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 (tae sung) ▸ mad dogs

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Message Sujet: (tae sung) ▸ mad dogs   (tae sung) ▸ mad dogs Empty Mer 8 Juil - 22:40


((Love like you'll never be hurt, Sing like there's nobody listening))
« This life is what you make it. No matter what, you're going to mess up sometimes, it's a universal truth. But the good part is you get to decide how you're going to mess it up. Girls will be your friends - they'll act like it anyway. But just remember, some come, some go. The ones that stay with you through everything - they're your true best friends. Don't let go of them. Also remember, brothers make the best friends in the world.» song Juillet 2020, red dragon ft. @Tae Sung Kim




Red Dragon. Le nom du cabaret se dissout lentement sous le poids de ses prunelles embrumées, jambes titubants légèrement. Ça sonne cliché, ainsi inscrit en toute lettre, l’enseigne brille de mille feux sous le drap sombre d’une nuit noir aux cieux étoilés. Pendant un court instant, le yéniche est absorbé par les néons fluorescents qui clignotent sous son regard. Vêtu de sa peau de caméléon, il n’est plus le Priam chétif de son enfance, celui qui trainait les pieds, dont les épaules se voûtées craintivement lorsque le regard de ses détracteurs l’attaquait de toute part. Non. Il n’est plus ce jeune étudiant en lettre qui se rêvait d’écrire des millions de romans à succès. Ce romantique au grand coeur, capable de se sacrifier pour le bien commun. Toutes ces facettes de son âme se sont émiettées brutalement le jour où Gilliam fut arraché à ce monde, la perversion avait gangrené son coeur. Et, la haine avait engloutie tout l’amour qu’il possédait en lui. Lentement, il s’était enfoncé dans un monde qu’il ne connaissait pas, apprenant jour après jour à composer avec les événements de la vie qui semblaient s’imposer à lui. Ecole de police. Flic de bas étage. Et enfin, agent de la DEA respecté et droit dans ses pompes. Pendant de longues années son coeur solitaire s’était fermé aux autres, rejetant le monde entier - sa soeur jumelle était la seule exception à la règle -. Plus personne ne reconnaissait ce Priam doux et rêveur, ce calme petit garçon aux genoux écorchés avare de vivre mille aventures. Ce marin pêcheur des mots qui rêvait de naviguer sur les pages usés d’un livre. Il est devenu aussi solitaire qu’une hyène, prêt à tout pour sa revanche. Trouvant l’excuse misérable de la vie d’un frère pour s’enfoncer dans des cercles brulants de violence. Aujourd’hui n’était aucunement différent des autres jours. La plus sanguinaire et banale des journées s’était écoulé sous ses yeux passif et sous ses silences usés. Effluves de tabac froid imprégnant ses déguisements qui lui collent à la peau, barbe de quelques jours qui lui donne un air plus sévère. Oesophage gorgé de bière ingurgitée par principe plus que par plaisir. Il s’écœure lui - même, l’oiseau aux ails cabossés de ses propres mains et aux plumes dépiautées par les griffes de la terrible Eames. La revoir est toujours aussi douloureux. Comme si le passé n’avait de cesse de le rappeler dans le creux de ses bras. C’est déchirant de douleur que de la voir, attachée à un autre, promise à un autre. Impuissant devant ce manque d’eux et cette image parfaite qu’elle lui sert sur un plateau d’argent. Il regrette ses mots, son impulsivité incontrôlée face à elle, bien plus qu’il ne regrette le corps de ce pauvre homme que ses bourreaux lui ont ordonné d’enterrer à coup de rires gras et d’accolades fraternelles. Alors, le caméléon il n’a eu de cesse d’errer, l’âme en peine cabossé de son amour trop grand que personne ne peut voir ni entendre, pas même la principale intéressée. Surtout pas elle, sirène dont le chant résonne encore dans son système auditif. Il jette machinalement le mégot de son cancer en tube contre le bitume. Déterminé à se cabosser les neurones pour les implorer de sa la fermer. Ici, il est un habitué, bien que cet endroit n’est qu’un mur rouge de luxure et de passion, cet endroit qui ne lui ressemble pas, mais qu’il sait apprécié par moments. Parfois avec les gars du club. Souvent seul. Son coeur souffrant le traine jusqu’à l’antre luxuriant du cabaret. La musique est paisible, douçâtre, presque raisonnante avec les battements mollassons de son propre myocarde endommagé. Il y reconnaît plusieurs grosses têtes, des malfrats de haut rang qui se délecte des peaux laiteuses des dames de la maison, celles aux yeux tissés et à la chevelure de jet charbonneux. Elles servent l’alcool avec délicatesse, leurs sourires sont des crocs venimeux qui ne prennent pas aux yeux du yéniche. Il sait qu’elle est la place de ces femmes, celles qui laissent à penser qu’elles sont innocentes quant en réalité le monde danse dans la paume de leurs mains froides et savoureuses. Elles sont des mirages insaisissables et il devine aisément le bureau de la reine de ces lieux. Les informations qu’elle y récolte sont des diamants qui lui permettent de jouer les marionnettistes. Si jeune et pourtant si maligne.  Ce sont ses sombres pensées qui accompagnent son corps lourds sur le tabouret haut, comptoir parfaitement astiqué. Tout respire la propreté ici, et la dignité. Le serveur le toise, sourire courtois et polie tandis qu’il essuie les quelques verres alignés. Priam commande l’alcool le plus blanc, le plus fort aussi. Son premier verre, il l’avale goulûment. Et c’est l’amertume de l’alcool qui entre en collision avec son coeur tout aussi amer. Il boit vite, sans doute un peu trop. Si bien que ses démons s’évaporent pour laisser place à une certaine euphorie innocente. Il lui faut plusieurs minutes pour sentir une présence connue à ses côtés. Le soldat lunaire, Tae Sung Kim. Un jeune homme plus jeune que lui, dont le regard laisse transparaître la douceur de la mort se mêlant à une dévotion que le yéniche cherche à comprendre. Ses azurées s’ancrent dans ceux de son compagnon de beuverie ponctuel, et complice de vengeance aussi. Doux secret partagé de deux hommes, pour des raisons différentes, possédant des méthodes différentes. Quand ses azurés croisent les charbonneuses du soldat de la reine Wang, le yéniche sent une ancre de culpabilité tomber dans ses entrailles. Ce type, il n’est que le reflet de ce qu’il est, en mieux sans doute. En plus cruel aussi, cela ne fait aucun doute. Non pas qu’il ai peur, simplement qu’il se surprend à éprouver trop de compassion pour un homme qu’il devrait enfermer à double tour à tout jamais. Pourtant, il sourit, presque trop rapidement. Et surtout, avec trop de sincérité. Paradoxe ambulant à la souffrance palpable. Il fait tourner son verre entre ses doigts, lassé de sa journée, éreinté par ses retrouvailles chaotiques avec la sirène à la chevelure blonde. « Ta reine n’est pas là ? » Souffle - t - il avant d’ingurgiter le poison alcoolisé. Une onomatopée indéchiffrable outrepasse ses lèvres, tandis qu’il reporte son attention sur le soldat de l’ombre. Derrière ses comportements frivoles, le yéniche savait, parce qu’il était passé par les étapes qui transcendent le coeur du sud coréen, que l’amour était niché dans ses entrailles. Pourtant, jusqu’ici, il était resté en retrait devant l’amour secret. Ce soir, l’alcool délie sa langue anesthésié. « Sale journée, enfin…sale semaine disons. » Se justifie - t - il avant de pousser un verre jusqu’au sud coréen. Après tout, il connait son amour des femmes - et son amour pour la Wang - mais aussi son attrait pour l’alcool. Et ce dont a besoin le yéniche ce soir, c’est de pouvoir recoller les morceaux de son coeur et de son esprit.  
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Message Sujet: Re: (tae sung) ▸ mad dogs   (tae sung) ▸ mad dogs Empty Mer 15 Juil - 21:31


((Love like you'll never be hurt, Sing like there's nobody listening))
« This life is what you make it. No matter what, you're going to mess up sometimes, it's a universal truth. But the good part is you get to decide how you're going to mess it up. Girls will be your friends - they'll act like it anyway. But just remember, some come, some go. The ones that stay with you through everything - they're your true best friends. Don't let go of them. Also remember, brothers make the best friends in the world.» song  Juillet 2020, red dragon ft. @Priam Wayne




Faucon survolant son territoire. Tae sung laissait son regard perçant, puissant, s’infiltrer dans la foule. Observer, se délecter. De chaque âme, chaque esprit qui venait errer en ce lieu. Lieu de mille couleurs. Où la chaleur et le désir coulait à flot. Homme et femme répondant à des désirs charnelles sans honte ni pudeur. Mais sous ce voile intense. Éblouissant et sombre. Se cachait un empire. Une main mise sur un territoire que Tae Sung Kim ne connaissait que trop. Nymphe ensorcelante l’ayant amené vers la lumière. Enfant de l’ombre franchissant le spectre d’un rayon de soleil. Il était devenu étoile. Étoile dont les bras s’étiraient pour protéger son Apsara. Celle qui avait fait celui qu’il était aujourd’hui. Un homme à la droiture impeccable. Chevalier lunaire ne sombrant sous aucune lame. Massacrant les corps ennemis un sourire tranchant sur les lèvres. Et dans cet univers de lumière où l’ombre de l’argent coulait à flot, il était à sa place. Fin, attentif, observateur. Il était le fauve qui surveille sa proie. Ne se laissant jamais surprendre ou saisir. Non c’est lui qui saisissait. Le regard arrogant, supérieur. Il toisait avec ardeur. Cachant les cicatrices purulentes de son âme écorchée. Il ne laissait rien transparaître le guerrier. Non, jamais. Homme lunaire au masque implacable qui ne tombait jamais. Cadenas dur comme le diamant sur son coeur morcelé. Son enveloppe charnelle était belle et scintillante là où l’antre du brasier n’était que noirceur et obscurité. Il s’était élevé. D’une rapidité qui en était presque invraisemblable. Mais son myocarde s’était accroché à deux étoiles. Alors, l’oisillon était devenu un aigle royal. Famille lui ouvrant les bras. Famille que jamais il ne trahirait. Tandis qu’il était persuadé que les Wang était intouchable. Leur sécurité au creux de ses mains. Un astre avait sombré. Abysse infernal des enfers. Et l’étoile avait emporté l’homme lunaire dans son sillage. Arrachant une part d’humanité à cet être stellaire. Pourtant, il n’avait pas le droit de fléchir le Kim. Rocher puissant sur lequel son Apsara devait s’appuyer. Toujours. Il avait failli à sa tâche. Il ne se le pardonnerait jamais. Une douce fleur avait été la trahison. Poison dont était rempli les épines logées sur sa tige. Tige qu’il avait séparé de ses pétales. Rose qui l’avait fait grandir. Rose qui l’avait aimé et chéri. Fleur qui s’était évaporé emportant un amour maternelle ancré dans l’âme du chevalier lunaire. Ce jour-là, il avait tout perdu. Sauf sa nymphe céleste. Déesse d’argent brisée. Et il avait été là à ses côtés. Pour toujours et à jamais. Mais il n’avait pas abandonné le Kim. La vérité, il la découvrirait un jour ou l’autre. Il était les yeux, les oreilles. Mais surtout une lame acérée. Son ennemi n’était qu’insecte à ses pieds. Et tandis que son regard vagabonde en ce lieu si familier, ses yeux se posent sur une silhouette connue. Loup perdu dans une meute de chiens enragés. Priam Wayne. Deux âmes contraires qui n’était pas supposées se rencontrer. L’un arrogant, se jouant des règles et de la droiture. Saisissant chaque corps de déesse s’approchant du sien, avalant le poison qu’il pouvait tenir entre ses mains. L’autre, observateur et discret. N’ayant d’yeux que pour une femme qui lui échappe entre ses doigts. Mesuré et réfléchi. Oui, ses deux esprits n'étaient pas supposés s’aborder. Se parler, se comprendre et échanger. Et pourtant. Chacun possédait une part d’ombre. Point commun reliant deux myocardes déchirés par la perte. Vengeance pour des êtres qui avait été leur monde. Tous deux enfants de l’ombre qui avait saisis leur destin. Deux enfants devenu des hommes sans limite pour arriver à leur fin. Alors, ils devinrent le Yin et le Yang. Deux âmes complémentaires. L’un cherchant la lumière pour mieux cacher ses parts d’ombres. L’autre cherchant la pénombre pour mieux observer. Un sourire moqueur se dessine sur les lèvres de l’orphelin tandis que ses pas le rapproche du Yéniche. Yéniche qui se perd dans les méandres de l’alcool. Poison qui n’était autre que le meilleur ami de Tae Sung. Une fois à ses côtés, il le salue. “Je vois que je commence à dépeindre sur toi. J’en suis ravi. Il ne reste plus qu’à succomber à de belles enveloppes charnelles !” rit-il doucement. Le beau blond s’aperçoit de sa présence tardivement sous ses mots. Un sourire sincère franchit ses lèvres tandis que l’océan de ses prunelles rencontre le charbon des siennes. Douloureuses ombres flottant dans l’iris de son ami. Obscurité s’accrochant depuis longtemps sur cette âme perdue. Incapable de décrypter les flammes de l’enfer qu’il voyait face à lui. Mettant cela sur le compte d’une lourde perte. Trou béant d’un myocarde qui ne pourra être remplacé. Second être entrant dans le coeur abimé d’un fauve affamé. Second être qui le déchiqueterait. Ravagé par les flammes, le chevalier lunaire ne serait plus que cendre. Phoenix qui jamais ne se relèverait. Mais le doute ne fait que frôler son âme au Kim. S’évaporant comme la fumée par le vent. « Ta reine n’est pas là ? » Souffle le lion avant d’avaler l’alcool brûlant. Un rire chaud s’échappe des entrailles de l’orphelin. Sa reine. Déesse de lumière qui s’était emparé de son être depuis bien longtemps. Cependant, elle était un esprit libre comme un oiseau vaillant. Femme dont la peau brûlait chaque être qui souhaitait s’en emparer. Insaisissable. Nymphe qui n’était que droiture et beauté. Il était elle. Et elle était lui. Ils n’étaient qu’un. Relié par un fil d’or indestructible. D’une confiance inébranlable. Pourtant, l’arrogance et le dédain de l’orphelin avait le don d’agacer la déesse d’argent. Si elle n’était pas à ses côtés, elle n’était pas loin. Dans l’obscurité des pièces inconnues de la clientèle. Entreprise de l’ombre derrière les lumières du cabaret. “Si, toujours. Elle n’est jamais loin” répond t-il l’ombre d’un sourire énigmatique sur ses lèvres. Pourtant, il savait que Priam comprendrait. Et c’est sous le regard interrogateur du guerrier que le lion lui envoie un verre en se justifiant . « Sale journée, enfin…sale semaine disons. ». Il n’attends pas le Kim, se délectant du poison qui glisse dans sa gorge. Il sentait que l’alcool faisait effet sur l’esprit doux du beau blond. Libérant les entraves de correction et de pudeur. Alors, il gratte l’orphelin. La curiosité telle de chaudes braises dans ses entrailles.Il se saisit d’une bouteille pour remplir à nouveau leur verre. “Une certaine blonde encombrerait-elle ton esprit ? Tu sais, il y en a des tonnes qui n’attendent que toi !” s’amuse t-il doucement. La légèreté de ses propos n'enlèvent rien à la douleur que son voisin pouvait ressentir. Et Tae Sung en avait réellement conscience. Mais l’indifférence, la moquerie étaient ses schémas de protection. Barrière entre le monde et son âme. Pourtant, malgré que le chevalier lunaire était bon acteur, il était fidèle. Loyal et attentif. Chaque être qui réussissait à franchir les barrières de son coeur possédait la protection de son épée. Quiconque le trahissait, mourrait à ses pieds.



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