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| Sujet: M E T H (la lune se morcèle sous ses pieds) Mar 17 Juil - 3:33 |
| save the queens ---- / METH AGUIAR
vingt-deux ans ---- / ace of diamonds ---- / pia kristine cruz
identité complète / aguiar, ça prend une forme de poignard dirigé droit vers le coeur. intonnation qui fait vibrer l'aversion de ses ainés les arnaqueurs. tempête perfide qui se noie dans des océans ravageurs, poussière perdue dans des océans acides au nom invoquant la rancoeur. meth, poison avalé chaque nuitée à l'orée des étoiles qui la supplient de les rejoindre, peintre de ses nuits voie-lactée à plonger ses mains dans les espoirs mélancolie. lieu de naissance et origines / reflet de cultures diverses, ses veines transportent des systèmes solaires qui s'apparentent aux comètes... big bang dans son myocarde qui s'est abattu comme un château de cartes quelque part en amérique. études ou métier / les complaintes d'une guitare qui hurlent leur mélodie à la lune éveillée, mélancolie d'une voix cristalline qui s'apparente à une liberté défendue, rythme fougueux qui endiable leur corps d'ados perdus, meth est chanteuse dans un groupe de rock. orientation sexuelle / les gestes de son frère qui ont tâché son âme, ses injures infâmes comme seule défense à ces véhémences, meth ne sait plus trop, meth n'a jamais trop su, sur son coeur repose les ombres de son existence. noires avec des intermittences froides, un sourire comme seule parade. statut civil / autrefois mariée aux armes, elle a souvent laissé son âme trainer les rues alors maintenant, meth s'entiche des corps à l'amer de façon éphémère. pi, scénario ou prélien / pi : pas intéressée (oups).
traits de caractère / elle aimerait bien qu’on la répare, meth. elle se sent souvent cassée, brisée. comme de ces verres qui tombent et s’éclatent après une dispute. elle se sent comme le bruit assourdissant d’un poing qui cogne la table. son corps n’est qu’une enveloppe qui s’emplit de ronces, elle s’arme de mots couteaux et des célèbres yeux revolvers. ça décore son épiderme de craquelures. dévore son âme de larmes crocodiles. pourtant dedans, s’y sont logés le vide, le néant. depuis des années. il n’y a jamais les étoiles que l’on admire dans le ciel qui s’emparent de ses prunelles, il n’y a jamais de scintillement ou bien même de poussière de fée. ils restent marrons. et vidés. elle a l'âme allergique aux attentions. aux regards emprunts de tendresse, à la ponctuation mielleuse. aux 'je t'aime' lancés dans les draps. aux caresses tard le soir et aux petits messages du matin. meth elle a la haine dans les veines qui serpente dedans, injectée comme du poison qui mord l’âme lentement. un jour, au déclin, après que les sillons destructeurs arriveront à leur apogée, il ne restera plus rien. plus rien qu’un corps sans âme et pourtant, depuis qu’elle est petite, tout ce qu’elle souhaite ce n’est d’être qu’un esprit, pour flotter. flotter dans le noir, dans le ciel. sur les nuages. parce qu’elle se sent prisonnière, meth. âme en dentelle, doigts diaphanes qui se morfondent dans le firmament. cadavre qui frigorifie les coeurs et carbonisent les épidermes nacrés. honnête, nerveuse, calme, courageuse, insolente, sèche, en retrait, excessive, possessive.
save the queens ---- / TELL ME MORE
once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share (UNE COMÈTE) 72 kgs 68 kgs 56 kgs 47 kgs
bientôt je deviendrai peut-être comme le brouillard : T R A N S P A R E N T E parce que moi j'aime bien l'brouillard, ça me rappelle les nuages. c'est comme s'ils descendaient sur terre (pour nous traverser un peu).
meth, elle rêve d'être une plume mais elle ne sent que les yeux des autres remplis d’amertume. elle aimerait se laisser guider jusqu'aux cieux, dire adieu à ces mots acrimonieux, à ces regards calomnieux.ange d'un paradis artificiel, elle aurait aimé naître au sein de gratte-ciels (de joie) mais ne cohabite qu'avec des logiciels, tout est fait de pixels et pourtant elle rêve de jolis ciels. au lieu de ça, meth, elle a les dents qui claquent, la peau qui pique de ces coups de ceinture qui créent son usure. luxure d'un frère à la dérive, elle s'enchaîne dans ses galaxies allusives où elle peut rêver au soleil, soleil qui poursuit ses rêves enfantins (où ne demeurait pas encore de baratin).
(DEUX COMÈTES) elle a peur d’être comme un cachet effervescent. de se dissoudre, touchée par la foudre. à cause de lui, ses sourires ne trouvent pas d’endroit où mourir. elle passe ses nuits à regarder le plafond, à traquer les étoiles, à chercher le sommeil, surtout. toujours ses gestes qui lui reviennent, toujours ses gestes qui s’imprègnent. elle a peur d’être comme un cachet effervescent. de se dissoudre, touchée par la foudre. (pourquoi tu m’as fait ça ?) ça fait comme un massacre à la tronçonneuse dans son coeur, quand elle repense encore à ses mains sur son corps qui se baladent, comme si il avait le droit. pablo lui dit au diner de faire attention parce que ses larmes, à meth, elles trempent dans son assiette. mais qu’est-ce qu’elle en a à faire, elle, que son assiette ressemble à un océan, alors que son coeur s’est noyé? les larmes toujours au bord de la fenêtre de son âme comme quand elle met ses pieds sur le toit. (elle tente des sourires mais ça rate, n’a plus le mode d’emploi meth, il s’est envolé... comme son enfance arrachée)
(TROIS COMÈTES) revolver contre la tempe, servie comme une hampe. métal froid qui souligne son effroi. grand frère aux commandes et dans ses veines explose le big bang. fil qui encercle ses poignets fins, essaim de galaxies qui se répandent dans son sang avant qu'il n'éclabousse un peu le sol où elle est attachée. répugnée, terrifiée de ce frère qu'a perdu pied. ferme les yeux petite fille, tu verras ça filera plus vite. elle tremble meth, elle tremble de ses phalanges qui viennent encore caresser ses jambes. ça déchire ses commissures à force, ça éclate ses iris d'images qu'elle ne veut pas apercevoir. les étincelles qui échauffent son être, tous les visages qu'elle a un jour vus se fondent dans son esprit réduit à ses seuls cris. (et pourtant, personne pour la délivrer.) son frère qui goûte encore à ses lèvres carmins, catin catin catin qu'il crie toujours, le frère à la dérive. ses pas funambules qui se perdent dans le fil de sa destinée et la lumière qui peu à peu, s'éteint de son esprit chamboulé. son suicide lent qui parachève le sommeil des nuages, rouage de teintes qui coulent pour obstruer sa vue de l'avenir qui s'enfouit.
(QUATRE COMÈTES) ce soir, c'est à toi que j'écris, Invité. je ne sais pas si je t'ai déjà expliqué combien la vie est difficile, parfois. qu'elle rompt le coeur. qu'elle fait tourner la tête. que parfois, t'as plus envie d'te lever de ton lit. que t'as juste envie de rester sur ton coussin plein de peurs, hein, Invité? ça t'est jamais arrivé à toi, peut-être? ne mens pas. nous sommes tous pareils. tous, j'te dis. tous ces même fichus humains qui savent même plus marcher droit, qui ont tous l'coeur crevé d'ces merdes qui te tombent toujours dessus. continuellement. on vit tous pour la même merde, de toute façon. toi aussi Invité, j'le sais. lève pas les yeux au ciel. t'as un job qui te fait chier? tu cours après un bonheur factice qu'on te vend à la télé, dans les magazines? tu rêves d'une belle bagnole, d'une grande maison avec des marmots qui courent partout et t'cassent les couilles? alors t'es dans l'même bateau, c'est c'que je disais. chaque journée est une répétition de celle d'avant, on fait toujours les mêmes choses mais peut-être parfois, pas dans l'même ordre. puis quand on n'arrive pas à faire tout ça, on reste frustré. et si t'as l'malheur d'y parvenir alors au final tu t'rends compte que t'en as rien à carrer. c'est faux peut-être, Invité? j'sais même pas ce qui fait qu'on tient encore. malgré tout. qu'on appuie pas sur la gâchette, qu'on n'avale pas tous les médocs de la pharmacie avec une bouteille d'alcool éco, qu'on se défonce pas jusqu'à l'overdose, qu'on finit par lâcher la lame de rasoir avant qu'tout le sang gicle... mais on fait comment pour s'en sortir, Invité? explique-moi ! je n'en peux plus, je n'en peux plus de rester prisonnière de ce corps dont je ne veux plus. de cet esprit qui divague trop et ne veut pas rester longtemps dans ma boite crânienne tranquille. je fais comment?
(CINQ COMÈTES) un jour, la lumière revient. des teintes scintillantes qui s'allument dans le fond de son esprit, qui ensorcèlent son coeur qui pourtant était amorphe. des cordes de guitare qui s'entremêlent, des claquements de mains hésitants... une voix qui se porte, semblable à une mélopée d'oiseaux, sortis tout juste de leur cageot. meth qui se tient là, une émotion cristalline qui passe dans ses iris, des sourires gravés à l'encre d'échine. première représentation et c'est à cet instant qu'elle a su ce qu'elle veut faire: chanter. vibrer les cordes vocales. murmurer des refrains enchanteurs, sirène en écho destructeur. pour enterrer ses souvenirs d'enfance, morceaux de souffrance. onduler la symphonie céleste.
save the queens ---- / BEHIND THE MASK
emily/bleus cosmiques ---- / 21 ans ---- / rpgiste
ville / belgique, toujours. études ou métier / j'sais plus trop. avis général sur le forum / super moche. heureusement, j'aime les moches. le détail qui t'a fait craquer / un tic tac. fréquence de connexion / tous les 36 du mois. le mot de la fin / bouh. encore ce salaupiot de loup. - Code:
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[b]pia kristine cruz[/b] / [i]meth aguiar[/i] - Spoiler:
un petit résumé de ma meth : - lorsqu'elle était petite, elle était maltraitée par son frère (physiquement, mentalement, sexuellement -il la violait) - quand elle avait genre 14-15 ans, il lui a mis un flingue dans ses mains -elle était contrainte de commencer à faire des petits boulots pour lui (lui travaillant pour des grosses butes épaisses mais quelque part, il tenait quand même à la protéger et ne la mêlait pas trop à eux, la cachant même pour éviter des soucis) - elle commençait à en avoir marre Meth, marre de devoir faire le larbin pour son grand frère, marre alors qu'elle l'aimait de tout son coeur son bourreau de malheur, alors elle décide de le dénoncer aux autorités, en sachant pertinemment qu'il ne dirait rien à son sujet (ça, pas encore sûr -soit il la balance aussi et auquel cas elle ne prend que des TIG ou un petit tour chez les fous) - pendant le temps de l'incarcération de son frère, Meth décide de monter un petit groupe de punk/rock - à la fin de sa présumée date de libération, Meth déménage pour éviter de subir les foudres de son frère (et on se doute bien qu'elle va les subir étant donné que je vais le faire en scénario parce que j'a-do-re les drames) et arrive donc dans le Queens, là où elle trouvera un appartement avec @Océan Cobb.
j'veux plein de liens j'vous attends j'sais que j'suis trop bonne en meuf
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| Sujet: Re: M E T H (la lune se morcèle sous ses pieds) Mar 17 Juil - 3:54 |
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| Sujet: Re: M E T H (la lune se morcèle sous ses pieds) Mar 17 Juil - 4:46 |
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| Sujet: Re: M E T H (la lune se morcèle sous ses pieds) Mar 17 Juil - 10:39 |
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| Sujet: Re: M E T H (la lune se morcèle sous ses pieds) Mar 17 Juil - 10:52 |
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| Sujet: Re: M E T H (la lune se morcèle sous ses pieds) Mar 17 Juil - 11:03 |
| y'a beaucoup trop de belles choses ici, c'est pas normal re-bienvenue à la maison chat |
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