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 Hong Kong / you are a disease without any cure (Taeï)

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Message Sujet: Hong Kong / you are a disease without any cure (Taeï)    Hong Kong / you are a disease without any cure (Taeï)  Empty Ven 24 Juil - 13:26


((Love is our true destiny. We do not find the meaning of life by ourselves alone - we find it with another.))
« Your soul knows the geography of your destiny. Your soul alone has the map of your future, therefore you can trust this indirect, oblique side of yourself. If you do, it will take you where you need to go, but more important it will teach you a kindness of rhythm in your journey.» song  Juillet 2020, hong kong ft. @tae sung kim




((outfit)) La tâche est toujours aussi ardue, quitter le royaume des murmures, cette tour d’ivoire dont les murs regorgent de luxure et de secrets inavoués, laisse un goût âpre dans la gorge de la Wang. Elle, qui ne vit que pour et à travers les yeux du clan, se trouve décharnée d’une partie d’elle - même. L’esprit et le coeur scindés en deux, clivés de toute part. Ses charbonneuses iris n’eurent de cesse de fuir celles de son double, Tae Sung. Des excuses, elle s’en est trouvé des millions, fatigue, âme soucieuse d’un royaume sans reine. Décalage horaire éreintant. Toute excuse mensongère était bonne à prendre pour contourner le fond du problème. Ce coeur vacillant au contact du regard du soldat lunaire, les voix raisonnantes des patriarches qui soulèvent la fragilité du clan, et l’alliance juteuse d’un mariage qu’elle avait jusqu’à alors refusé avec dédain. Mensonge et dénie s’unissent et semblent élire domicile dans le parcours neuronale de l’héritière des abysses. Si loin est l’enfant insouciante, destinée à veiller sur la pierre précieuse que fut Liang. Cette jeune fille intrépide qui se délectait des globules rouges qu’elle peignait de son art, toison nouée, lèvre d’une sobriété candide, iris tissées de malices. Il semblerait qu’en perdant Liang, son coeur meurtris n’aura jamais de cesse de s’effriter, feuilles de papiers brulées qui glissent entre ses doigts sans qu’elle ne parvienne à les frôler de sa peau laiteuse. La Leï Wang d’entant, obtus, prête à en découdre avec quiconque aurait l’arrogance de l’enchaîner, elle n’est plus. À présent femme de l’ombre, oreille attentive aux secrets des uns et des autres, mains transactionnelles et meurtrières, elle est devenue plus réfléchie. Plus silencieuse, aussi. Dompteuse des pêchés des mortels, elle a apprit à s’en servir comme s’il s’agissait d’une lame scintillante de toute beauté face à la clarté lunaire. Veillant sur le bienêtre de  « ses filles », certaines perdues dans les affres d’une souffrance qu’elle écoute raisonner dans les murs clos de son bureau, des larmes pudiques longeant les joues laiteuses de ces femmes aux parcours souvent chaotique. Elle peut être aussi sévère que bienveillante, aussi cruelle que maternelle. Pièce à double face, tantôt pile, tantôt face. Il existe dans l’univers de la guerrière à la toison ébène, bien des sortilèges, des coutumes et des codes à respecter. Elle les manie d’une main de maître, dissimulée sous ses traits candides et voluptueux. Elle est la poupée dont les traits sont aussi fins que similaires à ceux de son défunt frère. Porteuse d’une histoire ancestrale qu’elle n’aura de cesse d’écrire dans la continuité de sa vie. Au royaume des morts, elle s’érige en reine. Réduire son palpitant au silence, le molesté, elle sait faire. Ce n’est qu’une douce mélodie criarde qu’elle connait sur le bout de ses doigts, la partition de sa vie. Une danse mortelle exacerbée par le désir conscient de protection, celle d’une reine dompteuse de dragons qu’elle ne craint nullement. Celle d’une femme prête à recueillir les flèches ennemis dans le creux de sa poitrine sans sourciller. Jamais seule pourtant, toujours accompagnée de son ombre. De ce double, cette âme qu’elle aime plus qu’elle n’apprécie inspirer l’oxygène. Celui pour qui le myocarde est taquin, sauvage et péniblement incontrôlable. Sa plus grande force. Sa plus grande faiblesse, aussi. Surtout. Lui, Tae Sung Kim. Elle a vu le garçon se muer en serpent au venin mortel, aujourd’hui, il devient le dragon ravageant les ennemis de son souffle sulfureux. Entre ses doigts, elle danse bien souvent comme une marionnette, derrière son agacement elle scintille d’un amour trop grand. Inavoué. Secret qui doit résider à jamais enfermé dans la boite de Pandore. Ne jamais montrer ses faiblesses, l’aimer au grand jour serait un voyage périlleux, plantant des millions de lames dans son coeur aimant. L’aimer c’est prendre le risque de le perdre. Alors, elle ne dit rien, pas même lorsque ses veines enfles d’une jalousie tacite et silencieuse de le voir auprès de mille femmes sous ses yeux froids. Ce soir pourtant, l’ironie s’immisce dans son myocarde tandis que dans la suite de son hôtel luxueux, elle glisse sa robe divinement sombre. Jumelle de sa toison charbonneuse. Elle s’observe dans le large miroir à pied qui lui fait face. C’est le reflet d’une femme somptueuse au regard éteint qui la flagelle. C’est ce coeur si froid qui s’échauffe à l’idée de glisser sous bras sous celui du soldat. Elle qui fut guerrière avant même d’être enfant. Elle qui pourtant fut bien incapable d’arracher les pétales de la rose ayant mis le soldat sur sa route, le laissant porter le poids d’un péché mortel sur ses épaules larges. Pinçant sa lèvre nerveusement, elle laisse un soupire agacé glisser entre ses lèvres rosées. Elle ne doit pas penser à cela, seul les intérêts du clan Wang sont sa priorité. Et pour cela, elle se doit de tout sacrifier, même sa liberté. Même ce coeur. Surtout cet organe qui lui permet de vivre. Parce que le sacrifice tragique de Liang ne doit pas rester vain. Parce que sa vie n’est pas celle d’une jeune fille normale, typique. Elle n’en a jamais été prisonnière, elle éprouve bien trop d’amour et de tendresse pour les siens. Pour lui. En silence alors, elle se dirige jusqu’au vaste double séjour de sa suite. Poison, arme à feu, lame scintillante, elle ne sait que choisir. Son visage lunaire illuminé par la lueur crépusculaire. Hong Kong devient doucement son lieu de chasse. Elle quitte le visage de la maquerelle réfléchie et observatrice, pour devenir la déesse meurtrière engagée par les Wang. Ses doigts frêles caressent le métal froid. L’ennemi doit périr ce soir, de ses mains afin de prévenir les clans adverses des représailles. L’ennemi, il danse et rit sous ses escarpins. Salle de réception dont l’écho des violoncelles parviennent jusqu’à ses oreilles. C’est le cliquetis de la porte qui la sort de sa torpeur. Elle peut sentir la présence du soldat avant même de poser ses orbites sur sa carrure. Elle ne se tourne pas, pas encore du moins. Reposant la lame aux côtés des autres armes, elle se laisse le temps nécessaire afin que la contenance et la sévérité ne redeviennent ses boucliers. Inspiration bloquée, elle fait volte face, creux de ses reins prenant appuie contre la table de marbre. Elle épouse les bordures dans les paumes de ses mains, s’y accroche pour ne pas se noyer dans les pupilles du guerrier. « J’ai failli m’impatienter. » Souffle - t - elle, détaillant la tenue de son « compagnon », de cet ami de toujours, de cet homme pour qui sa peau brule d’un désir inavoué. Il est magnifique, comme toujours. Pourtant ce soir, il doit être sien aux yeux du monde. Quelle amère ironie. Mascarade qui fait battre son coeur. Les talons de ses escarpins claquent contre le sol marbré. Elle ne veut pas lui avouer les négociations que le chef Li a soufflé à l’oreille de son tendre père. L’idée la révulse, parce qu’elle ne fait que la confronter à la tragique destinée qu’est celle de Tae Sung. Résidant de l’ombre, dragon noir enchaîné à elle, qui finirait par prendre son envole, un jour ou l’autre. Les reines n’épousent pas les soldats paraît - il. « Poison ? » Demande - t - elle pragmatique, ses iris s’accrochent à celles de Tae Sung. Elle se répète l’identité de sa future victime, un membre de la triade qui souhaite importer son armée sur la terre promise des Wang. Sans doute que le grand Wei Wang souhaite par le biais de ce meurtre commandité, marquer son territoire et par extension celui des Li. Qu’importe, ça lui importe peu. Seul ce regard qu’elle sent la sonder l’obnubile. Et rend cette vaste chambre bien trop étriquée. « Qu’est ce qu’il y a ? » Demande - t - elle alors, prudente et pourtant bien consciente qu’elle se risque à ouvrir une porte qui donne accès aux cercles de l’enfer. Le leur.


 

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Message Sujet: Re: Hong Kong / you are a disease without any cure (Taeï)    Hong Kong / you are a disease without any cure (Taeï)  Empty Ven 24 Juil - 21:06


((Love is our true destiny. We do not find the meaning of life by ourselves alone - we find it with another.))
« Your soul knows the geography of your destiny. Your soul alone has the map of your future, therefore you can trust this indirect, oblique side of yourself. If you do, it will take you where you need to go, but more important it will teach you a kindness of rhythm in your journey.» song  Juillet 2020, hong kong ft. @Leï Wang


Ombre d’une lumière insaisissable. Il est le vent qui souffle sur les grains de sable. Semant le chaos à son passage. Saisissant chaque plume qui s’échoue, chaque âme qui vogue dans un océan de tempête. L’eau glisse sur lui. Perle transparente ne l’atteignant pas. Pourtant, le froid glacial de ces gouttes le transperce de toute part. Visage impassible ne laissant aucun sentiment s’échapper de son visage. Le sourire qui fend ses lèvres n’est qu’un masque. Masque apposé sur un homme couvert de cicatrices purulentes. D’enfant de l’ombre il est devenu soldat. Mais il est aussi devenu ténèbre. Ruine et cendre d’une existence où l’épée est son souffle. Il est le fauve s’abattant sur ses proies. Ne répondant qu’au son d’une voix cristalline. Voix berçant son coeur enfermé dans une tour de glace. Voix dans laquelle désormais transpire une douleur qui ne pourra jamais s’éteindre. Feu ardent brûlant les entrailles d’enfants s’étant tenu la main depuis bien longtemps. Lui aussi, il n’était plus qu’une enveloppe charnelle vide. Résonnant comme un sarcophage qui ne contient que le néant. Affichant son flegme avec grâce et force. Personne ne connaît réellement Tae Sung. La noirceur d’une âme qui a trop perdu. Être entré dans la lumière. Jouant avec les corps qui brûle le sien. Goûtant avec ardeur les breuvages les plus dangereux. Touchant du doigt les flammes des enfers. Renvoyant l’image d’un homme que tout réussi. Gravitant autour d’un soleil dont il est le seul à ne pas se brûler les ailes. Mais en réalité, la seule chose qui l’anime est son Apsara. Être son souffle, le rocher sur lequel elle s’accroche. Armure de diamant infranchissable. Parant chaque coup, virevoltant entre les armes qui souhaite la brûler vive. Myocarde hurlant dans sa poitrine pour cette nymphe céleste. Coeur silencieux qui ne souhaite qu’être entendu. Cependant, il en est interdit. Muselé de toute part. Plongeant dans une quête ne menant qu’à la souffrance et la haine. Et pourtant, ses entrailles hurlent depuis qu’une fleur est tombé. Fleur l’ayant depuis toujours chéri et aimé. Embrassant ce fils désiré. Don du ciel jamais espéré. Rose dont l’obscurité s’est saisit. Arrachant un astre à la lumière des étoiles. Insupportable souffrance. Orphelin de naissance. Orphelin de son existence. Il secoue la tête le chevalier lunaire. Ses mains plongeant dans l’eau face à lui pour la faire gicler sur son visage. Elles retombent pour s'aplatir sur le rebord. Portant cet être dont les prunelles charbonneuses s’affrontent dans le miroir. Seul face à lui même. Masque effrité laissant passer la noirceur de ses pensées. Pensées rongeant chaque cellule de son âme. Jour après jour. Incapable de résoudre ce mystère. Mystère qui lui avait tout arraché. Sauf elle. Et la peur lui léchait les entrailles avec délectation. Appuyant un peu plus sur les plaies fraîches qui ne souhaitaient que devenir plus douloureuse chaque jour. Peur que cet astre trouve la place auprès de son frère. Peur qu’elle aussi tombe dans les abysses de l’enfer. Jamais il ne pourrait survivre sans cet être. Souffle d’air lui permettant de soulever ses poumons. Il n’était pas dupe l’orphelin. La déesse d’argent elle aussi ne montrait pas son vrai visage. Cachant ses blessures derrière sa beauté et sa froideur. Main de fer s’abattant sur ceux qui osent la défier. Cependant, il la connaissait que trop. Et dans ses yeux, lui seul pouvait apercevoir les ténèbres de détresse. Dans sa posture et ses gestes, la douleur des lames enfoncées dans sa poitrine. Sur ses épaules, le fardeau d’un rang qu’elle n’avait jamais souhaité. Souffrance suintant de toute part. Apsara dont les flammes parcouraient sa peau pour se protéger. Brûlant quiconque osait s’approcher. Ses mains percutent son visage effaçant les gouttes sur son épiderme. Son regard s’affronte dans le miroir. Reprenant peu à peu contenance. Il se détourne de cette âme faible pour redevenir prédateur. Diamant incassable sur lequel la louve pouvait compter. A chaque instant. Malgré une vie de déchéance. Prônant arrogance et dédain, il répondait toujours présent. Car certes, il n’était pas un Wang de nom. Mais il était un Wang de coeur. Allégeance depuis sa tendre enfance. Myocarde ne battant que pour les siens. Ceux qui lui avait tendu la main. Oubliant son rang. Observant ses capacités et sa droiture. FIdèle, jamais il n’avait failli. Epée indomptable frappant ses ennemis. Il était le vent d’une tempête imprévisible saisissant les âmes sans sentir une seule brise sur la peau de celui dont le souffle venait d’être volé. Et ce soir, il s’apprêtait à accomplir une nouvelle mission. Au côté de la déesse lunaire. Au bras de celle-ci. Un sourire fend le visage de l’orphelin. Atteignant ses yeux. Provocateur toujours. Il allait s’amuser avec délectation. Adorant titiller la jeune fille de son enfance. Jeune fille devenue femme tempétueuse. Louve resplendissante de beauté. Enfilant sa tenue, il s’empresse de rejoindre sa compagne d’une nuit. Acolyte. Duo dangereux. Fluide et insaisissable. Étincelles qui étaient prêtes à tout embraser. Le dos de la déesse d’argent lui fait face. L’épaule féline dénudé dévoilant une peau laiteuse. L’élégance enveloppant ce corps parfait. Alors, elle se retourne pour plonger son regard charbonneux dans celui du soldat. « J’ai failli m’impatienter. » Souffle - t - elle. Un sourire moqueur illumine le visage du chevalier lunaire. “Seulement failli. J’aurais pu traîner encore un peu… Dommage que j’ai beaucoup trop hâte de m’amuser” rit-il. Il s’approche, ses pas claquant contre le sol. Un pas, deux pas, trois pas. Son costume contrastant contre sa peau ambrée. Il n’est qu’un félin prêt à fondre sur sa proie au côté d’une déesse de la guerre. Tous deux lié à tout jamais par un fil invisible. Deux êtres partageant une seule et même âme sans même en avoir conscience. Partage d’un même air, d’un même souffle. Ils ne sont qu’un. Chaque combat dos à dos n’est que délectation. Spectacle d’une beauté sanguinaire. Deux corps céleste virevoltant dans les airs. Frôlant le sol pour mieux s’envoler et fondre sur leur proie. Se retrouver face à eux c’était faire face à la mort elle même. Faucheuse des esprits menaçant un clan aux âmes entrelacées. Quiconque s’aventure sur leur territoire goûtera la lame de ses astres d’une beauté aveuglante. Cette ombre sur ses lèvres. La profondeur de son regard. Il les maintient. Ancré sur son épiderme. Désarmant la déesse lunaire. Il n’est que contrôle. Armure céleste sur ses épaules. Il  ne souhaite que jouer sur le rôle qui leur est attribué. Couple d’un soir. Duo inséparable et pourtant. Deux êtres que tout séparent et que tout rassemble. Deux êtres tendant leur main mais ne pouvant se saisir. Abysses éloignant leur corps qui ne demande qu’à se toucher. Enveloppes charnelles s’appelant à chaque instant mais contre lesquelles la résistance ne fait que de s’épaissir. Interdit absolu, jamais énoncé. Jamais prononcé. Fin obstacle devenu un trou béant dans deux coeurs sanglants. Déchirés. Déchiquetés. Alors, le souffle du guerrier effleure la peau laiteuse de son Apsara. L’enveloppant d’une douce chaleur tandis que le charbon de ses yeux transcende l’esprit d’un orphelin. « Poison ? » La question sort le chevalier des eaux ténébreuses. “Tu enlèves toute la beauté d’un combat. Quelle tristesse. Mais je suppose que la présence de sang ne sera pas très bien vu ?” dit-il narquois et moqueur. Ses prunelles scintillent d’amusement alors qu’elles se délectent de ce qu’elles observent. Mais il sent que quelque chose embrume l’esprit de la louve. Passion manquante dans la profondeur de son âme étincelante. Le visage de Tae Sung s’éteint peu à peu. L’obscurité s’abattant sur son épiderme. Inquiétude non dissimulé. Inquiétude fendant les murailles d’un masque si bien ficelé. La main de l’orphelin effleure la joue de son astre. Tentant d’insuffler la chaleur dans cette enveloppe devenue froide et terne. Pourtant, c’est la jeune femme qui s’exprime « Qu’est ce qu’il y a ? ». Il reste un instant, la main suspendue. Devait-il lui demander maintenant si tout allait bien ? Devait-il attendre après leur mission ? Désarçonner Tae Sung Kim n’était pas chose aisée. Et pourtant, en cet instant, il ne savait plus. “Rien, je te trouve resplendissante comme toujours.” Puis reprenant son ton de séducteur, la tendresse s’évaporant en un instant, il lui tend son bras pour qu’elle accroche le sien. “Profite, ce n’est pas tous les jours que tu peux te vanter d’être ma compagne” s’amuse t-il. Sourcil relevé. Regard pouvant faire chavirer le coeur de nombreuses femmes. Mais c’est son myocarde qui s’emballe lorsque la main de son Apsara saisit son bras. Ses yeux ne sont qu’intensité. Brûlant d’un feu ardent et dangereux. En sortant de cette chambre, les deux êtres entraient dans une arène. Une arène qu’ils pensaient maîtriser. Cependant, ce n’était pas le combat qui restait de les faire sombrer. Mais un désir consumant leur deux âmes déjà bien trop écorchées.

 

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Message Sujet: Re: Hong Kong / you are a disease without any cure (Taeï)    Hong Kong / you are a disease without any cure (Taeï)  Empty Dim 26 Juil - 22:48


((Love is our true destiny. We do not find the meaning of life by ourselves alone - we find it with another.))
« Your soul knows the geography of your destiny. Your soul alone has the map of your future, therefore you can trust this indirect, oblique side of yourself. If you do, it will take you where you need to go, but more important it will teach you a kindness of rhythm in your journey.» song  Juillet 2020, hong kong ft. @tae sung kim




((outfit)) Il y a des chants que l’on ne peut occulter, et pourtant celui de son palpitant elle aimerait l’asphyxier. Organe épris d’une trop grande vitalité pour les siens, au point de sacrifier ses ails brisées, depuis que Liang n’est plus. Enchanteresse à la toison ténébreuse, calque similaire de son tendre frère, éprise d’une âme qui ne foule plus cette terre trop ronde, trop viable, trop jouissive, trop heureuse. Elle a longtemps haït ce monde dans lequel il n’était plus, maudissant en silence les âmes humaines scintillantes. Pénombre nébuleuse et déroutante qui accompagnait des songes agités, cerveau éclaté de petits morceaux de son Liang. Chants de détresses et d’espoirs dans le but de rendre ce monde magique. Elle avait fini par déposer les armes, dignement, la dompteuse de dragons. Liang n’était plus. Et c’est dans l’espoir égocentrique d’un deuil pathologique, qu’elle avait glissé sur le haut de son crâne cette couronne de roses aux piques douloureuses. Portant le poids de l’avenir de sa lignée. Elle qui n’aspirait qu’à être une ombre mouvante et meurtrière. Depuis sa plus tendre enfance, elle ne s’est jamais éprise des contes et légendes éphémères, elle n’a en rien le comportement chétif d’une princesse amourachée. Elle n’apprécie en rien d’être courtisée, main tendue en direction des lèvres charnues de ses prétendants. Riches, intelligents, mais sans aucune saveur. Jusqu’ici, c’est avec brio qu’elle a réussi à esquiver les dictats familiales à ce sujet, redoublant d’effort pour devenir une guerrière à la lame affutée. Il y a bien eu Min Ho, cette croisade catastrophique dans le parcours d’une âme stellaire qui frôle les galaxies sans parvenir à élire domicile. Elle est la voyageuse de l’espace temps, Leï, aux côtés du chevalier Tae Sung, elle n’aspirait à rien d’autre qu’à préserver le clan Wang. Epaule contre épaule, main dans la main, unit parmi les ténèbres et brillants de mille feu lorsqu’ils étaient devant l’éblouissant soleil. Ils étaient conquérants, réduisants les planètes en cendre, de la voix écarlate de la prêtresse, le dragon souffle toute sa cruauté. La mort, accompagne la trace de leurs ombres et derrière chaque victoire, il y a la terreur qui accompagne le dernier souffle de leur ennemis. Eux, complémentaires, et pourtant différents en tout point. Doigts entremêlés qui se frôlent si souvent et qui pourtant ne parviennent à posséder pleinement l’un et l’autre. Prisonniers d’un pacte silencieux, d’une dévotion sans doute trop grande. N’étaient - ils pas, dans la triste finalité, leur propre prison ? Elle se le demande bien souvent. Cette reine à l’oreille attentive et au regard bien souvent observateur. Cette guerrière qui, ne tient plus si souvent son arme dans le creux de sa main. Fine couleuvre qui se glisse en terre ennemis pour empoisonner les soldats d’un royaume qui n’est pas le sien. Leï Wang n’a jamais eu à se battre pour trouver intérêt aux yeux de son précieux père, d’un amour aveugle pour la fille ayant pourtant accompagné le dernier souffle de son épouse, elle a conscience qu’il n’aurait jamais l’audace de décider pour elle. Chaque prince qui se présentait à elle, était soigneusement sélectionné, et pourtant…d’aucun ne trouve grâce au regard d’une reine qui préfère la solitude aux effluves passionnelles. Le déni de ce coeur qui chavire s’éveille bien trop souvent en présence du chevalier lunaire, elle le sait. Et, s’en agace régulièrement. Elle n’apprécie guère de laisser les émotions gagner du terrain, grignotant toute logique et toute stratégie. Elle ne doit pas flancher, Leï. Et c’est elle, qui s’impose ces règles du coeur. Au prix des rouages de ce dernier, qui trop souvent, sommeils. Laissant au monde une poupée à la peau de nacre, qui sonne creuse. Ses orbites charbonneux s’éveillent soudainement quand il est dans son sillage. Lui, le marionnettiste de son âme. Le fruit interdit. Cette pomme qu’Eve a goulûment dévorée. Elle ne peut décemment prétendre à cela, parce qu’il mérite bien mieux qu’une vie aux côtés d’une âme tourmentées. Ou peut être, qu’elle est trop craintive, et que derrière les si beaux yeux tissés de Tae Sung, se cache sa plus grande peur. La perte de son humanité, si, par tragique destiné, il se brisait. Rejoignant alors l’étoile portant le nom de Liang Wang. Elle le sait, la souffrance serait alors trop grande, elle en suffoquerait de chagrin, et démembrerait les restes de son palpitant à main nue, pour oublier. Pour les oublier. Peut être qu’elle mourrait elle aussi, se condamnant à n’être qu’une fleur qui dépérirait. Alors, elle ne dit rien, ne laisse rien transparaitre, pas même cette jalousie qui ébouillante si souvent ses veines. Pas même sa fierté trop grande, à l’égard de celui qui ne fut rien, mais qui est devenu son tout. Dans un souffle, elle tait ses sortilège. Et ce dilemme silencieux qu’elle a lu dans les prunelles de Wei avant qu’elle ne glisse dans l’oiseau de fer, l’ayant porté jusqu’à la terre promise. Elle porte ce masque, celui froid et pragmatique d’une jeune femme qui cherche l’approbation d’un mort. De l’amour et de ses affres, elle ne veut rien savoir. Pourtant, paradoxalement, elle se laisse engloutir par la présence de son ami aux traits trop désirables. Cet air joueur et taquin qu’elle apprécie presque autant qu’elle aimerait l’en décharner de ses griffes acérés. Elle peut l’entendre, le chant de son myocarde dégueuler d’amour quand le félin s’approche en grognant de rire. « Seulement failli. J’aurais pu traîner encore un peu… Dommage que j’ai beaucoup trop hâte de m’amuser » Souffle - il, sa voix chantante d’un amusement trop grand. Poussant la reine à devenir sa propre prison, ses bras frêles enrobent son propre corps, sous sa poitrine. Gestuelle marquée d’une envie excessive de réduire au néant ses sentiments. Elle soupire, faussement agacée. « Vraiment ? Tu aurais dû, ce n’est pas comme ci ta présence ici était indispensable si tu imagines que tu es ici pour faire tourner des têtes. » Lâche - elle, passablement excédée par ces images qui se glissent subrepticement derrière ses paupières. En un battement de cil, elle le visualise aisément, son Tae Sung qui se délecte de peaux laiteuses, de corps aux courbes désirables, et le dégoût se calque contre la langue. De nouveau, elle repousse l’échéance d’une destiné. Peut - être qu’au fond, elle aimerait s’enfermer ici, dans cette chambre, avec lui. À tout jamais. À quoi bon combattre ? Si tout cela lui coutait, dans la finalité, la dernière chose qu’elle aimait. Elle sait, Leï, quelque part, cette voix inerte lui chantonne, qu’elle le perdrait, son Tae’. Elle enfermerait sa destiné à un autre, et pleurerait en silence, en guettant le guerrier combattre pour une autre. Tout cela, ces éventualités, lui donnent la nausée. Alors, elle fait ce qu’elle sait faire de mieux, la reine des murmures. La guerrière à l’armure de diamants, elle choisi ses armes sous le regard faussement peiné du guerrier. Le souffle brulant du soldat calcine les cellules de la dompteuse de dragon. Lui, qui est si sauvage, elle n’a jamais pu l’enfermer, jamais pu le dompter. Il est insaisissable, si proche et pourtant, jamais elle ne s’est sentie si éloignée de cet homme. « Tu enlèves toute la beauté d’un combat. Quelle tristesse. Mais je suppose que la présence de sang ne sera pas très bien vu ? » Rétorque - il, le malicieux magicien. Et, l’esquisse d’un sourire étire les lèvres fines et légèrement teintées de la Wang. C’est la nostalgie des années passées qui revient la hanter. Eux, les enfants du chaos, qui n’eurent de cesse d’arracher la vie sur commande pour la prospérité. Eux, qui furent forger et former au même rang, berçant le coeur de l’enfant d’un espoir trop grand. Espoir, qui fut arraché au décès d’une étoile filante, la réalité était bien plus cruelle. Sa destinée est liée à d’autres, d’autres qui ne sont pas lui. Et, plus jamais elle ne serait guerrière. Sur l’échiquier de leur vie, elle est devenue reine, aux escarpins claquants avec assurance, quand pourtant sous sa chair tout chavire. Tout chavire à cause de lui. Elle glisse précieusement le poison dans sa sacoche luxueuse. « Qui sait ? Peut être qu’avec un peu de chance j’aurai moi aussi l’occasion de m’amuser. » Répond - elle malicieuse, ses doigts frêles soulevant sa robe noire, dévoilant la fine lame d’un poignard prisonnier de sa peau laiteuse. Ses iris joueuses s’ancrent à celles du soldat et pourtant, la confrontation est trop pénible. La voix de son père la fouette et réduit ses efforts au néant. Il lit en elle, comme si elle n’était qu’un verre aux cristaux éparpillés. Elle le sent, ce coeur mollasson qui refait surface lui susurre langoureusement, cette main épousant sa joue ronde et pâle. Il la cajole d’une tendresse trop grande, d’une tendresse à laquelle elle s’accroche comme une damnée. Elle retient son souffle, la Wang, décontenancé par ce regard qu’elle sait amouraché et qu’elle ne peut plus cacher dans les abysses. « Rien, je te trouve resplendissante comme toujours. » Son palpitant lui fait faux bond, comme une note de musique qui vient de se raté sur le clavier d’un piano. Elle glisse sur la flaque de son amour trop grand et se laisse volontiers consumer par les pupilles du guerrier. Oeuvre d’art qu’elle n’est pas encore prête à exposer, elle est recluse dans un silence qui en dit long. Comme s’il pouvait entendre les partitions de son coeur qui se craquèle. Auprès de lui, elle peut sauter dans le vide, à s’en éclater la tête. À s’en fissurer les entrailles, elle le ferait sans doute à tout jamais, dans une boucle incessante et répétitive. Pourtant, dans les prunelles du fils des cuisines, la tendresse se dissipe sous la bourrasque d’un vent malicieux et joueur. Et, la fleur laisse ses pétales retomber le long de sa tige. « Profite, ce n’est pas tous les jours que tu peux te vanter d’être ma compagne » raille - il, visiblement amusé par cette situation. Cette douce torture qui porte son nom. Alors, la Wang s’échappe un instant de la main brulante du soldat de la lune. Levant ses yeux aux cieux, elle l’accable d’une indifférence factice, quand pourtant, lorsqu’elle glisse sous bras sous celui du Kim, elle vacille d’assurance. «  Certains vendraient leur âme pour m’avoir à leur bras. » Rétorque - t - elle calmement. Elle qui se laisse pourtant guider par un seul homme, accroché à ce corps qu’elle sait aussi fort que d’une fragilité déconcertante. Pourtant, elle connait la danse, laissant le chevalier la guider parmi les fauves. Les notes de musiques attaquent ses tympans, étouffants alors ceux de son palpitant. Elle observe avec attention la salle. Vaste lieu éblouissant de richesse. Et de faux semblants. Tandis qu’elle descend les marches avec la dignité d’une reine, et la beauté d’une fleur de lune à l’épaule dénudée. Elle se saisi de deux coupes aux bulles pétillantes d’ors. En offre une au guerrier. « Il est au fond, et bien gardé. » Soupire - t - elle entre deux gorgées. L’estomac alors noué, devant les fiançailles d’une riche héritière, proche de la proie du duo démoniaque qu’elle reconnait aisément. « Ton ex conquête là bas, elle peut nous être utile ? » Demande - t - elle entre ses dents, le coeur vacillant dans des eaux trop brumeuses, à la croisée des chemins entre la jalousie qui l’empoisonne et le devoir qui lui est attribué. Alors, tandis que leur corps s’élancent jusqu’à la guillotine du myocarde de la Wang, elle approche ses lèvres de l’oreille du Kim. Comme le poignard qui s’enfonce dans son coeur à mesure que ses pas glissent jusqu’à la poupée qui fut prisonnière des bras de son soldat, elle lance « Je crois que mon père veut me fiancer. » Annonce - t - elle, alors, la rose pique sans sommation. La reine s’efface et ne laisse place qu’à la femme, celle qui désir, celle qui aime, celle qui se carbonise chaque infime petite cellule de son corps, ainsi, accrochée au bras du guerrier, tandis que son regard croise celui d’une colombe qu’il a carbonisé de son souffle.

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Message Sujet: Re: Hong Kong / you are a disease without any cure (Taeï)    Hong Kong / you are a disease without any cure (Taeï)  Empty Mar 28 Juil - 21:31


((Love is our true destiny. We do not find the meaning of life by ourselves alone - we find it with another.))
« Your soul knows the geography of your destiny. Your soul alone has the map of your future, therefore you can trust this indirect, oblique side of yourself. If you do, it will take you where you need to go, but more important it will teach you a kindness of rhythm in your journey.» song ☾ Juillet 2020, hong kong ft. @Leï Wang


Les hurlements d’un palpitant crépitant dans sa poitrine, Tae Sung jamais ne les as écouté. Pensées occultées par le devoir et la loyauté. Le sang s’écoulant d’ennemi ayant rencontré sa lame fouettant son épiderme ambré. Il ne se laissait pas le droit. Alors, il vagabondait d’âmes en âmes toutes plus fade les unes que les autres. Se perdant dans l’ivresse de corps chauds et transpirant contre le sien. Souhaitant oublier le visage d’un astre qui ne faisait que le hanter. Nymphe qui jamais ne lui appartiendrait. Il se mentait l’orphelin. Trompant son coeur vainement. Encore et toujours. Fuite d’un bonheur inaccessible. Il n’était rien. Il le savait au fond de ses entrailles dévorés par les flammes. Enfer brûlant chaque cellule de son être. Enfant de l’ombre qui n’avait rien à lui offrir si ce n’est la protection. Et un amour inavoué. Bandeau sur ses yeux lunaires pour réussir à frôler sa peau sans trembler. Sans frémir lorsque son doux parfum enivre ses narines. Oui, il n’était rien. Rien qu’un petit garçon des cuisines. Enfant perdu élevé par une gouvernante. Traîtresse qui pour le rattraper à éliminer une étoile des plus précieuses. La honte enflammait l’esprit de l’homme lunaire à chaque instant. Mère devenue inexistante à ses yeux. De perles précieuses, elle n’était que néant. Désormais, tas d’os se décomposant au milieu de terre sèche. Rongée par les charognards. Fleur ne méritant pas mieux que de sombrer dans les abysses des enfers. Souffrance éternelle d’une femme qui n’avait pu le garder près d’elle. Non, car Tae Sung était fait pour le combat. Cicatrices d’un petit garçon acharné. S’entraînant jour et nuit pour réussir son rêve. Cicatrices parcourant désormais un corps athlétique. Force et puissance de ses muscles saillant sous son épiderme. Beauté dont il jouait aussi bien que ses sourires narquois. Il n’était rien et pourtant. Il était celui que Wei Wang avait choisit pour les protéger. Lui et sa famille. Cette famille qui était tout pour le guerrier. Il était leur armure. Armure capable de mourir pour ces êtres. Si l’assurance et le dédain suintait de sa peau, la culpabilité jamais ne le quittait. Cachée derrière ce masque de marbre dont il se paraît chaque jour. Culpabilité de ne pas avoir accompli la tâche qu’on lui avait incombé. Grains de sable glissant entre ses doigts sans pouvoir les attraper. Lui, le responsable de la disparition d’un tout. D’une âme interstellaire. Astre de lumière dont son extinction avait plongé le monde dans les ténèbres. Jamais, il ne pourrait revivre le trou béant qui s’était ouvert dans sa poitrine. La perte de son Apsara, il ne pourrait la supporter. Il ne faillirait pas à sa tâche une seconde fois. Il en mourrait. Cette fois-ci, ce sera lui qui ne se relèverait pas. Pourtant, toutes ses craintes. Toutes ses émotions hurlant dans chaque cellule de son être, il les fait taire. Draps sombres étendu sur leurs murmures. Ces cicatrices, ces fêlures personnes ne pourraient jamais les voir. Enfouis derrière ce masque de lumière dont il avait le secret. Attisant les êtres par son arrogance comme le vent sur les braises. Il s’en délectait le chevalier lunaire. Et la reine des dragons n’échappait pas à ses joutes verbales. Remplit d’amusement et de défi. Jouissant de l’agacement qui se dessinait sur les visages. Maître des mots, il les choisissait avec soin. Lame affûtée dont il se servait. Et c’est ce masque d’assurance et d’amusement qu’il porte en entrant dans cette chambre. Voile posé sur son coeur qui tambourine dans sa poitrine. Coeur appelant cette astre scintillant. Eblouissant l’homme de l’ombre qu’il était. Elle qui était sa meilleure amie, sa soeur, son tout. Celle avec qui il avait partagé bien trop de choses. Femme qu’il voulait dans sa vie à tout jamais. Quitte à étouffer encore et toujours son myocarde hurlant de douleur. Alors, ce sont des mots narquois reflet de son sourire qui s’échappe de sa bouche. Ses paroles font soupirer la déesse d’argent. Agacée, les bras contre sa poitrine comme pour protéger un trésor. Protéger cette femme dont le destin semble lui être tout tracé. Destin dont elle n’avait jamais voulu. C’est d’une voix lasse qu’elle réponds au chevalier lunaire « Vraiment ? Tu aurais dû, ce n’est pas comme ci ta présence ici était indispensable si tu imagines que tu es ici pour faire tourner des têtes. ». Le sourire de l’orphelin n’en devient que plus grand tandis que ses prunelles charbonneuses percutent celle de son Apsara. Il s’approche dangereusement. Epiderme frôlant la douceur d’une autre. Les frissons parcourent sa peau. Mais il ne laisse rien transparaître. Jouant avec les nerfs de la louve sacrée. Le souffle contre la peau laiteuse d’une femme se cachant derrière un apparat qui ne lui appartient pas. “Serait-ce de la jalousie que je perçois derrière tes mots, Leïleï ?” sussure t-il “Je parlais de m’amuser à faire tomber quelques têtes. Je fêterais ça après auprès de douce déesse” termine t-il. Clin d’oeil pour ponctuer son discours. Tirant les ficelles d’un échange moqueur et provocateur. Mais ses mots sont balayés. Déesse tentant de cacher la douleur de son âme.  me criant sa jalousie et sa haine de ses enveloppes charnelles caressant l’épiderme du soldat. Concentration sur leur tâche. Tâche qu’ils accomplissent toujours avec délectation. Jeu qu’ils partageaient depuis toujours semblait-il. Mais l’arme qu’elle lui propose ne lui convient pas. Le poison n’était pas son usage favori. Faussement triste, il énonce sa déception sous un air chantant et supérieur. Mais elle le connaît la nymphe céleste. Soeur d’arme. Guerrière partageant ses combats. Deux âmes entremêlés savourant ces instants partagés. Chaque souffle, chaque particule d’air n’était que murmure. Murmures que seuls les deux anges déchus pouvaient entendre dans le creux de leur oreille. Un regard, un sourire, un souffle. Rien ni personne ne pouvait couper cette connexion entre ces êtres. Ils n’étaient qu’un. Ils étaient tout. Armes fatales. Faucheuses d’âmes ennemis. Ils virevoltent dans un ballet. Danseur et danseuse de cristal dont la grâce s’échappent de chaque mouvement. De chaque coups qui s’abat. Lame aussi scintillante que l’aura qui les entoure. Ils ne sont que spectacle lors de leurs combats. Plus de question. Limpide comme l’eau d’un torrent. Et tandis que ses souvenirs le hante. Faisant frissonner de plaisir sa peau ambrée, un sourire étire les lèvres de son Apsara. Glissant la fiole de poison dans son sac de luxe. « Qui sait ? Peut être qu’avec un peu de chance j’aurai moi aussi l’occasion de m’amuser. » Rétorque t-elle pleine de malice. Ses prunelles charbonneuses rempli d’une lumière étincelante. La chaleur de cette complicité s’écoule dans les entrailles du chevalier lunaire. Doux feu réchauffant son coeur glacé. Et cette lame qu’elle porte à sa cheville ne fait qu’accroître ce désir. “Il n’y a aucun doute. Que dirais-tu de doser malicieusement le poison de façon qu’il soit juste malade ? Le pauvre, il faudra qu’il soit escorté dans une pièce calme, seul.” s’amuse t-il. Mais ce moment précieux s’effrite lorsque le regard de la reine des dragons s’éteint. De douce chaleur, il ne reste que de la glace. Glace remplie de tristesse et de douleur. Incompréhension du guerrier. Lui qui réussissait à lire en elle, semblait perdu en cet instant. Et le feu de ses entrailles s’éteint peu à peu alors que l'inquiétude prends place. Il déteste cette lueur étouffée par la pénombre. Et il laisse son instinct lui dicter ses gestes. Car il veut revoir le bonheur dans ces douces prunelles charbonneuses. Parce qu’il pourrait donner sa vie pour que la lumière du sourire de son astre reste à tout jamais sur ses lèvres. Et cette peau qu’il effleure de sa main n’est que perfection. Il souhaiterais l’étreindre. Enfoncer son visage dans la nuque de cette étoile. S’embaumer de son odeur. Souffler sur les faibles braises pour que le feu de la reine reprenne vie. Mais il n’en fait rien. La complimentant avec tendresse avant de reprendre son rôle. Tae Sung, l’ami, le protecteur. Tae Sung, le frère, le partenaire. Il tend son bras qu’elle se saisit. Tandis que ses yeux se lève au ciel  « Certains vendraient leur âme pour m’avoir à leur bras. » rétorque t-elle. Faucon touché en plein vol. Il en a conscience l’orphelin. Bien trop. Et c’est pour oublier que sa place ne sera jamais vraiment à ses côtés qu’il se perd parmis de nombreuses colombes. Que cette main contre son épiderme, ne portera jamais une alliance qui lui est destiné. Qu’il n’avait pas la place que beaucoup peuvent se vanter. Oui, bon nombre tuerait pour que Leï Wang leur appartienne. Mais Leï Wang n’était que flamme insaisissable. Flamme brûlant quiconque souhaite s’approcher. Femme d’indépendance et de prestance. Femme ne vivant que pour les siens. S’oubliant dans la droiture d’un clan. Oubliant son être. Oubliant ses désirs. Mais qui jusqu’alors avait résisté à la plus grande pression. Celle du mariage. Gardant en elle, une part de cette jeune fille indomptable. Jeune fille dont les règles, et les diktats glissaient sur elle comme le l’eau. Pourtant, les années s’écoulaient. Et le poids de sa destinée avait grandi. Grandi et changé. Tout cela, le Kim ne veut pas le voir. Souffrance dont il veut se délester. Alors, comme toujours il ne montre rien d’autre qu'un sourire. Prunelles rieuses, il se penche pour murmurer au creux de l’oreille de sa partenaire. Souffle chaud s’échouant sur l’épiderme de la déesse. “Alors, de nombreux regards se poseront sur nous ce soir. Faisons des envieux, Leïleï” sourit-il. Et c’est la complicité d’un regard. L’esquisse de lèvres qui s’étire, que tout deux s’élancent dans l’arène. Prêt à combattre. Prêt à abattre. Deux êtres majestueux descendant les marches d’une salle où scintille le luxe et la richesse. Il se sent maître l’orphelin. Il est Tae Sung Kim. Il est tout. Deux êtres célestes étincelants de grandeur et d’assurance. Il saisit avec grâce le verre que lui tend la fleur royale. Savourant les bulles d’une gorgée. Écoutant avec attention les mots de la jeune femme. « Il est au fond, et bien gardé. » soupire t-elle. Il le repère, l’orphelin. Ainsi qu’une femme dont les courbes lui sont familières. “En effet, bien gardé, mais rien n’est impossible quand nous sommes ensemble, n’est-ce pas ?” répond t-il les yeux posés sur l’assemblée. « Ton ex conquête là bas, elle peut nous être utile ? » dit-elle. Il entends sa voix sombre et ténébreuse. Voix s’éteignant face à un oiseau qui n’a pas de place dans le coeur du guerrier. Femme tombée dans ses bras mais dont il n’avait que faire. “Je ne vois pas comment, nous sommes censés être en couple. Ou bien, faisons un scandale. Je renverse la coupe de notre cible, et tu lui en offre une autre... “ suggère t-il. Prêt à fondre sur sa proie. Il reste concentré sur sa tâche. Calculateur, investi. Jamais il ne déçoit le chevalier lunaire. Accomplissant chaque mission qui lui était incombé sans moufler. Lui, le provocateur. Lui, celui dont les règles n’existaient pas. Les balayant d’un revers de la main. Oui. Tout ce qui était lié au Wang, il n’était que soldat. Soldat combattant pour les siens. D’une concentration sans faille. Et pourtant, c’est le souffle chaud d’une déesse d’argent qui vient perturber ses pensées. Les mots tel des flèches s’enfonçant dans la poitrine du chevalier. « Je crois que mon père veut me fiancer. » lance t-elle doucement. L’air ne parvenant plus jusqu’à ses poumons. Il reste un instant, le regard plongé sur la cible qui bientôt ne serait plus que cadavre. Mais, là, prostré, il semble flotter l’orphelin. Les mots de la reine résonnant au creux de son oreilles. Chanson douloureuse qui jamais ne cesse. C’est avec difficulté que ses prunelles rencontrent enfin celle d’une rose aux épines acérées. Il est perdu le Kim. Perdu, et désemparé. Etait-ce donc cela qu'il avait perçu dans la chambre ? Ce froid glacial qui avait éteint la lueur au fond des prunelles de la reine des dragons ? La main de Satan en personne enserrant son myocarde. Poitrine serrée et douloureuse. Il parvient à souffler. “Leï… Pourquoi tu me dis ça maintenant ?” Son ton est calme. Presque vide. Tandis que tout son être ne souhaite qu’hurler sa douleur. Tempête faisant rage dans ses entrailles. Et cette femme qui se tient à ses côtés. Lui rappelant à chaque instant que son coeur jamais ne pourrait lui appartenir. Fleur dont jamais il ne pourra se saisir. La cueillir ne l’aménerait qu’à la faire périr.
 


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Message Sujet: Re: Hong Kong / you are a disease without any cure (Taeï)    Hong Kong / you are a disease without any cure (Taeï)  Empty Mer 12 Aoû - 13:28


((Love is our true destiny. We do not find the meaning of life by ourselves alone - we find it with another.))
« Your soul knows the geography of your destiny. Your soul alone has the map of your future, therefore you can trust this indirect, oblique side of yourself. If you do, it will take you where you need to go, but more important it will teach you a kindness of rhythm in your journey.» song  Juillet 2020, hong kong ft. @tae sung kim




((outfit))  Il est paradoxale le hurlement de son palpitant. Si bien, qu’elle se veut bien trop souvent sourde à ses chants lorsqu’il entre dans son sillage. Tae Sung. Inexorablement elle s’était faite à l’idée de l’aimer sans l’aimer. De le toucher sans le posséder. De l’embrasser sans lui susurrer son amour. Une distance nécessaire entre une reine et le chevalier du royaume des ténèbres. Ensembles, ils étaient forts, presque invisible. L’un comblant les failles de l’autre. Se jouant du destin dans des éclats de rires enfantins. Amour désenchanté qui vient trop souvent la bercer. Ce pourrait être merveilleux, s’il n’était pas lui, et qu’elle n’était pas elle. Pions sur un échiquier qu’ils peinent tous deux à maîtriser. L’aimer c’est faire un trop grand pas dans le vide, ce serait sauter les yeux bandés, ce serait voguer l’âme ouverte aux yeux de tous sans destination. Ce serait s’assommer de ses éclats de rires, trébucher sur ses sourires, glisser sous ses baisers, mourir sous le poids du souffle de l’être aimé. Trop dangereux. Trop brulant. Pourtant, Leï oscille toujours autant. Entre lueur écarlate et blancheur lunaire, elle ne sait plus danser sans lui. Ne trouve plus d’échappatoire, devient une page noirci aux idées noires. Il est si souvent là, si souvent lui, qu’il lui martèle trop souvent le coeur de son existence qui n’est que douleur. D’enfants insouciants ils ne gardent que des souvenirs partagés, secrets pour le plupart. Et pourtant infiniment douloureux, car ils furent trois. À une époque, deux astres qui n’existaient que pour la préservation d’un seul être. Ce devoir qui assurait la fonction vitale de la Wang, il lui a échappé, comme l’eau glissant entre ses doigts. Elle avait su, en ses entrailles enflammées, que plus rien ne serait pareille. Sans Liang. Le trio devenu duo était imparfait. Ponctuait de non - dits, de désirs inavoués qui s’éveillent trop souvent. Privant la nymphe de sa respiration, quand le souffle du démon s’échoue contre sa peau, elle s’embrase en silence. Flamme sensuelle dansant dans des orbites si souvent éteintes. Il est la vie. Il est sa vie. Celui qui l’anime, d’une manière ou d’une autre, celui qu’elle ne peut frôler du bout des doigts sans être tendrement enlacée par un flux de culpabilité qu’elle ne maîtrise pas. Quelle âpre sensation ! Ça la tiraille, déchirant ses muscles, il rend amorphe son coeur, et devient, paradoxalement, sa lueur. Devant le joueur, elle est une proie qui se jette dans son piège en connaissance de cause. Des années qu’elle est complice passive de ses escapades nocturnes, balayant d’un clignement de paupières les corps qui glissent dans les draps du chevalier. Toutes plus belles les unes que des les autres. Toutes plus souriantes. Elles possèdent tout ce qu’elle n’a pas Leï. Tout ce qu’elle n’aura jamais. Alors, en mendiante, elle entre dans la danse, espérant qu’il puisse relancer son palpitant. Un infime lot de consolation. Le souffle du dragon est chaud lorsqu’il caresse sa peau. Lentement, ses pupilles remontent jusqu’à celles de son acolyte. Elle l’affronte, sourire carnassier faussement coloré d’une trop grande assurance. « Serait-ce de la jalousie que je perçois derrière tes mots, Leïleï ? » Susurre langoureux qui glisse contre son oreille. Elle s’étouffe en silence, tant le coeur hurle « oui », tant elle crève d’une jalousie silencieuse mais mortifère, pourtant ce sont ses neurones qui rétorquent les premiers. Lèvres pincées, elle arque un sourcil en silence. Se préservant du dragon en disposant ses bras contre sa poitrine. Comme ci le premier coup de poignard n’était pas suffisamment douloureux, il enfonce un peu plus la lame dans la chair de la Wang. Joueur. Radieux. « Je parlais de m’amuser à faire tomber quelques têtes. Je fêterais ça après auprès de douce déesse” » Achève - t - il. La clouant sur place, elle ne sait que trop bien qu’il dit vrai. Lui, l’être de chair et de sang, se délectant des femmes. Ses traits s’étirent d’une fausse lassitude. L’humeur de la Wang est changeante, puisqu’elle se refuse d’être la poupée entre les doigts du marionnettiste de son coeur. « Déesse carrément… » ironise - t - elle en s’éloignant. Elle génère entre elle et lui, une distance nécessaire à sa survie. Elle aimerait tant préserver cet instant, l’enfermer entre les paumes de ses mains et s’y greffer à tout jamais. Loin des règles. Loin du clan. Loin d’une destinée qui se dessine doucement mais surement. Une destinée qui l’ébranle derrière son masque. Il le voit, le chevalier. Main suspendue à quelques centimètre de sa joue. Chaleur éprouvant la brune qui, le regard trouble, le questionne. Et il la fuit. Comme elle. Jeu sans aucune fin. Pas de ligne d’arrivée, seulement une case dans laquelle l’un comme l’autre semblent prisonniers. Le pragmatisme chasse le chant de l’âme. Tandis que Leï se veut joueuse, un brin malicieuse. Tout cela n’est qu’une fiction qu’elle écrit de ses mains. Tout cela n’est qu’une demie vérité. Et pourtant, le dragon souffle à son tour, accompagnant la dompteuse dans sa danse saugrenue. « Il n’y a aucun doute. Que dirais-tu de doser malicieusement le poison de façon qu’il soit juste malade ? Le pauvre, il faudra qu’il soit escorté dans une pièce calme, seul. »  L’idée est une tentation acceptable. Tandis que le tissu de sa robe retombe le long de ses chevilles. Elle l’observe, ce joueur, ce joyaux précieux qu’elle va perdre. Un jour ou l’autre, il finirait par se détourner d’elle. Elle qui ne peut lui donner que son respect en retour. Lui qui pourtant a trop sacrifié, trop perdu par dévotion. Trop de vérités semblent sceller derrière les lèvres de la Wang.  Ses yeux si sombres et trop souvent vides, s’emplissent d’une trop grande tendresse à son égard. « Je te suivrai quel que soit ton plan tu sais ? » Question réthorique. Quant en réalité sa pensée est bien plus forte. Elle le suivrai n’importe où, pourvu qu’il ne la quitte jamais. Alors, comme pour ponctuer sa phrase et tandis qu’il s’amuse encore de la situation. Elle se glisse à ses côtés, son bras sous le sien. Ne peut s’empêcher d’entrer dans le jeu d’esprit qu’impose son dragon. « Alors, de nombreux regards se poseront sur nous ce soir. Faisons des envieux, Leïleï » l’esquisse de son sourire fait bondir le coeur de la brune. Et pour la première fois, c’est un rire franc qui se déploie de sa gorge. Pas après pas, regard après regard. Ils s’unissent enfin, complicité d’enfant retrouvée. La vaste salle ne lui rappelle que trop bien les soirées mondaines qu’elle fuyait. Et, il était toujours là. À ses côtés. Gravés à tout jamais. Elle peine à recentrer son esprit sur la foule, quittant le visage de son cavalier de fortune la mort dans l’âme. Musique qui berce ses oreilles et étouffe les battements cardiaques de la jeune femme. Accrochée à lui, elle se sent invincible. Une coupe de champagne dans sa main libre, ils paraissent normaux. Banales. Quand pourtant derrière leurs sourires se dissimulent des crocs meurtriers. La brune constate la cible et le souffle à l’oreille de son complice. « En effet, bien gardé, mais rien n’est impossible quand nous sommes ensemble, n’est-ce pas ? »  Lui répond - t - il, sans pour autant la regarder. Alors, la brune entend son coeur crier d’approbation.  À son tour, elle toise la cible. Laissant échapper un indice. « C’est étrange d’être tous les deux ainsi… » Pas désagréable, mais étrange parce qu’il peut y avoir confusion. Parce que tout ce jeu n’est qu’une criante vérité étouffée depuis trop d’années pour elle. Et pour lui ? Elle ne saurait dire, la Wang. Préférant recentrer son esprit sur la raison de sa venue. Distinguant dans la foule l’une des dites déesses de son prince. « Je ne vois pas comment, nous sommes censés être en couple. Ou bien, faisons un scandale. Je renverse la coupe de notre cible, et tu lui en offre une autre… » Doigts qui se ferment contre sa coupe, elle chasse le serpent jaloux qui enrobe son coeur. Tandis que de nouveau, elle replace son attention sur la cible. Tae Sung a raison. La meilleure stratégie est la sienne. Alors dans un soupire, elle acquiesce. L’esprit pourtant ailleurs à mesure que leurs pas approchent de la cible. Ensemble ils ne quittent pas le masque. Aucune émotion ne transparaît. Ni du visage de Leï. Et, ni du visage de son complice. La bombe pourtant implose en elle, ravageant ses murailles. Assassinant son coeur à coup de griffes. Elle peut pourtant sentir l’aura étrange qui semble recouvrir le corps de son ami d’enfance. L’espace d’un instant, la salle disparaît autour d’elle. Et, de ses yeux, elle scrute les traits de son ami. Une profonde désolation la secoue de part et d’autre. « Leï… Pourquoi tu me dis ça maintenant ? » Demande - t - il, la voix à peine froissée. Il est solide. Et l’absence d’émotion n’est qu’un coup de poignard que la brune reçoit en plein coeur. Elle s’arrête, l’observant avec attention. Pourquoi ? Elle ne saurait dire quel était l’élément déclencheur. Tout ce qu’elle entend pour l’heure c’est son coeur qui a le vertige. Faiblement elle déglutit, à trop jouer près du soleil, elle s’est calcinée. « Maintenant ou demain qu’est ce que ça change ? » Demande - t - elle alors, parce que pour l’heure elle n’a face à elle, qu’un homme qui ne change pas. À peine ébranlé, à peine touché, quand elle suffoque de l’intérieur depuis plusieurs heures. Pourtant, aucun mot n’est une libération. Elle s’accroche pourtant, du regard, de l’âme, du coeur, de ses viscères entières. « Je voulais que tu sois le premier à le savoir, pour… » transgression. Elle se fige, voix bloquée. Derrière ses paupières elle revoit Liang. Corps sans vie qui se superpose face à celui de son ami. Le perdre est un trop grand sacrifice. « j’en sais rien moi, Tae’. C’est tout ce que tu trouves à dire ? VRAIMENT ? » Soupire - t - elle agacée, sa main s’ôtant du bras de son ami. La douleur la taillade, et si tout n’est ici, qu’une vaste comédie, la réalité semble s’unir à cette tragédie. Pour te laisser une chance. Une longueur d’avance. Ce sont ces mots là qui menacent de sortir, ceux qu’elle retient du bout des doigts. Ceux qui lui sont interdits. Alors elle baisse les armes. Penaude, reprenant sa place initiale en soupirant. « Laisses tomber, allons renverser ce verre veux - tu hm ? » Qu’elle souffle de la pointe de ses lèvres. Maudissant ce coeur qui lui fait trop souvent faux-bond.

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