre à la gueule », l’homme a dévié ses prunelles rompues sur la brunette confortablement installée, consterné lui-même par le culot qu’elle avait eu, charmé sans doute par les éclats de rage que l’inconnu déclenchait chez Amour. « Ça va, ça va, calme-toi ça va sécher, on n’est pas là pour ça », Tim reprochait soudainement les humeurs disparates de la blonde, cette impétuosité qui bouleversait le flot de l’amusement. Amour le toisait, hésitait à lui abîmer la charmante asymétrie de son visage maintenant qu’il s’opposait à elle pour cette vulgaire môme à peine ébranlée par les fougues enragées de la blonde face à elle. Dans ce court instant où il avait détourné l’emportement de la môme sur lui, elle ne trouvait plus grand intérêt à se jeter sur la placide bourgeoise au moment où elle y reposait son attention.

« Lâche-moi, j’vais fumer une clope » elle a grommelé avec un peu de rancoeur comme si Tim, en l’arrêtant, avait présenté sa loyauté à une autre, à elle. Son bomber sur les épaules, Amour a adressé un oeil noir à la pimbêche fort satisfaite et que Tim sautait déjà à la simple vue, faisant glisser sur elle un regard avide, concupiscent, qui lui donnait raisonnablement cet air de type bas de gamme.

Amour s’est assise sur quelques marches, sur la rive opposée à celle de l’entrée de la boite de nuit. Sa cigarette se consume tranquillement et le souffle glacial de l’extérieur lui traduit une fatigue qu’elle avait occulté pour la soirée.

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Le manque cruel de réflexion, là est son plus gros problème.
Ava passe son temps à agir sans jamais laisser son cerveau se mettre en marche. Les gestes et les mots dictés par les diverses envies qui la traversent et ne s'amoncèlent jamais entre ses tempes, puisqu'elle les exécute, absolument toutes. Le verre balancé sur l'inconnue en est une preuve supplémentaire, vue qu'une fois chose faite, elle passe aussitôt à autre chose. Tente de reprendre ses aises sur la banquette peu confortable offerte à ceux qui ne possèdent pas son amex black. Elle n'a que faire de l'état dans lequel elle a pu mettre la blonde, ses yeux se rivent à sa manucure imparfaite, demain il lui faudra un nouveau rendez-vous.

Quand elle relève la tête, elle aperçoit le courroux prêt à s'abattre sur elle, un mouvement de recul, un air effaré alors que blondie se fait crocheter le corps par un type sorti de nulle part. Son sauveur, c'est ce qu'elle se dit en agrémentant son regard d'un sourire trop charmeur. L'italienne n'écoute qu'à moitié les mots qui sont prononcés, à même un coup d'oeil pour son téléphone pour calmer l'ennuie qui se met à courir le long de ses veines. Les yeux bleus de sa charmante trouvaille lui sont arrachés et elle se voit abandonné aux œillades lubriques. C'est la femme qu'elle regarde s'éloigner, un soupir traversant ses lèvres. L'homme s'approche instantanément, baragouine des excuses pour celle qu'il appelle son amie en s'asseyant trop près d'elle. Les cuisses se frôlent et Ava ne retient pas le dégout qui marque ses traits. j'peux te tenir compagnie si tu veux, t'offrir un verre et ... du champagne. qu'elle le coupe avec sévérité. A-t-il seulement l'argent pour lui amener ce qu'elle désire ? Il dénigre le champagne, se met à piailler sur les bienfaits de whisky, attarde une main sur son genoux. j'suis pas de ce bord don juan. qu'elle lâche à moitié amusée, c'est pas ce que tu renvoies pourtant, elle n'attend pas la fin de sa phrase pour se redresser, ta copine là, elle, c'est plus mon genre. il s'esclaffe, elle se casse.

Il lui faut quelques minutes pou atteindre la sortie, après avoir récupérer une bouteille de champagne pour palier à celui gaspiller quelques minutes plus tôt. Sur le trottoir ses talons claquent alors qu'elle cherche du regard l'inconnue. Chose faite, elle s'approche, se sentant invitée partout où elle se présente. ton pote là... elle lève les yeux au ciel sans terminer sa phrase, c'quoi son problème sérieusement ? sur ses mots elle s'assoie juste à côté d'elle, avale une gorgée de son breuvage, je le pensais, pour tes fringues. qu'elle termine en tendant la bouteille vers elle.

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