tu t'étais découvert une nouvelle passion ces dernières années; la lecture. ça pouvait paraître étonnant venant de toi, un gars qui avait pourtant du mal à suivre assidûment ses cours de littérature. Le plus ironique dans tout ça, c'est que c'était toi-même qui t'étais battu pour pouvoir intégrer la filière de littérature. dieu seul sait le nombre de fois que ta mère a essayé de te convaincre de rentrer en médecine, droit ou même marketing. tu voulais rien savoir de tout ça. tout ce que tu avais en tête à ce moment là, c'était la littérature. sauf que ta mère, elle, elle n'était pas d'accord avec cette décision à vrai dire. elle te répétait souvent que tu ne pourrais pas te trouver du travail facilement avec un parcours comme ça, que tu vivrais difficilement, tout le tralala habituel quoi. tu savais bien que ta génitrice ne te voulait que bien, en vérité elle voulait que ta vie soit plus prospère que celle de ton défunt père. c'est pour cette raison que vous aviez quitté le bronx, pour fuir la misère et le banditisme, bien que tu continuais d'y baigner, sans qu'elle n'en sache rien. aujourd'hui, tu avais décidé de faire un petit tour à la bibliothèque. ça faisait quelques temps que tu te surprenais à lire hamlet de shakespeare. le calme ambiant de la bibliothèque t'aiderait à te concentrer. alors que, livre à la main, tu te promenais à travers les rangées, tu aperçus une de tes bonnes potes de litté, deborah. vous vous alliez bien. il faut dire que vous aimez bien faire les 400 coups ensemble. content d'apercevoir ton ami, tu crias son nom un peu trop fort, mais ça tu ne t'en rendis pas compte sur le coup. HEY DEB. uh-oh. too loud dean. tout le monde se retourne vers vous, avec un regard agacé.