i had everything but i played blind (lizzie)

Lizzie & Noah

Tu détestes ce sentiment, cette culpabilité qui te ronge de l'intérieur depuis des mois dès que tu repenses à elle. Tu persistes à te convaincre que tu as fais le bon choix, que partir sans un mot était la meilleure chose à faire pour la protéger de toi et des autres dans ton genre. Tu as beau prétendre que tu ne ressens rien, qu'elle te laisse indifférent, tu es incapable de la sortir de tes pensées. Il suffit que tu croises une fille dans la rue qui lui ressemble pour que tu accélères le pas, essayant de la rattraper avant de voir la déception apparaitre sur ton visage quand tu te rends compte que ce n'est pas elle. Tu t'étais pourtant juré de ne jamais t'attacher à qui que se soit depuis que tu trempes dans l'illégalité mais tu t'es pris dans ton propre piège à vouloir la séduire pour la booster à te sortir de ce merdier. Et elle a réussi. Tu n'y croyais pas au départ mais elle l'a fait, tu as été relaxé, tu as retrouvé ta liberté et tu as du faire un choix. Prendre le risque de laisser entrer quelqu'un dans ta vie ou lui briser le cœur et disparaitre pour traquer l'homme qui t'a tendu un piège. La seconde option t'as semblé être la plus raisonnable. T'es un solitaire depuis que t'es gamin et c'était mieux que ça continue ainsi. Tu es parti sans te retourner, sans lui donner la moindre explication, la laissant penser que tout n'était que manigance et manipulations pour te faire innocenter coûte que coûte.

L'oublier et faire comme si elle n'avait jamais exister n'a pas été un franc succès. Tu t'étais promis de ne pas céder et de ne pas refaire irruption dans sa vie. Pourtant, t'es planté là, face à l'immeuble dans lequel elle travaille. Tu t'allumes une clope le temps de patienter, t'adossant à la rembarde en acier derrière toi. Le fond de l'air est glacial mais t'es bien trop occupé à réfléchir à ce que tu vas lui dire pour te préoccuper du froid qui tétanise tes doigts. Tu ne sais pas trop ce que tu fais là, tu secoues même la tête, hésitant à rebrousser chemin mais tu lui dois au moins des excuses même si tu te doutes de la façon dont tu vas te faire recevoir. L'heure tourne, ses collègues sortent au compte goutte mais pas elle. Sa lumière est la seule qui reste éclairé sur le bâtiment, tu fronces les sourcils en jetant un œil à ton portable. Tu traverses la rue pour aller sonner, maintenant que tu es là autant te lancer mais un livreur de pizza te devance. Excusez moi, c'est pour mlle Jones ? Je suis son fiancé, je vais lui apporter, merci. Ca lui fera une petite surprise en plus. Tu lui fais un clin d'œil, attrapant la boîte qu'il tient dans les mains et tu lui glisses un gros billet pour qu'il déguerpisse sans poser de question. La porte s'ouvre quand tu prétends être le livreur de pizza et quand tu arrives au bon étage, tu souffles un bon coup avant de frapper, te mordant la lèvre, prêt à ce qu'une véritable tempête s'abatte sur toi.

@Noah Oakley & @Elizabeth Jones

Tu as passé la journée le nez dans tes dossiers et au téléphone. Tu n’es pas sortie une seule fois de ton bureau, sauf peut-être pour aller aux toilettes. A midi, tu as mangé sur le pouce. Un sandwich que tu t’es préparé, refusant d’aller au restaurant avec tes collègues pour ne pas perdre trop de temps. Voilà des mois que tu es sur une affaire compliquée. Encore une fois, tout semble accuser ton client. Et pourtant, tu sens que tu touches au but. Que tu t’apprêtes à mettre la main sur une preuve irréfutable. Une faille dans le dossier qui ferait tout basculer. Ton intuition te pousse à poursuivre dans cette voie et ne rien lâcher. Au point que la journée passe sans même que tu ne le remarque. Une impression de déjà-vu que tu chasses bien vite. Tu ne veux pas penser à lui. Tu ne veux plus… Quand tu relèves la tête de tes dossiers, tu réalises que tu es seule dans les locaux désormais. C’est à peine si tu as remarqué tes collègues venus te dire bonne soirée et te conseiller de lâcher le pied. Tu as très certainement marmonné quelque chose sans même les avoir regardés. Heureusement, ils ne s’en offusquent jamais. Ils ont l’habitude. En effet, ce n’est pas la première fois que tu restes tard au bureau. On pourrait dire que tu es une acharnée du travail. Mais c’est surtout que tu es passionnée par ce que tu fais. Ton père serait fier de toi s’il te voyait. Enfin ça, tu sais qu’il l’est.

Le silence alors que tu es seule est saisissant. Tu t’étires, bras vers le ciel, faisant craquer tes os dans un soupir de soulagement. Ton ventre se met à gronder subitement, te rappelant que tu n’as presque rien mangé. Tu as faim, et l’idée de commander une pizza ne fait que l’augmenter. Tu pourrais rentrer chez toi, mais tu souhaites continuer encore un peu. Tu sens que tu y es presque… Sans attendre, tu te saisis de ton portable et commandes en ligne, n’hésitant pas longtemps. Dans une demi-heure, tu pourras te régaler. En attendant, tu replonges dans tes dossiers… On toque à la porte. Un coup porté qui te sort de ta bulle. Regard posé vers l’horloge murale, le temps a filé à toute allure. Un sourire se dessine sur tes traits alors que tu te lèves pour aller ouvrir. Tu sais déjà qu’il s’agit du veilleur de nuit qui a intercepté ta commande pour éviter de faire perdre du temps au livreur. Une habitude que vous avez prise quand tu travailles jusque tard. L’homme, que tu apprécies, vient te tenir compagnie le temps de partager une part de pizza. « Je ne vous attendez plus ! » que tu lances tout sourire d’une voix amusée alors que tu ouvres la porte de ton bureau. Mais ton visage perd de son éclat et ton sourire s’efface aussitôt lorsque ton regard se pose sur l’homme qui n’est visiblement pas le veilleur de nuit. Tu te figes, un court moment, l’air de te demander si tu es victime d’une hallucination. « Qu’est-ce que tu fais là ? » que tu demandes d’un ton froid avant de ne pas hésiter à lui refermer la porte au nez. Mais c’était sans compter sur le fait qu’il allait t’en empêcher. « Tu n’as rien à faire ici… Je ne veux pas te voir » que tu affirmes sur le même ton tandis que tu retournes d’un pas rapide vers ton bureau. « Va-t’en ou j’appelle la sécurité » que tu le menaces en décrochant le combiné du téléphone, prête à appuyer sur le numéro pré-enregistré du veilleur de nuit. Tu te demandes d’ailleurs où il se trouve et comment cela se fait-il qu’il n’ait pas intercepté Noah... Tu pourrais appeler la police mais le temps qu'ils arrivent, tu ne sais pas ce qui pourrait arriver... Perturbée par ce fantôme du passé, tu regardes le brun visage fermé, alors que tes doigts tremblent imperceptiblement sur le téléphone et que ton pouls s’est accéléré.

Lizzie & Noah

T'as un sacré culot de débarquer sur son lieu de travail Noah, et tu sais qu'elle ne va pas t'accueillir avec un grand sourire ni même se jeter à ton cou. Tu t'attends au pire en réalité parce que tu l'as fait souffrir, tu étais parfaitement conscient des dégâts que tu allais causé mais ça ne t'as pas arrêté. La seule chose que tu n'avais pas prévu, c'est la perte de contrôle sur ton cœur. Elle a réussi à fissurer ta carapace et à se faufiler entre ces apparences froides et impitoyable que tu te donnes. Ca t'as carrément fait flipper, t'ignorais ce que ça faisait de ressentir ça pour quelqu'un alors t'as tout fait explosé parce que les choses bien, tu ne sais pas en prendre soin. Tu a tout détruit sur ton passage, préférant lui laisser la chance de trouver quelqu'un qui la mérite vraiment, pas un gangster qui ne fera que lui attirer des ennuis.

Le livreur de pizza tombe à pic, la parfaite excuse pour te retrouver devant sa porte et pouvoir entamer un semblant de discussion. Du moins, si tu arrives à en placer une avant qu'elle ne t'envoie sa pepperoni en pleine figure. Tu te pinces l'arête du nez juste avant de frapper, prenant une grande aspiration comme pour te donner un peu de courage. Tu figes un sourire qui se veut rassurer et joviale quand elle ouvre la porte mais dès qu'elle croise ton regard, le sien s'assombrit, son visage se ferme et l'accueil est glacial. Premier pincement au cœur, tu t'empresses de caler ton pied pour ne pas que la porte se referme aussi vite qu'elle s'est ouverte. Tu forces l'entrée en soupirant alors qu'elle tente déjà de fuir. Lizzie, attend deux minutes. Je veux juste qu'on discute Tu grimaces, tu n'es vraiment pas douée pour les excuses et encore moins face à une femme qui ne te laisse pas indifférent. Tu ne sais pas mettre de mots sur ce que tu ressens et tu es désormais persuadé que c'était une mauvaise idée de te pointer ici. Tu la suis d'un pas pressé toi aussi, posant la boite de pizza sur le premier bureau qui te tombe sous la main lorsque tu l'as vois se saisir du téléphone. Tes mains viennent attraper ses poignées en douceur tandis que tu lui prends le téléphone des mains pour raccrocher. T'as quand même pas peur de moi Lizzie ? Tu cherches son regard pour trouver des réponses tandis que tu l'as sens tremblante. Tu relâches ton étreinte, levant les mains en signe de repli et tu fais un pas en arrière. Ecoute, je sais que j'aurais pas du débarquer comme ça mais j'avais besoin de te parler, de m'excuser pour .. enfin, tu sais. Tu te passes une main derrière la nuque, en baissant les yeux. Non, elle ne sait pas parce que tu es incapable de te l'avouer à toi même. J'voulais pas disparaitre du jour au lendemain mais j'avais pas le choix. On m'a piégé je te rappelle. Est ce qu'elle croit encore à cette histoire ? Tu n'en es pas certain. Tu hausses les épaules, espérant qu'elle accepte de discuter un peu avec toi sans qu'elle ne ressente le besoin d'appeler à l'aide.

@Noah Oakley & @Elizabeth Jones

Tu pensais qu’il avait quitté la ville pour toujours, pour une raison qui t’échappe. Sûrement pour refaire sa vie ailleurs. C’est ce que tu t’es dit. Tu ne pensais pas le revoir un jour. Et certainement pas aujourd’hui. Bien sûr, tu te montres hostile. Comment pourrait-il en être autrement après ce qu’il t’a fait ? Il t’a dupé, a réussi à toucher ta corde sensible pour te faire craquer. Il s’est joué de toi et toi, comme une idiote, tu es tombée dans le panneau… Tu ne veux pas le voir. Et encore moins lui parler. Tu veux qu’il te fiche la paix…. Mais Noah ne l’entend pas de cette oreille. Il bloque la porte alors que tu étais en train de la refermer sous son nez. Très bien. Tu n’attends pas avant d’aller rapidement près du téléphone et le dégainer. Tu le menaces, ouvertement. Et pourtant, qu’il soit là te perturbe grandement. Tu grimaces, lorsqu’il prononce ton surnom. Noah entre dans la pièce et pose le carton qui contient ta pizza. Tu n’as plus faim, sa présence te tordant l’estomac. Tu voudrais le reprendre, lui dire que tu lui interdis de t’appeler par ton surnom, bien que tu détestes affreusement ton prénom. Mais rien ne vient. Les mots sont bloqués dans ta gorge alors qu’il se saisit de tes poignets. Contact électrique. Tu crispes les mâchoires. « Non, je n’ai pas peur de toi. » que tu lui réponds sur un ton froid et affirmé tandis qu’il raccroche le téléphone. Pourtant, ton corps semble montrer le contraire. Mais non, tu n’as pas peur. Ou peut-être juste un peu.... Les tremblements sont dus majoritairement à ce que tu ressens La surprise de le voir ici, l’incompréhension, la colère…. Un florilège de sentiments qui fait pulser l’adrénaline dans tes veines.

Noah s’éloigne, sentant sûrement que tu es sur le point d’exploser. Voire, le gifler. Tu croises les bras, visage toujours fermé. Il lève les mains en signe de reddition et commence à s’excuser. Tu en reste bouche bée quelques secondes. Et finalement tu ris. Nerveusement. « T’excuser ? Mais je n’en veux pas de tes excuses Noah ! » que tu t’emportes en levant les bras au ciel. Bien sûr que si, tu les veux ses excuses. Tu les attendais atrocement. Presque désespérément. Même si tu n’es pas prête à lui pardonner ce qu’il a fait. « Tu crois que tu peux te pointer ici, comme ça, après des mois et des mois de silence, comme si de rien était ?! » que tu lui demandes sans attendre de réponse. Simple question rhétorique. « Bah j’vais te dire une chose. Ça ne marche pas comme ça ! » que tu termines, alors que tu as haussé le ton, l’énervement prenant le dessus, irritée par ce culot monstre dont il fait preuve. Tu ne remarques même pas la gêne qui l’anime. « T’avais pas le choix… on a toujours le choix Noah » que tu dis finalement, voix qui s’est adoucie, la tristesse qui finit par percer, traduisant les blessures qui peinent encore à cicatriser. Oui. Tu t’es entichée de lui. Entichée de ce mauvais garçon et pire que tout, ton client. Tu as fait tomber toutes tes barrières, traversant des deux pieds cette ligne rouge. Tu as tout fait pour l’innocenter, espérant ainsi pouvoir faire un bout de chemin sereinement avec lui. Oui, tu t’es laissée à imaginer à un avenir à deux… Et il a disparu. Du jour au lendemain. Sans laisser de trace… Alors, tu as compris. Tu as compris qu’il n’avait fait que t’amadouer pour mieux te berner et user de tes capacités pour prouver son innocence. Et une fois fait, il s’est juste envolé. Voilà ce que tu retiens.

Lizzie & Noah

Pendant une fraction de seconde, tu restes figé, tu ne te le pardonnerais pas si elle ne se sentait pas en sécurité à tes cotés. Tu ne lui a jamais voulu de mal et à vrai dire, tu serais capable de tuer pour elle, littéralement cette fois ci. Si quelqu'un venait à s'en prendre à elle par ta faute, tu ne répondrais plus de rien. Ta gorge se dénoue quand elle t'assure qu'elle n'a pas peur de toi mais tu laisses tout de même cette distance entre vous. La dernière chose que tu souhaites c'est que la sécurité débarque ici, t'es sur le fil du rasoir avec la justice, un seul faux pas et ils ne te louperont pas. Tu raccroches doucement le téléphone qu'elle a saisi avant de soupirer longuement. Comme tu t'y attendais, dès que tu prononces le mot excuse, Lizzie explose. Tu ne t'attendais pas à ce que ça soit facile, tu t'es préparé à cette confrontation depuis plusieurs jours, tu y penses depuis des semaines, et elle, elle n'a jamais quitté ton esprit depuis le jour où tu t'es volatilisé. T'es incapable de mettre des mots sur ce que tu ressens, c'est inconnu pour toi, tout nouveau et ça te fait carrément flipper. Tu n'es même pas sûr d'avoir envie d'aller plus loin, tu as toujours été comme ça après tout. Blindé, par balle au moindre sentiment. Sauf qu'avec elle, tu n'arrives pas faire demi tour et t'en aller pour de bon. Je sais, je m'attendais pas à ce que tu me sautes au cou. Tu ironises en arquant le coin de ta bouche, un rire nerveux s'échappant de cette dernière. Ecoute, tu ne les veux peut être pas mais je te les ferai quand même. Comme un automatisme tu fais un pas vers elle. Elle reprend de plus belle, ne te laissant pas en placer une et tu la laisse finalement parler, elle a besoin d'extérioriser, tu te contentes de baisser les yeux, impuissant face à la situation. Sa voix se brise et tu clos les yeux une fraction de seconde, l'envie folle de la prendre dans tes bras te démange mais tu te retiens. Tu n'as plus ce droit depuis que tu as pris consciemment la décision de lui briser le cœur. Tu sens la tension et la colère redescendre pour faire place à la tristesse, ça aussi tu sais pas comment gérer. Bordel Noah dans quel monde tu vis. Elle est là devant toi et t'as pas les couilles de dire quoique se soit. Tu souffles un bon coup avant de réduire la distance qui te sépare d'elle, tes mains viennent doucement se poser sur ses bras tandis que tu cherches à capter son regard. Je suis désolé d'être parti comme ça, Lizzie. Vraiment. Tu décides de venir lentement relever son menton avec ton index pour plonger ton regard dans le sien. Tu ne connais rien du monde dans lequel je vis, des gens mauvais qui m'entoure et des choses qu'ils sont capable de faire.. Je ne me le pardonnerai jamais si il t'arrivais quelque chose par ma faute. Et .. partir c'est la seule solution qui s'offrait à moi pour te protéger. Ca n'excuse pas ta lâcheté, tu pourrais presque déjà entendre ces mots sortir de sa bouche mais avant qu'elle n'ouvre la bouche tu poses un doigt sur ses lèvres pour l'inviter à se taire. J'avais besoin de m'excuser auprès de toi, débarquer à l'improviste avec une pizza dans les mains m'a semblé être la meilleure solution mais si tu veux que je disparaisse pour de bon, dis le, je comprendrai et je m'exécuterai. Et là, tu n'espères qu'une chose c'est qu'elle ne prononce pas ces mots parce que tu te sens incapable de réellement disparaitre de sa vie.

@Noah Oakley & @Elizabeth Jones

Tu ne sais pas comment agir en sa présence. Tu ne pensais pas le revoir de sitôt. Il a hanté tes pensées pendant longtemps. Encore très récemment. Et maintenant que tu te décides à tourner la page et aller de l’avant, le voilà qui fait irruption dans ta vie… Le destin peut se montrer cruel parfois. Tout, absolument tout, dans ton attitude et l’expression de ton visage, montre que tu n’es pas ravie de le voir. Et pourtant… intérieurement c’est une tempête qui se joue. Ton cœur s’emballe alors qu’il s’approche de toi. Et cette impression que tes jambes sont sur le point de flancher... Tu devrais le congédier, mais tu n’en fais rien. A la place, tu saisis cette opportunité qui t’es offerte pour pouvoir enfin vider ce que tu as sur le cœur depuis tout ce temps. Tes mots sont piquants, ta voix emplie de colère. Tu voudrais lui mettre une claque mais Noah est bien trop loin pour cela et tu es comme figée sur place, dans l’incapacité de bouger. Et puis, tu n’es pas quelqu’un de violent de toute façon… Tu les attendais ses excuses et pourtant, tu ne les acceptes pas. Noah réitère et tu te contentes de lever les yeux au ciel. Tu fais la fière mais, tu n’en mènes pas large en sa présence. En témoigne ton attitude lorsqu’il s’approche de toi subitement. Tu déglutis difficilement, ne parvenant même pas à le regarder. C’était beaucoup plus facile lorsque plusieurs mètres vous séparaient. Ses mains sur ta peau t’électrisent. Tu fermes les yeux un moment. C’est douloureux pour toi de l’entendre te présenter ses excuses car, tu ne le sens pas sincère. Ou du moins, tu te persuades qu’il ne l’est pas. Il t’a manipulée une fois, il peut très bien recommencer. Voilà ce que tu ne cesses de te répéter. Doucement, Noah t’oblige à le regarder, redressant ton visage en attrapant ton menton. Si un regard pouvait tuer, sûrement serait-il mort sur place. La haine se lit dans tes yeux mais d’autres sentiments également. En témoignent ces larmes que tu peines à ne pas laisser s’échapper. Il t’a blessée en disparaissant subitement. Juste après avoir remporté le procès. C’est peut-être ça le pire. Et la douleur ressurgit, plus forte que jamais, de l’avoir en face de toi. « Comme c’est facile… » que tu souffles en te dégageant de sa prise. Tu croises les bras et serres tes poings cachés en dessous. Tu le toises quelques secondes. « Combien de temps pour préparer ce discours mh ? » que tu lui demandes sans vraiment attendre de réponse. Tu ne réponds pas à sa dernière requête. Souhaites-tu le voir disparaître pour de bon ? Oui. Non. Peut-être. Tu ne sais pas, tu ne sais plus. Le revoir te met en émoi en même temps que cela te fait du mal. Le silence se fait un moment. Tu te mords l’intérieur de la lèvre inférieure. Tu regardes Noah, l’air d’attendre quelque chose. Le fait est que tu sondes sa réaction, espérant ainsi savoir s’il est sincère ou non. Il semble l’être mais tu sais que tu ne dois pas te laisser amadouer. C’est un grand comédien et tu en as été sa victime… « Comment veux-tu que je te crois ? » que tu lui demandes finalement d’une voix que tu as essayé de maitriser mais qui se brise sur quelques mots malgré tout. « Comment, alors que tu es parti, sans un mot, le lendemain de ton procès ? Le lendemain putain ! » que tu finis par t’emporter de nouveau, contenant difficilement ce calme apparent. « Tu t’es joué de moi tout ça pour que je gagne ce foutu procès et que tu ne finisses pas en taule ! » que tu poursuis en haussant le ton et en faisant de grands gestes, finissant même par pousser Noah qui n’oppose aucune résistance. « Tu as joué avec mes sentiments et j’suis tombée dans le panneau comme une idiote ! » que tu termines en tapant son torse avec tes poings, usant de tes maigres forces. Au fond, tu t’en veux autant de t’être laissée berner que lui d’avoir dupé tes sentiments et surtout, ton manque d’affection.

Lizzie & Noah

Tu es complétement démuni face à elle. Tu as naïvement pensé que ça serait simple de la revoir, de t'excuser et que tu pourrais encaisser sans broncher tout les reproches et la haine qu'elle déverserait sur toi. Tu ne t'es pas douté une seconde que la douleur que tu lis dans ses yeux te ferait autant de mal. Tu te sens mal, tu as envie de la prendre dans tes bras, de plaquer tes lèvres contre les siennes pour tout oublier, pour tenter d'effacer ce que tu as fais mais tu n'en fais rien. Tu sais que ça ne résoudra rien, que tu n'as plus aucun droit, tu te contentes juste de quelques pas, pour réduire la distance entre vous. Tu te risques même à glisser tes doigts sous son menton pour lui relever la tête, espérant qu'elle puisse lire la sincérité dans tes yeux. Tu débites les paroles que tu t'es répété des centaines de fois pendant ces dernières heures à attendre devant son immeuble. Elle n'a pas tord, tu as bel et bien préparé ce que tu allais dire parce que c'est une première pour toi. Jamais tu as pris la peine de venir t'excuser, jamais tu n'as ressenti une telle culpabilité pour qui que se soit jusqu'à maintenant.

Tu sens Elizabeth s'éloigner de toi et tu souffles en te pinçant l'arête du nez. Tu ne réponds pas à sa question parce que tu sais très bien que tu auras beau la contredire une centaine de fois si il le fallait, elle resterait camper sur ses positions.  Pendant une fraction de seconde tu te demandes si ce n'est pas mieux que tu t'en ailles et que tu la laisses penser que tu es le dernier des salaud. Contre toute attente, elle reprend la parole avant que tu ne dises quoique se soit, tu t'apprêtes à répliquer mais elle ne t'en laisse pas le temps. La tempête que tu avais si bien prédis est entrain de te frapper de plein fouet et tu la laisses faire, sans un mot. Tu déglutis difficilement à ses paroles, à sa voix qui se brise et aux coups qu'elle t'assène sur le torse. Tes yeux se ferment, tu n'opposes aucune résistance, tu lui permet de se défouler sans essayer de l'arrêter jusqu'à ce que tes bras se soulèvent pour attraper doucement ses poignets. Tes mains s'enroulent autour d'eux et tu l'attires doucement contre toi. Tant pis si tu te prends encore des coups. L'une de tes mains vient se loger derrière sa nuque tandis que ton menton se pose en douceur sur le dessus de sa tête. T'es loin d'être une idiote Lizzie, t'es juste mon talon d'Achille. Que tu souffles dans un murmure et tu recules légèrement pour pouvoir la regarder. Elle ne pouvait pas comprendre à quel point tu pouvais la mettre en danger si de mauvaises personnes venait à apprendre à quel point elle comptait pour toi. T'as raison de me détester, je suis qu'un gros con et tu mérites tellement mieux. J'aurais jamais du m'évaporer comme ça mais je me suis dis que ça serait plus simple pour toi de me détester. Tu poses un doigt sur ses lèvres pour l'empêcher de parler. Je sais, c'était une décision de merde, tu me l'as bien fait comprendre. Tu te risques à laisser entrevoir un faible sourire en coin sur tes lèvres. Je comptais pas réapparaitre dans ta vie mais je peux pas te laisser penser que je t'ai manipulé. Je pensais que j'pouvais mais c'est pas le cas. Tu pousses un long soupire en te grattant la barbe nerveusement. En vérité, c'est la seule chose vraie que j'ai connu depuis longtemps et je sais pas comment on gère ces trucs là. Tu recules d'un pas pour venir t'appuyer contre le bureau derrière toi en haussant les épaules. J'suis pas quelqu'un à qui il faut s'attacher et j'suis sincèrement désolé de t'avoir.. Tu te racles la gorge, le regard fuyant. ..De nous avoir fait mal.

@Noah Oakley & @Elizabeth Jones

Tu lâches prise. Tu lui dis ce que tu as sur le cœur tout en lui donnant des coups. Toutes les émotions que tu as refoulées pendant des mois qui finissent enfin par s'exprimer. Tu as été assez bête pour croire ses belles paroles. Pour croire que tu comptais vraiment pour lui. Et finalement, il n'a fait que t'utiliser. Le dire à voix haute rend les choses bien plus concrètes, bien plus réelles. Et ça fait encore plus mal. Tu te défoules en le frappant. Jusqu'à ce que tu n'aies plus la force de le faire. Noah en profite pour attraper tes poignets et t'attirer contre le lui. Tu te laisses faire telle une poupée de chiffon. Tu voudrais hurler, lui crier de te lâcher, mais tu n'y parviens pas. Le cœur qui tambourine si fort contre ta poitrine que tu as l'impression qu'il va en jaillir. Tu ne veux pas pleurer devant lui et pourtant tu ne parviens pas à retenir tes larmes de colère. Tu ne comprends pas ses mots. Tu les entends, mais tu ne les assimiles pas. Noah s'éloigne légèrement de toi afin de pouvoir te regarder. Tu te forces à faire de même, les yeux embués. Plus simple... Tu voudrais dire quelque chose de piquant mais le brun t'en empêche d'un doigt posé sur tes lèvres. Il poursuit sa tirade, se confit avec une sincérité déroutante. Puis il s'éloigne pleinement, regard fuyant, et tu ne sais plus quoi penser de tout cela. Peux-tu seulement croire ce qu'il te dit ? Tu voulais lui demander pourquoi il est revenu, mais il vient de répondre à cette question. Noah souhaitait rétablir la vérité. Ta tête te dit de te méfier, mais ton cœur lui, te hurle de lui pardonner.... « Pourquoi t'es parti Noah ? Et pourquoi tu reviens maintenant, hein ? Pourquoi ? » que tu finis par demander alors que le silence s'était installé entre vous. Tu ne comprends pas pourquoi il est là, devant toi. Ou plutôt tu ne préfères pas voir ce qui saute aux yeux. « Tu pouvais très bien passer à autre chose et poursuivre ta route » que tu ajoutes d'une voix calme mais malgré tout incisive. Noah te fait plus de mal qu'autre chose en revenant subitement comme il vient de le faire. Encore plus avec les paroles qu'il vient d'avoir. Il tenait à toi mais il a décidé de disparaître sans laisser de trace juste après le procès. Il s'est juste... évaporé. Et tu ne parviens pas à comprendre dans quel but.

Comme un fait exprès, il choisit de revenir pile au moment où tu te décides à enfin tourner la page... « J'ai rencontré quelqu'un. » que tu finis par lui révéler de but en blanc, plongeant difficilement tes prunelles dans les siennes afin qu'il puisse voir ta sincérité. Quant à toi, tu sondes sa réaction... Tu évites bien évidemment de lui dire que tu as passé les derniers mois au fond du trou, ne souhaitant voir ni parler à personne. Te plongeant dans le travail pour tenter un temps soit peu d'oublier ce qu'il y a eu entre vous et surtout comment il a décidé d'y mettre un terme. Oublier le fait qu'il a joué avec tes sentiments pour mieux les utiliser.... Ta douleur a fini par muer en colère sourde... Et maintenant, il décide de faire son mea culpa et affirme que tu comptais pour lui... Noah t'a blessée et, c'est peut-être égoïste mais, tu souhaites en faire de même. Ton histoire avec Luke est toute récente et tu ne sais pas jusqu'où ça ira mais... Tu veux faire croire à l'homme devant toi que tu es passée à autre chose alors que ton attitude depuis le début montre le contraire. Tu veux lui faire mal, comme il a pu t'en faire... Tu inspires un grand coup, les larmes qui se tarissent et tes sanglots qui s'évanouissent. Tu te sens vidée tout à coup et ton corps te fait comprendre qu'il a besoin d'énergie. Sans un mot, tu te diriges vers le bureau de ton collègue, de l'autre côté de la pièce, où se trouve la boîte à pizza que tu ouvres. L'odeur alléchante de la malbouffe t'ouvre pleinement l'appétit et tu ne perds pas une seconde avant de croquer un morceau dans la part que tu tiens. Presque comme si de rien était...

Lizzie & Noah

T'es étonné de ne pas sentir la paume de sa main s'écraser sur ta joue au moment où tu l'attires vers toi. Elle se laisse faire sans un mot et tu profites du cessé le feu pour fermer les yeux une fraction de seconde et oublier tout ce qui vous entoure. Tu aimerais tellement pouvoir la garder contre toi, ne plus la lâcher et tu te mets à regretter tout ce que tu as pu faire dans ta vie. Si cette dernière n'était pas aussi compliqué et dangereuse, tu n'aurais pas eu besoin de t'en aller, de la fuir pour mieux la protéger. Tu t'éloignes d'elle après un court instant, tu te pinces les lèvres parce qu'elle est là devant toi, les yeux embués de larmes et c'est uniquement ta faute. Tu te retrouves comme un con face à l'inconnu, à des sentiments que tu n'avais jamais ressenti, une situation qui t'échappe et des erreurs que t'aimerais rattraper. Quoiqu'onques te connaissant te verrait à cet instant, il ne te reconnaitrait probablement pas. Tu laisses tomber tes barrières avec elle. Elle a raison, t'aurais jamais du revenir mais tu n'as pas réussi à te tenir éloigner d'elle. Si seulement elle savait que tu ne l'as jamais vraiment quitté des yeux. Tu as beau avoir physiquement disparu de sa vie, tu n'as jamais été bien loin. Veillant à ce que personne ne vienne s'en prendre à elle. Parce que c'était hors de question que je reste et que je te mette en danger. Tu soupires, tu ne sais plus comment lui faire comprendre à quel point tu es nocif pour elle. Tu te frottes l'arrière de la tête avant d'hausser les épaules. On m’a piégé et ils savaient très bien que le chantage ne fonctionnerait pas sur moi. En admettant qu'elle te crois encore innocent Noah. Tu l'espères. Tu soupires à nouveau avant de continuer. Et tu sais pourquoi Lizzie ? Parce que tout le monde sait que j’en ai strictement rien à foutre de personne, je me préoccupe que de ma petite personne ! Tu fais encore un pas en arrière en riant nerveusement, secouant ta tête avant de la regarder droit dans les yeux. Mais si on apprenait que désormais j'étais plus aussi infaillible, que je ferai n’importe quoi pour toi, à ton avis qu’est ce qui se passerait Lizzie ? A qui on s’en prendrait pour m’atteindre mh ? Question purement rhétorique, tu fais mine de l'interroger du regard mais tu n'attends pas de réponse.

Le silence est lourd tandis qu'un fossé s'est à nouveau creusé entre vous. Liz décide de le briser et tu te prends un coup de massue sur le crâne. Tu restes immobile, tu fixes le sol sans dire un mot comme si tu n'avais pas entendu ce qu'elle vient de dire. C'est quoi ce sentiment qui t'envahis ? Encore une nouveauté qui s'appelle la jalousie parait-il. D'accord. Je suis.. content pour toi. Tu te racles la gorge, tes paroles sonnent tellement faux que même un gamin de trois ans devinerait que tu n'es pas sincère. Faut que j'aille fumer une clope. Que tu marmonnes alors qu'elle s'est rendue à son bureau pour entamer sa pizza laissée à l'abandon depuis son arrivé. Tu passes devant son bureau pour atteindre le balcon, clope en bouche tu tires dessus comme un forcené tandis que tu t'appuies sur la barricade. Fais chier ! Le coup part tout seul, ton poing vient s'écraser dans un bruit sourd contre la rambarde en métal et tu souffles un bon coup pour reprendre tes esprits.  

@Noah Oakley & @Elizabeth Jones

Tu aimerais... disparaître. Te faire happer par les entrailles de la Terre pour ne pas avoir à supporter tout ça. Tu gardes la face, visage fermé, femme de glace. Mais au fond, tu as bien du mal à cacher les tremblements de ton corps au fur et à mesure que tu écoutes Noah parler. Peux-tu seulement le croire ? Tu en doutes. Mais la question qui se pose c'est, dans quel but te raconter ces mensonges  dans ce cas? Quel intérêt ? Tu as beau retourner la question dans tous les sens, il n'y a aucune logique dans tout cela. Tu as le cœur qui vacille lorsque les mots qu'il prononce prennent enfin du sens. Pourtant, tu ne peux pas te laisser happer par les sentiments pour lui, toujours bien présents malgré toutes tes tentatives pour les faire disparaître définitivement. Tu ne dois pas te laisser sombrer. Pas à nouveau. Tu as donné ton cœur une fois. Cœur que tu as eu du mal à recoller et reconstruire. Et tu n'es pas prête de le voir encore se briser car, ça fait bien trop mal... Tu ne sais pas quoi lui dire... Et l'image de Luke s'impose dans ton esprit. Les mots fusent sans que tu ne puisses les retenir. J'ai rencontré quelqu'un. Une envie de vengeance qui ne te ressemble pas. Tu veux lui faire mal comme il a pu le faire avec toi. Tu t'es laissée apprivoiser par Noah, baissant ta garde à chaque rendez-vous, à chaque entrevue. Ses mots, son sourire... Tu as sombré dans les méandres de l'amour sans pouvoir rien y faire. Et Noah a décidé de piétiner tes sentiments. Peu importe ce qu'il peut te dire actuellement et ses raisons. Il a préféré te blesser, t'abandonner plutôt que d'affronter la vérité.

Tu t'installes au bureau, comme si de rien était. Comme si tout allait bien. Tu croques dans la part de pizza, l'air détaché et pourtant, tu ne perds rien de l'attitude de Noah. Tu as fait mouche et le brun semble perdre la face un instant. Coup de massue que tu lui donnes. Petit sourire satisfait qui traverse ton visage un instant. A quoi s'attendait-il ? Pensait-il vraiment que tu allais attendre son retour et ses excuses indéfiniment ? Tu as cru qu'il finirait par te laisser, mais il décide d'aller fumer. Tu ne dis rien, restant assise là sans un mot, fixant ta part de pizza avec le dégoût qui revient. Tu n'as pris qu'un morceau et tu n'as de nouveau plus faim. Tu le reposes avant de refermer le carton, au même moment où un bruit métallique se fait entendre. La rambarde du balcon qui vibre sous le coup porté par Noah. Tu te lèves et traverses le bureau pour le rejoindre. L'air frais de la nuit te mord la peau. Tu te positionnes à la droite de Noah, bras croisés, dos appuyé contre la rambarde, tête baissée. Les frissons qui te prennent et le corps qui tremble de froid mais aussi sous le coup de toutes les sentiments qui te submergent. « Je t'ai attendu tu sais... » la voix qui fend l'air et brise le silence. Quelques secondes avant de reprendre. « Tous ces mois passés je t'ai attendu. Je me suis dit que... tu pouvais pas juste être parti. Pas comme ça. Pas après ce qu'il y a eu entre nous. » que tu révèles alors, la voix qui part dans les aigus bien malgré toi. Tu te racles la gorge afin de pouvoir maîtriser tes émotions. Tu n'as jamais parlé de vous deux à qui que ce soit. Pas même à tes deux meilleures amies. Faisant cette traversée du désert seule, sans qu'elles ne comprennent ce qui t'arrivait. «  Mais c'est ce que tu as fait Noah. Tu t'es tiré sans même te retourner. » La voix se veut ferme, l'animosité bien présente. Le corps qui tremble et les dents qui claquent. Tu fermes les yeux un instant. « Tu aurais dû m'en parler... J'aurais pu comprendre... On aurait pu trouver une solution ensembles... » Tu marques une pause alors que tu serres un peu plus tes bras croisés contre toi. Le vent qui fait valser tes cheveux dans tous les sens. « Si je comptais autant que tu le dis, tu l'aurais fait. Mais tu ne l'as pas fait. » que tu affirmes sans une once d'hésitation, les poings qui se serrent et les ongles qui s'enfoncent dans la paume de tes mains. Silence qui se fait un court moment, uniquement brisé par le vent qui souffle et fait vibrer la rambarde. « C'est un type bien. » que tu finis par dire d'une voix assurée, parlant bien évidemment de Luke et de votre histoire naissante. Si seulement tu savais tout ce qu'il te cache, ton discours serait bien différent...