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Message Sujet: you're there, for me. i'm here, for you - galianca   you're there, for me. i'm here, for you - galianca Empty Jeu 27 Aoû - 6:55


can you paint with all the colors of the wind -- @bianca rosen

Le monde ne semblait pas l’attendre, le monde ne semblait jamais l’attendre. Certains pourraient dire qu’il n’attendait personne, mais elle semblait presque convaincue qu’elle, il la laissait sur le bas-côté exprès, un destin qu’elle méritait sans doute pour avoir abandonné son trésor, sa fille, son petit bébé quelques jours après sa naissance. Un destin qu’elle méritait sans doute, car même si elle l’avait fait pour le bien-être de joy, elle se sentait horrible de l’avoir fait. Un monstre. Elle était un véritable monstre…
Et pourtant… pourtant, le monde ne l’attendait peut-être pas, mais elle, si. bianca… elle avait promis de passer la journée avec elle, une promesse qui lui avait fait si chaud au cœur qu’elle avait eu l’air rayonnante, alors qu’elle s’était réveillée ce matin-là. un sourire qui avait fait tellement plaisir à son petit bébé, elle l’avait vu dans son regard, joy aimait la voir aussi heureuse… un sourire rendu, et sa fille l’avait alors aidée à se préparer, s’habiller, comme toujours… mais avec cet air guilleret, de savoir que sa maman allait probablement passer une bonne journée. bien sûr, tu avais décelé une certaine inquiétude, dans son regard, dans sa voix… et elle te faisait confiance, quant à bianca… elle te faisait confiance.
Elle était donc là, devant l’immeuble de sa fille, qui l’avait aidée à descendre, qui lui avait donné un chaleureux baiser sur la joue, qui lui avait donnée une douce étreinte, et qui avait souhaité attendre un peu avec elle… jusqu’à ce qu’elle doive partir…
Et lorsque, quelques minutes plus tard, la quadragénaire vit arriver la brune qui lui avait réchauffé le cœur des années auparavant, elle ne put s’empêcher de sourire, tout en s’avançant un peu, la canne fermement ancrée sur le sol à chaque fois, ne voulant pas se précipiter, ayant bien trop peur de réitérer ce qu’il s’était passé la dernière fois. cette chute t’avait lourdement affectée, gala. et bien que tu t’en étais remise, tu avais tout de même peur de retomber, c’était pourquoi tu marchais plus lentement, tu prenais ton temps… tu savais que bianca ne fuirait pas, cette fois, alors tu pouvais te le permettre. et une fois qu’elles arrivèrent à la hauteur l’une de l’autre, la blonde eut un petit sourire. b… bonjour bianca… comment vas-tu ? des mots doux, sincères, tendres… elle s’intéressait réellement au bien-être de cette poupée ayant réussir à se sortir de la misère ayant pu mettre le passé derrière elle. je… je suis tellement contente… de pouvoir passer du temps avec toi… j’ai hâte… de voir ton travail… ton appartement… que tu sois là… bianca avait toujours eu une place particulière dans sa vie. les années avaient beau avoir effacé les traces de leurs réunions visant à pleurer ou effacer les larmes l’une de l’autre, la tendresse qu’elle éprouvait pour elle n’avait jamais disparu. Et si la brune lui avait dit, la dernière fois, de ne pas se sentir coupable pour cette vie qu’elles avaient vécue, pour cette vie que galatea aurait tant voulu épargner à la jeune femme, il y avait toujours des remords… de ne rien avoir pu faire. Des remords qui avaient duré des années, tout comme cette tendresse, quand elle l’avait revue…
Et alors qu’elle lui parlait, galatea continuait d’avancer doucement, suivant la jeune brune… le voyage n’allait pas être des plus simples. Mais avec bianca à ses côtés, elle ne craignait rien… elle l’avait vu la dernière fois, la jeune photographe était prête à la soutenir, physiquement, à l’aider… elle le savait, elle le sentait. Elle était protégée, avec elle à ses côtés.


(c) calaveras.
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Message Sujet: Re: you're there, for me. i'm here, for you - galianca   you're there, for me. i'm here, for you - galianca Empty Dim 20 Sep - 20:35


and the arms of the ocean are carrying me, and all this devotion was rushing out of me, and the questions i have, for a sinner like me, the arms of the ocean deliver me. -- @galatea thorn

Les rayons du soleil frôlent sa peau, elle s’active, un peu plus encore pour retrouver le point de rendez-vous le plus rapidement possible. Une seule idée en tête, rejoindre Galatea et ne pas la faire attendre en bas de chez elle. Cette journée lui est réservée, entièrement. De l’instant même où son regard se posera sur elle jusqu’à ce que la quadragénaire souhaite rentrer chez elle, elle sera à elle, uniquement à elle, même jusque tard dans la nuit. T’as hâte de la voir et tu ressens pourtant cette pointe d’angoisse en toi, Bianca. Parce que tu veux te rattraper, par-dessus tout. Tu veux te rattraper d’avoir essayé de prendre la fuite, d’avoir poussé Gala à te courir après, qu’elle soit tombée. Les images qui demeurent dans sa tête, elle, appuyée sur sa canne, incapable de tenir debout. Les images qui demeurent dans sa tête, qu’elle refuse de reproduire. Et c’est parce qu’elle tient à sa sécurité, après les confessions les plus difficiles sur sa santé, qu’elle a promis de venir la chercher jusque chez elle. Tu ne pouvais pas laisser la quadragénaire errer dans les rues de New-York à la recherche de ton appartement. Tu ne pouvais pas garder cette inquiétude en toi, sans être sûre qu’elle parvienne réellement jusqu’à toi. Les autres pensées tendent à s’effacer, l’horreur autrefois partagée, les corps vendus qu’il s’agisse de celui de la plus jeune ou celui de la plus âgée. Les autres pensées doivent être chasser, pour garder uniquement les plus belles, celles des moments partagés. Les souvenirs de toi et d’elle, dans les bras l’une de l’autre, tentant de se protéger mutuellement, de ne plus ressentir que peine et douleurs. C’est ce que tu veux garder, en toi, Bianca, parce que face à la peine de Gala, t’as promis d’oublier. Parce que face à sa culpabilité, t’as accepté de tirer un trait sur le passé. Un coup d’œil sur sa montre, pile à l’heure, la blonde qu’elle aperçoit un peu plus loin, qui l’attend comme convenu. Une fois devant elle, elle remonte d’une main ses lunettes de soleil sur sa tête pour pouvoir la regarder, véritablement. Coucou Gala ! Je vais bien. Et toi ? Comment vas-tu ? Un sourire, un pas de plus, une question dont elle la réponse est indispensable. T’as besoin de savoir si elle va un peu mieux, si elle s’est remise de la chute provoquée des jours plus tôt. Son sourire est radieux, ses mots sont doux, touchants. Ses mots caressent son cœur, donnent un peu de chaleur. Je suis contente de te voir aussi, tu sais. J’ai préparé de quoi manger un peu, chez moi, et… On a plein de choses à rattraper. Un pas, puis l’autre, elles sont toutes les deux en route, en marche pour rejoindre son petit nid rien qu’à elle. Un pas, puis l’autre, Bianca prend son temps, n’accélère pas pour suivre les pas de Galatea. T’avances à son rythme, tu refuses de la brusquer, tu restes à côté d’elle, sans rien n’oser de plus. Tu restes à côté d’elle, la regarde simplement, sans rien faire de plus, veillant à ce que le trajet demeure sans embuches. Espérant que le trajet demeure sans embuches. Je te raccompagnerai ce soir également. Qu’elle précise, tout de suite, comme pour ôter la moindre crainte, comme pour assurer à Galatea qu’elle est là pour elle, aujourd’hui. En espérant que cette journée ne soit pas qu’une belle parenthèse dorée.

(c) calaveras.
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Message Sujet: Re: you're there, for me. i'm here, for you - galianca   you're there, for me. i'm here, for you - galianca Empty Dim 1 Nov - 7:30


can you paint with all the colors of the wind -- @bianca rosen

Pouvoir à nouveau la voir, sans les aléas du passé pour se mettre en travers de son regard. pouvoir à nouveau la voir, la main qui se glissait dans la sienne pour un peu de sécurité, un peu de chaleur. pouvoir à nouveau la voir, si rayonnante, sa belle demoiselle, celle qu’elle avait tant l’habitude, auparavant, de serrer dans ses bras. pouvoir à nouveau la voir, cela lui faisait le plus grand bien, à galatea, et son sourire parlait presque pour elle, merveille qui se glissait sur ses lèvres, pour la bien plus merveilleuse femme qui se trouvait devant elle. elle était si belle, si douce… tu t’en rappelais, mais autrement, gala. elle avait toujours été belle, toujours été douce, rayonnante pour un monde sans pitié, mais tu te souvenais des larmes, tu te souvenais de ces moments où, dans les bras l’une de l’autre, vous essayiez d’oublier la cruauté de votre monde. alors que dorénavant, elle était si lumineuse, comme si le passé était réellement derrière elle. et si elle t’avait promis de ne plus y penser, tu savais qu’en te regardant, elle revoyait les mêmes choses que toi. alors elle voulait faire son possible. Pour remplacer les ténèbres du passé par la lumière du présent. Et en un sourire, elle répondit doucement je vais bien, merci. Ça fait du bien de te voir. elle était sincère. réellement. Du plus profond de son âme, de son cœur. elle était sincère. la voir lui procurait un bonheur immense, un mélange entre le passé et le présent, la nostalgie et le renouveau. Elle se sentait bien à ses côtés, parce que bianca respirait la bonne humeur, semblait heureuse. et la savoir ainsi ne pouvait que la rendre heureuse, elle aussi. tant mieux… j’aurais été déçue que tu ne sois pas contente de me voir… et que tu te forces. lui dit-elle en laissant un petit sourire sur ses lèvres, avant de lui dire doucement oui, on a plein de choses à rattraper… tu m’as manquée, bianca. parce que même si elles s’étaient vues quelques jours plus tôt, rien n’avait été aussi difficile que de lui parler de sa maladie, de tomber devant elle, de lui montrer son état. Alors que là… là, si la maladie était bien entendu toujours présente, elle n’était pas le centre de leur conversation, ni de leur journée.
Et alors qu’elles marchaient, la quadragénaire put se rendre compte, encore plus, combien la brune faisait attention à elle. outre le fait qu’elle marchait à ton rythme, elle te regardait, elle te tenait, elle était présente. Bien loin de l’image que tu avais eue quelques jours plus tôt quand elle avait fui, tu te retrouvais face à une femme qui ne voulait que ton bien, en témoignait ce qu’elle t’assurait. Qu’elle te raccompagnerait le soir venu, aussi. oh tu… tu n’es pas obligée… mais… merci… merci beaucoup… elle ne voulait pas être un fardeau. Jamais. mais elle ne pouvait pas non plus passer à côté de cette main tendue, de cette aide, surtout venant de la part de bianca.
Et alors qu’elles arrivaient devant l’immeuble de la rosen, galatea lui dit tendrement ça semble être un bel endroit… j’ai hâte de voir ton appartement. elle avait vraiment hâte. Hâte de voir dans quel état son ancienne protégée vivait, espérant que ce soit digne de la reine que bianca était. Parce qu’elle méritait tellement, bianca. Elle méritait d’avoir un bel endroit, d’avoir un beau métier. D’être heureuse. et de le rester. éternellement.
Elle méritait de sourire pour toujours. euh… p…par contre… il y a un ascenseur, dans ton immeuble ? sinon, ça… ça risque de prendre du temps… rappel constant de sa maladie. De son incapacité à se mouvoir comme elle le désirait. Elle ne voulait pas jeter un froid sur cette belle journée, elle demandait simplement. en espérant tout simplement que la brune lui réponde oui, ou alors qu’elle resterait à ses côtés le temps de gravir les marches, qui paraissaient être l’everest pour la quadragénaire.


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Message Sujet: Re: you're there, for me. i'm here, for you - galianca   you're there, for me. i'm here, for you - galianca Empty Jeu 5 Nov - 19:52


and the arms of the ocean are carrying me, and all this devotion was rushing out of me, and the questions i have, for a sinner like me, the arms of the ocean deliver me. -- @galatea thorn

Le bonheur. Un concept abstrait, un sentiment qu’elle ne connaît pas, ou qu’elle ne connaît que dans de rares moments. Pourtant, elle sait prétendre le contraire, elle y parvient, grâce aux apparences, grâce à cette nouvelle vie qu’elle s’est construite. un appartement rien qu’à toi, le métier de tes rêves, une indépendance et une liberté. Mais ce n’est qu’un leurre, parce qu’elle continue, quand la nuit tombe. Quand le vice prend possession de son âme, de son cœur. un bonheur, qu’elle trouvera peut-être un jour, si elle parvient à se détacher de ce passé. De l’horreur de son enfance. Le cœur doux, le sourire aux lèvres, les pensées refoulées, pour galatea. Uniquement pour elle. Pour ne plus l’abandonner comme elle l’a déjà fait, en ne partant pas à sa recherche. Pour ne plus l’abandonner, comme elle a manqué de le faire, quelques jours plus tôt, en prenant la fuite. ses mots bouleversent ton cœur. Elle est heureuse de te voir, affirme que tu lui manques. tu m’as manquée aussi. J’ai souvent pensé à toi, gala. durant toutes ses années. Durant cette si longue absence. mais tu n’imaginais pas la retrouver en si piteux état, bianca. tu n’imaginais pas la retrouver un jour, si affaiblie par la vie. si détruite par la maladie. et à chaque pas qu’elle fait, la photographe a peur de la voir s’effondrer. A peur de la voir bloquée. Alors, finalement, marchant à ses côtés, bianca se décide à placer sa main juste contre son bras. Comme une manière pour toi de la soutenir, de la retenir, dans le cas où elle en aurait besoin. Un geste, appuyé par la promesse de la raccompagner chez elle, le soir venu. ce n’est rien. son regard est sincère, purement sincère. tu ne prendras pas le risque de la laisser rentrer seule, la nuit tombée, en voyant avec quelle difficulté elle se déplace. Il pourrait lui arriver n’importe quoi, et tu ne le supporterais pas, bianca.
Elle a hâte, de faire découvrir à galatea son appartement. Cet appartement à son image, ce grand balcon ouvert sur la ville, des luminaires partout, des appareils photos disposés aux quatre coins de la pièce. Elle a hâte de pouvoir intégrer la quadragénaire a son univers. Mais un obstacle, avant. Un obstacle qui semble conséquent, pour la blonde, des escaliers. t’entends ses mots et tu comprends, bianca. il n’y a qu’à observer la manière dont elle marche pour imaginer que les escaliers sont certainement insurmontables. il y a un ascenseur à l’intérieur. avant de reprendre. mais il y a les trois marches pour entrer dans l’immeuble. elle désigne du bout du doigt le petit escalier qui permet d’accéder à l’intérieur de la bâtisse, s’approchant avec elle. est-ce que tu as besoin d’aide ? sa voix est douce, elle caresse une seconde son bras. tu ne sais pas ce qu’elle ressent, après tout, bianca. tu ne sais pas si elle a mal aux jambes, si elle a du mal à les soulever, ou même à les coordonner. Tu ne sais pas ce que sa maladie implique, au-delà des informations dénichées sur internet. Mais t’as promis d’être là pour elle, aujourd’hui. T’as promis de te consacrer à elle, aujourd’hui.

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Message Sujet: Re: you're there, for me. i'm here, for you - galianca   you're there, for me. i'm here, for you - galianca Empty Ven 20 Nov - 18:31


can you paint with all the colors of the wind -- @bianca rosen

Une journée, pour elle. pour elles deux, deux âmes du passé qui se retrouvèrent sans s’y attendre, deux âmes du passé qui s’aimaient plus que tout, se serraient dans les moments les plus sombres, pour oublier malheur et horreurs. Deux âmes du passé, changées. L’une en mieux, soleil sur pattes, l’autre en pire, maladie la dévorant. Pourtant, les deux semblaient heureuses. toi, parce que ta fille était de retour dans ta vie, qu’elle t’aimait, aussi étrange que cela puisse paraître, après que tu l’aies abandonnées. et elle… libérée de son passé, du moins le pensait-elle… et ensembles. ensembles. Cela semblait faire une éternité que tu n’avais pas été là pour elle, qu’elle n’avait pas été là pour toi. sans compter la dernière fois, ces retrouvailles mouvementées, bien évidemment. et alors qu’elles marchaient doucement, galatea ne put s’empêcher d’aimer, d’apprécier, et de profiter de ce moment. De ce moment avec sa douce bianca, celle qui avait tant fait pour elle, et continuait. Ce doux moment, alors que la jeune femme lui disait qu’elle avait souvent pensé à elle. moi aussi… j… j’ai souvent… pensé à toi… me demand… me demandant… ce qu’il t’était arrivée… es… espérant… que… tout aille… bien. parce qu’elle tenait à elle. depuis le premier jour, elle tenait à elle. cette femme si jeune, pour faire ce métier si horrible. Rien n’était par choix, mais elle détestait, une fois dans les bras de bianca, ce monde, qui la forçait ainsi… et espérait pouvoir adoucir ses nuits… si seulement tu n’étais pas tombée malade… si seulement la sclérose ne t’avait pas détruite… peut-être que tu aurais pu continuer à être là pour elle. et elle s’en voulait… même si bianca lui avait demandé de ne pas culpabiliser, elle s’en voulait réellement de ne pas avoir pu être présente pour elle. et voulait rattraper tout cela, toutes ces années. Voulait découvrir la nouvelle bianca, voulait la voir sourire, vivre, comme elle le méritait.
et en la voyait belle, heureuse, et se raccrochant doucement à toi pour t’éviter de tomber, tu ne pus qu’avoir un grand sourire. tu sembles… aller bien… vraiment… et elle espérait… elle espérait que ce soit vrai, et non une image, un masque mis juste pour elle. elle espérait… et profitait… de cette petite merveille, cette perle qui offrait même de la raccompagner chez elle, à la fin de la journée. Comme si elle était un petit ange. entre ta fille et elle, ces temps-ci, tu avais deux petits anges qui veillaient sur toi, tu ne pus t’empêcher de sourire à cette pensée. Tu ne les méritais pas, mais tu souriais, heureuse qu’elles soient là, qu’elle soit là. tu es un ange, tu sais ? dit-elle doucement, en réponse à la jeune femme, tandis qu’elles marchaient toujours en direction de cet appartement… sous la lumière d’un beau soleil. Comme si pour une fois, le monde voulait bien la rendre heureuse. comme si pour une fois, elle avait le droit de sourire. Mais alors qu’elles arrivaient en vue de l’immeuble, galatea se sentit mal de gâcher un instant ce moment, en lui parlant des escaliers. Parce qu’elle ne pouvait pas, parce qu’elle avait peur des escaliers, qui lui faisaient mal, lui prenaient tant de temps. rappel constant de sa maladie, de sa faiblesse. j… je vois… heureusement qu’il y a… qu’il y a un ascenseur… et en s’approchant des marches, elle envisageait déjà l’effort, quand bianca lui proposa son aide. oui… désolée… mais oui… et elle laissa la jeune femme la tenir, tandis qu’elle montait doucement, difficilement, la première marche. attends… laisse moi… le temps… c’était une pénible épreuve. Qu’il s’agisse de trois ou de trente marches. C’était difficile, délicat. et tu te sentais un peu honteuse, mais pourtant, elle restait là, à te tenir, te laisser la tenir. Ta canne dans ton autre main. Elle restait là, elle attendait. et alors que la deuxième marche fut franchie, galatea ferma les yeux un moment, et finalement, après quelques longues minute, elles franchirent la troisième. merci… vraiment… et elle souffla un instant de plus… avant de reprendre le bras de son hôtesse, pour la suivre.
Pour enfin découvrir la nouvelle bianca.


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Message Sujet: Re: you're there, for me. i'm here, for you - galianca   you're there, for me. i'm here, for you - galianca Empty Dim 6 Déc - 21:00


and the arms of the ocean are carrying me, and all this devotion was rushing out of me, and the questions i have, for a sinner like me, the arms of the ocean deliver me. -- @galatea thorn

la sensation de retrouver une vieille amie, de partager un moment comme autrefois avec une connaissance qui lui est chère. elle n’est pas certaine de savoir réellement ce que galatea représente à ses yeux, bianca. elle n’a même jamais cherché à le savoir. tout ce qu’elle sait, c’est ce qu’elle ressent lorsqu’elle se trouve à ses côtés. ce souvenir d’autrefois, cette douceur infinie, cette tendresse venue de l’époque la plus difficile de toute son existence. galatea, elle n’était ni une mère, ni une sœur, ni une amie, elle n’était que galatea, sa source de réconfort. galatea, celle dont les larmes déchiraient le cœur. elles ne se connaissaient que dans la peine, que dans l’horreur, mais que reste-t-il, à présent ? l’horreur est toujours là. elle prend simplement un autre visage. elle est simplement différente. sous les traits du machiavel, pour toi, bianca. des chaines dont tu ne te libères pas. sous les traits de la maladie, pour galatea. de la faiblesse la tenant en hottage. l’horreur est toujours là, mais l’atmosphère est douce, entre elles. elle l’est toujours, certainement parce que l’une comme l’autre ont un cœur plus pur que ce que leurs vies pourraient laisser paraître. certainement parce qu’elles parviennent à faire ressortir le meilleure de l’autre. une galatea qui aurait tant voulu aider la plus jeune à s’en sortir, une bianca qui passe au-dessus de ses craintes dans le seul but de renouer avec elle. et, touchée par ses mots, tu te contentes de sourire, bianca. de sourire pour na pas l’inquiéter. oui, tu vas mieux, en apparence. t’es indépendante, libre de tes choix, mais tu ne fais pas les bons. tu reproduis les erreurs, encore et encore. je ne suis pas une ange… faible rire à l’envolée. je suis juste contente de te retrouver, c’est tout. et que la raccompagner ne lui demande aucun effort. quand, pour galatea, traverser le queens d’un endroit à un autre semble être une véritable épreuve. comme cet escalier, ces toutes petites marches, celles qui seraient enjambées en une fraction de seconde par quelqu’un en bonne santé. celles qui semblent pourtant lui faire si peur. si bien que tu ne peux te résoudre à laisser la quadragénaire affronter seule cette épreuve. une aide proposée, rapidement acceptée par la blonde qui sait qu’elle peut toujours lui faire confiance. alors la photographe acquiesce d’un signe de tête, attrape doucement son bras avec l’une de ses mains en plaçant l’autre contre son dos. elle tient son bras, l’aide à se soulever d’une marche à l’autre, avec la douceur que galatea lui connait. tu as tout le temps, ne t’en fais pas. loin d’elle l’idée de la presser, l’idée de la bousculer. et elle le prouve en la laissant diriger, en étant simplement un support supplémentaire, une aide pour franchir la marche suivante. jusqu’à la dernière essuyée, laissant une galatea toute fatiguée. de rien… tu caresses son dos, la laissant reprendre ton bras pour l’entraîner à l’intérieur, dans l’ascenseur jusqu’à ton petit nid douillet. et une fois en haut, elle ouvre la porte de chez elle, la laissant entrer d’abord. et voilà… fais comme chez toi. un peu timide, elle s’engouffre également, beau sourire aux lèvres. l’appartement à son image, artistique, des appareils photos un peu partout, un grand balcon, baie vitrée laissant entrevoir le monde. j’espère que cela te plait. son univers, son monde rien qu’à elle, l’endroit dans lequel elle se sent le plus à sa place. pas de démons, ici, bianca. pas de regards insistants. et t’espères que ce petit coin de paradis deviendra celui de galatea aussi.

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Message Sujet: Re: you're there, for me. i'm here, for you - galianca   you're there, for me. i'm here, for you - galianca Empty Jeu 7 Jan - 5:00


can you paint with all the colors of the wind -- @bianca rosen

Un ange qui ne se reconnaissait pas. voilà ce qu’était bianca. Une femme, une jeune femme, merveilleuse, qui ne savait se voir comme la quadragénaire la voyait. Qui ne savait voir cette auréole qu’elle lui trouvait au dessus de la tête, qui ne savait apercevoir ces belles ailes blanches qui lui octroyaient ce statut. C’était un ange. parce qu’elle renouait avec son passé difficile pour toi, parce qu’elle acceptait de te montrer son intimité, parce qu’elle était toujours douce avec toi. parce qu’elles étaient deux âmes pures dans un monde difficile… et si le cœur de bianca avait pu déterminer sa vie, elle aurait été, assurément, accueillie par les séraphins, tout du moins, leurs équivalents sur cette terre…
si… tu l’es… mais je suis aussi très contente de savoir que tu es contente, toi aussi… de me retrou…retrouver. comme si cette scène affreuse ne s’était jamais déroulée, comme si la brune n’avait jamais fui. elle ne lui en voulait pas, galatea… et avait presque peur que la douce se force pour se faire pardonner. il n’y avait rien à pardonner. Tu étais le symbole d’un passé monstrueux, il était normal qu’elle ne veuille pas te voir. pourtant, elle affrontait de potentiels souvenirs douloureux, pour toucher le cœur d’une quadragénaire incapable de ne pas aimer. avec force. malgré une vie difficile. tu avais un cœur, gala… un cœur énorme… et tu avais toujours eu cette empathie qui te définissait si bien. te permettait de pleurer pour un destin difficile, te permettait de vouloir effacer les peurs, les horreurs, et les mauvais souvenirs. un cœur qui se faisait bien souvent avoir. mais elle ne savait pas s’adapter au monde cruel qui l’entourait…
Et fort heureusement, en cette belle journée, elle n’avait pas besoin de s’adapter, juste de profiter de ce moment avec une femme qu’elle aurait tant voulu aider, avant. Une femme qui n’avait sûrement plus besoin de son aide, désormais. Mais qui gardait cette même place dans son petit cœur.
une merveille. il n’y avait pas d’autre mot. Pas quand elle la voyait acquiescer à l’attente provoquée par un périple si ardu… les trois marches que n’importe qui pouvait affronter sans se rendre compte de l’effort demandé. Et alors que la douce venait doucement lui offrir ses bras, ses mains, sa force, pour l’aider à gravir le sommet, le cœur de galatea ne put que flancher, dans un merci plus que sincère. parce que c’était quelque chose de si difficile, de tellement éreintant, et douloureux, pour toi. parce que le moral ne suivait pas, lorsque tu t’apercevais que tu ne pouvais pas enjamber quelques petites marches. Parce que tes jambes avaient du mal. Parce que ton corps avait du mal. Que l’équilibre se perdait presque. Tu risquais de tomber facilement. mais elle était là. elle était toujours là. main dans son dos, main à son bras, patientant tout en lui donnant toute l’aide possible. c’était toujours un moment difficile, honteux… l’impression de ne pas pouvoir accomplir de simples tâches seule… ce n’était pas une impression.
Alors lorsqu’enfin elle fut à l’abri des marches, elle la remercia, avant de la suivre jusqu’à l’ascenseur. un soulagement, de ne pas avoir à grimper, encore. il ne leur fallu pas beaucoup de temps pour arriver au bon étage, ni même devant la bonne porte. Encore moins pour que les clés de bianca tournent dans la serrure, et que la porte révèle en s’ouvrant, un charmant petit appartement. wow… elle ne savait pas quoi dire d’autre… il y avait de la lumière, le soleil venant éclairer le petit nid douillet. Des baies vitrées, des œuvres d’art, ces appareils, ces couleurs chatoyantes… c’est… magnifique… le reflet de la maitresse des lieux. Une femme avec tellement de trésors cachés sous son cœur… tu… tu me fais visiter ? que la visite soit courte, ou longue… galatea voulait en savoir plus, voulait en voir plus.
Parce que c’était sa bianca. Son chez elle.


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