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 Future Days - Ellie

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Message Sujet: Future Days - Ellie   Future Days - Ellie Empty Sam 23 Jan - 14:33

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Ellie Parker


Depuis la voiture de police ou il était installé, Nikolaï avait les yeux rivés sur ce bâtiment abandonné de toutes âme qui vivent. Pourtant, à l'intérieur ce tramait beaucoup de choses. Trafic en tous genre. Pas un gros réseaux mais juste quelques petits dealers de rue qui bossaient soit pour leur propre affaire soit pour quelqu'un de plus haut placé. Ce n'était pas tant les dealers qui intéressait le policier mais surtout cette adrénaline. Première fois qu'il retourne sur le terrain, en réalité il n'avait pas réellement le droit de faire parti de cette intervention mais une journée de plus à trier les archives et il risque de devenir complètement fou. Sans demander l'avis de son chef de brigade, Nick c'était engouffré dans l'un des véhicules de planque pour pouvoir y participer, juste pour retrouver le gout du terrain. Pas de violence, juste arrêter quelques gamins qui ce retrouvent contraint de dealer pour vivre, le genre de petites affaires qui lui convient parfaitement.

Bâtiment abandonné dans un quartier plutôt difficile de la ville. L'équipe d'intervention ne voulait pas créer la panique, juste choper des cibles afin de remonter le filon d'un trafique. Deux hommes étaient déjà en repérage des lieux et ils n'attendait plus que le signale pour boucler sa zone. Equipé d'un gilet léger par balle, juste au cas ou, Nick était déjà sur le pied de guerre, il pouvait déjà entendre les bâtiments de son coeur résonner dans ses oreilles. Les mains presque tremblantes alors qu'il n'avait qu'une hâte c'était d'y aller. C'est ce qu'il avait toujours fait. Le signal donné, les quelques agents sortent des voitures, la peine ombre couvre leur arrivées, discret, ils couvrent les portes du bâtiment jusqu'à ce que la première équipe entre. C'est maintenant que tout commence. Sa lampe ainsi que son arme de poings à la main, les deux équipes entre dans le bâtiments pour rejoindre les cibles localisé par les deux agents infiltrés. C'est un véritable mouvement de panique dans le bâtiment alors que toutes les personnes présentes tentent de prendre la fuite. Il n'y avait pas que des camés dans ce bâtiments, il y avait également des sans abris, des gens qui n'avaient nul par ou aller. Alors qu'il avance, sa lampe ce pointe sur cette fille, légèrement aveuglé elle prend quand même la fuite dans le couloir. Un truc à ce reprocher peut être ? - Arrête toi ! Tente t'il avant de partir derrière elle.


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Message Sujet: Re: Future Days - Ellie   Future Days - Ellie Empty Dim 24 Jan - 12:57



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Des fois, la douleur est telle qu'on ne parvient pas à voir l'horizon. Tu ne sais plus quand tu as commencé à te perdre dans tes propres démons. Tu n'as jamais rien éprouvé d'autres que de l'indifférence envers autrui. L'amour, tu ne sais pas ce que c'est, tu ne sais pas à quoi ça peut ressembler. Les personnes qui t'ont adoptés durant les dix-huit premières années de ton existence ne t'aimaient pas. Tous, ils faisaient semblants. Ils n'avaient pas besoin de te le dire, tu le lisais dans leurs regards. Ils voulaient simplement faire une bonne action, c'est tout. Ils n'ont jamais été capable de t'aimer, tout comme tu ne les as jamais aimé. L'attachement envers qui que ce soit te tétanise. Tu as peur d'être déçu, d'être abandonné. Tout le monde part un jour alors au lieu d'ouvrir ton cœur à qui que ce soit, tu préfère le fermer à double tour. La clé, tu l'as jeté loin, très loin, il y a des années de cela.
Aucun ami, aucune famille. Seule. Tu es seule et ce, depuis toujours. Tu ne sais pas pourquoi, pour quelles raisons tes parents t'ont abandonnés à ta naissance. Tu ne les connais pas et jamais tu ne souhaite les connaître. Ils t'ont lâchement abandonnés, laisser seule dans ce vaste monde. Tu les hais, du plus profond de ton cœur. À ta majorité, tu es partie du foyer d'accueil. Ton sac sur le dos, quelques rares souvenirs à l'intérieur. T'es partie, sans te retourner. Aucune attache, aucun sentiment. Ne jamais rien regretter. Tels sont tes maîtres mots. Tu avance, sans jamais te soucier de qui que ce soit. Danseuse dans un cabaret, vendeuse à temps partiel dans une pâtisserie de la ville, quelques petits deals de drogue de temps à autre. Tu vends également ton corps à des hommes en manque d'affection en échange d'un toit pour la nuit surtout en ce moment, par ces temps de grands froids où il est impensable de dormir dehors, dans les rues de New-York. Ce n'est pas le grand luxe mais c'est ta vie et, pour le moment, elle semble te convenir.

Bâtiment abandonné. Tu te trouve dans un coin de l'immense espace, seule, le regard perdu dans le vague. Certains deals, d'autres se défoncent tranquillement dans un coin. Un grand garçon, au moins un mètre quatre-vingt, cheveux bruns et voix rauque s'approche de toi. Il te tend l'un de ses joints roulés avec facilité. Tu tire quelques lattes, ne disant rien. Pas un mot, pas un son. Tu lui rends son instrument de torture pour les uns, de plaisir pour les autres.
L'ambiance est bizarre, pas comme d'habitude. Tu as un drôle de pressentiment, comme si tu sentais que, ce soir, quelque chose de mal aller se produire. Néanmoins, tu n'as pas peur. Tu es même étonnement sereine, restant tranquillement dans ton coin, ton sac à dos non loin de toi et prêt à être dégainé en cas de problèmes. Tu ne cherche pas les problèmes, ce sont eux qui te trouvent.
Et puis, soudain, la police débarque. Mouvement de panique. Toutes les personnes présentes tentent de fuir. Toi aussi. Ce n'est pas facile. Les flics affluent de toute part. Pas très grande, tu arrive à te glisser aisément où tu souhaite aller. Soudain, face à toi, un homme, robuste et très grand, plus que toi en tout cas, se tient en te mettant sa lampe torche dans les yeux. Éblouis, tu tente de fuir mais l'homme t'interpelle et te hurle de t'arrêter sur le champ.
Tout s'embrouille dans ton esprit. Tu ne sais pas quoi faire. T'arrêter et te faire interpeller par la police ? Au moins, tu dormiras au chaud même si c'est dans une cellule. Ou bien t'enfuir quitte à ce qu'il continue de te pourchasser jusqu'à t'attraper. Ton être se stoppe soudainement, tournant le dos à l'homme . Tu lève les mains bien haut en signe de capitulation. Les battements de ton cœur tambourinent fortement dans ta cage thoracique. Autour de toi, des cris, des hurlements. Certains se font arrêter, tandis que d'autres ont réussis à s'enfuir. Tu te retrouve face à cet homme, le regard baissé sur le sol en béton. « Ne m'faites pas d'mal. J'voulais juste un abris pour passer la nuit ... » Tu dis, d'une toute petite voix timide. Les sanglots ne sont pas loin. C'est la première fois que tu te fais attraper par la police et, pour la première fois également, la peur s'est emparé de toi.


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Message Sujet: Re: Future Days - Ellie   Future Days - Ellie Empty Dim 24 Jan - 16:59

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Il avait l'impression que ça faisait une éternité qu'il n'avait pas ressenti une telle émotion. De retour au poste, il risque d'avoir quelques ennuis, parce qu'il n'était pas censé être là, il n'avait pas sa place parmi les hommes prêt à donner l'assauts dans le bâtiment mais pourtant il était là, en première ligne. Ce besoin de prendre un risque pour ce sentir de nouveau vivant. La dernière fois qu'il c'était embarqué dans une telle affaire, ça c'était très mal finit pour lui. Aujourd'hui encore il est marqué a jamais par les souvenirs. Des choses qu'il avait dû faire, qu'il avait subi. Peut être que sa souffrance serait à jamais sa pénitence. Il doute pouvoir passer au dessus de tous ça mais il tente de garder la tête haute et de donner bonne figure. Notamment face aux gens qu'il aime.

Son chef craignait de le renvoyer sur le terrain, il redoutait de le voir péter un câble et tirer sur tous ce qui bouge. Il n'en n'était pas encore là, il avait encore un semblant d'humanité. En faite il avait surtout besoin de ressentir cette adrénaline, ce besoin de ce mettre en danger pour espérer ressentir quelque chose. Parce que c'est ça le problème, il ne ressent plus rien de vrais. Le signal donné, le policier entre dans le bâtiment, toutes les sorties étaient cernées et seulement quelques chanceux ont la chance de pouvoir s'enfuir. Dans ce vieux bâtiment, il n'y avait pas que des drogués ou des dealers. Il y avait surtout des sans abris. Des gens qui n'avaient rien demandé mais pourtant eux aussi son prit pour cible. C'est la panique totale, les gens ce précipites dans tous les sens pour sortir, difficile de tous les arrêter puisque le bâtiment est très grand. Nick était surtout présent pour le soutient, ainsi que quelques autres agents. Juste présent pour essayer de maintenir l'ordre mais ce n'était pas son rôle d'arrêter les principaux suspect. Cependant, en voyant cette fille fuir à toute allure dans le couloir, Nick s'empresse de partir à sa suite en lui criant de s'arrêter. Étonnement, la fille s'arrête, les mains levée comme si elle craignait qu'il puisse l'abattre de sang froid. Rien que cette idée lui glace le sang, lui rappelant bien trop de mauvais souvenir. Baissant son arme, il baisse légèrement le faisceau de sa torche, toujours braqué sur elle. - C'est bon ça va. Du calme je vais pas te faire de mal ! Tente t'il pour la rassurer. Avec la faible lumière, il parvient à distinguer son visage. Elle est jeune, bien trop jeune pour avoir besoin d'un abris. Elle devrait avoir un toit. Comme pour lui prouver sa bienveillance, il range doucement son arme dans le holster à sa ceinture. - Tous va bien ok ! Tu va venir avec moi. Tu peux pas rester ici. Comme tous ceux qui venait de ce faire arrêter. Ils n'étaient pas suspects mais ils pouvaient toujours parler et confirmer les actes malveillants qui pouvait ce passer dans le bâtiment. - Viens ! On va sortir d'ici. Le calme revient doucement dans le bâtiment alors que ceux qui venait de ce faire arrêter étaient déjà poussé vers la sortie. Au même titre que les autres, la fille est embarquée dans l'un des véhicules de police pour être conduite au poste. Une fois sur place, c'est Nick qui ce charge d'elle, la questionner. Une main sur son épaule, il la conduit jusqu'à une salle d'interrogatoire. Refermant la porte après son passage, il l'invite à s'asseoir. - Bon ... qu'est ce que tu faisais là bas ? C'est pas franchement un endroit idéal pour une jeune femme comme toi. Tu as quoi ? Dans la vingtaine ?


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Message Sujet: Re: Future Days - Ellie   Future Days - Ellie Empty Mar 26 Jan - 15:42



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Le cœur qui bondit dans ta poitrine, le cœur qui palpite. Pour la première fois, la peur se lit sur ton visage. Toi, assise paisiblement dans un coin de l'immense bâtisse, tu pensais pourvoir simplement dormir au chaud cette nuit. Dehors, l'hiver a posé ses valises. Quelques personnes, bien équipés, dorment tout de même dans les ruelles de la ville ou sur un des nombreux bancs de central park. Tu n'es pas si folle, pas question de dormir dehors. Nombreuses ont été les personnes à squatter ce bâtiment abandonné. Des paumés, comme toi. Des dealers qui voient en toi un client de plus pour leur business. Bien sûr que tu as déjà touché à la drogue. Quelques fois, histoire d'oublier un peu cette misérable vie qu'est la tienne. Depuis vingt-trois ans, déjà, tu erres dans ce monde. Essayant de te faire accepter des autres habitants de la ville. Personne n'a voulu de toi, personne n'a réussis à te supporter. T'as mal, ton cœur saigne. Il hurle de désespoir. La solitude est ta seule compagnie, avec ce sac à dos qui ne te quitte jamais. À l'intérieur, quelques souvenirs auquel tu tiens plus que tout, plus que ta propre vie, et qui te font du bien. Des souvenirs qui te rendent heureuse, même pour un court instant. Aucune famille, aucun ami. Tu te méfie des gens. Il est très difficile de se voir accorder ta confiance.

Ce soir, la police a débarquée dans le bâtiment. Toutes les issues sont bloqués par un membre des forces de l'ordre, toutefois, certains squatters et dealers ont réussis à sortir malgré tout. Avec ta petite taille, tu arrive à te glisser partout. Les descentes de police, tu as l'habitude de les subir mais en général, tu arrive à les semer aisément. Pas ce soir, ça ne devait probablement pas se faire. Un des policiers t'interpelle, te demandant de rester là et de ne pas bouger. La peur te paralyse. Que va-t-il faire de toi ? T'emmener là-bas, au commissariat ? Te placer en garde-vue pendant vingt-quatre heures ? Tu as peur, pour la première fois de ton existence. Tu as peur, tu es paralysée.
Les mains en l'air, tu capitule et te tourne vers l'homme. Il mesure à peine dix centimètres de plus que toi. L'air peu commode, il semble changer radicalement de ton quand il apprend que tu voulais simplement dormir ici. Tu n'as rien à voir avec les dealers.
L'arme se baisse, ton souffle redevient normal. Sa lampe torse s'abaisse également, laissant ainsi un peu de répit à tes iris. Ton regard scrute l'homme avec beaucoup d'attention. Soudain, il vient te parler. Il veut t'emmener. Mais où ? Où ça ? Où veut-il t'emmener ? Ton sang se fige dans tes veines, ton cœur tambourine toujours intensément dans ta poitrine ?  « Où … ça … ? » Tu demande, d'une toute petite voix, semblable à celle d'une fillette.
Ton regard se pose aux alentours de toi, tu les vois tous tes compagnons de fortune qui se font arrêter et passer les menottes aux poignets. Ton regard se baisse vers les tiens puis, remonte vers l'homme. Les yeux brillants, les sanglots dans la voix. « Vous allez me passer les menottes ? » Tu demande, essayant de ne bégayer, de ne pas flancher face à lui. Sans un mot, sans un regard vers lui, tu rentre dans sa voiture de police. Ton sac sur les genoux, tu le presses contre ton être et tente de calmer cette peur qui vit en toi depuis que tout ceci a débuté.

Au commissariat, tu te retrouve assise dans l'un des nombreux bureaux. L'homme en face de toi est celui qui t'as arrêté. Tu ne fais pas la maline, tu te tiens droite, toujours ton sac avec toi. Tu refuse de le lâcher. « J'vous l'ai dit. J'voulais juste dormir dans un endroit à l’abri du froid. J'sais pas si vous êtes au courant mais ça caille dehors. » Tes nerfs sont mis à rudes épreuves. Tu ne supporte pas d'être là, assise dans ce bureau alors que tu n'as rien fait. Tu cherchais juste un endroit tranquille pour la nuit. Tu n'es pas une criminelle. « vous avez de la chance vous, vous devez avoir un toit au-dessus de la tête, de la nourriture plus que je ne pourrais jamais en avoir... » A cet instant, ton ventre se met à gargouiller fortement. Tu n'as rien avalé depuis le déjeuner. Quelques larmes ruissellent sur tes joues, tu les essuies du revers de la main. Tes mains se mettent à trembler. Tant d'émotion en toi, certaines que tu ne connais pas, comme la peur par exemple. « J'ai vingt-trois ans. Ça fait cinq ans que je vis ainsi. J'ai pas le choix ! » Tu ne cherche pas à ce qu'il s’apitoie sur ton sort. Personne ne l'a jamais fait. Pourquoi le ferait-il ? Tu ne le connais pas, lui non plus il ne te connaît pas. « Si vous voulez m'foutre en garde-vue, faites le. Vite ! Je suis fatiguée ! » Tu dis impatiemment, te tortillant sur ta chaise.


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Message Sujet: Re: Future Days - Ellie   Future Days - Ellie Empty Ven 29 Jan - 21:03

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Il n'aurait pas dû ce trouver là ce soir Nikolaï, il n'était même pas censé s'occuper de l'enquête en cours. Son job en ce moment c'était de trier les archives, ranger des dossiers et attendre que le temps passe. C'était juste pour lui laisser le temps de réfléchir à ce qu'il comptait faire prochainement. Tant qu'il n'allait pas réellement mieux, son chef refusait de le laisser retourner sur le terrain. Une fois encore il avait désobéi. Pourtant, après l'intervention, le retour au poste de police ce fait sans accroc. Il retourne docilement à son bureau accompagnée de cette gamine qu'il avait arrêtée dans ce bâtiment. Elle n'avait rien d'une criminelle, d'ailleurs la jeune femme lui avait vaguement dit qu'elle ne cherchait qu'un endroit pour dormir donc il ne jugeait pas utile de la mettre avec les autres en garde à vue. Il la laisse s'asseoir face à lui, son sac à dos toujours maintenue contre elle, comme si c'était la chose la plus précieuse qu'elle puisse posséder. Ce laissant tomber contre le dossier de sa chaise, il croise doucement les bras contre son torse alors qu'il la dévisage l'air sévère. Il détaille son visage, son regard fuyant, son attitude. Tout chez elle reflète son hostilité envers lui. Elle ne semblait vraiment pas à son aise, nerveuse ... ça fait toujours cet effet quand on ce retrouve assis de ce mauvais côté d'un bureau de police. Amusé par sa réponse, bien que la situation ne soit pas du tout risible, il ce penche légèrement contre le bureau, sans la quitter des yeux. - C'est pas vraiment la bonne période oui. Mais il existe d'autre endroits, des refuges ou tu n'as pas de famille en ville ou des amis ? Question stupide puisque si c'était le cas, elle aurait certainement opté pour cette option non ? Ça ne semble pas être sa première nuit dehors. - De la chance ... ouais. Souffle t'il en baissant les yeux de brèves secondes sur le sac qu'elle tiens toujours serré contre sa poitrine. - Tu peux le poser, personne ne va te le prendre. A cette heure de la soirée, les bureaux sont plutôt calmes, il peut même entendre le ventre de la jeune femme gargouiller, preuve que son dernier repas remonte sans doute à quelques heures.

Il tente de continuer son analyse, cherchant à en savoir plus à son sujet. Elle n'était pas suspecte de quoi que ce soit, Nick ne la voyait pas coupable de trafique et elle n'avait pas non plus l'allure d'une droguée en manque. Elle est jeune, beaucoup trop jeune pour devoir mener ce genre de vie. Vingt trois ans, bon sang ... à peine plus vieille que sa propre nièce. A cet âge là, on profite de la vie et on ne pense pas à demain. - Vingt trois ans ... tu es jeune pour mener ce genre de vie. Qu'est ce qui c'est passé pour que tu en arrive à trouver refuse dans un squat ? C'était intrigant, il voulait en savoir plus à son sujet bien qu'il doute de sa coopération. - Non, je ne vais pas te mettre en garde à vue, tu es libre de partir. Tu n'as pas l'air d'une dealeuse. Conclu t'il tout en ce levant de sa chaise. - Mais je peux t'offrir un café si tu veux et le distributeur à quelques biscuits pas trop mauvais si ça te tente. Il essayait surtout d'être sympathique avec elle, la jeune femme n'avait pas l'air d'être un si mauvaise fille, juste sans doute un peu paumée. Elle n'était pas la première qu'il croisait mais le fait qu'elle soit si jeune le touchait un peu plus indéniablement.

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Message Sujet: Re: Future Days - Ellie   Future Days - Ellie Empty Mar 2 Fév - 13:10



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Tu ne comprends pas. Tu ne sais pas ce qu'il se passe. Comment as-tu pu te retrouver ici ? Le commissariat semble froid. L'ambiance est glauque, presque glaciale. La peur se lie dans ton regard. Tu es faim aussi, ton ventre ne cesse de gargouiller de manière assez forte. Tu tremble de peur, de froid. Sur tes épaules, tu n'as qu'une toute petite veste en jean, à peine assez épaisse pour survivre dans le froid mordant de New-York. C'est pour cette raison que tu t'es réfugié dans ce vieux bâtiment abandonné qui, autrefois, devait abriter une de ses entreprises qui n'a malheureusement pas réussie à survivre et se démarquer des autres.
T'étais là, posée sur ce vieux matelas. Ta couverture posée sur ton être, tu n'avais pas peur à ce moment-là. Autour de toi, toutes ces personnes recherchaient la même chose que toi : la paix, la tranquillité et pouvoir dormir au chaud. Parfois, tu as la chance de croiser la route d'un homme -jeune ou non- assez fortuné qui est prêt à t'inviter à passer la nuit chez lui. Une nuit au chaud, sous une couette bien épaisse et en échange, l'homme a le droit de faire ce qu'il veut de toi, de ton corps. Le plus souvent, ils ne se font pas prier pour venir te faire l'amour violemment. Jamais tu n'as connu de plaisir charnel avec passion, tendresse et douceur. Depuis ta naissance, la joie, le bonheur, la douceur ne semble pas faire parti de ta vie. Non, tu n'as connu que le malheur et la violence. Ce soir encore, ta bonne étoile n'a pas souhaitée se montrer. Te laissant là, assise dans ce bureau au mur froid, dont la peinture s'enlève par endroit, seule.

Face à toi, un homme est assis. Le cœur qui s'emballe, le cœur qui palpite. T'as peur. Tu ne sais pas ce qu'il va faire de toi. Tu ignore ce qu'il va bien pouvoir t'arriver. Tu n'es pas à ton aise. Ton sac pressé contre ton corps frêle et tremblant, tu tentes de ne pas déverser ses larmes au bord de tes pupilles. Pleurer devant un inconnu est un signe de faiblesse pour toi et tu refuse de lui faire ce cadeau.
C'est pas vraiment la bonne période oui. Mais il existe d'autre endroits, des refuges ou tu n'as pas de famille en ville ou des amis ? Ces mots te font mal. Tu as encore plus envie de pleurer, de hurler. Ce n'est ni le lieu, ni le moment. À ces mots, tu te rends compte que tu es seule. Tu le savais déjà mais le fait que cet homme se permette de le dire à voix haute te fait encore plus de mal qu'il ne pourrait l'imaginer. Ce n'est pas de sa faute, il ne pouvait pas savoir. Et pourtant, tu lui en veux énormément. Ton regard s'assombrit, devant plus noir encore. « Non ! Je suis toute seule ! » Tu dis, sur un ton plus froid et plus sec. Comme si tout était de sa faute. « Mes parents m'ont abandonnés devant les portes d'un orphelinat une semaine après ma naissance. J'ai pas d'amis. Qui voudrait être amis avec une fille comme moi ?! » Tu n'as aucune confiance en toi. Tu ne cesse de te dévaloriser à chaque instant et pourtant, tu agis comme tu le souhaite. Ne te souciant pas vraiment du regard d'autrui. Ou du moins, c'est ce que tu avoue honteusement.
L'homme remarque que tu ne veux pas lâcher ton sac. C'est un de tes nombreux tics quand tu es dans une situation que tu ne contrôle pas et là, clairement, tu ne contrôle aucunement la situation. « Pardon. Ce sac et ce qu'il contient c'est tout ce que je possède ! » C'est triste à dire mais c'est vrai. Ton maigre salaire de vendeuse à mi-temps à la pâtisserie et celui de danseuse ne te permette pas de trouver un appartement, un studio ou une simple chambre pour pouvoir y vivre. Cet argent te permet déjà de manger et de t'acheter de nouveaux vêtements, de nouvelles chaussures. Malgré ta situation, tu reste une jeune femme de vingt-trois ans avec les mêmes besoins et les mêmes envies que les demoiselles de ton âge qui ont eu un peu plus de chances que toi dans leurs vies. Tu poses ton sac au pied de ta chaise, resserrant ta veste en jean contre toi. Tes membres sont toujours gelés par le froid.

Toujours assis face à toi, tu as l'impression que le policier te scanne et t'analyse comme on le ferait avec un cadavre. - Vingt trois ans ... tu es jeune pour mener ce genre de vie. Qu'est ce qui c'est passé pour que tu en arrive à trouver refuse dans un squat ? Les mots se serrent dans ta gorge. Tu ne sais pas ce qu'il attend de toi mais tu ne veux pas te confier à lui. Tu ne le connais pas. Tu n'arrive pas à savoir s'il est une bonne ou une mauvaise personne. Normalement, un membre des forces de l'ordre devrait être une bonne personne. Tu te méfie énormément des gens. Tu n'as accordé ta confiance qu'à une seule personne et cette même personne l'a brisé, broyé en mille et uns petits morceaux. « Orpheline. Personne n'a jamais supporté ma présence. À dix-huit ans, les responsables de l'orphelinat m'ont mis à la porte, prétextant que j'étais en mesure de m'occuper de moi ! » Mais c'est faux, tout ce que tu sais faire c'est d'offrir ton corps à un homme contre une nuit dans son lit. Parfois, il te donne généreusement -avec ce regard de pitié dans leurs yeux- un peu d'argent liquide ou parfois, quand tu vois qu'ils ne le feront pas, tu te permets de leur prendre un peu de nourriture dans leurs placards, leurs réfrigérateurs. « Est-ce un crime de vouloir survivre dans ce monde ? » Parfois, tu te dis que tout serait plus simple si tu crevais. Au moins, tu n'aurais plus à subir cette pitoyable vie.
Contre toute attente, l'homme se montre gentil avec toi. Il t'offre la liberté et même un café. Tu grimace. Peut-être ne devrais-tu pas faire la difficile. « Vous avez du chocolat chaud ? Je digère mal le café... » Tu dis, les yeux baissés vers tes chaussures pleines de boues. L'homme n'est pas quelqu'un de mauvais, bien au contraire. Tu le lis dans son regard, il semble être touché par toi, ta petite personne, par ton histoire. « Jm'excuse de m'être emporté sur vous tout à l'heure. J'voulais pas... » Il ne te fais plus peur et, bizarrement, tu arrive enfin à te détendre.
Tu n'as pas envie de quitter cet endroit. La chaleur qui se dégage des radiateurs commencent, petit à petit, à réchauffer tes muscles endoloris par le froid. Tu fixe l'homme en face de moi. « J'peux vraiment pas rester ici .. ? J'ai pas envie de dormir sur un banc dans Central Park... » Une demande peu commune sans aucun doute.


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Message Sujet: Re: Future Days - Ellie   Future Days - Ellie Empty Jeu 11 Fév - 13:41

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Ellie Parker


Jeune, elle est extrêmement jeune pour mener une vie pareille. Assis en face d'elle Nikolaï la fixe, comme il sait si bien le faire pour essayer de comprendre la personne qu'elle est. Visiblement elle n'en était pas à sa première nuit dehors. Avec son statut de policier, Nick tente d'en savoir plus à son sujet, qu'est ce qui peu bien la pousser à vivre ainsi ? La mine fatiguée, des vêtements pas forcément très propre et ce sac qu'elle serre contre elle comme s'il contenait toute sa vie. Autant qu'il le peut, le policier essaie de ce montrer le plus compatissant possible, agréable afin de ne pas la braquer ou lui faire peur. Il n'était pas là pour la juger, en réalité elle ne devrait pas être ici avec lui dans ce bureau. Les bras croisés contre son torse, il lui pose quelques questions afin d'en savoir plus. Elle n'avait pas de famille, pour ainsi dire la jeune femme n'était qu'une gamine des rues qui tentait de s'en sortir par ses propres moyens. Orpheline, abandonnée à sa naissance elle n'avait personne sur qui compter. Une histoire qui ne peut que le toucher mais dit elle la vérité ou non ? Elle ne serait pas la première à mentir pour avoir la paix. Quoi qu'il en soit, Nick choisi de la croire, ce montant même compatissant. Il ne pouvait pas rester insensible face une telle histoire. - Dit pas ce genre de chose. Souffle t'il en ce penchant légèrement sur le bureau devant lui pour ce rapprocher d'elle. - Moi, je peux être ton ami ? Tente t'il un sourire timide sur les lèvres avant de ce rendre compte que ça peut porter à confusion. - Enfin, ce que je veux dire c'est que ... être seul ce n'est pas forcément une solution.
Ce sac, que contenait il ? Pour qu'elle le serre autant contre elle ? Il était curieux oui mais la jeune femme lui explique que c'est tous ce qu'elle possède. Son intuition avait vue juste. - Je vois. Vraiment, il ce sentait presque mal pour elle, ce n'était pas la première fois qu'il rencontrait quelqu'un dans son genre, menant le même style de vie mais c'était pourtant la première fois qu'il rencontrait quelqu'un d'aussi jeune. Il pourrait la laisser s'en aller et la laisser reprendre son train de vie. Seulement, il ne parvenait pas à rester de marbre devant l'histoire de l'orpheline. A dix huit ans, elle c'était retrouvée à la rue, jetée dehors parce qu'au yeux de la justice, au yeux de la loi elle était capable de ce gérer elle même. Un système qu'il ne comprendre pas puisque visiblement ce n'était pas le cas. - Non ... c'est admirable. Souffle t'il en relevant les yeux vers la jeune femme, touché mais surtout compatissant.

Détournant les yeux une brèves seconde, il change simplement de sujet lui faisant comprendre qu'elle était libre de s'en aller si elle le voulait ou sinon il était disposé à lui offrir un café ou quelconque boisson chaude. Souriant amusé, il hoche légèrement la tête.- Ça devrait pouvoir ce trouver oui. Ce levant de sa chaise, il l'invite à faire de même. - Non tant fait pas, j'ai connus plus désagréable. Ce n'est rien. Il l'invite à le suivre mais juste avant de quitter le bureau, la jeune femme lui demande si il n'est pas possible qu'elle reste ici. - Je ne peux pas te mettre en garde à vue sans raison. Mais il cherchait déjà une autre solution afin de lui éviter une nuit de plus dehors. Restant silencieux, il jette un coup d'oeil à l'horloge au dessus de la porte. - Je viens de finir mon service et je connais un fast food qui reste ouvert tard ... allez viens je t'invite et on trouvera une solution à ton ... problème. Attrapant sa veste, il l'enfile. - Enfin c'est toi qui vois.

(c) DΛNDELION
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((ava : luna-avatars)).
((Thomas Farrel (D. Sharman) )).
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((single)). le coeur bousillé, brisé, détruit. l'âme qui saigne.

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Message Sujet: Re: Future Days - Ellie   Future Days - Ellie Empty Dim 28 Fév - 19:00



future days.
Ce commissariat est froid, tout comme l'était l'orphelinat dans lequel tu as grandis. L'ambiance est glauque. Des drogués, des alcooliques, des violeurs. Tu ne te sens pas à ta place ici et pourtant, aussi étrange que cela puisse paraître, tu te sens malgré tout en sécurité. Tu te sens bien ici, t'espère que cet homme en face de toi va te garder le plus longtemps possible. Dehors, le froid mordant de New-York ne cesse de te glacer les os. Ton ventre gargouille, tu n'as rien avalé depuis le déjeuner. Ton mince salaire d'apprenti à la pâtisserie ne te permet pas de te nourrir suffisamment. Tu as faim, tellement faim et froid aussi. Tu as envie de pleurer. Parfois, l'envie de disparaître, de mourir t'effleure l'esprit. Tu tremble. T'es pas bien. Mais l'homme assis en face de toi ne semble une mauvaise personne. Son regard te transperce malgré ces questions qui te blessent. Personne dans cette ville ne connaît ton histoire. Avouer à cet homme que tu n'es qu'une orpheline abandonnée par ses parents à seulement quelques jours de vie et que jamais personne n'a été en mesure de te supporter toi et tes sales petites manies. Tous les mauvais plans, tu te retrouvais dedans. Parfois volontairement et parfois non. Depuis ton dix-huitième anniversaire, tu vis dans la rue. Tu te bats quotidiennement afin de survivre, cherchant désespérément un toit pour une nuit. Parfois, les bancs de New-York et quelques chiens errants te tiennent compagnie pour la nuit. Parfois, tu as de la chance et arrive à trouver un squat et, certaines fois, plus rares, tu arrive à te faire héberger pour une nuit seulement par un homme qui ne désire que t'avoir dans ses draps, se servant de toi comme si tu étais un objet. Jamais personne n'a été capable d'obtenir ta confiance. Même toi, pauvre âme perdue, tu n'as aucune confiance en toi. Non, tu ne supporte même pas ton reflet que tu arrive à percevoir à travers les vitrines des boutiques de Times Square.

Tremblante, le regard fuyant, tu te demande encore comment tu t'es retrouvé ici. Encore la faute de ton karma. - Moi, je peux être ton ami ? Tu sursaute, le regard posé sur cet homme. Tu ne t'attendais pas à une telle proposition. Tu ne sais pas si tu dois en rire ou en pleurer, ou bien avoir peur. Tu constate, à ton plus grand étonnement, qu'il ne plaisante pas du tout. Ça te fait peur. Amie avec un flic ? Vraiment ? Est-ce une ruse de sa part ? Ou bien essaie-t-il simplement de t'amadouer pour mieux t'attirer dans son lit ? Tu le regarde, l'oeil inquiet et perdu. « Co... Comment … ? Vous dîtes ça pour pouvoir me sauter ? » Tu n'as aucune confiance en toi et encore moins dans la gent masculine. Être seule n'est pas la solution mais c'est tout ce que tu possède malheureusement. Tu n'as toujours su compter que sur toi, sur ta petite personne. Tu as du mal à donner ta confiance à qui que ce soit mais peut-être que cet homme sera le premier ? Après tout, il est flic. Il ne peut donc pas être quelqu'un de mauvais. Tout le monde ne désire pas ta perte ou abuser de toi. Tout le monde n'est pas mauvais, il existe dans ce monde des gens biens, des gens bons. Tu as juste manqué de chance en ne tombant pas sur ces personnes. « Admirable je sais pas. J'essaie juste de survivre comme je peux.. » Tu ne te débrouille pas si mal. T'as tout de même réussie à décrocher ce poste d'apprenti à la pâtisserie de Jo. Il faut dire que le propriétaire est un homme foncièrement gentil, ce fut une incroyable aubaine pour toi que Jo te donne ta chance. En pâtisserie, tu es nulle. Mais en service, tu te débrouille bien même si, certaines fois, t'as l'impression que les clients te dévisagent et savent que tu vis dans la rue. Il y a aussi Ivy, l'autre serveuse qui travaille avec toi. Vous êtes de parfaits opposés, tu ne lui veux aucun mal. Cela dit, on dirait que la jeune femme a peur de toi, de la personne que tu es. Peut-être devrais-tu être plus sympathique avec elle. Après tout, elle ne t'as rien fait. Ce n'est pas de sa faute si tes parents t'ont abandonnés et t'ont laissés vivre cette vie de misère depuis ton arrivée à l'orphelinat.

C'est une grande première. Tu viens t'excuser auprès de l'homme assis en face de toi. Ton comportement te pousse à faire des choses que tu n'as pas envie de faire, des paroles que tu n'as pas envie de dire. Tu le supplie de te laisser ici pour la nuit. Même dans la cellule de dégrisement avec les alcooliques et les paumés, tu t'en fiche. Tu ne veux pas dormir ce soir. Le froid est bien trop glacial pour ta mince carcasse. Tu as les larmes aux yeux, tenant toujours la lanière de ton sac à dos entre tes doigts comme si ta vie en dépendait. Il ne peux pas te rendre ce service, pas sans une bonne raison. Au fond, tu le savais. Tu espérais cependant que ton air de petite fille aux visages emplis de larmes serviraient à quelque chose pour une fois. - Je viens de finir mon service et je connais un fast food qui reste ouvert tard ... allez viens je t'invite et on trouvera une solution à ton ... problème. A cet instant, deux choix s'offrent à toi. Soit tu accepte de le suivre, soit tu retourne errer comme une âme en peine dans les rues de New-York. Tu ne sais pas ce qu'il attend de toi. Peut-être est-tu, tout simplement, sa bonne action. « Vous me jurez que j'aurais pas besoin de vous sucez ou que vous n'allez pas me baiser en échange ? » Tes membres tremblent encore. Tu viens te lever en remettant ta veste bien droite sur tes épaules, ton sac toujours dans tes bras. « J'accepte... mais j'vous préviens je suis un cas désespéré ! » Tu dis en acceptant de le suivre. Tu le sens que tu peux lui faire confiance, il ne te veux pas de mal. Tu viens lui faire un faible sourire et te glisse derrière lui jusqu'à atteindre son véhicule. « Vous allez pas m'tuer hein ?! »


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