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 Alexis | we know how to play together.

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Message Sujet: Re: Alexis | we know how to play together.   Alexis | we know how to play together. - Page 2 Empty Jeu 23 Aoû - 19:14


Alexis & Nika.
 we know how to play together.

Quand on joue, on ne veut pas perdre et c’est bien ton cas, t’as pas envie de perdre. Tu ne sais pas si c’est le petit jeu, cette relation ou même Alexis que tu n’as pas envie de perdre. Et en vrai, t’as pas même envie de t’attarder sur ça. Tu te sens mal, t’es mal, mais tu ne baisses pas les bras. Tu le laisses gagner des batailles, mais pas la guerre, une guerre qui pourrait finir si tendrement. Le prix de ce jeu ? T’en sais rien. Mis à part avoir plus de volonté que l’autre, tu ne parviendras jamais à trouver les bienfaits de ce petit tourment que vous vous êtes infligés et auquel tu n’as clairement pas envie de dire adieu. Mais c’est ainsi. Tu le sais tu ne peux plus retourner en arrière. Ton regard le cherche, tu sens cette envie d’aller un peu plus te bruler les ailes, ne plus pouvoir voler ne serait peut-être pas si terrible si tu restais aux côtés de Lex. Mais c’est un nirvana que tu dois estomper de suite. T’oublie toujours les barrières présentes tout autour de vous, vos emplois puis ton mariage à présent. T’as plus le feel d’être douce, séduisante, t’es piqué au vif et tu le sens que ton cœur se désintègre en un temps record. « Heureusement que je te demande tout sauf de m’en donner ! » Tu veux pas d cours, mais qu’il comprenne, mais il n’y parvient pas, le jeu paradisiaque prend des airs d’enfer, il fait chaud, pas la même chaleur qu’à l’accoutumé, une autre, qui te consume, qui te fait virer, tu n’es pas bien. T’as besoin de t’éloigner de lui, besoin de te faufiler hors de sa vue, et qu’il soit loin de toi. « Ça je l’avais déjà remarqué ! » tac. Toc. Tic. Et ainsi de suite, un coup, un second et ton cœur est lancé au final en ballottage.

Fallait te sauver, sauver ton cœur, tu l’as fait. Puis tu es là pour bosser et ayant dire que t’as envie d’évacuer, besoin d’oublier. Alors, tu dans à défaut de pouvoir laisser une quelconque drogue alcoolisé couler dans tes veines plus qu’il n’est conseillé, tu vas t’amuser, vivre et ressentir. La musique est lancée, ton organe central se met à se rythmé à ton rythme, au rythme de la musique. La musique t’entoure, te porte dans ses bras et ton cœur donne le tempo dans tout ça. C’est agréable, tu te laisses plus que jamais aller, à danser avec un autre collègue dans une danse lascive, tu ne sens plus rien. T’es ailleurs et c’est apaisant, c’est bon, mais tu n’oublieras pas cet échange, le dernier ? Et là tu risques de vriller, t’es pas d’accord pour le dernier échange, ô que non.

Tu n’uses plus le sol du podium seule, tu n’es plus seule. Ton âme se mélange à la sienne, ton cerveau est parti en vadrouille, ton cœur s’unis au sien, alors que vos corps se sentent mutuellement. C’est divin, mais tu le sens cette arrière-goût de brûler, tu le sens que l’idée n’était pas la plus géniale, mais elle était la plus divine et souveraine pour toi qui périssait de cet absence et de cette joute verbale bien plus noirci que les autres. Des âmes en peine se promettant le meilleur des adieux, se promettant des choses dans un silence de plomb au milieu de la musique, de ses regards si ahurit de cette scène qui cache presque le sens de la fête des autres. Tu penses à rien, les opales dans celle de Lex, tu sens juste ces papillons qui te font virevolter, qui te laisse planer, mais tu le sais les chutes sont bien plus horrible. Tu te noies, tu t’envoles aussi à la fois dans cet échange diabolique de regard. La chaleur de son corps t’aurait presque manqué, tu as à l’impression que cet adieu et en train de déchirer ton cœur, de le mettre un peu plus en pièce. Une conclusion. « Un jamais … » Que tu avais ajouté à sa phrase brisant ton propre silence. Un jamais. Ça te brise, et tu ne sais plus où tu es, tu veux juste oublier, profiter du moment. Le mariage, ça te brûle les ailes, les lèvres de tout dire, mais non, tu tiens … et tu regrettes, tu le dis ça ne devrait pas arriver.

T’aurais voulu en profiter de ce putain de moment, avant de savoir qu’Alex allait filer comme un glaçon pouvait disparaître au soleil. Il n’était plus là, te laissant tout bonnement sur ces mots, ans un mal être qui ne te ressemble pas. T’es pas comme ça. Et dernièrement pourtant tu l’as trop été Nika. Tu as cherché à ce qu’il file, qu’il s’en aille, qu’il remette de l’ordre dans ce beau bordel qu’était le vôtre. Tu lui as dit que ce n’était pas bien, car tu le sentais ton cœur s’attacher, s’embrasser alors que tu avais le regard à la dérive dans le sien. T’accuse le coup sur le podium seule, tu ne danses plus, t’es collé au sol, l’amour propre au sol et le manque de lui bien trop présent. Et tout le monde semble reprendre ses esprits, ce que tu devrais faire. Mais tu ne sais pas, tu ne vois pas quoi faire. Tu quittes la scène en courant, tu ne peux plus que te remémore ses mots : pas une bonne idée. Puis pouf plus là.

Tu devrais fuir, te cacher, mais putain tes pas te guide à nouveau vers lui, le même lieu du début de cette mascarade. La tête pleine de chose, pleine de mot, des phrases que tu n’es pas sûre d’avoir le cran de sortir. T’es paumées, le chemin entre son bureau et la piste de danse te paraissent être immense, alors que non. Tu pousses le monde, tu bouscules les personnes s’étalant sur ton chemin. Tu aimerais qu’on te choppe, qu’on te retienne, qu’on t’empêche de foirer à nouveau. Tu es dans un trou et tu vas t’enterrer seule comme une grande. Tu ouvres le bureau et tu le regardes là, tu n’arrives pas à percevoir ce qu’il ressent, ce qui se passe, vous êtes tous les deux perdus sur deux ilots bien différent impossible d’affranchir des mots sur tout ça. C’est la merde. Tes opales qui fixent ses lèvres. Ça te brule, l’envie brûle ton estomac, tu te mortifies à force d’y penser. Sans rien voir tu es face à lui, deux petits centimètres t’achevant d’une force si puissante que tu ne sais plus penser. Que tu ne sais plus où tu habites. Ta main venant sur sa joue, caressant délicatement sa peau, tu sens cette larme t’échapper, elle roule sur ton visage et tu fermes les yeux comme pour prendre une dose de courage. Tu l’aspire cette dose, tu la snif, peut être que ça te fera un électrochoc et que tu auras toutes ces putains de réponse que tu réclames. Ton pouce sur ses lèvres que tu caresses tendrement, collant un peu ton corps au sien, tu souffres, ça brûle, tu es tiraillé par tant d’espoir, sensation que tu t’y perds. Et pourtant. Pourtant t’es lèvres se pose sur ton pouce … tu peux sentir sa respiration se tuer sur tes lèvres, tu le sens son souffle, toi tu es en panique, tu as perdu le contrôle, la tête. Puis d’un coup, sans prévenir tu t’éloignes, tu y mets un stop. « C’est un adieu … pour toujours. » Que tu lâches avec une voix si cassé qu’on pourrait te croire posséder. « Je te déposerais ma démission… » Tu restes là, mais tu as envie de fuir, de partir, courir, mais merde rien ne se passe … juste tes opales qui se fonde encore dans les siennes.
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Message Sujet: Re: Alexis | we know how to play together.   Alexis | we know how to play together. - Page 2 Empty Dim 2 Sep - 17:02


Alexis & Nika.
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Si on avait dit à Alexis ce matin que ça allait se passer comme ça, il aurait probablement rigolé. Ce n'était pas le cas, le temps n'était pas à la rigolade. Il ne l'était plus à partir du moment ou le jeu était devenu plus réel. De nombreuses paroles dans ce bureau, mais pour combien de non-dit ? Beaucoup, beaucoup trop. Personne n'avait voulu lâcher le morceau, mais ni lui, ni Nika n'avait vraiment assumé quoi que ce soit. Par là, il fallait comprendre mettre des mots sur cette ambiguïté. Sur leurs réactions respectives, bien trop vives pour qu'elles ne cachent pas quelque chose de plus fort qu'une simple attirance.

Alors, à l'image du plus jeune de ses frères, dont c'était la marque de fabrique, il avait vrillé. Sans réfléchir, seulement guidé par une envie, l'envie d'être une dernière fois près d'elle. Ca sonnait très dramatique, il s'en rendait compte sans doute un peu trop tardivement. L'échange était tendre, le plus important n'était pas la danse, mais cette proximité qu'il était venu chercher. Le regard, le touché, l'impression qu'il s'était enfin passé quelque chose, un déclic, mais qui débouche irrémédiablement sur un cul de sac. Une parenthèse inattendue comprenant une date de fin avec effet immédiat. Il reprenait ses esprits, Alex avait fait une sorte d'adieu en se donnant en spectacle devant tous ses clients. Une chose qu'il n'aimait pas du tout faire, s'afficher. Alors, il avait décidé d'arrêter. Prendre la fuite, sans laisser à Nika et temps et la possibilité de réagir. Elle ne devait pas réagir sous peine que ça aille trop loin. - Ne pas faire à l'autre ce qu'on aimerait tu ne voudrais pas qu'on te fasse - Cette pensée. Son mari. La vie est injuste. Ca aussi il y pensait. Depuis des mois, il naviguait dans un bateau sans pilote et sans destination. Depuis Rose, il n'avait plus réussi à s'emballer pour qui que ce soit. Cette dernière occupant l'intégralité de ses pensées. Et là, quand enfin, il voyait le bout de tunnel, qu'il parvenait à éprouver quelque chose, même de pas très claire, c'était tué dans l'oeuf. Voué à l'échec. Peut-être que c'était ça la destinée d'Alexis. Être riche certes, mais seul, irrémédiablement seul.

Il soufflait dans son bureau, son refuge, se passant la main dans les cheveux à essayer d'assimiler ce qui venait de se passer, dans son ensemble. Nika ne semblait pas vouloir que ça se termine sur cette note là, puisque quelques instants plus tard, la voilà qui débarquait. Et c'était reparti ... Comme deux aimants, ils se retrouvaient de nouveau tout près l'un de l'autre. Pas de paroles. Des regards, son touché, des lèvres qui en étaient presque à se laisser aller. Alexis avait envie de l'embrasser et de se laisser aller justement. L'impression que son coeur s'était remis à battre, quelques instants. Une sensation merveilleuse, mais tellement éphémère dans cette situation. Il n'y avait plus de raison de jouer et il ne devait plus y avoir de jeu. Là, ils allaient faire une connerie, mais Alex ne s'en éloignait pas pour autant. Il n'avait jamais été aussi proche de faire une boulette, qu'il allait amèrement regretter. C'était une certitude et heureusement pour son intégrité, c'est Nika qui rompait l'échange. Lui il en avait été incapable. "Et pourquoi tu devrais quitter ton boulot ? Tu sais, on n'est pas obligé de se croiser."

Comment montrer que c'était une situation gérable, alors que ça ne l'était pas. Intérieurement, il n'avait pas envie qu'elle démissionne. Il n'avait pas envie de la pousser à faire ça, même si les raisons étaient troubles. "Je vais prendre une semaine de vacances et j'en profiterai pour adapter les plannings. Je peux passer plus de temps chez Hamilton corporation et toi, tu peux continuer à travailler ici, sans me voir. De toute façon, tu me donnes ta lettre, je la déchire. Les clients t'adorent." Bon, c'était un prétexte les clients, mais Alexis ne voulait pas se résoudre à la voir disparaitre complètement de sa vie. Solution de fortune, passagère. Hors de question de le dire tel quel par contre. Un sourire, une tentative en tout cas, surement pas très convaincante, mais qu'importe. Sans s'en rendre vraiment compte, il s'approchait, encore. Sa main venant affectueusement décaler une de ses mèches. "T'es plus utile que moi ici. Alors, s'il te plait, ne t'en vas pas. On a réussi à gérer jusqu'à maintenant. C'est un service que je te demande." Il était temps de partir. Temporairement. Il déposait un baisé sur son front, croisant les doigts et espérant très fort qu'elle prenne la bonne décision, celle de rester. Un au revoir ? Un adieu ? Un à bientôt ? Plus probable ... La sensation que tout ça n'était pas fini en tout cas, elle était là.
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Message Sujet: Re: Alexis | we know how to play together.   Alexis | we know how to play together. - Page 2 Empty Mer 19 Sep - 16:22


Alexis & Nika.
 we know how to play together.

Parfois les démons décident de tomber tous en même temps, de glisser dans une vie bien trop parfaite pour venir y mettre un vacarme monstre. Ta vie était pas forcément la plus parfaite, mais tu étais heureuse, bien dedans, sans trop de complication mis à part peut-être Lex. Mais il n’était pas qu’une complication, il était juste un fantasme auquel tu aimais t’accrocher peut être un peu trop. Puis d’un coup, un mariage, des cris, des horreurs, des départs tout ça fait que tu n peux plus rien faire, que tu es coincée dans un film, sans avoir la moindre droit à la parole. Une petite Nika coincée dans un film muet, tu dois tout faire comprendre par le regard, les gestes … mais t’es pas ainsi. T’es plus du style à parler, à expliquer. Mais t’as pas le droit, t’as le droit à rien ici. Ta vie est piégée dans un contre temps que tu ne gères qu’à moitié. Trop de possibilité, trop d’en jeu aussi. Tu ne peux rien faire sans pourrir deux voire plusieurs vie. Alors, tu ne t’attendais clairement pas à cette situation en arrivent dans le bureau d’Alexis pour annoncer ton changement de nom, pour que tout ça soit plus vrai.

Tu n’aurais jamais songé que ce simple bout de papier vous emmène sur scène à danser, une dernière danse, un dernier au revoir suite à ce mariage. Toi c’est le cœur qui prend tout et tu encaisses encore et encore les coups. T’as rien droit de dire, t’as pourtant essayé qu’Alexis comprenne, qu’il pige que tout ça n’était qu’un mauvais rêve, dont tu étais l’horrible prisonnière. T’aurais dû sauter dans le premier cargo, avion qui aurait pu te renvoyer chez toi, un chez toi inconnu. Tout ça aurait été plus simple, clairement mieux. Mais non, t’as dit oui, tu as foncé dans un mur sans même t’en rendre compte. Te voilà complétement perdu dans le bureau de ton patron, Alexis pas n’importe qui, mais t’aurais sans doute préféré que ce soit le cas. Qu’il ne soit qu’un simple employé, que vous soyez du style à réellement vous retenir. Mais ce petit jeu, bien trop ambigüe, vous a eu. Il vous a plumé. Pourtant toi tu penses qu’il gagne et lui doit penser que tu as gagné, que tu as gagné ce putain de jeu, alors que ton cœur est clairement décédé sous les coups que vous vous êtes infligés. Des non-dits qui auront eu ta peau en définitive. Et peut-être que lui va bien, peut-être.

Mais tu ne peux pas le laisser filer comme ça, pas après avoir danse avec lui, avoir eu envie de te coller à lui sans même sourciller, ne plus respirer dans ses bras, rester là à en mourir, cela aurait été une bonne chose, ça aurait fait partir toutes ces envies d’être à lui encore une fois, une nouvelle fois à briser les règles. Une petite fois, mais une fois qui aurait sans doute été des adieux dignes de vous. Toi, tu as le myocarde qui ne va plus du tout dans la même foulée qu’à l’accoutumée. Il te fallait du courage, alors tu l’as pris, tu l’as cherché au plus profond de ton être. Déboulant dans son bureau, une idée en tête, pas la meilleure sans nul doute. Mais tu t’en fiche, à quoi bon encore lutter ? Inamissible de le faire. Tu ne peux plus. Tu ne vas pas tenir la cadence, tu ne peux pas le faire. À trois secondes d flancher, de l’embrasser, de prendre ses lèvres pour acquises. Mais tu recules, tu ne le pouvais pas. Faut juste mettre un terme à tout cela, tout est de ta faute. Alors, tu pars. C’est décidé. Mais tu le sais c’est un maudit coup de tête, un coup de désespoir, un coup de tout ce qu’on veut à vrai dire. Tu es juste brisée, une fleur qui vient de faner et qu’il n’a pas un seul moyen de relever la tête. Pas obligée de se croiser. Tu secoues la tête à ses mots. Mais tu restes silencieuse.

Plonger dans un moment de mutisme, tu écoutes, tu te fais violence pour ne pas hurler, pour ne pas succomber à l’envie d’exploser, de tout dire. Non, tu ne peux pas faire ça. Ça fait mal, mais la vie n’est que souffrance c’est un rappel violent, mais c’est bon pour te rappeler qu’il ne faut plus croire aux contes de fées. Les princesses ne se marient que par obligation, comme toi, alors t’es une princesse et ce n’est pas plaisant. Faut cesser d’y croire, de songer à ces beaux moments que les quatre vivent. Toi tu n’y as pas droit. Tu fronces le regard, mais aucun mot ne vient transpercer ton silence. Tu secoues la tête, tu montres que tu n’es pas d’accord et dans le fond, si tu parles, tu vas flancher, tu vas craquer et tu n’auras plus les épaules pour te tenir droite. Mais tu craques. T’es qu’une faible, encore. « Pas obligé de se croiser Alexis ? » T’as le cœur qui s’émiette, mais tu te tiens droite et forte. « On … » tu hausses les épaules retenant cette phrase, car mal commence : je ne peux pas me tenir loin de toi … évitons d’annoncer trop de chose. Tu prends ton souffle. « On ne peut pas faire ça, pas après ce soir … c’est du n’importe quoi … » Ouai, c’est ça le truc, tout ça n’est qu’une vulgaire blague, une putain d’anarchie qui part en vrille sans demander son compte. « Donc tu partirais de ton bébé pour me laisser la placer … c’est n’importe quoi tu réalises ce que tu dis ? » Que tu demandes. Tu ne peux pas le déloger de cet endroit, le’ sien. Toi t’es qu’une pièce rapporter qui a eu de la chance d’avoir Lexis dans le coin. T’aurais dû limite finir dans le une boite de nuit qui fait striptease … ce n’est pas ta gamme, t’es pas à la hauteur de son monde, leur monde. Putain et tu prends encore plus conscience des choses.

« Ça sert à rien … je ne devrais jamais avoir bossé ici … ce n’est pas … » Plus compliqué de le dire à haute voix. « Je ne suis pas à la hauteur de l’endroit … si seulement les clients me croisaient dans ma vraie vie, il ne me donnerait pas l’heure … il était temps que j’en prenne conscience ! » Tu pinces tes lèvres, c’est douloureux, ça blesse. Tu penses forcément à Emmy dans ce putain de moment, t’as jamais pensé que tu n’étais pas à sa hauteur, à la hauteur de ta meilleure amie, mais là si, tu dégringoles. « Prend ma démission s’il te plait …. » tu le supplie du regard et tu sens ta tête qui tourne, ton cœur qui s’emballe, tu sens le moment crucial d’un adieu, d’à un à jamais et c’est beaucoup trop de souffrance pour toi, trop. « Je la déposerais demain. » Puis tu ne sais pas comment ça ira, comment tout ça finira, peut être que lui et son cœur qui t’a fait flancher ne sera plus jamais là et ça te brise. Tu dois l’avouer et tu le fais, mais c‘est peut être le mieux.

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Message Sujet: Re: Alexis | we know how to play together.   Alexis | we know how to play together. - Page 2 Empty Sam 27 Oct - 10:27


Alexis & Nika.
 we know how to play together.
Les réactions à chaud avaient été vives, bien trop, ce qui cachait forcément quelque chose de plus profond que lui ou elle ne voulait bien l'admettre. Depuis ce jour, celui ou ils avaient craqué, Nika et Alex avaient instauré ce jeu de séduction, de regard, naturellement. De l'amusement pour l'un et pour l'autre, une manière de garder une certaine proximité sans que cela ne devienne sérieux. Pendant des mois, ils avaient joué sur l'illusion, celle que tout allait bien et que tout irait bien tel qu'ils étaient. Un patron et son employée se riant de l'ambiguïté. Un voile sur des sentiments inavoués, mis de côté, qui pourtant venaient d'éclater au grand jour. Si on regardait de plus près, il était facile de constater qu'ils s'étaient juste mentis à eux-mêmes bien trop longtemps. Au point que ça leur explose à la figure, maintenant. Une bombe à retardement de sentiment. Alexis s'en rendait compte. Ce qu'il éprouvait pour Nika là, ça ne datait pas simplement d'aujourd'hui. Ce morceau de papier n'était là que pour servir de déclic et surtout de constat d'échec.

Pourquoi ne pas avoir essayé quelque chose avant que ça ne soit irréversible ? Seul l'une des deux personnes présentes dans ce bureau pouvait avoir la réponse, mais Alex ne savait pas. Il n'arrivait pas à comprendre. Cette danse imprévue, ses regards pleins d'intensités, ses lèvres bien trop proches ... Tout ça n'était que de la fumée maintenant. Quand le feu s'éteint, il reste encore quelques braises au début. Pas suffisant, plus suffisant pour que ça ne s'embrase à nouveau.

Un peu de distance entre eux, de quoi réfléchir, de quoi analyser. Alexis ne voulait absolument pas la voir quitter la boite. Elle était chez elle ici. Il était hors de question de la mettre dehors, il aurait l'impression d'agir comme quelqu'un qui se venge. Qu'elle soit mariée, qu'entres eux ce soit devenu impossible, il pouvait s'en vouloir à lui, mais au fond, qu'avait-il à lui reprocher à elle ? Pas grand-chose, pire, elle avait même fait preuve d'honnêteté. Son idée lui paraissait donc la meilleure chose à faire. "Et pourquoi pas ? Écoutes, ce ne serait que ... provisoire, le temps qu'on oublie un peu ce qui s'est passé aujourd'hui." Ambitieux ? Sans doute un peu trop, oublier serait impossible désormais, mais il voulait avoir raison. Une partie de lui refuserait catégoriquement de la voir quitter sa vie comme ça pour de bon. Impossible. S'il essayait de faire passer ça pour de la bienveillance, que l'on ne s'y trompe pas, c'était à cent pour cent de l'égoïsme.

Son bébé ? C'était un argument qui pouvait marcher, effectivement. Alexis était très heureux de ce qu'il avait fait ici, tout seul. Les hamilton adoraient faire les choses ensemble, mais ils se montraient également très fiers d'avoir leurs propres réussites. Cette boite, celle d'Alex. Après ce soir pourtant, même ça, c'était dérisoire pour lui comparé à l'idée qu'elle ne fasse plus partie de sa vie. " J'ai de quoi faire Nika ... je ne quitterai pas l'endroit de manière définitive. Simplement le temps qu'il faudra." Le rejet du mot définitif, le point le plus important de sa phrase. Au fond, qu'un gosse de riche réussisse à monter une boite, il était où l'exploit ? C'était bien le minimum qu'on attendait de lui. Par contre, Nika, elle se donnait à fond pour son boulot, elle n'avait pas les acquis et la facilité dont avait bénéficié Alex toute sa vie. C'était tout simplement injuste et inconcevable pour lui que ce soit à elle de s'effacer. Quand bien même ce soit chez lui, son qg. Il ne laisserait pas faire, quoi qu'il arrive.

"Ce n'est pas quoi ?" Il s'attendait au pire, il espérait qu'elle n'utilise pas cet argument. Trop tard et Alexis se sentait presque frustré qu'elle parle de ça. Qu'elle ne se dise pas à la hauteur, c'était complètement faux. Il avait envie de crier, de taper sur quelque chose, mais il se retenait. La peur de tout foutre en l'air sans doute. "Tu dis n'importe quoi ... Toi et les autres personnes qui travaillaient ici, c'est vous qui faites le lieu." Et Nika sans doute encore un peu plus aux yeux d'Alex. Il détestait le sentiment que dégageait ses paroles, cela voulait dire qu'elle remettait en cause sa place ici. Est-ce que c'était simplement la situation rocambolesque de ce soir qui lui faisait dire ça ? Il l'espérait très sincèrement. Ca le peinait, rien que d'entendre ces mots, lui qui avait tout construit sur un travail d'équipe ou les uns bossaient pour les autres. "Si tu penses ça, c'est qu'effectivement, j'ai besoin de prendre du recule."

Etre encore plus perdu qu'après cette danse, il n'aurait pas cru ça possible et pourtant ... Il se trouvait maintenant au bout du rouleau. "non." Une réponse courte, mais téméraire. Le jeune homme n'allait pas prendre sa démission, hors de question. Il ne pouvait pas se battre contre un mariage, mais ça, il pouvait le faire. Une dernière fois, les regards se croisaient, chacun avec la certitude de ce qu'il allait faire. Elle, venir déposer sa lettre le lendemain, partir injustement. Lui ..." Je ne serai pas là demain. Réfléchis bien, s'il te plait." S'il était sûr de lui, son regard trahissait pourtant une certaine forme d'impuissance. Si vraiment elle voulait partir, elle pourrait et lui tout ce qu'il arriverait à faire, c'est retarder l'échéance. Il n'y avait plus qu'elle au commande, maitresse de la décision finale. La laisser partir et attendre, il n'y avait plus que ça. "On a besoin de toi... J'ai besoin de toi."
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