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 climbing up the walls | Sahel

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Message Sujet: Re: climbing up the walls | Sahel    climbing up the walls | Sahel  - Page 2 Empty Mer 10 Mar - 10:08


◐ ◐ ◐  
{ Climbing up the walls }
crédit/ tumblr ☾ w/@Sahel Al Assad


Dans cet appartement qui lui sert de refuge depuis plusieurs semaines, près d’un homme dont elle n’aurait jamais dû croiser la route, très loin de ressembler à cexu qu’elle côtoie d’habitude, Leonide dévoile une partie d’elle-même qui n’existe pas pour le reste du monde, si ce n’est pour son frère. Une femme douce et tendre, libérée des masques et des entraves que la comédienne a elle-même confectionnés pour se protéger, pour se cacher. Mais, une partie de Leonide n’est jamais rentrée dans cet appartement pour autant, la Leo hautaine, froide et mauvaise, qui pourtant fait elle aussi partie du tableau.

Elle regarde Sahel, et la lueur qu’elle voit dans ses yeux réveille en elle cette femme amoureuse de l’interdit, cette femme dont le jeu est la passion. Et peu à peu, Leonide refait surface, derrière les confidences, derrière la tendresse et la douceur, la séductrice sort de l’ombre, repose ses prunelles sur le corps jeune et candide qu’elle ne regardait plus. Elle le provoque, sans trop savoir encore pourquoi, mais elle le fait. Et Sahel semble saisir chaque perche qu’elle lui tend, ne semble pas reculer face à ce qu’elle est en train de dessiner entre eux. « Je ne m’étais pas encore posée la question, mais mon tendre époux me semble de mise… » Son sourire s’étire, la flamme de la provocation s’anime dans ses pupilles à mesure qu’elle voit grandir la jalousie dans le cœur du sculpteur. Et la gamine délaissée par son père, qui se nourrit du désir et de l’amour des hommes à son égard, jubile. Elle joint son rire au sien, le fait résonner dans la pièce, rebondir sur les murs et chanter dans l’air.

Mais Sahel se permet quelques mots de trop. Et soudain le visage de Leonide se referme, son sourire fane et son rire s’éteint. Elle l’écoute terminer sa phrase, prendre un chemin sinueux dont beaucoup ne serait certainement pas revenu vivant. Il s’attaque à sa relation avec son père, juge ce qu’il a choisi pour elle, sa façon de l’aimer et de lui montrer son affection. La monnaie d’échange de ton père. Et toi, qu’est-ce que t’étais sinon son larbin ? Petite chose insignifiante née au milieu d’un désert. Elle pourrait lui dire tout ça, elle pourrait lui cracher son venin comme elle l’aurait avec tous les autres, mais elle sait qu’il ne le mérite pas vraiment, alors elle se contente d’un simple avertissement. « Pèse tes mots, ce serait dommage qu’ils te reviennent en pleine figure un jour ou l’autre. » Et si la menace est claire, sa voix demeure douce, et l’expression sévère sur le visage de la brune disparaît rapidement pour laisser à nouveau place à la douceur et la séduction.

Elle l'attire par la main sur le canapé, s’installe à moitié sur lui, grignote toujours un peu plus les distances qu’ils se sont imposées. Il lui parle de liberté, lui fait des promesses à demi-mots, et elle tout ce qu’elle voit maintenant c’est l’opportunité qu’il représente. Il lui demande de réfléchir encore un peu à cette décision qu’il ne comprendra peut-être jamais, et si elle opine du chef en guise de réponse elle sait pourtant très bien qu’elle ne le fera pas. Elle se mariera, sans manifester quoi que ce soit qui pourrait s’apparenter à de la résistance à son père. Et l’enfant en manque d’amour paternel au fond d’elle espère secrètement que ce sacrifice lui permettra de retrouver ce père qu’elle pense avoir un jour connu, dont elle se persuade de n’avoir aucun souvenir car c’est arrivé quand elle était trop jeune, alors qu’en réalité, il n’a jamais existé. Et c’est là, dans le clair-obscur d’un appartement qu’elle commence à connaître sur le bout des doigts, que Leonide choisit l’interdit. Comme elle l'a toujours fait, comme elle adore le faire. Tout détruire avant que ça n’arrive pas soi-même. Elle s’approche de Sahel, lui signifie clairement son envie de franchir la barrière. Et alors qu’il pourrait reculer, il s’approche encore un peu. Il fait remonter ses mains sur ses cuisses, dépose l’empreinte de ses lèvres sur son cou. Le sourire de Leonide s’étire quand il pense qu’elle ne pourrait l’oublier, car il lui prouve une nouvelle fois qu’il ne la connait pas si bien. « Tu es bien trop naïf Sahel. » Et à ces quelques mots elle se redresse, fait basculer le corps de son ami sur le canapé pour le dominer à présent. Elle passe une cuisse de part et d’autre de sa taille, elle fait glisser ses mains sous son t-shirt pour remonter le long de la peau de son torse. Elle ne le quitte pas des yeux, elle plonge dans le bain noir de ses pupilles et approche son visage du sien. Elle s'élance dans l’interdit et vient déposer ses lèvres sur les siennes. Elle l’embrasse, glisse sa langue contre la sienne dans une provocation dont elle est maître. Il prend feu sous ses doigts, et c’est alors qu’elle le sent se consumer contre ses lèvres que Leonide se retire, qu’elle se redresse et le laisse seul allongé sur le canapé. Et en même temps qu’elle récupère ses affaires, en même temps qu’un sourire malicieux et provocateur se dessine sur ses lèvres, elle lui dit « Watch me. », juste avant de passer la porte de l’appartement et d'y laisser Sahel seul avec un doute qu’elle espère avoir réussi à implanter en lui.

Le jeu avant tout,
quitte à braver l’interdit,
quitte à provoquer mon futur mari,
autant danser avec ton cœur un peu plus longtemps.


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Message Sujet: Re: climbing up the walls | Sahel    climbing up the walls | Sahel  - Page 2 Empty Lun 29 Mar - 21:52


{ climbing up the walls }
☾ w/@leonide tendler

A l’ombre de la nuit projetée dans son appartement, les pupilles de la jeune femme lui reflète ce qu’il n’est pas habitué à apercevoir. Un jeu dont elle devient rapidement le maître, un jeu qui le laisse sur le banc de touche le temps d’un instant et il sait d’avance, qu’il a perdu. Parce que face à lui, se trouve Leonide, une force qu’il ne pensait pas rencontrer un jour et voilà qu’elle se trouvait là, sur son canapé, prête à franchir l’interdit qu’ils s’étaient imposé il y a de ça quelque temps, déjà. Il savait parfaitement qu’elle n’était pas du genre à se laisser faire, à se laisser guider sa conduite par qui que ce soit, à oublier ses principes pour en laisser entrer d’autres. Malgré cela, il s’est laissé emporter par ce sentiment qui s’immisçait doucement en lui, bien trop proche d’une jalousie qu’il ne comprenait pas alors que tout était très clair. Il était ici question d’aucun sentiment amoureux et le temps d’une fraction de seconde, il s’était demandé si ç’avait été le cas, pourquoi ressentir une telle chose alors qu’ils n’étaient en rien dans cette configuration. Mais il avait tort. Ce qu’il ressentait n’était autre que de la possession mal placée ; se sachant privilégié d’une relation non alambiquée qu’ils se reflétaient l’un à l’autre, voilà qu’il confondait les sentiments amoureux avec autre chose. Et même s’il l’avait souhaité, il n’aurait pu lui offrir une telle récompense, bien trop attaché à celle qu’il avait perdu il y a quelque temps déjà. Marquée dans son esprit au fer rouge, elle semblait impossible à disparaître et même si Leonide lui montrait le doux chemin du plaisir charnel, elle n’en restait pas moins accrochée à lui.

L’interdit faisant de lui un homme qu’il n’est pas réellement, il se laisse aller à ce jeu dont il connaît à peine les règles. Simple amateur de ce plaisir éphémère, il n’est pas sans s’apercevoir qu’il s’emporte bien trop vite, qu’il se permet des mots qui ne lui plaisent pas et il le sait. Il le remarque et la culpabilité lui saute aux yeux, comme un débri ricochant au sol. De son caractère, il aurait dû se douter et de ses propres remarques n’en faire qu’une pensée à l’envolée. La menace est claire, translucide comme du verre et il ne pourrait dire ne pas l’avoir comprise. A force de vouloir se prêter au jeu, il en perdrait bien plus cher que la simple partie en cours. Malgré la menace, il ne peut s’empêcher de se laisser aller à ce désir qui s'accroît considérablement en lui, sa candeur en ébullition et la mélancolie rendue au second plan. Il ne devient alors plus que l’homme qu’elle pourrait manier à la baguette, aveuglé par le jeu qui les consume. Tu es bien trop naïf, Sahel. Oh oui, bien trop. Bien trop pour croire qu’une chimère telle que Leonide se laisserait faire après de telles paroles. Le défi étant lancé, elle n’avait plus qu’à en tirer les bonnes cartes et il était hors de question pour elle de rater une occasion pareille. Il le sait, il le sait parfaitement mais ses pensées s’embrument alors qu’elle le fait basculer sur le canapé. Ses sens accrus, enclins à la possession s'aiguisent et se consument sous ses lèvres qui s’entrechoquent aux siennes. Sa paume, délicatement posée sur sa joue, se veut maîtresse tandis que leurs lèvres se cherchent, pleines d’un désir inassouvi, au bord de l’interdit. Mais tout s’envole vite, bien trop vite ; sa paume la recherche, encadrant soudainement ce vide qu’elle procure en se relevant dans une hâte non dissimulée et il rouvre les yeux, ses sourcils se fronçant, ne pouvant s’empêcher de se demander où elle est passée. Et là, juste à côté de lui, elle se tient, cet air malicieux, joueur sur le visage qui le fait esquisser un sourire. “T’es sérieuse, Leo ?” Alors il se redresse, ses iris ancrés sur elle, se refusant d’admettre qu’elle allait partir. “Tu vas vraiment partir comme ça ? Reviens, aller !” demanda-t-il mais la réponse ne résonna en aucun cas dans l’appartement, si ce n’est que le bruit de sa porte d’entrée. Et alors qu’elle passe la porte, il ne peut s’empêcher de laisser sortir un petit rire, en fin de compte si peu étonné de sa réaction. Mais là, en la voyant franchir sa porte, il la scruta, ce petit rictus scotché aux lèvres, encore bien fiévreux de leur échange désireux et pourtant si court. Joueuse, femme fatale, voilà qu’elle remportait la manche haut la main et lui n’en était qu’un piètre perdant. Leonide n’avait en rien un tempérament quelconque et en lâchant ces quelques mots il n’avait fait qu’allumer la flamme d’une partie sans relâche.

Le jeu est dangereux et elle s’est octroyée toutes les cartes de celui-ci, décidant de n’en jouer que les meilleures.


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