Sujet: rather than talking ... let's wave the emotion of us. |Scar. Dim 15 Juil - 15:37
Scar & Mahe.
rather than talking ... let's wave the emotion of us. Ton job de nettoyeur de scène est anxiogène pour beaucoup, toi ce qui te rend anxieux c’est ces petits monstres. Ces petits loups sont toujours d’humeur chafouines à ton goût. Tu flippes à leur contact, tu pourrais t’attacher. Mais grandis un peu Mahe, tu le sais que tu es déjà à fond dans ces petits berlingots, on dirait des douceurs, des petits bonbons à consommer avec plaisir et surtout leur sourire. Punaise les gosses ça te faire perdre tes moyens. T’as beau ne pas aimer les responsabilités, ce n’est pas ton style les responsabilités et autant dire qu’un gosse ça rime avec ce mot. Ouai, mais là ça n’engage à rien, c’est chaud cacao tout de même de laisser ton petit organe faible battre pour eux. Ils t’arrachent des sourires, ils ont soif de découverte, ces petits te font penser à toi, ça t’émeut. Tu t’amollis avec ces gosses à tes côtés. Ce que tu aurais pu penser improbable, mais tu le sais toi, que tu es comme ça. À malaga tu jouais avec les gosses, jusqu’à en avoir marre du peu de considération du paternel. T’avais besoin de retrouver Belly, ta frangine, ta petite poète à toi, capable de te calmer en deux trois mots échangés tout bas. Elle est ton héroïne et t’aimes croire que c’est la même pour elle. Belly est fière de toi, de cette envie de bouffer le monde, ta façon de ne jamais noyer le poisson. Tu t’imposes, tu dis les choses que quand il le faut, sinon tu restes taciturnes. Tu ne pensais pas être si à l’aise, tu es face à cette petite qui te demande de jouer avec toi, tu te prêtes au jeu, bien trop peut-être. Tu n’es pas anglais pour un sous, mais tu bois le thé. Tu lui offres des sourires et ton cœur il loupe des battements à chaque battement de cil de cette poupée. T’y pense à ce que tu aurais été sans tes parents, sans cette envie de plaire à ton père, l’homme de tes songes, celui qui a fait un bon gars de toi, même si parfois tu l’oublies. Tu y penses, t’y songes un peu trop à continuer à te nourrir de leur âme, de les voir grandir, mais ça te brise de les imaginer encore déçu de ne pas être l’heureux élu d’un couple. Ils aimeraient juste un père qui leur dise que quoi qu’ils fassent : je serais là. Mais ils vont être mis k.o par la vie, rien n’est jamais facile, faut affronter des montagnes pour avoir un peu de bonheur, loin des pataquès que des gens puissent faire. Les menteurs qui nous chantent que la vie est belle comme si la chaleur en nous se mourrait dans le vent glacial d’un hiver inconnu. T’aimerais ressentir les vagues de leur rêve, leur dire que tout ira bien, mais tu dois déjà te battre pour toi. T’es pas égoïste, t’as le cœur sur la main, mais tu as peur, peur de souffrir bêtement. C’est le manque de reconnaissance de ton père, t’accuse ce vieil homme de tous les mots, mais il n’est pas dieu, tu l’as rendu sur un piédestal aussi puissant que celui de n’importe quel dieu, car tu l’aimes. Ô que oui tu l’aimes ton vieux, ta mère aussi, t’aime ta famille, on t’a inculqué ça et c’est dur de s’en remettre quand on est déçu. Puis tu entends une voix, autre que la princesse sous tes yeux qui t’offre le sourire le plus magnifique au monde. T’es charmé et ton cœur s’emballe, il se détraque en entendant cette voix. Tu t’écoutes un peu trop et tu finis la larme à l’œil. Tu tournes la tête sur Scar. Toujours magnifique, une beauté de la nature avec qui tu as joué sans vouloir le faire et que t’a brisé. La poupée de porcelaine est brisée, mais l’est-elle encore ? Ton sang n’ayant fait qu’un tour quand tu entends la directrice poser ton prénom dans la conversation qui l’uni avec Scar. Tu te lèves. « Bonjour ! » t’es mal. Tu poses ta main sur ta nuque et ton regard il fuit, putain tu fais de la peine. Alors t’affronte. Une seconde, tes prunelles dans les siennes et tu sens des décharges électrique dans le bout de tes doigts.
Sujet: Re: rather than talking ... let's wave the emotion of us. |Scar. Lun 23 Juil - 10:49
Il n'était pas rare de voir Scar traîner entre les murs glacés mais chaleureux de l'orphelinat. Au fils des mois, elle s'était fait une réputation au regard des gens. Celle qui prend soin des autres, qui n'a pas peur de se retrousser les manches au profit de son prochain. Les enfants semblaient émerveillés lorsqu'elle arrivait par la grande porte, des bouquins dans un sac à dos, et des paquets de bonbons à la main. Les premiers temps, la directrice n'acceptait pas qu'elle vienne ainsi perturber l'ordre avec ses bontés et gentillesses. Mais, après réflexion, et en voyant que son amour pour la vie donnait du baume au coeur des petits, elle lui avait demandé de passer lorsqu'elle le souhaitait. Il n'y avait plus qu'une mince formalité à régler pour qu'elle puisse venir ainsi apporter son aide plus souvent, il s'agissait de l'accord de personnes plus hauts placés. Elle ne tenait pas à être payée pour ses services, seulement avoir le privilège de déambuler dans les locaux afin de lire des histoires et améliorer le style de vie avec quelques cadeaux. Elle était déjà embauchée dans un centre pour enfants en difficulté, et adorait les activités effectuées avec les petits êtres de la nouvelle génération. Alors, pourquoi pas ici ? Son regard balaie la salle à la recherche de celle pouvant l'aider. La directrice de l'établissement devait avoir parlé avec les actionnaires, et personnes au-dessus de sa place hiérarchique, et devait lui donner une réponse quant à son droit ou non de rester ici. Elle était alors venue, comme toujours, avec quelques livres et des sucreries à partager. Sa main droite portait un sac en plastique, où des sucettes et autres gourmandises attendaient sagement d'être dévorés. L'autre, tenait un livre de l'histoire qui lui plaisait le plus : Le vilain petit canard. C'était ainsi qu'elle se voyait lorsque son regard atteignait le miroir. Un monstre immonde, n'ayant pas le droit de vivre avec ses semblables à cause de sa laideur. Le problème était qu'elle ne pensait pas être un cygne, comme dans le conte. Seulement une jeune femme abîmée par la vie, et dont l'apparence était repoussante. Arrivée à hauteur de la directrice de l'orphelinat, Scarlett s'empresse de la saluer, un immense sourire aux lèvres. Elle était stressée, avait peur d'être rejetée. Pourtant, en voyant l'incroyable sourire qu'arborait la femme, elle ne put s'empêcher de souffler un coup en se disant que tout allait bien se passer.
Jusqu'à ce que la directrice ne lui parle de ceux travaillant dans les locaux pour des raisons bien différentes des siennes. Si elle voulait seulement donner du bonheur aux enfants, d'autres n'en avait pas le choix. Et, d'un mouvement de tête, elle indique la direction vers un homme en particulier. Mahe. Quelque chose se brise dans l'âme de Scar. Elle ne peut dire de quoi il s'agit exactement, mais ça lui fait mal. « Bonjour ! » Il semble gêné, mais ne peut l'être autant que la jeune femme face à lui. Elle se racle la gorge, essaie de ne pas fondre en larmes. Regroupant toute la force de son esprit, elle parvient à sourire en répondant. « Bonjour. » Doucement, elle prend congé de Madame le directeur en lui promettant d'aller la voir dans son bureau dans le courant de la journée. Puis, lentement, la tête baissée, elle se rapproche de Mahe afin qu'il l'entende. Sa voix, très faible, semble si fluette. « Pourquoi es-tu ici exactement ? Je me doute bien que ce n'est pas pour adopter un enfant. » Il y a énormément d'aigreur dans son ton, elle lui en veut toujours beaucoup bien qu'elle ne soit pas capable d'être rancunière bien longtemps. Elle ajoute, comme pour l'achever. « Un enfant, ce serait certainement un trop grand engagement pour toi. » Elle lui sourit légèrement, le coeur hurlant. Ils avaient rompu à cause de Mahe qui ne souhaitait pas d'engagement, c'était pour cette raison que Scar appuyait sur ce point.
Sujet: Re: rather than talking ... let's wave the emotion of us. |Scar. Lun 30 Juil - 5:07
Scar & Mahe.
rather than talking ... let's wave the emotion of us. T’es enjoué. Ouai, t’es content d’y aller, content de pouvoir les voir. Ils ont pris un lasso et ils ont choppé ton cœur, plus doués que les femmes ? Pas sûre. Mais t’es moins résistant devant ses sourires en manque de dent parfois. Ça te fait sourire quand ils parlent de la souris leur ramenant de petite chose. Limite sont heureux d’avoir un trou dans la bouche. C’est touchant, ça te touche. Tu te dis que tu fais partie des chanceux, d’avoir eu des parents. Tu ne veux même pas imaginer ce que serait ta vie sans eux, tu serais devenu quoi ? Les enfants sont là, chaleureux, heureux d’être là avec une certaine pointe de tristesse dans le regard. Sont intelligent, savent exactement que leur situation n’est pas forcément normal. Elle est déchirante. Sont courageux, des boules de cran, d’innocence qui fait plaisir.
Tu prends plaisir à prendre le thé, tu prends le temps de jouer, de te laisser aller. Ça te rappelle tes mioches de frère et sœur, les plus jeunes. Ça te manque, mais affronter le paternel, tu ne te sens plus trop de taille. T’as pas les épaules ou encore l’envie de déposer tes couilles face à lui. Tu l’as déjà fait et tu as fini par fuir, par lâcher tes parents, ta famille. Tu voulais juste vivre, bouffer le monde sans qu’on ne te coupe les ailes. Mais ton essence c’est ta famille. C’est complexe, mais heureusement Belly est là, elle est là et elle enchaîne les petits mots pour te tenir droit, pour t’aider à ne pas perdre pied, à ne pas te perdre toi-même. Ça peut vite tourner en catastrophe cette façon torturé d’éviter les choses, les discussions importantes, les responsabilités. Mais tu es fait ainsi, t’as pas assez muri ? Non, tu es mure, mais pas l’envie de prendre tout ça sérieusement. Les années passent et toi tu ne changes pas totalement. Tu fuis les soucis, ouai c’est des soucis d’avoir des devoirs, trop de chose à penser. Enfin, tu lui en offre des sourires.
Tu joues laissant ton esprit vaguer ailleurs, laissant ta famille envahir tes pensées. Ton vieux venir triturer tes songes. Tu n’aimes pas tout ça, mais tu fais en sorte de rester fort. Tu n’as pas le choix, t’as pris la voile et tu ne peux pas penser à retourner en arrière. L’Espagne manque, les joies d’y être, les plaisirs qu’on peut t’offrir, les paysages ce dessinant sous tes prunelles, mais non. Non, car là-bas, tu le sais on te volera ton âme, on brisera tes ailes et ce n’est pas permis. Tu laisses s’évaporer tes idées, une voix vient de te sortir de tout cet engouement. Pas la petite puce avec qui tu joues à l’aristocrate, non une autre voix. Douce, digne d’une sirène qui t’envoute en deux secondes. Une princesse que tu as brisé, et cette idée, brise encore ton organe central. Il est mort, aussi noir que celui dont disposa la vilaine reine de blanche neige. Tu entends ton prénom voler dans la pièce, une voix posée, toi tu tournes vers Scar et la directrice. T’es penaud, ça se voit, la main posé sur ta nuque, tu perds le fil de tes pensées durant quelques secondes.
Tes opales dans les siens, le cœur se débattant, tu la sens cette électricité qui vient te tirailler le cœur, elle parcourt tout ton être. Tu la sens cette tristesse que la poupée brisée dégage face à toi, ça te brise, te fend le cœur. Putain. Tu le c’est toi l’idiot qui a fait ça, toi qui a agi comme un con, qui a pensé à soi, oubliant l’amour. Oui, l’amour. Ô que ouai tu l’as aimé Scar, mais l’emprise de la peur sur toi fut bien plus puissante apparemment. Trop jeune pour tout ça, mais t’aurais dû le savoir avant, mais c’est trop tard maintenant. Un pic, un coup, tu le mérites. T’encaisses, tu sers les dents. Façon t’es ainsi. T’es tout dans l’observation et tu parles peu, c’est ça aussi le problème. Ouvrir ton cœur ? Pour toi ça rime à finir sur une table d’opé avec un chirurgien du cœur au-dessus de toi. Rien d’autre. Non. Putain les sentiments ça sort pas comme l’air de tes poumons, faut creuser. Bim une nouvelle claque. C’est horrible. C’est insoutenable, mais tu dois fermer ta gueule, t’es pas celui qui a droit de répondre, de débattre des propos mordant de la belle Scar. « T’as tout dit. » Ta voix elle est posée. « Je ne suis pas là pour adopter … je suis qu’un couillon. » Du calme garçon. « Je suis là par … » merde. Tu ne peux pas le sortir ce putain de mot : o.b.l.i.g.a.t.i.o.n. Non tu n’y arrives pas. Tu n’arrives pas à le sortir, ces monstres ils t’ont lancés un sort ? « Car je dois être là … puis … » puis t’es tombé en love d’eux. Tu te la boucle tu ne peux pas dire ça. « Et toi, tu comptes venir adopter ? » Quoi, toi aussi tu es curieux, tu la jonche du regard, essayant de voir si même si le mal que tu lui as fais, elle va bien.
Sujet: Re: rather than talking ... let's wave the emotion of us. |Scar. Lun 20 Aoû - 15:31
revoir mahe au bout de temps d'années ne faisait aucun bien à scar. parfois, lorsque son esprit divaguait, elle s'étonnait à penser à lui. elle se demandait où en serait sa vie s'il ne l'avait pas quittée. s'ils avaient continué une longue et heureuse histoire d'amour. elle n'aurait jamais rencontré azhar, ou du moins, n'aurait pu se rendre disponible pour ses beaux yeux. serait-elle souffrante ? aurait-elle contracté cette douloureuse maladie ? elle n'en savait rien. au fond, elle aimait se dire que oui, afin de ne rien regretter. pourtant, une petite voix au fond d'elle lui répétait qu'elle avait tort. que si mahe n'avait pas été si lâche avec elle, elle serait peut-être mieux dans sa peau. heureuse. plus ouverte à la vie et à ses plaisirs. mais, pourrait-elle renoncer à azhar pour une vie tranquille avec un homme aimant ? elle n'en était pas certaine. pas avec tout l'amour qui émanait d'elle lorsqu'elle le croisait. même dans les moments de froids, elle en était follement amoureuse. et, lorsque son regard se pose ainsi sur mahe, qu'elle se repose toutes ses questions au fond d'elle, c'est comme un cataclysme qui ravage son âme. elle ressemble à un oiseau blessé lorsqu'elle le regarde, et pourtant, elle ne sait s'il s'en rend compte. il l'avait laissé sans se soucier des dommages que cela pouvait provoquer sur elle. si faible. si fragile. si enfantine. alors, pourquoi se soucierait-il d'elle aujourd'hui ? si subitement. elle tend une main vers lui en lui adressant la parole. elle aurait pu se contenter de le fuir, de lui rendre la monnaie de sa pièce. mais non. parce qu'elle n'est pas comme ça, scar. plus mâture dans sa puérilité. elle lui parle, reste avenante malgré ses paroles plus piquantes que son sourire. « je ne suis pas là pour adopter … je suis qu’un couillon. » elle se contente de sourire. approuver ses paroles n'aurait servi à rien. mais, il sait qu'elle pense également que c'est un couillon. mais un gentil couillon. scar ne pourrait lui en vouloir trop longtemps d'être ainsi. « je suis là par … » elle arque un sourcil, attendant la fin de sa phrase. « Car je dois être là … puis … » la belle a envie de rire. elle ne sait pas ce qu'il fait dans ces locaux, mais lui ne pense pas le savoir non plus. « et toi, tu comptes venir adopter ? » elle lui adresse un magnifique sourire en secouant la tête de gauche à droite. non, elle ne comptait pas avoir d'enfant pour le moment. sa vie amoureuse était bien trop chaotique. elle avait rompu avec azhar, luke était parti, et elle ne voulait pas élever un enfant sans aide. puis, elle ne se sentait pas d'avoir un enfant. c'était énormément de responsabilités, et scar avait encore l'âme d'un enfant sous ses airs solaires. « non. j'ai l'impression d'être moi-même un enfant. je ne sais pas si je ferai une bonne mère pour le moment. » elle lève doucement un sachet de bonbons pour expliquer sa présence ici. « je fais du bénévolat. » elle regarde autour d'elle, observant les enfants jouant autour d'eux. elle rebaisse son bras, puis balbutie en baissant les yeux, bien trop intimidée pour le regarder trop longtemps. « écoute. je n'sais pas si tu as le temps. ou l'envie mais .... on pourrait peut-être ... » elle hésite, presque tremblante. « boire un verre. » puis, elle enchaîne automatiquement, comme pour rectifier. « ne te fais pas d'idée hein, juste pour parler un peu. savoir ce que tu deviens. » c'était un grand effort de lui faire une telle proposition, scar n'en avait pas l'habitude.
Sujet: Re: rather than talking ... let's wave the emotion of us. |Scar. Sam 8 Sep - 15:09
Scar & Mahe.
rather than talking ... let's wave the emotion of us. Tu ne t’attends pas à voir ton ex, premier amour, première tromperie dans les parages. Tu t’en convaincs encore t’as été droit, malgré une faute. Tu l’as avoué. T’as pas demandé à ce qu’on te pardonne, non tu acceptais les torts facilement. La meilleure des choses à faire. Tu en avais souffert aussi toi. Tu avais souffert de tout ça, mais t’étais pas non plus la personne à plaindre, mais les années s’étaient écoulés, l’histoire était enterré, du moins pour toi. Tu le sais parfois les gens ont la rancœur plutôt bien accroché et beaucoup trop tenace. Toi tu laisses couler, mais tu ne reviens plus en arrière. Un peu le même principe, sauf que tu ne renvoie pas l’erreur dans la face de l’autre. Mais voilà. Façon, on le saurait si tu étais du style parfait. Non. On le sait pas, car tu ne l’es pas. Pour toi tu as bien agis, lui annonçant la nouvelle, lui disant qu’il était aussi temps de vous séparer. Ce n’était pas simple, car ouai tu l’avais aimé Scar, la seule pour être honnête. Et depuis tu avais fuis dès que ton cœur ne tentait de te distraire en battant anormalement, amoureusement. Non. Tu ne veux pas de tout ça. Tout recommencer. Alors, là te retrouver face à la jolie blonde tu souris, mais t’es mal à l’aise dans le fond, mais rien n’est lisible sur ton visage. T’es plutôt du style à observer qu’à te laisser observer, façon.
Tu ne peux qu’être mal quand tes opales se sont glissées dans les siens, que tu ressens tout ce mal que tu as pu lui faire. Peut-être qu’au final quelqu’un d’autre à aider à la rendre mal ? Les années passées, c’est faisable ? Non, tu ne cherches pas d’excuses. Tu réponds à ses piques, tu tentes de ne pas non plus la piquer, même si la tentation est forte. Ce n’est pas toi, même sous la colère, tu gardes tout, puis un jour t’explose, mais t’en faut beaucoup pour que cela se fasse. Obligation ? Voilà toujours la même rengaine. Tu ne sais pas si c’est par choix au final ou toujours par obligation. Tu verras ça quand tout ce truc de travaux d’intérêt sera terminé, pour juger si tu continues de venir pour eux ou même si tu abandonnes. Tu les abandonnes encore. Rien que l’idée t’écorche l’organe central, déjà mis à mal par la présence de la jolie poupée blonde face à toi. Pas une bonne mère pour le moment. Tu pourrais dire qu’avant, elle était parfaite, mais en vrai, vous étiez trop jeune, alors tu te retiens de parler, d’ajouter quelques choses sur ça. « Un jour alors. » rien d’autre à dire, à ajouter. Ce n’est pas un sujet à aborder en étant son ex, tu ne le peux pas. Tu es déjà assez mal à l’aise, puis elle doit sans doute parler de ça à son mec ou autre, où même à elle-même elle sera toujours mieux servit qu’avec toi. Tu déposes tes prunelles sur le sachet de bonbon et t’offre un sourire à la jeune femme. Les gamins doivent l’adorer et pas seulement pour ce qu’elle détient dans ses fines mains. « Ça te ressemble ! » Ouai, ça lui ressemble de donner de son temps pour ce genre de cause, t’as toujours aimé ce cœur qu’avait Scar. Le cœur sur la main, même plus jeune. Vous avez évolué, grandit … du moins tu le penses plus de son côté, toi tu es encore un grand enfant. T’as du mal à décrocher tes opales d’elle, tu l’observes, la scrute, tu pourrais refaire une statue parfaite à son effigie à force de la détailler de la sorte. C’est dingue, mais tu la sens cette attraction que tu as encore envers elle. Sans doute que le fait qu’elle soit ta première, qu’elle soit importé, mais que tu es découvert ta véritable nature à ses côtés ? Ou alors justement tu étais coincé dans cette mauvaise image de toi depuis votre histoire. Tout t’embrouille, t’aurais pas du penser en vrai. Tu l’as laisse parler, tout en hochant la tête et souriant. « Pas mon style de me faire de fausse idée, puis pourquoi j’en aurais. » tu lui offres un sourire. « On fait ça, dans une heure ? Je dois aller prendre mon thé avec cette charmante jeune fille ! » Tu pointes du doigt la petite que tu avais laissé à la table avec des peluches. « Je t’attendrais devant la grille … » Un énième sourire et puis tu ajoutes après t’être retournée. « C’est plaisant de te voir rayonnante ! » Ouai Scar elle rayonnait, peut-être même qu’elle n’n’avait pas conscience ?
L’heure qui séparait de votre discussion et ce rendez-vous pour parler ensemble s’était estompée bien vite. Sans doute grâce aux enfants. T’avais presque pas envie de bouger, pas envie de les laisser. Ton cœur il devenait faible, et tu le sais les responsabilités ce n’est pas pour toi, tout au contraire. Faut vite que tu fuis de l’endroit avant de blesser des cœurs innocents et donc ces enfants. Tu te poses devant la grille attendant la jeune femme. En la voyant arriver tu lui offres un sourire ouvrant la porte du portail, juste par gentillesse, tu veux rien en le faisant. « Tu avais une idée de l’endroit où tu voulais te poser ? » Que tu demandes.
Sujet: Re: rather than talking ... let's wave the emotion of us. |Scar. Dim 23 Sep - 21:11
Les tribus indiennes, dans une époque bien lointaine, avaient pour habitude de ne nommer les enfants qu'après un âge avancé. Ils semblaient prendre très à coeur cette histoire de prénom prédestiné. Un homme semblait forcément mériter un prénom qui lui convenait et collait à sa personnalité, sans prendre le risque de se tromper en le nommant au hasard. En ce temps-là, Scarlett aurait eu un prénom comme Pain, ou Sweet, quelque chose soulignant ses deux traits de caractère prédominants. Les deux entités qu'elle formait face à Mahe. Blessée mais incapable de se montrer rancunière. Presque amicale malgré les douleurs provoquées par son abandon. A l'heure actuelle, son prénom lui va si bien. Scarlett. Scar. Cicatrices. Les marques indélébiles sur son corps et son âme. Elle est Scar face à Mahe. Elle est Scar face au monde. Elle aurait été Sweet en cet instant. Bénévolat, c'est ce qu'elle lui dit. Le plus souvent possible, elle prend de son temps pour donner de l'amour à ces enfants ; sans pour autant avoir l'impression de faire un geste extraordinaire. Pour elle, c'est tout à fait normal de se comporter ainsi. Pourtant, elle offre un sourire à son interlocuteur lorsqu'elle l'entend dire que cela lui ressemble bien, en effet. C'est peut-être cela qui lui donne le courage de l'inviter à la voir en dehors de l'établissement. Un verre. Juste un verre. C'est ce que se dit Scar en faisant cette proposition. Elle a envie de savoir ce qu'il devient, ce qu'il a bien pu entreprendre après avoir rompu avec elle. Ce n'est pas de la curiosité mal placée, plutôt le besoin de s'assurer qu'il va bien, que sa vie n'a pas pris un tournant défavorable. Elle ira peut-être mieux, face à lui, en en ayant la certitude. Doucement, elle tourne le regard vers la table qu'il pointe du doigt, heureuse d'y voir la petite frimousse d'une petite fille. Scar, souriante, ne peut s'empêcher d'avoir chaud au coeur en l'imaginant jouer ainsi avec elle. Lui qui pensait ne jamais faire un bon père, devait être une vraie crème avec les enfants. Rassurant. Scar hoche alors la tête, acceptant de le suivre une heure ensuite.
L'heure file si vite, pas le temps de faire grand chose. Distribuer quelques bonbons, ébouriffer quelques chevelures et accepter quelques dessins suivis de t'es trop belle, tu veux être ma fiancée ? Ils ont tout le temps pour ça, Scar y pense avec un faible sourire aux lèvres. Le mariage. Elle ne savait si elle pouvait y penser. Azhar ne lui demanderait certainement jamais. Surtout avec les récents évènements. Peut-être devrait-elle se contenter de vivre seule, comblée par les enfants et le peu d'amis qu'elle a. Elle arrive devant le portail, et sort lorsque Mahe a la gentillesse de lui ouvrir. « Il y a un petit coin sympa plus loin, les animateurs ont pour habitude d'y aller pendant leur pause. » Cet endroit, c'était Finn qui le lui avait fait découvrir. Elle marche doucement dans cette direction, se disant que Mahe n'y verrait aucune objection. Elle jette les paquets de bonbons vides dans les poubelles, en passant, puis tourne la tête vers Mahe afin de le regarder en le questionnant. « Alors, dis moi. Qu'est-ce que tu as fait depuis notre dernière rencontre ? » Elle réitère sa question, de manière plus précise. « Tu fais quoi dans la vie ? »
Sujet: Re: rather than talking ... let's wave the emotion of us. |Scar. Mar 16 Oct - 17:18
Scar & Mahe.
rather than talking ... let's wave the emotion of us. Scar fait partie de tes parts d’ombre que tu peux avoir, elle fut aussi un flash durant tes premiers instant dans Queens. Elle est le reflet de tes erreurs et de tes trahisons, du peu de confiance qu’on peut placer en toi. Cette fille mériterait sans doute bien des choses, mais surtout le meilleur. Tu as eu de la facilité à tout lui dire, à briser la lueur qu’elle pouvait avoir dans ses opales. La laisser être le dindon de la farce, l’erreur de votre histoire. Bien trop rapide, trop attachés pour que tu puisses ne pas étouffer dans votre relation. À la fin, tu as eu envie de la suivre comme son ombre, mais tu n’as rien fait. Oubliant, ne voulant pas plus lui faire de mal. Mais tu n’étais qu’un incapable avec l’amour et tu l’es encore, mais tu le vis bien, restant souvent loin de la lumière des filles te faisant tourner la tête, paraissant bien trop fragile pour que tu puisses les approches. Évitant de les détruites, et pourtant elles sont souvent dans ta vie, et tu tentes de ne pas t’accrocher, mais plutôt compliqué. La revoir est difficile, étrange. Mais tu es dans un endroit où ton cœur doit braver bien des choses. Surtout l’attachement. L’énorme problème que tu as. Mais les enfants, tu as vécu avec que ce soit en tant que grand frère ou les enfants de la rue avec qui tu jouais plus jeune, que tu prenais sous ton aile. Ton père avait détruit sans le vouloir beaucoup de chose, beaucoup trop. Alors, dans cet endroit, plein d’enfant déchu de parent et de famille, tu te donnes à cœur joie, beaucoup trop, jusqu’à penser à eux, à la prochaine fois que tu pourras voir, contempler le sourire de ces derniers. Ton heure de sacrifice qui n’en était plus un, était fini, alors, tu avais attendu ton premier amour, la premier que tu avais blessée et la seule sagement, en contemplant l’endroit qui ne donnait pas l’impression d’être plein de joie et d’innocence. L’endroit était lugubre, beaucoup trop à ton goût. L’extérieur ne reflétait pas la réalité des choses, des idées qui fusent dans ta tête, des idées que tu as déjà envie de partagé à la directrice. Et tu t’en veux. Car tu n’es pas censé t’attacher, les responsabilités, tu as vite fait de les jeter en l’air, comme tu l’as fait avec le couple que tu formais avec la belle Scar. Cette dernière arrivée, tu oublies ton idée, tu oublies que tu aurais pu promettre monts-et-merveille à ces gamins pour finir par les délaisser. Comme tu sais si bien faire. « Faisons ça alors ! » Que tu rétorques à la blonde, commençant à marcher dans cette direction. Ce que tu fais ? Tu souris. Dois-tu dépeindre la vraie situation ? Pas de secret, fonce donc. « Je nettoie des scènes de crime pour survivre et je peins, je fais ce qui me passionne dès que possible … tu sais à quel point j’aime dessiner. » Elle le sait. Elle est l’une des premières femmes que tu es dessinée, la rendant vulnérable sur un bout de papier. « Et toi, tu deviens quoi ? » Tout est presque trop naturel, sans question, sans malaise ce qui est assez étrange.