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| TW - Chacun sa chimère (juillet 2020) | |
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Grisha Orlov;
-- gros méchant pas bo -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Mads M. WALDOSIA (ava) 631 965 54 (Veuf) Agnieska la femme, l'unique. Tuée sauvagement par la loi du Talion, fameuse, cruelle, elle a laissé dans un dernier soupir les souhaits pour sa fille, mais de cette dernière le corps aussi retrouvé. Il se présente psychiatre pour toutes personnes naïves, psychiatre à temps partiel, de l'autre côté du miroir l'homme poli se transforme en tyran, il gouverne de ses doigts meurtriers un vaste empire où règne désolation et despotisme. Père de la mafia Romashka, c'est à lui qu'on loue allégeance et qu'on ploie les genoux.
| Sujet: TW - Chacun sa chimère (juillet 2020) Mer 6 Jan - 21:30 |
| chaucun sa chimère Chaque histoire possède son monstre, qui les a rendues dures plutôt que courageuse, et alors elles ouvrent leurs cuisses plutôt que leur coeur, là où est blottie et cachée la petite fille du passé - Spoiler:
Avant de démarrer ce rp, j’aimerai glisser une note d’intention afin d’exprimer quelque chose qui me chagrine et que j’ai pu constater sur les forums rpg. Je précise que je n’ai nulle l’intention de faire la morale, juste exprimer un ressenti qui ne s’efface pas lorsque je suis confrontée à lire des sujets sensibles, des sujets qui sont utilisés afin d’approfondir un personnage mais qui, malheureusement, me semblent enrobés de fantasmes. Je suis désolée, je ne suis pas diplomate, je tenais simplement à développer une pensée qui m’est compliquée. Parce qu’il est difficile d’avouer qu’on a été victime soit même de la domination masculine et du désir de pouvoir, pourtant quand on lit les statistique, quand on entretient des liens profonds avec des amitiés on se rend vite compte que beaucoup de femmes sont des survivantes. J’ai créé Grisha dans le but de rendre réel un traumatisme. C’est la base de ce personnage d’ailleurs, sans dénaturer, sans glamouriser. J’écris ce rp pour comprendre l’incompréhensible, pour extérioriser un événement qui ne s’effacera jamais. Cela me peine de lire des rps sur le viol non parce que, pour moi c’est un sujet sensible mais parce que, parfois, j’y vois un désir de prendre un sujet d’actualité puissant. Excusez les paroles directes qui vont suivre, mais j’ai l’impression, souvent, que, lorsque je lis ce genre de sujet traitant du viol (ou de tout autre traumatisme) on le glamourise et ne s’ancre pas dans la réalité. Je me trompe peut-être puisque chaque vécu est différent et que je ne saurai être une voix universelle, c’est pourquoi je précise encore une fois que c’est ma parole que dévoile, la mienne subjective et blessée. Se trouver à lire des comportements de victimes fictives qui ne prennent pas en compte les réels dégâts subits avant, pendant et après le viol. En vrac je peux nommer : le refoulement, la dépersonnalisation, la honte, la culpabilité, les troubles alimentaires, le stress post traumatique… Les cicatrices dans le cerveau quand la victime commence à parler, la sidération… Tout cela je ne le vois pas quand je lis des rps sur les viols. Je suis partisane du réalisme, bien que j’adore le symbolisme et le romantisme car l’imagination m’a sauvé la vie ; quand j’écris j’essaie de délivrer la voix aux tabous afin de dire et de ne jamais être dans le déni. Ainsi je préfère jouer les bourreaux (et les victimes aussi) puisque les bourreaux ont toujours le beau rôle, ils ont le pouvoir, le vole si c’est nécessaire. Et me penchant sur mon histoire afin de me rendre plus imperméable à mes souvenirs je me suis intéressée au psychisme des violeurs. Comprendre c’est pardonner, mais c’est surtout se soigner car on a un peu la certitude de ne plus vivre ce qui nous a détruit. Grisha n’est pas un être fréquentable, il devrait être jugé pour tout le mal qu’il commet. Évidemment dans une société qui ne réalise pas à quel point le viol est un meurtre il y a peu de chances pour que le gaillard voit un jour les barreaux d’une prison. J’avais besoin de planter cette parole avant de poster mon rp, dans un acte militant qui n’accuse pas. Si cela pouvait ouvrir quelque conscience j’en serai ravie.
Il lui avait présenté sa chambre ornée de voiles et de couleurs à l’effigie de la féminité, du rose rehaussé de blanc. Comme un vestige de sa défunte, les fleurs s’entremêlaient sur les quelques meubles, une commode, un bureau. Il avait rajouté un fauteuil pour offrir un côté confortable à ses victimes transitoires. Orphée semblait l’une d’elle, il n’invitait jamais une jeune fille chez lui à moins d’avoir dans ses sombres pensées un avenir dans ses maisons de passe à lui offrir. Elle était sa patiente, témoin et victime de la violence d’un homme meurtrier. Charmé par sa beauté entre la tristesse et la joie, la résilience et le désespoir, il avait écouté les paroles mêlées de maturité pour un si jeune âge, et dans sa voix la fraîcheur de la naïveté. Il la voulait, comptait déjà l’argent des clients, imagina sa vente puisqu’elle semblait vestale, pure de toutes mains sales. Dans les reins il sentit le désir, cette passion dominante pour les fillettes, pour les esprits soumis, pour la fragilité qu’elle dévoilait. Elle ne parla pas dans la voiture, admira les paysages de béton et de macadam, ses yeux bleus fixés dans le lointain de ses peurs qu’il sentait suintante sur les pores de sa peau. Ils traversèrent les longs couloirs de sa maison, montèrent à l’étage. Elle pénétra sa chambre comme un automate, perdue dans un lieu qu’elle ne connaissait pas. Ainsi la voyait-il, une biche effarouchée, emprise de timidité, traumatisée. Il aimait déjà sa beauté. « Je te laisse t’installer. Si tu as besoin de mon aide, Orphée, je serai dans la cuisine. » Pour préparer le repas dominical de mon fils. Avant de fermer la porte, il déposa ses cachets, un verre et une carafe d’eau. Les étoiles tombèrent sur la voûte, illuminèrent l’espace, il ne put les voir, la pollution américaine effaçait les rêveries des âmes ; Grisha confortablement assis sur son fauteuil de cuir, emmitouflé dans un plaid appartenant autrefois à sa fille, vérifia l’heure. Les aiguilles indiquèrent la nuit tardive, une heure du matin. Et le désir insupportable, le réveil de la faim, le dieu noir, impérieux, vorace. Il lui avait fait boire un breuvage dans lequel il avait distillé discrètement une drogue douce afin de la rendre docile, comateuse, un brin consciente tout de même afin de ne pas avaler une étoile de mer. Il se leva, écouta lorsqu’il foula de ses pas le couloirs des chambres ; celle de Misha respirait l’absence tandis que celle de sa nouvelle arrivante transpirait l’effroi nocturne, les terreurs et le calme. Doucement il toqua à la porte, aucune réponse. Alors il l’ouvrit, plongea dans l’intimité de cette fillette allongée sur son lit les yeux à demi fermé. Ses mains reposaient sur les oreillers, tentaient de s’accrocher aux draps de soie, sa respiration rapide, paniquée. Il vient s’asseoir près d’elle, se permit le geste doux de celui qui vérifie la fatigue, le bien être, comme un père aimant pour une personne agonisante. Orphée ne dormait pas mais voguait dans les méandres de ses souvenirs, joyeux désira-t-il. Ses lèvres s’approchèrent, embrassèrent le front. Ses mains la redressèrent, la serrèrent contre son torse habillé d’une chemise propre. « Ma jolie Orphée. » Aucune résistance. Il remercia les quelques expériences sur Lila, ces seringues avec lesquelles il pourfendait la tendre chair de l’enfance, afin de faire taire les émois de peur de ces créatures si tentatrices. (c) corvidae |
| | | Orphée Lessing;
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Moya Palk Celestial (avatar), Ethereal (icons) Messaline, Grisha, Virgil, Céleste, Eleusis 720 965 22 Elle vogue, libre et sereine. Dans le coeur, elle a tissé le garçon aux cheveux de lin et aux orbes protectrices. Elle reprend les cours de fac, reconversion, elle bifurque et rejoint les livres de contes et d'histoire.
| Sujet: Re: TW - Chacun sa chimère (juillet 2020) Ven 8 Jan - 14:03 |
| chaucun sa chimère Chaque histoire possède son monstre, qui les a rendues dures plutôt que courageuse, et alors elles ouvrent leurs cuisses plutôt que leur coeur, là où est blottie et cachée la petite fille du passé Elle l’avait suivi, désorientée, son esprit incapable de revenir au présent, à la réalité concrète d’une journée paisible. Elle avait rangé quelques vêtement dans un sac, des carnets, des stylos, quelques livres avant de descendre les escaliers et de grimper dans la voiture. Elle avait regardé le paysage, sans le voir, terrorisée par l’ombre encore proche du meurtrier, le bruit des pas, de ses chaussures, elle n’avait pas entendu sa voix, jamais. Elle traversa le jardin, sa valise dans sa main et, docilement, suivi le médecin jusqu’à une chambre colorée, il lui dit qu’elle appartenait à celle de sa fille aujourd’hui décédée – plus tard elle penserait que l’affection qu’il lui octroyait jaillissait des tréfonds de ses souvenirs. La fillette défit ses paquets, un automate ne souhaitant que s’allonger et dormir, pour ne plus sentir, plus penser, s’immerger dans les rêves si rêves il y avait. Si tu as besoin d’aide.. elle entendit le verre que l’on dépose sur la table, le bruit discret des cachets. D’habitude elle n’aurait pas voulu les prendre, courageuse enfant, têtue quand il s’agissait de se relever, y aller trop rapidement. Elle goba le tout, une seconde suffit. Se droguer valait mieux que les cauchemars frais. Deux ou trois heures après, il revint, l’ausculta. Pris son poignet entre ses doigts fins, elle entrevit la marque d’une fleur gravée sur sa chair, la forme épurée, mignonne, rappelant ces pétales qu’elle cueillait lorsqu’elle était innocente, huit ans, j’aimerai retrouver cet âge, revenir en arrière. Il l’installa sur son matelas, la borda, ferma la porte dont elle entendit le cliquetis d’une serrure que l’on ferme à double tour. Elle était si fatiguée, si esseulée qu’elle s’endormit. Jamais plus je ne sortirai de ce lit.
Elle semblait dormir quand le sommeil ne l’accaparait pas, ses yeux ouverts dans le vide de l’ocre du plafond, elle ne pensait pas non plus quand son cerveau tournait toutes les heures et construisait des milliers de chemins de réflexions. Si elle songeait elle pleurait l’absence de son frère, les deux corps de ses parents. Même si elle ne les aimait pas, un léger soupçon de mépris pour ces êtres épris d’argent et d’ascension sociale, ils étaient quand même des figures parentales. Qu’elle avait longuement rejeté. Les larmes coulaient encore, surgissaient des moments de fragilité extrême, la voix de son frère, la tendresse, la complicité. Jamais plus. Elle ne sut pas l’instant où il pénétra sa chambre, s’assit sur son lit, la redressa lentement, doucement, comme les rares moments où son père daigna s’intéresser à elle quand il rentrait tard du travail. Il lui embrassait le front comme il le faisait, Grisha Orlov qu’il s’appelait. Mais il fit plus et Orphée n’eut aucun mouvement de panique, ni aucun mouvement de défense, juste de la résignation. Il l’embrassa, posa ses lèvre sur les siennes, implacablement maîtrisa ce baiser dont elle ne voulait pas. Elle ne sentait pas la force de son corps ; généralement vif et ardent quand elle dansait sur les planches des salles de son école d’art, il lui semblait que ses membres ne pouvaient se mouver, se défendre des assauts qu’elle sentit si intense, si dangereux. Ma jolie Orphée… C’est ce qu’il lui dit, n’est-ce pas, il chuchota cette phrase dans son oreille, ce compliment sirupeux, vicieux. « Je veux dormir, s’il vous plaît, je suis fatiguée. » Manière de refuser poliment, sa voix tremblait. Il la serra contre lui, lui maintint son visage dans l’étau de ses mains de guerrier. Soudain elle sentit la terreur face à cet homme qui lui voulait du mal. Pour se protéger du futur très proche qu’elle pressentait horrible pour elle, elle ferma ses paupières, et, de ce mantra, ferma son esprit, tétanisée. Ce ne sera qu’un rêve et tu oublieras tout.
(c) corvidae |
| | | Grisha Orlov;
-- gros méchant pas bo -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Mads M. WALDOSIA (ava) 631 965 54 (Veuf) Agnieska la femme, l'unique. Tuée sauvagement par la loi du Talion, fameuse, cruelle, elle a laissé dans un dernier soupir les souhaits pour sa fille, mais de cette dernière le corps aussi retrouvé. Il se présente psychiatre pour toutes personnes naïves, psychiatre à temps partiel, de l'autre côté du miroir l'homme poli se transforme en tyran, il gouverne de ses doigts meurtriers un vaste empire où règne désolation et despotisme. Père de la mafia Romashka, c'est à lui qu'on loue allégeance et qu'on ploie les genoux.
| Sujet: Re: TW - Chacun sa chimère (juillet 2020) Mar 12 Jan - 18:00 |
| chaucun sa chimère Chaque histoire possède son monstre, qui les a rendues dures plutôt que courageuse, et alors elles ouvrent leurs cuisses plutôt que leur coeur, là où est blottie et cachée la petite fille du passé Ses mains vagabondent enfin sur le corps de la nymphette, tout de maigreur et de fragilité, de beauté et de délicatesse, il suit les muscles fin taillés par des heures de danse, d’effervescence, cette douceur au bout des doigts le transperce, l’apaise. Grisha la place devant lui, en face de lui, méthodique, d’une lenteur sadique. Elle ne dit rien, son regard éloigné de cette réalité dont elle souffre et dont il se nourrit. Un caprice comme il en fait des tonnes. Les pulsions se réveillent, présentent ses affres. Ainsi l’homme voudra juste humer l’odeur de l’innocence, posséder pour une seconde la chair et les entrailles de la demoiselle, l’honorer de son aspect de mâle. Car elle possède la grâce rare de ces créatures que les hommes chérissent, cette exquise beauté de la femme. C’est tendre mais autoritaire qu’il la déshabille, qu’il la dépèce de sa chemise de nuit puis de sa culotte afin de la contempler nue. Et offerte face à ses pupilles de charognard. Il a, discrètement, planté une dernière aiguille dans sa chair pâle, pour qu’elle ne se souvienne pas. De ses mains sur elle, de son excitation, de ses baisers qui pourfendent. Car l’homme sait, le sent, écoute même, elle n’est pas d’accord, par sa tête qui se secoue frénétiquement, elle dit non. Mais la griserie du pouvoir l’emporte, cette exaltation de prendre de force qui traverse les veines, enorgueillit l’identité de l’homme. Il fronce les sourcils, son expression mi amusée mi contrariée par le refus que lui oppose la gamine. « Ça suffit Orphée. » Cesse de me désobéir, soit docile. Implacablement il se déshabille, sa nudité crue et son désir puissant pour elle. Se fondre en elle. Fouiller l’Eden, y déposer sa semence. Assis sur le lit aux draps défaits, il prend gentiment par les épaules sa partenaire afin de la placer de nouveau devant lui - car l’enfant s’est reculée, a tenté de chercher refuge près de mur, à l’ombre de ses yeux affamés. C’est sa main de jeune fille qu’il tend vers son sexe, apprécie le contact de sa peau de nacre, un souffle alors, rauque, une exclamation de désir. Elle semble inanimée, perdue dans les méandres de ses pensées, paniquée à l’idée d’un plus, d’un futur dont elle ne veut pas. Et la saveur de la domination dans son sang le pousse encore plus loin. Il l’assoit sur lui, près d’elle, il murmure. « Ma jolie poupée, bientôt tu seras en sécurité. J’aimerai juste voir jusqu’à quel point tu peux obéir, te soumettre. » Mets toi à genoux mon enfant afin que je te bénisse de fruits.
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