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| Sujet: felicità puttana (vito) Mar 7 Juil - 18:25 |
| save the queens ---- / VITO CALCAGNO
22 ans ---- / ace of spades ---- / lorenzo zurzolo
identité complète - vitangelo cesare, la vie furieuse, basilicata natale qui résonne, identitaire, dans les syllabes de l'italie lointaine. calcagno, le nom du père, reflet sévère de la fierté brisée, de tous ces espoirs éclatés. lieu de naissance et origines - entre mer et montagne, repère perché au sommet des monts qui bordent le talon de la botte, dans l'ombre de l'éternelle città sotterranea, matera, sud d'une italie bouillante, oubliée, où ne règnent plus que la chaleur et les ruines. terrone qu'on lui lance et ça l'amuse, l'enfant du sud, italien jusque dans les os.études ou métier - étoile filante de la scuderia ferrari, talent indomptable dont les jambes se sont brisées avec le coeur, physique éreinté, qui ne supporte plus la course, alors la fuite, outre-atlantique, loin du regard des siens. il cuisine, dans une trattoria traditionnelle. orientation sexuelle - homosexualité discrète, jamais revendiquée ni démentie, amoureux du plaisir, des corps féroces, qui se suivent et se ressemblent, à la recherche de l'un, de lui, poursuite démente qui l'essouffle. statut civil - célibat, coureur qui s'abreuve au flacon de l'ivresse et de l'extase, jeunesse désabusée qu'on ne supporte pas, de toute façon. pi, scénario ou prélien - inventé.
traits de caractère / il a l'sang chaud, vito, et le palpitant qui déraille, à mille à l'heure, assoiffé d'la vie qui s'échappe d'entre ses doigts crispés, vivre, vivre, de peur de rater quelque chose, de ne pas exister pleinement. il file dans les nuits étoilées, fureur à fleur de peau, enfant brisé dans un virage, qui cherche à se gonfler le coeur de sensations fanées. vito, c'est le rire qui claque, irrévérencieux, moqueur. vito, c'est l'existence violente, la poitrine arrachée par la force des émotions. vito, il existe entre les coups de poings, les coups d'vie, les coups de sang, la mauvaise humeur et le sarcasme brûlant, le tranchant et la colère. vito, c'est la rébellion, l'amour corrosif, la poudre et les hallucinations. pauvre cliché du fils prodige qui tourne mal, qui aime se faire détester, pas méchant mais amer, bouffé par les démons qui lèchent de venin les rêves inassouvis. vito, c'est la compassion, salaud mais tellement humain, tellement vulnérable pour ceux qu'il aime. immature, bagarreur, mais l'coeur sur la main, prêt à crever pour les yeux d'sa soeur, homme-enfant qui se débat avec les monstres qui le bouffent en dedans, qui avance, poing levé vers les cieux, vito il crie, il rit, il danse, il baise, il survit. âme errante sur laquelle on s'coupe, aiguisée par ses propres déceptions.
save the queens ---- / TELL ME MORE
once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share ed ha natura sì malvagia e ria. enfant lumière, fils prodige, encore un gosse dans les rues de sa cité, qui rit et qui regarde le monde du haut d'un mur, un peu chambreur, sourire féroce qui lui barre le visage. enfance italienne, sous le soleil, dans le sud de son pays, ça sent la chaleur sur la peau d’vito, ça pue l’authenticité et l'italie profonde, l’cœur dans les yeux, berceau familial qui transpire sous le soleil, sang infâme, ivre de chair et de rires, putain qu’on vit bien dans son coin du monde, amour fulgurant entre les côtes qui font mal de trop chanter et manger et boire, de courir entre les ruines, caves secrètes où l’on apprend à grandir. accents latins qui roulent dans les veines du gamin, vito se gave de son soleil, gratte des chants patriotiques sur la guitare de son frère, aux rythmes lents des histoires d'autrefois. quivi sospiri pianti et alti guai, risonavan per l'aer senza stelle. circuit de monza, 2018 - - monoplace élancée dans l'action, talent précoce aux infinies promesses, vito n'a peur de rien, ne cherche que la victoire, délicieuse drogue pour lui qui vibre au grondement des moteurs. why do you do it ? - non c'è niente come questo. bitume maudit, funèbres appas du temps qui file, qui lui échappe, courir toujours plus vite, à s’en rompre les poumons, pousser sur l’accélérateur, fougue d’une jeunesse vagabonde, médusée par les excès, fureur barbare dans l’fond du cœur, finir la course, avant les autres, avant soi-même, se dépasser, s’éclater dans la ferraille, destinée fracassée, amputée en un clin d’œil, explosion de lumières puis soudain les ténèbres où les démons se frottent les mains, capturent enfin l’icare qui chute, les ailes enflammées d’avoir frôlé la gloire. tu che sei nata dove c'è sempre il sole, quel sole ce l'hai dentro il cuore. petite soeur, bénédiction entre le couchant et l'aurore, lanterne qui éloigne les cauchemars, qui lui tient la main alors qu'il pleure, qu'on étouffe sa passion, qu'on le prive de ce qui le rendait fort. petite soeur précieuse qui passe un bras dans son dos lorsqu'il réapprend à marcher. odieuse convalescence à laquelle elle donne des couleurs, elle chasse les nuances de gris, coiffée de son incandescence et de ce souffle de vie dont il se languit. dégoût de soi qu'elle apaise de sourires et d'encouragements, petite soeur devenue sauveuse. elle qui claque son grand frère, son héros, lorsqu'il pense à baisser les bras. la seule qui ne le saoule pas à coup d'pitié et d'excuses, amour vache qui le ramène parmi les mortels, le fait de nouveau vrai, de nouveau humain. nessun maggior dolore che ricordarsi del tempo felice nella miseria. le regard est fait de vide et de désillusions, caricature, personnalité halée par l’errance et la rancœur. On ne le reconnaît plus, Vito, il n’a plus de vivant que la force du désespoir, danse macabre avec les chimères d’une époque triomphante, passé qu’il ne digère pas, qui sale sa langue de la verve des déçus, amertume déchirante qui l’étrangle. Carcasse valdinguée, fausse désinvolture sur les épaules dressées de cuir, dans le noir firmament la cavale, la bringue, s’enivrer de l’instant plutôt que penser à demain, lever le doigt vers la faucheuse qui le contemple depuis l’ombre, magnifique squelette vivant qu’elle a laissé derrière elle, compagne constante, cruelle de l’avoir épargné, qu’à moitié lui pense-t-il, privé de la vitesse et des sensations, défait de ce qui le rendait unique. lui qui se considère bon à rien s'il n'est pas derrière un volant. la notte è giovane, sognami adesso, parlami d'amore che domani non sarò lo stesso. géants de métal où il s'oublie, illusions d'une nouvelle vie, l'envie de se perdre loin de ses terres et de tous ces autres qui le connaissent et le plaignent, de tous ces regards qui l'rendent malade. lâche et las, il préfère la fuite. new-york comme une promesse de transformation, et pourtant les pieds au bord du vide, l'myocarde au bord des lèvres, spirale infernale dont il se régale, à la recherche perpétuelle d'émotions saisissantes, se démolir en dedans, pour la beauté du geste, pour taire les songes, apprendre à se contenter de l'ordinaire, clouer au niveau de sol, adieu les louanges et l'immortalité, qu'on lui donne un verre et la neige poudreuse, les seules ailes qu'il lui reste. la mia malinconia è tutta colpa tua. colocataires du hasard, annonce sur craiglist d'un appartement qui se libère et la connection instantanée des âmes qui se rencontrent lors de la visite. trois grands gamins qui se serrent la main, scellent leurs destins dans la simplicité d'un sourire. trio de funambules qui se sont trouvés dans l'immensité de la grande pomme. deux ans d'une amitié sacrée. puis l'impensable. enio et vito qui brisent le pacte tacite, les corps se retrouvent dans la nuit, les peaux apprennent à se connaître, une peau qui lui redonne la vie. amants secrets, comme si, sous le couvert des étoiles, ce qu'ils partagent n'était pas autant défendu. enio, enio, enio, qui aime une femme, qui fait de lui une cachotterie, l'amour qui boue sous les moqueries. vito qui le voudrait tout à lui, qui ne le comprend pas, qui cherche dans les autres les détails et les imperfections qui lui plaisent, en vain, il ne désire plus que les prunelles brunes et ses doigts qui se perdent dans les boucles couleur de jais. eventi casuali. il vous regarde parfois, vito, de ce regard qui fouille l'âme, pas virulent, simplement pas là, la psyché volage qui le trompe, le ramène dans l'sud, là-bas, au delà de l'océan. 乀 après sa ville natale, son endroit préféré en italie, c'est la côté amalfitaine, où il a acheté une maison après sa première victoire en grand prix. 乀 il ne croit ni en dieu ni en rien, qu'en une putain de malchance et en sa manie de se retrouver trop souvent au mauvais moment au mauvais endroit. 乀 deux cents à l'heure dans l'métal, ça laisse des traces, il a passé trois mois dans le coma et porte les stigmates de son accident et des multiples opérations, douleurs qui secouent toujours son corps ravagé, lésions neurologiques qui plombent tout espoir de reprendre un jour le volant. 乀 il est insupportable, vito, et pourtant il a ce truc, ce magnétisme, qui fait qu'on a envie de rester, malgré tout, étrange centre de gravité solitaire. 乀 il a de l'or au bout des doigts, il cuisine des saveurs improbables, midas qui ne se voit pas, talent pourtant repéré par le chef exécutif du célèbre restaurant italien del posto (qui croit en lui, en ce gosse qui ne réalise pas ce qu'il est capable de faire. mentor qui le protège, seule raison pour laquelle il n'a pas encore perdu son job à cause de son je-m'en-foutisme notoire). 乀 il joue d'la guitare, il compose, sans prétention, sans l'envie d'en faire quoique ce soit, pour le plaisir, pour la douceur des souvenirs qui accompagnent les mélodies. il collectionne les vinyles, les empile dans un coin de sa chambre. 乀 il a encore pas mal d'argent de côté de son épopée sportive, mais il a refusé de rester connecté à ce monde. 乀 déjà presque trois ans à new-york et l’accent jamais taché des intonations américaines. dans sa voix chantent les arias de son pays, forts, identitaires. charme dont il use et s’amuse. 乀 il a toujours une cigarette au bord des lèvres. 乀 ses mots s'emmêlent encore, il parle un anglais cassé, se frustre souvent de ne pouvoir traduire la rage en dedans, tant et si bien qu'il continue parfois à partager ses pensées en italien, qu'importe si on ne le comprend pas. 乀 jeu dangereux à chaque soir de fête, rituel entre les colocataires depuis le début de leur vie commune, action ou vérité, cap ou pas cap, qui emmènerais-tu sur une île déserte ? save the queens ---- / BEHIND THE MASK
maverick ---- / 27 ans ---- / rpgiste
ville - londres. études ou métier - restauration. avis général sur le forum - une beauté le détail qui t'a fait craquer - le contexte inspirant, et l'activité fréquence de connexion - tous les jours. crédits des icons - MISERUNT. le mot de la fin - . - Code:
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