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 L'amitié peut aider à aller mieux {feat. Wilhelm Cyranik}

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Message Sujet: L'amitié peut aider à aller mieux {feat. Wilhelm Cyranik}   L'amitié peut aider à aller mieux {feat. Wilhelm Cyranik} Empty Mer 14 Oct - 17:59

Le ciel était encore menaçant aujourd’hui. La pluie allait sans doute tomber dans les minutes à venir, mais sous son épaisse couverture, Serana ne voyait pas ce qui se passait par sa fenêtre. Elle n’avait pas tiré le rideau, le peu de lumière passait par la fenêtre, mais la jeune femme dormait encore pour l’instant. En fait, depuis un an, le sommeil était son refuge. Elle dormait plusieurs heures à la suite, comme si son corps en avait besoin... mais au fur des mois, c’était juste un moyen de se réfugier, de se protéger du monde extérieur. N’ayant pas repris le travail depuis des mois, la jeune femme n’avait pas d’obligation en soi. La seule obligatoire qu’elle se donnait, c’était d’aller à ce groupe de paroles le soir et d’aller faire quelques courses pour être certaine de ne manquer de rien si ses parents passaient à l’improviste. Ces derniers étaient les meilleurs pour ça. Ils venaient pour être certains que leur fille ne sombrait pas encore plus qu’elle l’était. Ils le faisaient plusieurs fois par mois. Au début, Serana avait apprécié. Maintenant, elle voulait juste être tranquille... Mais, elle ne pouvait pas leur dire sans être blessante alors elle supportait.

Le réveil indiquait déjà plus de dix heures lorsque la jeune femme émergea doucement de son sommeil. Ses yeux étaient rougis, elle le savait. Elle avait encore pleurer dans son sommeil. Ce sommeil qui n’était pas du tout réparateur. La jeune femme avait encore rêvé de son fiancé, de leurs projets futurs, du mariage qui n’aura jamais lieu. C’était la même chose presque chaque soir. Parfois, elle avait recours aux somnifères pour dormir paisiblement. D’autres fois, elle restait tout simplement éveillée jusqu’à ce que le sommeil lui tombe dessus. Hier soir, elle s’était endormie assez rapidement, sans doute parce qu’elle était épuisée par la soirée du groupe de paroles. Elle n’y parlait pas vraiment, mais le fait d’entendre les histoires des autres l’épuisaient autant que si elle avait raconté sa propre histoire. Oh, elle n’en avait pas l’intention, pas tout de suite... Les yeux tournés vers elle l’intimidaient un peu et elle ne se sentait pas prête. La brune se sentait surtout coupable, un an après, du décès de son fiancé et le regard des autres étaient trop importants pour elle... Elle savait qu’elle devrait ne pas en prendre compte, mais voilà...

Les yeux rougis de Serana s’ouvrient et elle vit le temps. Tout gris, comme son appartement. Cet appartement qu’elle avait partagé peu de temps avec son fiancé. Le ménage était fait, au minimum. Elle ne supportait pas la poussière et au cas où ses parents ou des personnes venaient lui rendre visite, c’était mieux. Au moins, ils se rendaient compte qu’elle ne restait pas totalement inactive. La jeune femme resserra la couverture contre elle pour garder la chaleur. Il fallait qu’elle mange un fruit ou un gâteau sinon, elle allait encore perdre du poids ou se sentir mal toute la journée. Elle prit son courage à deux mains et sortit de son lit. Elle glissa ses pieds dans ses pantoufles avant de sortir de la chambre et de se diriger vers la petite cuisine. Elle attrapa une pomme qu’elle nettoya et croqua dedans en se dirigeant vers la fenêtre du salon. La vie suivait son cours alors qu’elle-même avait du mal à reprendre le cours de la sienne... Elle soupira. Elle entendit son téléphone vibré à la cuisine et surprise, la jeune femme alla le récupérer pour lire le sms qui venait d’arriver. Wilhlem. Un petit sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme. Serana avait connu l’homme il y a quelques années. Grand timide, il venait faire de la musique pour les enfants malades et l’infirmière avait rapidement sympathiser avec lui. Ils avaient beaucoup plus de points en commun qu’elle ne l’aurait penser. Il était gentil et sa musique était un réconfort autant pour les enfants que pour le personnel qui pouvait l’entendre. Et il avait été le premier à prendre de ses nouvelles lorsqu’elle n’était pas revenue à l’hôpital après son agression. Elle attrapa son téléphone et écrivit : «Tu peux passer à la maison si tu veux. Je ne sors pas beaucoup. Et je t’avoue qu’un peu de compagnie me ferait du bien. Je t’attends dans une heure ? Serana.»

La jeune femme reposa son téléphone avant de regarder ses jambes. Elle était toujours en pyjama. Elle se dépêcha d’aller prendre une douche, de sécher ses cheveux et de s’habiller. Ses vêtements étaient très simple, un gros pull bien épais par ce temps maussade et un survêtement. Il était loin le temps où elle prenait soin d’elle... Puis, elle s’installa dans un des fauteuils du salon et attrapa un livre en attendant que son ami se pointe chez elle...
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Message Sujet: Re: L'amitié peut aider à aller mieux {feat. Wilhelm Cyranik}   L'amitié peut aider à aller mieux {feat. Wilhelm Cyranik} Empty Mer 14 Oct - 22:10

 
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Serena & Wilhelm

« Le bien des autres, fais le bonheur de soi.»

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Agenouillé, je rangeais tranquillement mes instruments dans leur étuis. L’activité venait à peine de se terminer. Un applaudissement de groupe, comme toujours après un petit concert. Les enfants, heureux d’avoir pu se permettre d’être des enfants le temps d’une heure. Jouer, tout simplement, un instrument et vivre l’expérience de la musique. Si je pouvais leur permettre de vivre, un peu, cette sensation incroyable de créer ces sons, une mélodie, c’est déjà ça de gagner. Oublier leur douleur, leur maladie, le temps d’une prestation.

Ce genre de bénévolat me ramenait sur Terre. Malgré ce que la vie peut m’avoir donner comme épreuves, j’appréciais ce que j’avais. Je continuais ce travail sur moi, voyant combien j’étais choyé d’être ce que je suis. Je ne menais peut-être pas une carrière de star, mais j’étais propriétaire d’une boutique. Je donnais des cours gratuitement aux enfants de ma communauté et à l’hôpital. N’était-ce pas déjà génial ?

Vivre ce quotidien accompagné de mon père, des employés qui me respectaient et…j’avais retrouvé une amie précieuse. Non, je devais pas me plaindre. Arrêter de me morfondre sur ce que je n’ai pas…et que j’aurais peut-être jamais…

“ Wilhelm ?…”

Une petite voix douce, et cette légère sensation qu’on me tapotait l’épaule.

Je me retournais…

La petite Ruby.

Cette petite princesse de 6 ans qui combattait un cancer…Elle avait ce sourire sur son visage me regardant, timide. Ces deux mains derrière le dos…

“ Ruby, ma chouette. Tout va bien ? Tu as aimé jouer du xylophone, ce matin ?”

“ Ohhh oui ! J’ai aimé ça !!!”

J’apercevais l’infirmière au loin, près de la porte. Elle prenait soin de Ruby depuis un certain temps…Près d’un an, en fait.

Et puis, tout d’un coup, elle faisait apparaître une feuille devant elle. Fière. Un dessin…

Un magnifique dessin. Je le prenais doucement entre mes mains.

“ Ohhhh, c’est très jolie ! Tu as fais cela tout seule ? Wow ! Toutes ces couleurs ! C’est des fleurs ?”

“ Oui, plein de fleurs, comme dans le jardin…J’ai mis des notes de musique, parce que tu es là en train de jouer de la guitare. Et là, c’est...Serena qui me tient la main.”

Je levais la tête aussitôt, regardant la petite tendrement. Oui, j’étais très touché qu’elle ai pris ce temps pour me dessiner, mais c’était surtout le nom de Serena qui m’avait surpris…

“ Tu pourrais lui donner pour moi, Wilhelm ? Tu es son ami, non ? Elle me manque…J’ai hâte qu’elle revienne.”

Cela me bouleversait. Je sais combien les infirmières sont importantes auprès des enfants ici. Elles sont toujours là pour eux, faisant partie de leur famille. Alors, pour Ruby, c’est une profonde perte…

“ Oui, t’inquiètes pas. Je vais lui remettre. Elle va revenir, mais il faut lui donner du temps, d’accord ? Je suis sûre qu’elle va aimer ton dessin.”

Il n’y as pas plus belle sensation que de sentir l’amour d’un enfant envers soi. Je ne m’y attendais pas. Elle avait accourue dans mes bras, me serrant comme elle pouvait. Surpris, je posais mes mains sur son dos l’enveloppant à mon tour.

“Merci.” murmurait-elle avant de partir aussi rapidement qu’elle était venue.

Je me concentrais à rester souriant, lui faisait un signe de la main. Dès qu’elle avait disparue dans le corridor avec l’infirmière, je me couvrais le visage, cachant cette vague de larme qu’elle venait de créer en moi…

J’étais vraiment privilégié…

“ Julie, vous n’avez eu des nouvelles de Serena ?” demandais-je au comptoir d’accueil de l’hôpital. J’avais mes derniers instruments entre les mains. Mon dernier voyage avant de regagner ma voiture. J’avais fais un arrêt afin de prendre des nouvelles.

“ Pas depuis la semaine dernière, Wilhelm…On ne la presse pas, tu le sais. ”

Je comprenais ce respect, mais j’avais du mal à la savoir chez elle…dans cette noirceur.

Oui, j’avais osé prendre l’initiative de la contacter suite à son agression. Ayant son numéro, j’avais entrepris des échanges avec elle. Enfin, disons que j’avais passé par ce genre d’épreuve, plus jeune et que lui offrait une oreille attentive et compréhensive.

De temps en temps, je la contactais…

Comme ce matin là…

Parfait. Si tu me le demandes, j’y serais dans une heure. Ça fait plaisir de lire cette invitation.  - Wilhelm -

Ayant de nouvelle habitude, j’avais pris cette heure pour me changer avec une tenue plus propre, ajuster ma coiffure et arrêter à ma boulangerie préféré.

Oui, j’avais l’audace de passer une commande spéciale…

On a pas le goût de se faire à manger. On a le goût de rien, en fait. Juste se supporter prend toute notre énergie…

Alors, j’avais l’intention de lui en donner plus en apportant un paquet spéciale: des sandwichs, charcuteries, pains, fromages, petits fruits, pâtisseries et…une bonne bouteille de vin blanc.

Dans mon autre main: petit bouquet de marguerite blanche avec une enveloppe: le dessin de Ruby.

Les mains prises, j’essayais, maladroitement, de sonner à l’aide de mon coude…

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Message Sujet: Re: L'amitié peut aider à aller mieux {feat. Wilhelm Cyranik}   L'amitié peut aider à aller mieux {feat. Wilhelm Cyranik} Empty Ven 16 Oct - 11:03

Serana avait besoin de compagnie au fond. Elle le savait. La jeune femme ne supportait pas d’être toute seule, mais la vie avait fait qu’elle avait du s’isoler un temps à cause de cette agression. Personne n’était fait pour rester seul au fond. La jeune femme avait laisser les gens de coté parce qu’elle ne voulait pas qu’ils la prennent en pitié. Le seul qui ne le faisait pas, c’était Wilhelm. Cet homme était un ange tombé du ciel pour les enfants de l’hôpital où elle travaillait. La brune avait été captivé par sa musique tout comme les enfants et c’était naturellement qu’elle avait sympatisée avec lui. Depuis, ils se donnaient des nouvelles et, après son agression, il avait été le premier à la contacter. Elle avait été ravit qu’il l’ai fait malgré le fait qu’elle était au fond du trou. Il prenait de ses nouvelles assez souvent maintenant. Et aujourd’hui encore, c’était le cas. Lorsqu’elle avait vu son message, la jeune femme avait sourit. Un vrai sourire depuis tant de temps. Son ami lui manquait et elle avait besoin de discuter alors elle l’invita à passer chez elle.

Pendant une heure, Serana se concentra sur le livre qu’elle avait acheté dans une petite librairie. C’était un livre sur le développement personnel qu’elle avait trouvé très intéressant. Au fur et à mesure qu’elle le lisait, elle se disait qu’elle pouvait surmonter cette épreuve. Avec les réunions de groupe, sa nouvelle rencontre avec Wes et Wilhelm dans les parages, la jeune femme allait sans doute pouvoir remonter la pente doucement. Son fiancé lui manquait toujours autant, elle se sentait toujours autant mal parce qu’elle pensait que c’était de sa faute s’il était mort, mais elle allait remonter la pente. Elle le savait. Même si elle était timide, même si elle ne laissait pas toujours ses émotions s’exprimer, elle allait y arriver.

L’heure passa rapidement et Serana posa son livre au moment où elle entendit du bruit derrière sa porte. Quelqu’un était là et c’était sans doute son ami. Qu’est-ce qu’il fabriquait ? Est-ce qu’il avait les mains pleines et n’arrivait pas à sonner à la porte. Serana s’imagina la scène et étouffa un petit rire. La jeune femme alla vers l’entrée et regarda par le judas et vit qu’effectivement, Wilhelm avait les mains pleines. Le pauvre homme allait sans doute tout laisser tomber s’il essayait de sonner... La jeune femme lui ouvrit alors la porte pour l’aider avec tout ce qu’il avait dans les mains.

«Wilhelm ! Pourquoi est-ce que tu ne m’as pas demandé de venir t’aider ? Clairement, tu risques de tout faire tomber !»

La jeune femme le défit du bouquet de marguerites blanches et de l’enveloppe et l’invita à entrer. Elle le guida vers la cuisine. Elle savait parfaitement ce qu’il avait fait : Il lui avait prit quelque chose à manger parce qu’il s’inquiétait de la voir dans cet état. C’était très gentil de sa part, surtout que Serana savait que son ami avait de bons goûts. Elle posa l’enveloppe sur le comptoir et les fleurs avant d’attraper un vase dans l’une des armoires et de le remplir d’eau. Elle regarda ensuite Wilhelm et lui dit :

«Fais comme chez toi, tu peux tout poser au frigo.»

Un léger sourire était sur les lèvres de la jeune femme. Oui, elle appréciait la compagnie de l’homme. Elle rajouta :

«Je suis contente de te voir ! Comment vas-tu depuis la dernière fois ?»

Parler des autres au lieu de soi, c’était une technique comme une autre pour oublier ses propres malheurs...
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Message Sujet: Re: L'amitié peut aider à aller mieux {feat. Wilhelm Cyranik}   L'amitié peut aider à aller mieux {feat. Wilhelm Cyranik} Empty Dim 25 Oct - 6:56

 
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Serena & Wilhelm

« Le bien des autres, fais le bonheur de soi.»

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Remplis de bonne volonté, je n’avais qu’une envie: voir un sourire sur son visage. Qu’elle est cette petite étincelle dans ce regard voyant ces bonne choses que j’avais méticuleusement emporté pour elle. Tout était pensé, tout était si délicieux qu’elle…qu’elle ne pourra pas refuser.

Je connais le deuil. Je sais combien cela peut arriver vite et faire bien du ravage. Nous transpercer de part en part nous empêchant de respirer. De vivre. Non, plus rien est pareille, désormais. Tout devient si différence, si noir. Ce qu’on trouvait beau devient laid…Plus rien a de sens. On s’enlise dans les regrets, les remords de pas avoir eu le temps de faire ou de dire. Il est, maintenant, trop tard…

On se remet littéralement en question se sentant presque coupable de la perte. Passer et repasser les derniers événements avec l’être aimé et concevoir que c’était les derniers instants. Qu’il n’y aura pas d’après. Tout est fini…

Alors, pourquoi continuer ? Pourquoi se lever le matin et croire que ce jour sera différente des autres. Elle ne sera pas meilleure, loin de là. Oser rire, avoir du plaisir ou s’amuser est un châtiment quand on sait que nous sommes encore là…sans lui, sans elle. Une culpabilité de vivre…

Il y a plusieurs étapes à franchir, certains plus difficile que d’autres. Et pour cela, il faut prendre le temps, qu’importe le temps qu’il faudra.

Cependant, c’était difficile d’expliquer cela à des enfants qui n’en ont presque plus de temps…Que tout est compté, calculer profitant de chaque seconde qui passe, comme si c’était les derniers. Apprécier les moindres petites choses de la vie et tous ceux qui nous apportent du bien.

Serena, manquait terriblement aux enfants. Donc, je…je me sentais coincé entre deux fuseaux. Je comprenais les deux urgences…ne sachant pas comment les gérer. Alors, je…je me faisais le devoir d’être présent pour les deux. Être simplement là quand ils ont besoin de moi.

C’était peut-être trop, j’en conviens. Il en avait assez pour huit personnes, mais j’espérais qu’elle en profitera étalant cela pour une semaine. Une semaine où elle n’aura pas à se creuser la tête pour se nourrir. Elle en avait déjà assez à pensé, je lui épargnais une tâche…

Et cela allait même commencer sur le champs….voyant la porte s’ouvrir.

Des reproches…Je n’entendais que des reproches…me croyant trop faible pour tout garder en équilibre.

Mon sourire se dissipait regrettant déjà d’avoir tout emporter d’un coup. Je ne m’attendais pas à me faire gronder sur ce portique.

“ Je…je voulais juste éviter de faire 2 voyages…et que tu touches à quoi que ce soit. Je sais que tu es capable de me redonner ce que ce que je t’apporte, mais t’en fais pas, moi aussi je suis content de te voir…” disais-je en passant rapidement devant elle pour aller à la cuisine.

J’étais sarcastique et je n’aurais peut-être pas dû, mais…je m’étais senti presque insulté. Je le sais bien que je suis maladroit. Que j’arrive souvent à échapper des vinyles ou accrocher un coin de table, mais c’était seulement…Seulement quand ma timidité l’emporte sur moi. Quand je me sens malaisé.

Ici, j’étais juste bien…J’étais capable de rester confiant et trimballer des paquets. Alors, elle avait pas confiance en moi croyant que je vais tomber à la moindre obstacle ?

Je fixais droit devant moi, voyant la table à l’horizon. Et calmement, j’y arrivais déposant les sacs. Je ne perdais pas de temps pour commencer à ranger certains articles. Les articles de trop…

“ Comme tu vois, je ne me gêne pas. Je range cela avant que tu me dises quoi que ce soit d’autre. Tu vas profiter de ce que je te donne, maladroit ou pas…”

Oui la rancune par dessus le marché…J’étais bien conscient de mes défauts, de mes propres obstacles dans la vie, qui fait en sorte que j’ai du mal avec les gens....

Et c’est ainsi que je constatais mon comportement…ralentissant légèrement mes mouvements…

“ Désolé…J’essaye juste de bien faire…Je sais que tu aimes les marguerites, alors..je…”

Heureusement, elle changeait l’atmosphère de la pièce par son sourire…qui cachait bien des choses. Elle aussi, elle essayait de bien faire…

“…Je…je vais bien…Comme tu vois, je…j’ai une nouvelle coupe de cheveux. Des nouveaux vêtements. Je tente de changer certaines choses dans ma vie. Ne plus avoir l’air perdu et antisociale.”

Avait-elle besoin d’entendre mes soucis ? Non…C’était pas moi qui était important en ce moment.

Je ne rangeais plus, non. Je préparais.

Je me servais sans gêne dans la cuisine. J’étais en train de préparer un goûter digne des rois. Saucissons, viandes froides, fromages, baguette. J’étais justement en train de faire des tranches.

“ Je ne partirais pas d'ici tant que tu n'ai pas goûter à ces merveilles.” disais-je avec un sourire.

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Message Sujet: Re: L'amitié peut aider à aller mieux {feat. Wilhelm Cyranik}   L'amitié peut aider à aller mieux {feat. Wilhelm Cyranik} Empty Dim 25 Oct - 15:17

Voir Wilhelm derrière sa porte faisait déjà un bien fou à Serana. Son ami était peut être maladroit, mais il faisait toujours tout pour qu’elle se sente bien. Un simple sourire était important pour le jeune homme et elle le savait. Alors, lorsqu’elle lui ouvrit la porte et lui fit doucement le reproche de ne pas l’avoir appeler, ce dernier se justifia en lui disant qu’il ne voulait pas faire deux voyages et qu’elle touche à quoi que ce soit. La jeune femme posa une main contre sa bouche pour taire un fou rire qui la menaçait. Ce n’était pas le moment de vexer le jeune homme. Il lui dit qu’il savait qu’elle était capable de lui redonner ce qu’il lui donnait. Il était content de la voir aussi. Elle le laissa passer jusqu’à la cuisine. Elle referma la porte et le suivit. Elle savait que Wilhelm était bien chez elle, il se sentait chez lui et c’était ce qu’elle appréciait. Il lui emmenait toujours tout plein de trucs pour qu’elle se sente bien. Elle le regarda déposer les sacs sur la table et vient se placer à ses cotés. Il lui dit qu’il ne se gênait pas et qu’il allait ranger tout ça et surtout, elle allait profiter de ce qu’il lui donnait. Elle lui sourit doucement et lui dit :

«Pardon, je ne voulais pas dire que tu es maladroit. Je voulais juste t’éviter des blessures. Je suis contente que tu sois là.»

Elle passa une main contre son bras et le regarda quand il lui dit qu’il essayait juste de bien faire et qu’il lui avait emmené des marguerites parce qu’il savait qu’elle les aimait. Elle sortit un vase et mit de l’eau dedans pour ensuite mettre les fleurs dedans.

«Je sais que tu essaies de bien faire et tu le fais très bien. Merci pour les marguerites, elles sont magnifiques. Elles vont être très jolie sur la table du salon.»

Elle se pencha vers le fleurs pour les sentir. Elles sentaient très bon. Puis, elle demanda à son ami s’il allait bien. Elle voulait avoir de ses nouvelles, penser à autre chose. Il lui dit alors qu’il allait bien, qu’il avait une nouvelle coupe de cheveux, de nouveaux vêtements. Il essayait de changer des choses dans sa vie pour ne plus avoir l’air perdu ou antisocial. Serana regarda ce qu’il faisait en même temps avant de lui répondre :

«Elle te va très bien cette nouvelle coupe de cheveux. Tu sais, tu es très bien comme tu es aussi. J’espère que tu changes des choses pour toi et non pour les autres ? Les autres n’ont pas besoin que tu ne sois pas toi-même. Rester toi-même, c’est tout ce qui compte tu le sais ? Mais j’aime beaucoup les changements que tu as fais, ça te va bien.»

Elle s’embrouillait un peu dans ses mots. Elle lui sourit doucement en le regarda préparer ce qui se trouvait dans son sac. Il avait emmené beaucoup de choses à manger et la jeune femme savait qu’elle allait en avoir pour des jours. Tant mieux, cela lui permettrait de ne pas trop penser à ce qu’elle devrait manger ou pas. Elle le regarda s’activer dans sa cuisine. Elle savait qu’il se sentait à l’aise ici. Elle le regarda en souriant et l’entendit lui dire qu’il ne partirait pas avant qu’elle ai gouter ces merveilles. Ça tombait bien, elle avait faim.

«En tous les cas, ça sent bon. J’ai hâte de gouter... Depuis quelques temps, je retrouve un peu plus l’appétit... C’est une bonne nouvelle non ?»

Comme si la réponse de Wilhelm était ce qu’elle attendait, Serana le regardait. Elle espérait seulement ne pas lui mettre trop de pression...
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Message Sujet: Re: L'amitié peut aider à aller mieux {feat. Wilhelm Cyranik}   L'amitié peut aider à aller mieux {feat. Wilhelm Cyranik} Empty Lun 21 Déc - 4:38

 
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Serena & Wilhelm

« Le bien des autres, fais le bonheur de soi.»

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Spoiler:

Méfiant…

Je n’étais jamais tranquille avec moi-même. Toujours en train de me questionner afin de savoir si…si ce que je faisais était bien, était bon pour quelqu’un d’autre. Trouver la façon de me présenter, de présenter quelque chose qui allait faire sourire, changer le quotidien de quelqu’un l’espace de quelques instants. Faire une différence…pour quelqu’un.

Alors, d’entendre ces mots, ces mots qui étaient presque un reproche, c’était plus fort que moi. Cela m’a rentré d’un coup de fouet allant presque regretté de me retrouver ici. D’avoir pris cette initiative…

L’anxiété dans le tapis…et la spontanéité de me protéger. De répliquer aussitôt utilisant le sarcasme. Je me surprenais d’avoir été aussi rapide, aussi, fort dans mes propos, comme si je refusais de me laisser prendre dans le piège de mes angoisses.

Tout cela pour des sacs d’épiceries. Aussi stupide que cela pouvait être, j’étais capable de me flageller psychologiquement pour de tels raisons. En venir de reculer après autant de travaille sur moi.

Le moindre faux pas pour briser des années de rétrospection et de prise de conscience.

Dès qu’elle avait parlé, dès qu’elle s’était empressé de s’excuser, une culpabilité me prenait au coeur, refusant de la bouleversée d’avantage.

Tout en sortant les articles du sac:

“…Excuses-moi…je…je suis très tendu, ces derniers temps. Je n’avais pas à te parler de la sorte.”

Je n’allais pas plus loin. Elle n’avait pas à en savoir plus…

Déjà que je osais lui divulguer mon ambition, mon désir de changement. Prendre ma vie en main. Alors, que je continuais la préparation, elle semblait légèrement soucieuse de cette transformation. Comme si tout cela cachait autre chose.

Je m’arrêtais un moment, tout en regardant mes vêtements neufs. Me questionnant sur ces propos.

“ Mais…ça me convient pas, selon toi ? Tu…tu me préfères avec mes vêtements négligés et ma chevelure entre-mêlés qui me cache le visage ? Toi-même tu…tu m’as déjà dit que je devais sortir de mon cocon, que..que je me cachais dans mon atelier…J’ai plus envie de me cacher. J’ai…j’ai envie d’être mieux…Essayer de…essayer d’être bien avec les autres…Ne plus me sentir seul.” disais-je sèchement en coupant durement le saucisson.

Une petite montée de colère, certes, mais pas contre Serena, mais contre moi-même qui s’était voilé le visage trop longtemps ayant manqué plusieurs opportunités et d’occasions de me dépasser. De montrer mon savoir-faire.

J’avais fais du chemin depuis mes premières séances avec ma psychologue, mais Serena, était en train de me faire douter…

Mais je devais pas lui reprocher quoi que ce soit. C’était à moi de mettre mes problèmes de côté et me consacrer à le bien de mon…de ma…une amie.

Oui, je pourrais dire une…amie.

Je me retournais vers la table avec une grande assiette de bouchés, de viandes froides et fromages. Je la plaçais soigneusement au milieu de la table afin de la présenter à Serena.

“ Ça fait plaisir à entendre. Je suis content que tu retrouves l’appétit et j’ai…bien l’intention que cela continue avec ça….”

Je plaçais la table aussitôt avec les ustensiles et assiettes nécessaire pour la dégustation. Sans oublier les deux coupes avec la bonne bouteille de vin que j’avais apporté.

“ Prends place, ma chère…Le goûter est servie…” disais-je en tirant une chaise pour l'inviter à prendre place.

J’étais sur le point de verser quand je m’arrêtais aussitôt…

“ Ohhhh euh…je…es-tu…Es-tu encore sous médication ? Je veux dire…Les médocs et l’alcool…Enfin…”

La maladresse encore une fois. Serena était peut-être encore sous anti-dépresseur ou tout autres prescriptions de son médecin..

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Message Sujet: Re: L'amitié peut aider à aller mieux {feat. Wilhelm Cyranik}   L'amitié peut aider à aller mieux {feat. Wilhelm Cyranik} Empty Lun 21 Déc - 18:25

Serana n’avait pas fait attention à ses mots et voilà que Wilhelm semblait devenir un peu plus anxieux qu’avant qu’il n’arrive chez elle. La jeune femme se mordit l’intérieur de la joue. Elle s’en voulait. Elle ne voulait pas le stressé encore plus, elle savait comme il était. Ses mots n’avaient pas été choisis avec soin... Wilhelm lui demanda de l’excuser, qu’il était très tendu ces derniers temps et qu’il n’aurait pas du lui parler de la sorte. Serana s’approcha et lui dit :

«Ne t’excuse pas Wilhelm. Je n’ai pas fais attention à mes mots... J’aurai du fait attention.»

La jeune femme écouta Wilhelm qui lui parla de sa transformation et encore une fois, la brune s’embrouilla dans ses explications lorsqu’elle lui dit qu’elle espérait qu’il le faisait pour lui et non plus les autres. Elle joua nerveusement avec ses doigts lorsqu’il regarda ses vêtements et qu’il lui demanda si cela lui convenait ou pas. Il lui demanda si elle le préférait avec ses vêtements négligés et sa chevelure entre-mêlés. Serana se rendit compte de la porter de ses mots, elle laissa son ami terminé ce qu’il avait à dire et sursauta lorsqu’il coupa brusquement le saucisson.

«Ce... ce n’est pas ce que je voulais dire. Tes vêtements te vont très bien et ta coupe de cheveux aussi. Je.. Je t’ai dis de sortir de ton cocon effectivement, mais je ne veux pas que tu le fasses pour moi, je veux que tu le fasses pour toi. Tu n’as plus envie de te cacher, c’est très bien Wilhelm. Je sais que ça doit demander des efforts considérables. Tu sais que je suis là pour toi et non contre toi.»

La jeune femme regarde son ami qui semble être prit dans un tourbillon de pensées. Elle le laisse rassembler ses idées sans doute. Elle espérait seulement qu’elle n’avait pas causé une faille dans ce nouveau Wilhelm. Il avait fait tellement d’efforts depuis quelques temps qu’elle s’en voudrait beaucoup d’avoir tout détruit à cause de quelques mots qu’elle n’arrive pas à bien placer... Elle le regarde placer les différents éléments qu’il avait emmené. Il prenait un plaisir à les placer sur la table. Serana emmena le vase avec les fleurs dedans pour agrémenter la table. Elle lui dit que tout ça sentait très bon et qu’elle avait hâte d’y goûter. Il était vrai que depuis quelques temps, l’appétit lui revenait doucement et c’était appréciable. Son ami était bien content qu’elle retrouve l’appétit et il avait l’intention que ça continue comme ça. Serana lui fit un sourire et s’approcha de la table lorsqu’il l’invita a venir s’asseoir. Elle s’installa et Wilhelm allait servir un peu de vin dans une coupe, mais il s’arrêta, lui demanda si elle était toujours sous médications.

«Je peux boire un peu, mais pas à l’excès non plus. On a baissé les doses de mes anti-dépresseurs et je peux presque recommencer à vivre normalement. Tu peux me servir un verre, mais je ne vais pas en boire un autre après !»

Serana attendit que son ami prenne place avec elle avant de toucher à quoi que ce soit. Il y avait tellement de choses qu’elle ne savait pas par quoi commencer. Elle attrapa un morceau de fromage qu’elle mordit avec plaisir. Il y avait longtemps qu’elle n’avait pas eu ce plaisir de manger quelque chose qui lui plaisait. Son état n’ayant pas aidé, elle retrouvait peu à peu le gout de manger. Elle regarda Wilhelm et lui demanda :

«Comment se passe ton bénévolat à l’hopital ? Les enfants me manquent... de les voir heureux lorsque tu viens avec tes instruments... mais je ne suis pas certaine d’être prête à retourner... travailler.»

Sa voix tremblait légèrement. Elle était encore trop fragile pour reprendre le chemin du boulot. Il avait toujours des situations qui pourraient lui rappeler ce qu’elle avait vécu quelques temps plus tôt et les enfants n’avaient pas besoin de la voir dans cet état...
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Message Sujet: Re: L'amitié peut aider à aller mieux {feat. Wilhelm Cyranik}   L'amitié peut aider à aller mieux {feat. Wilhelm Cyranik} Empty Dim 17 Jan - 5:15

 
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Serena & Wilhelm

« Le bien des autres, fais le bonheur de soi.»

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J’avais honte…

J’étais ici dans le but de réconforter une…une amie, et non me plaindre. Ce don de monter rapidement aux conclusions. De me croire victime de représailles alors qu’il en est rien. Une autre chose dont je me devais de travailler. De faire face…

Ne plus tout prendre au pied de la lettre. Et pourtant, je suis un être utilisant constamment le sarcasme. Toutefois, quand celui-ci est envers moi, c’était différent.

Je devais conclure que tous ces changements, ce nouveau rythme de vie me rendait assez tendu et incertain. Je marchais littéralement dans le vide voulant voir la vie sous un autre jour. Par contre, cela ne voulait pas dire que je me devais d’agir de la sorte.

Surtout pas avec elle…

Encore dans le deuil et la souffrance, je ne devais pas ajouter une couche de plus. Il fallait effacer rapidement cette erreur et reprendre tout depuis le début…

“ Je sais…Je sais très bien. C’est pour cela que je fais tout cela…Je…je suis aussi là pour toi, Serena. Et la…la meilleure façon de le faire est de m’améliorer en tant que personne…Montrer ce que je suis capable de faire…Ne plus me voir comme…un fantôme qui ne fait que passer…”

Oui, ce qui était une insulte, au départ, devient une analogie de moi-même. Un être qui fait peur, qui peut troubler par son aspect. À l’écoute, mais qu’on ne remarque pas, à première vue. Il ne se manifeste que de temps en temps, restant souvent caché. Ce n’est qu’à des moments précis qu’il s’emporte sans que cela soit vraiment justifié afin de se faire comprendre, mais il ne fait qu’effrayer d’avantage…

Donc, je me sentais souvent comme un fantôme…et il fallait que ça change…

Prenant soin de moi et des autres…

Comme Serena…dont je me faisais un plaisir de lui préparer un excellent casse-croûte.

Sauf que, malgré toute ma volonté, ma maladresse a prit les devants versant du vin alors que la demoiselle était sous médication.

“ ….D’a…D’accord. Je…je m’excuse. Je n’ai pas pensé…Je t’en verse qu’un, promis…Moi aussi, d’ailleurs, si je veux conduire.” Disais-je en allant aussitôt refermer la bouteille avant  de la remettre au frigo.

À mon retour à la table, Serena me posait une colle…Je ne m’assoyais pas. Pas tout de suite. J’hésitais à chercher l’enveloppe. Devais-je en parler tout de suite ou…attendre ?

“ Ohhh, euh…Ils…Ils vont bien, t’en fais pas…Oscar se rue toujours sur le xylophone. Il s’améliore. Ce n’est que des bases que je lui montre, mais…il veut apprendre...”

Je prenais place sur la chaise, en face d’elle. Je laissais planer un silence, hésitant à réagir…Cependant, après quelques secondes, j’osais lui prendre la main pour la rassurer.

“ Prends le temps qu’il faut, Serena, d’accord ? Faut que tu sois prête…Cela ne t’aidera en rien d’accélérer les choses, crois-moi…”


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Message Sujet: Re: L'amitié peut aider à aller mieux {feat. Wilhelm Cyranik}   L'amitié peut aider à aller mieux {feat. Wilhelm Cyranik} Empty Mar 19 Jan - 14:50

Aussi maladroit l’un que l’autre, voilà ce qu’ils étaient tous les deux. Serana s’en voulait de ne pas avoir prit le temps de choisir les bons mots pour Wilhelm. Elle savait qu’elle devait faire attention et voilà qu’elle le mettait mal. Elle essaya de s’excuser, mais elle se demandait si c’était suffisant. Elle expliqua qu’elle voulait avant tout que ce changement qu’il faisait, c’était pour lui et non plus les autres. Il lui répondit alors qu’il le savait très bien, que c’était pour cela qu’il le faisait. Il lui dit qu’il était là pour elle, que la meilleure façon de le faire, c’était de s’améliorer en tant que personne, de montrer ce qu’il était capable de faire. Oh la brune n’avait pas de doute sur ce qu’il était capable de faire. Wilhelm avait beaucoup changé depuis qu’elle le connaissait et elle ne doutait pas de sa capacité à faire ce changement. Il fallait juste qu’il ai un peu plus confiance en lui. Elle lui sourit doucement et lui dit :

«Je sais que tu en es capable. Et pour moi, depuis que je te connais, tu es loin d’être un fantôme crois moi.»

La jeune femme avait remarqué son ami dès la première fois qu’il était venu dans le service de pédiatrie et elle avait tout de suite aimé son coté solitaire. Il semblait un peu perdu la première fois qu’il était venu, mais avec le temps, il avait trouvé sa place auprès des enfants. Elle avait été contente de faire sa connaissance et encore aujourd’hui, elle était contente de compter Wilhelm parmis ses amis. Il était vraiment aux petits soins avec elle depuis qu’elle avait eu son accident et depuis le décès de son fiancé... Il changeait et prenait soin de lui, d’elle et elle l’appréçiait beaucoup. Il lui avait demnandé si elle pouvait boire du vin et la jeune femme approuva d’un signe de la tête avant de lui dire qu’elle ne pourrait en boire qu’un verre pour éviter le mélange alcool/médicaments qui pourraient être mortel. Le pauvre semblait alors un embarasser et lui dit qu’il n’allait en boire qu’un verre puisqu’il conduisait. La jeune femme regarde Wilhelm aller poser la bouteille de vin au frigo avant de lui dire :

«Tu sais, tu ne devrais pas te priver pour moi et tu sais que tu pourrais rester à la maison si jamais... Mais je ne t’oblige à rien bien sûr.»

Puis, elle lui demanda des nouvelles des enfants. Il eut un petit flottement dans l’air. Wilhelm ne prit pas tout de suite place sur sa chaise et Serana se demandait s’il n’était pas arrivé quelque chose pendant son absence. La plupart des enfants dans le service s’en sortait après plusieurs jours, mois ou années d’hospitalisation, mais parfois, il arrivait que leur petite corps ne puisse pas tenir le coup face à la maladie. Serana espérait vraiment qu’aucun de ses protégés ne soient décédé... Son ami lui dit alors que tout le monde allait bien, lui parla d’Oscar qui se ruait sur le xylophone, s’améliorant chaque fois qu’il venait. La jeune femme sourit doucement à cette information. Elle regarda Wilhelm s’installé en face d’elle... Elle venait de lui dire qu’elle n’était pas certaine de vouloir reprendre le travail tout de suite... Que répondre à ça ? La brune savait parfaitement que les gens ne savaient pas toujours quoi lui répondre... Elle ne leur en voulait pas. Elle sortait doucement d’une dépression et la seule chose qui la tenait encore en vie pour l’instant, c’était son travail. Son ami lui dit alors qu’elle devait prendre son temps, qu’elle devait être prête avant de reprendre, que de faire tout ça à la va vite, ce n’était pas bon. La jeune femme baissa les yeux sur son morceau de fromage qui était toujours entre ses doigts avant de le mettre dans sa bouche, le mâcher et reprendre :

«Je sais qu’il faut que je sois prête... J’ai franchement l’impression de tourner en rond ici... Et parfois, je sens l’angoisse montée à l’idée de reprendre le travail... Mais est-ce que je ne serais pas mieux avec les enfants ?»

C’était toujours l’éternelle question qui tournait dans sa tête depuis quelques temps. Son fiancé lui aurait sans doute dit de reprendre le travail si elle se sentait de le faire. Il n’était pas nécessaire qu’elle reste chez elle en permanance... Ses parents auraient sans doute voulu passer plus de temps avec leur fille, mais ils avaient du repartir chez eux, leurs travails respectifs les attendaient. Heureusement, elle pouvait compter sur Wilhelm pour venir la voir. Elle secoua la tête et lui dit :

«J’ai encore le temps d’y réfléchir après tout... Tu sais que maintenant, je vais à ces soirées où des gens comme... comme moi ont vécu des choses traumatiques ? Je ne suis pas encore prête à parler de ce qui s’est passer, mais les écouter et écouter les conseils des autres ça me fait du bien... Et j’ai fais la rencontre d’un garçon la bas. Pas besoin de parler pour qu’on se comprenne...»

Wes et Serana avaient tout de suite sympathisés. Ils se comprenaient et ils n’avaient tous les deux pas parler de leurs histoires devant le groupe. Ils n’étaient pas obligé de le faire, mais parfois, les regards des autres participants étaient insistants. Mais elle ne se sentait pas encore capable de raconter une fois de plus son histoire... Elle attrapa son verre de vin et en bu doucement une gorgée. Elle sourit de nouveau et dit :

«En tous les cas, merci pour tout Wilhelm. J’avais vraiment besoin de compagnie aujourd’hui et tout ça... C’est trop bon !»
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Message Sujet: Re: L'amitié peut aider à aller mieux {feat. Wilhelm Cyranik}   L'amitié peut aider à aller mieux {feat. Wilhelm Cyranik} Empty Dim 31 Jan - 2:02

 
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Serena & Wilhelm

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“ C’est Wilhem, le fantôme…hahaha !”

Combien de fois j’avais entendu ces mots ? Je n’avais pas assez de doigt, ni le temps de m’y consacrer. C’est toujours douloureux, je l’admet, de les entendre, mais à force, on d’habitue. La corne s’accumule et presque plus rien peut transpercer cette protection qu’on se fait au fil du temps. Enfin, tout dépend de qui l’envoie. J’ai été capable de balayer des gens nuisibles dans ma vie, mais certains ont été plus difficile. Des gens que je croyais être aimés, des gens que je croyais aimés…dont la confiance s’est brimés suite à des trahisons. Tout cela dans le but de se fusionner avec les plus populaire, les plus grands de la cours de récréation…

Non, je n’avais pas beaucoup d’amis. Je n’en ai toujours pas beaucoup, mais contrairement à bien des gens de ce monde d’aujourd’hui, mes amitiés sont solides et sincères. C’est à moi de les protéger et d’en prendre soin.

Comme je veux prendre soin de Serena. Du mieux que je peux sans être…trop insistant. Il ne faut pas que je l’envahisse. Que j’entre dans cette bulle dont elle veut préserver. Je ne peux pas tout faire pour elle. Il y a des étapes à franchir dont elle seule peut le faire. Les étapes du deuil sont très difficile. J’en sais quelque chose…

Ce pourquoi je voulais l’épauler. Prendre sa main et la seconder dans ces moments difficiles…

“ …Merci…c’est gentil…d’entendre cela…”

Un léger sourire sur mes lèvres blanches…

Serena a été une de celle qui m’a tendu la main lors de mon arrivé dans cet hôpital. Moi qui ne souhaitait que faire du bien, nombreuses sont les infirmières qui on douté de moi. De ma volonté de changer le quotidien de ces enfants. Elle avait compris dès le début. Mon désir de vouloir le bien de ces enfants. Depuis, je ne la quitte plus…

Voulant son bien…même si parfois, cela pouvait le rendre timide…

“ …Dor…dormir ici… ? Euh…Je n’ai pas l’intention de boire autant, mais…si…si tu as besoin de te sentir plus…plus en sécurité. Je…je peux rester, si tu veux…” disais-je en revenant sur mon verre de vin.

Ce genre de conversation me gênait. En fait, disons que, je…je n’ai que rarement eu ce genre de discussion. Malgré mon âge, je…je n’ai pas eu beaucoup de proposition de ce genre. Alors, l’aisance n’y ai pas. Même s’il y a pas de sous entendu, c’était toujours délicat pour moi. La timidité fait surface et j’ai l’air d’un véritable idiot….

Mais, ce n’était pas de moi qu’il s’agit…J’étais ici pour une raison…

Son bien…L’écouter…Lui donner tout mon attention…

Je tenais sa main dans la mienne. Je la serrais voyant une certaine inquiétude, hésitation dans son parlé…

“ Si tu doutes, Serena, c’est qu’il faut attendre. Tu dois…tu dois te sentir prête. Vouloir reprendre le boulot. Personne va te forcer, tu sais ?”

Elle avait peur…De reprendre sa vie d’infirmière…De revoir les enfants. Sa vie normale, associé à sa vie qu’elle avait avec son fiancé.

Mais de l’entendre parler de ce groupe…et de ce garçon…

Non pas que je suis jaloux…, mais une crainte que ce garçon profite de sa fragilité….J’agissais en grand frère protecteur.

“Cela te fait du bien d’aller là-bas et te confier ? Alors, il ne faut pas arrêter…Tant que tu y trouveras u réconfort. J’y suis allé dans ce genre de rencontre, tu sais… pour ma mère. Et j’ai compris bien des choses… Et…ce garçon…tu…tu as confiance en lui ? Tu dois quand même faire attention, ma belle. Tu es encore fragile…”

Je prenais une assiette et la remplissait de charcuterie, fromage et pain frais. Je lui tendais afin qu’elle s’en nourrisse…Cela me permettait de faire diversion sur ces propos de ce garçon dont elle venait de faire mention…Le désir d’être un oiseau et savoir qui était-ce et m’assurer qu’il n’avait pas de mauvaise intention envers elle…

“ Mais de rien, Serena…On tient à toi…et on hésitera pas à t’aider si tu as besoin de nous…À ta santé !” Disais-je en tendant mon verre de vin vers elle.

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