| | t'étais la raison de mes sourires. (welly #2) | |
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| Sujet: Re: t'étais la raison de mes sourires. (welly #2) Ven 3 Juil - 20:52 |
| il ne croit pas en ses mots. il ne se sent pas fort. il a même l'impression d'être minable avec ses actes et ses mots. wes n'est pas quelqu'un de méchant. c'est un amour, un soleil. mais si on le provoque, ou si on le retourne complètement... il est visiblement capable d'être une personne horrible. ça brise le coeur. ça brise les tripes. sentir l'absence de sally après ses quelques jours à boston, c'était insupportable. il ne comprenait pas. et même en débarquant dans son appartement, il ne comprenait toujours pas. maintenant... peut-être qu'il aurait aimé qu'elle soit juste dans le déni le plus total. il aurait aimé qu'elle ne l'aime vraiment plus. perdre ses sentiments, c'est bien mieux que de perdre la vie, non ? si. bien-sûr que si. c'est parce que tu es là sally. tu m'as apporté beaucoup tu sais, en quelques temps. voir trop peur de temps. t'es mon équilibre et sans toi... j'suis plus rien. il ne dit même pas ça pour se lamenter. il le pense vraiment. l'coeur brisé. le corps complètement retourner dans tous les sens. wes a besoin d'y croire. wes a besoin qu'elle reste. pas qu'ici. maintenant. en cet fin d'après-midi. pour tout le restant de sa vie. il n'envisage pas une fin d'année, un anniversaire, ou quelque chose du genre sans elle. c'est insupportable là. et sally voit le négatif. et... non. ce n'est pas ce qu'il veut. il ne met pas longtemps avant de trouver son regard. et si le traitement marche, et que tu guéries ? tu y as pensé, à ça ? il est certain qu'non. elle est déjà dans l'optique de mourir mais elle pourrait vivre ; survivre à tout ça et n'être que la plus belle des personnes. elle sera forte, à ses yeux. elle l'est toujours putain. leurs mains se retrouvent. leurs lèvres aussi. et putain. elle envisage un oui. un oui. son coeur s'arrête. ses yeux brillent à nouveau, mais ça a suffit pour sécher l'intégralité de ses larmes. enfin. pas sécher. mais les arrêter d'un coup. il a l'impression que tout reprend vie d'un coup, alors que rien n'a vraiment commencé. elle n'a fait qu'envisager les choses. tais toi sally. tu veux vraiment essayer ? je serai là. je serai là pour tous les rendez-vous. pour toutes les chimiothérapies, ou, j'en sais rien. je serai là. j'te lâche pas. jamais. pas maintenant qu'il le sait. il pourrait lui en vouloir d'être le dernier au courant, mais il sera le premier à se battre à ses côtés pour qu'elle survive. elle sourit et ça lui fait un immense bien. et ses mots ? là ? wow. il ne s'y attend pas. pourtant, wes serre sally si fort dans ses bras. et à l'instant où il l'entend, il se sent incroyablement fébrile. la serrant encore plus fort ; comme si c'était possible hein. elle ne dormait pas. et il sait de quoi il parle. il sourit à son tour, passant une main sur ses joues avant de se pencher pour l'embrasser. ça veut dire que je t'aime, oui. toujours. les rumeurs ont raison. je suis fou de toi. t'es... putain. j'sais pas. tu m'as changé ma vie de la plus belle des manières. une vraie déclaration là. une vraie, un amour sincère, et à nouveau ses lèvres qui l'embrassent. je suis là. je bouge plus. je ne te laisserai pas me quitter une troisième fois. non. jamais. je suis encore désolé. pour tout à l'heure. je... comprends plus de choses. c'est pour ça que tu t'es braquée à boston ? c'est ça ? il commence à comprendre beaucoup de choses. même si ça lui brise encore une fois le coeur. mais... putain. il est là. qu'elle le sache. elle ne peut pas se débarrasser de lui encore une fois. |
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| Sujet: Re: t'étais la raison de mes sourires. (welly #2) Ven 3 Juil - 22:13 |
| T’ÉTAIS LA RAISON DE MES SOURIRES
Elle a longtemps réfléchi à la meilleure façon de mourir, ou la moins pire. Toujours à creuser le sol pourri pour trouver une raison de sourire. Elle a lu des témoignages de personnes atteintes d'un cancer en phase terminale, découvrant avec effroi la souffrance physique insurmontable jusqu'à la décision de s'ôter la vie avant que la maladie ne le fasse. Une certaine façon de gagner la partie malgré tout, c'est sans doute l'option pour laquelle aurait opté Sally. Elle n'est pas aussi forte que les autres peuvent le prétendre, derrière le soleil ambulant se cache les nuages alors ça lui parait inconcevable d'être l'équilibre d'un second astre solaire comme Wes. « Je n'ai rien fait, rien du tout. Je t'ai tendu les armes, mais c'est toi qui a combattu et après.. Je t'ai abandonné. » C'est un pincement au coeur qu'elle ne peut pas ignorer, un de plus. Sally c'est une étoile filante, elle a apporté un peu de joie dans une existence pour s'échapper une fois les yeux fermés. Fais un vœu, le temps que je disparaisse de la surface de la terre. Elle n'a jamais pensé à l'éventualité de guérir, jamais. Son élan d'optimisme, sa bucket list, plus rien n'aurait de sens si elle parvient à vaincre le crabe. C'est bête, mais ça la rend mélancolique, comme si elle devait tourner la page d'une nouvelle vie qu'elle a tenté de construire ces cinq derniers mois. Elle envisage l'option d'un rendez-vous, d'une discussion en face à face avec le médecin pour discuter des chances de réussite, des inconvénients de ce traitement. Elle affrontera ce qu'il faut, rien que pour revoir l'éclat nouveau dans les yeux de Wes. Sa plus belle récompense, celle dont elle doit s'éloigner malgré tout. Comme une enfant délaissée, comme un animal en bord de route. Elle a peur, peut-être même qu'elle tremble un peu devant l'avenir incertain qui se dessine. J'te lâche pas. Jamais. Ça résonne dans sa tête. Il ne la lâchera pas, mais elle peut très bien lui lâcher la main. « Tu me laisses pas. » La gamine réclame sans sourciller. Si quelqu'un doit décider de partir, ce sera elle. Si le poids devient trop lourd à porter, si elle lit dans son attitude qu'il souffre trop. Mais la laisser, c'est interdit sous peine de calciner ce qui lui reste de myocarde. L'angoisse qui refait son apparition est coupée en plein élan par les lèvres de Wes venues à la rencontre des siennes. Les cœurs battent à l'unisson avec la même hargne quand les mots viennent caresser les oreilles de la malade sans qu'elle s'y attende réellement. Ses doigts reviennent dans la tignasse brune avec la ferveur de celle qui vient d'être sauvée. Tout reste à faire, elle n'est même pas certaine de ne pas fuir cette confrontation face à la décision qu'elle a toujours refusée en bloc. Au moins, elle aura essayé. « Je ne suis pas là pour changer ta vie, tu as tout ce qu'il te faut. » Elle déglutit sans quitter son sourire. Quelques mots ont suffi à ce qu'il redevienne à elle, et inversement. « Par contre je peux essayer de la rendre encore un peu plus belle ou même te promettre de ne plus te lâcher, jamais. » Tout sort naturellement, comme si l'abcès au creux de son estomac se crevait enfin. « Je sais pas où je vais, mais je crèverais pas sans me battre. » C'est tout l'espoir qui revient en rafale quand elle se penche au-dessus de lui pour l'embrasser et murmurer quelques derniers mots à quelques centimètres de ses lèvres. « Je vous aime, monsieur Burkley. Et je ne vous donne pas l'autorisation d'en douter un jour. » Elle n'a plus envie de réfléchir, même si les craintes ne sont jamais bien loin. Pour une fois, elle a accepté de rendre les armes et son coeur semble se décrocher quand le baiser se poursuit avec toute la tendresse possible. Elle vient finalement reprendre un semblant de souffle en cachant son visage dans le cou de Wes, là où le parfum apaisant est le plus intense. Pas de gestes déplacés ni de sous-entendus, elle a juste besoin de le retrouver sans artifices, de sentir sa douceur et sa faculté à chasser les orages.
(c) élissan. @Wes Burkley |
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| Sujet: Re: t'étais la raison de mes sourires. (welly #2) Ven 3 Juil - 23:34 |
| le problème, c'est qu'il y a certaines choses qu'il ne peut pas contredire. c'est vrai que... dans un sens, elle l'a abandonné. mais wes est capable d'en comprendre les raisons maintenant qu'il est au courant. c'est triste. mais... mais il n'a pas envie de lui faire tout porter sur son dos alors qu'elle a voulu une chose ; le protéger contre les démons d'une maladie qu'il ne connaît que trop bien pour l'avoir vécu avec sophie. cette soeur qui ne méritait pas ce sort. sally. qui ne le mérite pas non plus. mais... wes a deux possibilités. celle de partir. celle de rester. il préfère la seconde option. rester et vivre tout ça avec elle. pour l'amour de cette femme. il l'aime, si fort. il a raté cinq mois. il n'en ratera pas un jour de plus. il est au courant. très bien. mais il ne va rien lâcher. peut-être aussi que c'est pour ça qu'elle n'a rien dit. qu'elle n'a pas parlé. elle savait qu'il allait se battre pour eux. pour elle. pour sa vie. peut-être qu'elle ne voulait pas de ce traitement mais maintenant qu'il est dans le coup, il ne compte pas baisser les bras là. alors il préfère ne pas répondre. elle a peut-être baissé les bras, mais les gestes prouvent d'autres choses. le fait qu'ils soient toujours aussi complices signifie forcément quelque chose. elle le protégeait, mais, incapable de vivre sans lui malgré tout hein ? tant mieux. ce n'est que réciproque, finalement. et dire qu'elle accepte ... le fait de voir un médecin, ça ne peut que le soulager. il va forcer les choses pour qu'elle prenne ce rendez-vous. il ira avec elle. il est prêt à payer avec de l'argent qu'il n'a pas s'il faut pour qu'elle puisse posséder des meilleurs soins possibles. elle répète ses mots et il ne peut que confirmer. non. je ne te laisse pas. jamais. et s'il faut lui redire tous les soirs, il le redira. il ne va pas partir d'ici. refusant de perdre une seconde de plus avec elle, finalement. mais il a besoin qu'elle aussi, elle reste. il a besoin qu'elle s'accroche à ça, à eux. il ne supportera pas une troisième rupture, ni de perdre un seul instant un moment avec elle finalement. j'avais pas tout ce qu'il me fallait, avant toi. t'es... t'es l'amour de ma vie sally. au cas où elle en douterait. il le précise finalement. promets le moi. s'il te plaît. promets le moi que tu ne vas pas me quitter. même si c'est difficile. même si je souffre parce que tu ne vas pas bien. promets-moi que tu ne t'en iras pas. je t'en prie. il a besoin de l'entendre ça. c'est important. comme il a besoin d'entendre qu'elle va se battre. et il se permet de sourire sous ses mots parce que... putain. c'est tout ce dont il a besoin d'entendre. encore plus quand elle vient l'embrasser et qu'il ne peut que prolonger ce baiser sans la lâcher de ses bras. ses mots lui apportent un baume chaud dans le coeur. j'en ai douté un peu. j'avoue. mais... mais ça me fait du bien de l'entendre. il assure, sincèrement. il a douté quand elle lui a dit que ses sentiments avaient disparu. son visage dans son cou, ses doigts se glissent dans son dos. dors ma sally. repose-toi. je ne bouge plus. je veille sur toi. matin. midi. soir. et nuit. une promesse en glissant ses lèvres sur son front. alors qu'il s'installe un peu plus confortablement sur ce canapé, allongeant ses jambes le long de celui-ci. et peut-être même qu'il s'endormira dans la foulée. mais cette fois-ci, ses bras sont bien entourés. il ne compte pas s'en aller. |
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| Sujet: Re: t'étais la raison de mes sourires. (welly #2) Sam 4 Juil - 10:15 |
| T’ÉTAIS LA RAISON DE MES SOURIRES
Biche abimée par la chute, elle peine encore à tenir sur ses jambes fragilisées. La corde sensible a été amputée, plus rien ne la fait vibrer dans ce corps de femme-enfant. C'est comme une anesthésie sentimentale, coeur fermé à doubles tours avec Wes comme unique détenteur. Elle veut leur donner une chance, essayer de relever le monument brisé, même si ça doit être difficile, voir même quasiment impossible. Il ne la lâchera pas, il vient de le jurer une seconde fois. Elle boit ses paroles sans douter, confiance aveugle qu'elle lui accorde quand elle sent le palpitant s'apaiser sous ses doigts. Tout est plus calme, contraste inattendu avec les éclats furieux qui se sont imprimés dans les murs quand il est rentré dans l'appartement sans prévenir. Là, Sally se laisse bercer par ses bras avec l'illusion un peu naïve que rien ne peut lui arriver si elle reste blottie là, enveloppée dans la chaleur de leurs deux corps. Et puis il lui fait une demande, besoin d'entendre une promesse qu'elle n'est pas sûre de tenir. Sally reste Sally, un peu trop volage pour oublier les coups durs, un peu trop altruiste pour ne pas faire souffrir son entourage aussi. Alors elle met fin au baiser pour le regarder avec toute la sincérité possible. Sally elle n'aime pas savoir que les autres ont besoin de sa présence pour exister, elle préfère qu'ils existent par et pour eux-même. Exister pour deux, ça la terrifie un peu. « Je vais faire de mon mieux, je te le promets. Ne me laisse pas m'en aller et tout ira bien. » Promesse détournée, ses paroles sont détournées par un je vous aime qui aurait pu être un je nous aime. C'est cet équilibre qu'elle chérit plus que tout au monde, cette impression de pouvoir franchir tous les obstacles si sa main réside dans celle de Wes. Il en a douté, c'est compréhensible. Elle a douté de ses propres sentiments alors elle ne peut pas lui en vouloir, seulement le rassurer sur les origines du sourire qui est venu se loger sur ses lèvres. « Je t'aime. Je te le dirais autant de fois que nécessaire. » Ses lèvres viennent caresser celles du brun une dernière fois avant que son visage ne disparaisse dans son cou. Un nouveau frisson s'arrache à son échine quand les doigts de Wes s'invitent dans son dos. Elle voudrait que ce moment ne s'arrête jamais, mais demain sera sûrement un nouveau jour difficile, une nouvelle épreuve pour leur relation qui n'a pas réellement de nom. « Tu sais, il y a de la place pour une personne de plus dans cet appartement si tu veux vraiment veiller sur moi. » S'il te plait qu'elle murmure avec les yeux. Ce serait plus simple de rester là, tous les deux. Qu'il quitte son studio au profit la vue sur l'océan pour apprendre à se familiariser avec cet élément qui le terrifie. L'avoir pour elle du matin au soir, profiter du temps qui reste compté malgré tout. C'est une proposition qu'elle lance sans réfléchir, mais la boule de stress dans son estomac vient lui confirmer que ce n'est pas une mauvaise décision.
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| Sujet: Re: t'étais la raison de mes sourires. (welly #2) Sam 4 Juil - 14:29 |
| il a besoin de belles paroles, après la tornade. il a besoin d'être rassuré, alors qu'il n'est pas malade. comprendre pleins de choses en deux secondes, ça fait un sacré électro-choc. se sentir minable est la peine la plus légitime qu'il peut ressentir à l'heure qu'il est. wes ne sait pas tellement comment rattraper les choses, même s'il a la sensation qu'elle est déjà en train de lui pardonner ses pires paroles. un putain d'ascenseur émotionnel. d'homme énervé, colérique, il est maintenant triste et presque abattu par ce que la vie est en train de leur provoquer. il a besoin d'une promesse. elle est presque douée là sally, de détourner les choses. il n'est pas idiot. je ne te laisserai pas partir. et je ne te laisserai pas faire en sorte que moi, je m'en aille. il est conscient qu'ils viennent de se combattre contre une toute petite tempête de grêle. bientôt, ce sera plus difficile. wes va devoir prendre sur lui, en étant conscient que... si elle accepte ce traitement, les choses vont s'en doute s'empirer dans les prochaines semaines. un traitement, c'est lourd de beaucoup de choses. la fatigue. ses beaux et longs cheveux qui vont disparaître. mais il ne sera pas celui qui regardera la femme cancéreuse. il regardera cette femme, magnifique, avec ce même sourire, avec cette même lueur dans son regard. il sera toujours celui qui l'aimera si fort et qui serrera son corps peut-être trop froid, même s'il fait presque quarante degrés dehors. c'est un bien fou de la retrouver. tant pis pour les non-dits et le silence de quelques mois. il est là, qu'elle le rentre dans sa tête parce que ça ne va pas s'arrêter. pas comme ça. elle l'aime. elle l'embrasse. elle se blottit contre lui et il ne fait que l'accompagner dans ses gestes en la serrant si fort. en caressant son dos du bout des doigts. en embrassant son front dès que ses lèvres effleurent d'un peu trop sa peau. c'est une vraie dose de douceur. peut-être encore plus puissante qu'à boston parce que cette fois-ci, il n'y a que de la vérité entre eux. wes ferme les yeux, son menton est chatouillé par les cheveux de sally. il pourrait s'endormir, mais il ne s'attendait pas à une demande comme ça. son coeur bat à nouveau bien trop fort. tu veux dire... vivre ici ? avec toi ? il demande, pour être certain, alors que la demande est très clair hein. je veux bien. oui. mais... c'est cher ici. ça sort tout seul. mais ça le perturbe d'un coup et beaucoup. c'est trop cher pour lui et son salaire qu'il n'a plus. trop cher et trop loin de la boutique aussi. mais il n'a pas envie de dire non. c'est juste que... ça le freine d'un coup. le cadre est paradisiaque. ça a une belle différence entre ici, et le bronx en lui-même. ça veut aussi dire qu'il sera avec elle, tous les jours. qu'ils pourront rattraper de cette façon le fait qu'ils se soient éloignés si longtemps. trop longtemps. il inspire un bon coup. se frotte les tempes. je vais veiller sur toi oui. d'accord. tant pis pour le loyer, et les déplacements loin du magasin et... ouais. on s'en fiche. je vais rendre mon appartement et venir ici. deux pas en arrière, dix en avant. aujourd'hui, ils avancent. mais... il ne prend rien pour acquis wes. ça va être difficile. |
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| Sujet: Re: t'étais la raison de mes sourires. (welly #2) Sam 4 Juil - 22:18 |
| T’ÉTAIS LA RAISON DE MES SOURIRES
Elle a l'impression de ne pas avoir tout perdu quand elle sent l'étreinte se refermer autour d'elle pour créer une bulle qu'ils sont les seuls à pouvoir briser. Elle ne mérite pas cette douceur qu'il lui offre sans se poser de questions, mais elle se laisse aller contre lui avec toute la force du désespoir. Elle a envie de l'aimer, de devenir quelqu'un de bien par amour. Mais ce n'est pas si simple, tous les projets posés sur le papier sont automatiquement floutés. Perdue entre l'envie d'agrandir sa liste pour l'inclure dans ses plans sur la comète et celle de fuir le regard tendre de Wes. Elle ne veut pas lui imposer ce genre de blessures qui lui collent à la peau, elle lui a déjà fait suffisamment de mal. Il insiste, lui répète encore une fois qu'il ne la laissera pas. Rester à ses côtés jusqu'à son dernier souffle, c'est une belle condamnation. Elle n'est pas sûre de pouvoir lui dire ce qu'il veut entendre, peu habituée à faire des promesses en l'air alors elle sourit, simplement. Elle l'aime, c'est des mots qu'elle est enfin autorisée à prononcer sans prendre le risque d'une fuite anticipée. Elle l'aime et elle pourrait bien le crier sous tous les toits si les émotions n'étaient pas à fleur de peau, comme un condensé chimique prêt à exploser si la stabilité n'est plus assurée. Elle se laisse posséder par les tourments qui la possèdent sans chercher à les maitriser, comme quand elle lui propose de vivre ici sans trop y croire. Encore une fois, Wes vient bouleverser toutes ses peurs en acceptant, même si elle ne peut pas s'empêcher de sentir une certaine hésitation au fond de sa voix. Lentement, elle se redresse un peu plus à l'aide de son coude et quand elle le regarde, elle a l'impression que tout son corps va la lâcher, fatigué d'absorber tous les émois de cette journée qui n'est pas tout à fait terminée. « Oublie le loyer, d'accord ? Mon père s'en charge depuis longtemps, il n'est pas obligé de connaitre ton existence.. Pour le moment. » Besoin de cacher ses fréquentations à son paternel, ça la hante parfois, mais elle n'a pas le droit à l'erreur avec le peu de famille qui lui reste. «Enfin j'ai lancé cette idée comme ça.. Ne te sens vraiment pas obligé d'accepter, on peut très bien se voir plus souvent, c'est bien aussi.. » Les doutes l'assaillent trop facilement, elle compte sur l'obscurité du début de soirée pour cacher ses joues qui s'empourprent. Peur d'en faire trop, trop vite. Peur de refaire les mêmes erreurs sans cesse, peur de mettre son coeur fragile entre les mains du brun à tort. Peur que rien ne redevienne comme avant, que la noirceur gagne le combat contre la lumière qu'ils s'efforcent de maintenir à bout de bras. Peur de tout ça, mais envie de l'embrasser quand même. Sally se retient, referme un peu le bouclier invisible qui lui colle à la peau pour se rassurer. Il ne la lâchera pas, il l'a promit. Ça fait beaucoup de choses à encaisser pour un esprit déjà tourmenté, ça fait courir le pourpre de ses veines encore un peu plus vite. « Pardon.. Oublie ce que je viens de dire, je n'ai pas envie que t'aies à t'occuper de moi.. On peut juste se contenter d'être heureux pour le moment.. Enfin pour le temps qu'il nous reste.. » Ridicule, elle se sent ridicule quand sa voix tremble. Soupir qui franchit ses lèvres scellées à nouveau, elle finit de se redresser pour s'assoir sur le canapé, une main dans sa crinière blonde, celle qu'elle perdra peut-être bientôt.
(c) élissan. @Wes Burkley |
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| Sujet: Re: t'étais la raison de mes sourires. (welly #2) Dim 5 Juil - 11:13 |
| wes n'a probablement pas la bonne réaction. c'est pas qu'il se braque, mais... il y a quelque chose qui le coince. l'argent. forcément. il est conscient qu'il est dans une merde pas possible, conscient aussi qu'ses excès n'aident en rien. mais aucun regret. un voyage imprévu, pour une femme comme elle. surtout... un voyage alors qu'elle est malade et qu'elle veut sûrement profiter de la vie à mille pour cent. il n'peut que comprendre, et, il va faire en sorte d'être là et de l'aider. d'être là et de la soutenir. d'avoir un mental fort si elle décide de tout lâcher à un moment ou à un autre quand ça va devenir trop difficile. oublier le loyer. vivre gratuitement. ce n'est pas tellement un projet qu'il apprécie. il n'est pas ainsi. mais peu importe. sally se redresse même. cette conversation devient réellement sérieuse. ses doigts caressent délicatement sa joue, il se mord la lèvre, signe qui montre qu'il est en train de réfléchir et de peser le pour et le contre. avant d'hausser les épaules. c'est sans doute déjà trop tard, parce qu'elle se braque. du moins, elle se remet en question sur tout là. eh. sally. mon amour. je suis d'accord. oublier ce qu'elle vient de dire ? c'est hors de question putain. sally qui se redresse, sally qui s'écarte de lui. sauf que ce n'est pas ce qu'il veut. cette distance. cette sensation d'être si loin alors qu'ils sont si proches. il se rapproche, capture son regard. on aura tout notre temps, d'accord ? j'vais y croire très fort. il se lève. prend sa main. allons dans notre chambre, tu veux ? notre. oui. la leur. est-ce qu'elle comprend qu'il veut bien vivre ici ? est-ce qu'elle comprend qu'il l'aime à en crever et qu'il ne compte pas faire marche arrière ? est-ce qu'elle comprend qu'il va se battre pour eux tout le long de sa propre vie ? même si elle est comptée ? il l'espère. wes maintient sa main quand il l'emmène jusqu'à cette chambre. il retire ses chaussures, chaussettes. son pantalon et son tee-shirt. il se rapproche de sally, retirant son haut, son bas à son tour. il reprend son propre tee-shirt qu'il glisse sur le corps de la blonde avec un doux sourire. ses lèvres embrassent les siennes. rien de charnel, qu'un profond amour quand le soleil est en train de se coucher. il vient s'allonger sur le lit, l'attirant dans ses bras. ça va aller. j'te jure. il glisse à nouveau ses doigts dans ses beaux cheveux. elle va les perdre. ils le savent, autant l'un que l'autre. mais ils repousseront. bientôt. et bientôt. elle ne sera plus malade. et bientôt. elle pourra devenir sa femme. et peut-être qu'bientôt aussi, ils se casseront de new york pour prendre un nouveau départ. |
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| Sujet: Re: t'étais la raison de mes sourires. (welly #2) Dim 5 Juil - 18:59 |
| T’ÉTAIS LA RAISON DE MES SOURIRES
Il parait que les étoiles ne meurent jamais vraiment alors Sally espère transformer le soleil qui la caractérise en cet autre astre lumineux. Elle a l'innocence d'une enfant quand l'idée lui traverse l'esprit. Et puis une étoile c'est un joli cadeau, pas le genre d'offrande juste avant de mourir. Alors peut-être que Wes a raison, peut-être qu'elle est capable de survivre à défaut de savoir contenir ses pulsions. Elle ne veut pas qu'il s'échappe tout de suite alors qu'elle vient à peine de le retrouver. La possessivité s'accentue quand elle pose ses yeux sur lui et son sourire capable d'ensorceler n'importe quelle femme un peu trop sensible aux charmes masculins. Le partage n'est pas une option pour Sally, sûrement que ça la rassure de le savoir ici, chez eux. Elle fait taire sa conscience quand les craintes prennent le dessus sur ses désirs. La carapace refait son apparition, trop obnubilée par ses propres ressentis pour voir la vérité dans les yeux de Wes. Elle ignore les tourments qui le poussent à considérer la proposition lancée quelques secondes plus tôt. Elle ignore ou elle refuse de voir la vérité en face pour s'éviter des angoisses supplémentaires. Elle vient se redresser pour respirer un peu mieux quand l'air vient manquer à ses poumons, dans son dos la présence du brun se fait ressentir sans la gêner. Elle ne veut pas reprendre le chemin de la susceptibilité et des mots-poisons alors elle le laisse faire, peine à ignorer le sursaut cardiaque qui la surprend autant que ses paroles. mon amour, notre chambre et la fiction devient un peu plus réelle. Il y a le coeur qui déraille et le ventre qui se réchauffe quand elle vient lire la vérité dans ses yeux. L'envie de murmurer une nouvelle demande, me laisse pas m'en aller. Elle se retient, la réponse est déjà inscrite à l'encre indélébile dans les tripes de la malade. Il ne la laissera pas, alors elle attrape la main tendue pour reconquérir cet appartement d'une nouvelle façon. C'est à deux qu'ils vont gravir l'immensité qui se présente face à eux. Le mental retrouve de ses couleurs quand le corps puise dans ses dernières forces. La fierté est mise de côté quand elle laisse le soin à Wes de la déshabiller pour lui offrir son t-shirt en guise de pyjama. Sourire sincère agrafé aux lèvres rosées, comme si tout était simple, comme si elle avait la force nécessaire pour combattre le cancer une fois dans ses bras. Elle ne se berce pas d'illusions, mais elle tente de l'inclure dans son bouclier pour les protéger des futurs cauchemars. « Tout ira bien. » Qu'elle répète comme pour se convaincre alors qu'elle laisse les bras encercler sa taille. Une main sur la mâchoire carrée, elle garde difficilement ses billes océan ouvertes, pour qu'il soit la dernière image qui s'imprime dans son encéphale avant de s'offrir au sommeil. « Un jour je trouverais le moyen de te remercier comme il se doit, je te le promets. » Consciente que son amour vaut déjà beaucoup pour Wes, elle veut quelque chose de plus grand, d'encore plus beau. Une preuve à sa hauteur. Elle vient embrasser ses lèvres une dernière fois avant de clore ses paupières, rictus toujours figé sur ses lippes. « Rêve bien de notre couple. » L'humour comme meilleure protection pour faire passer des messages. Quoi qu'ils en disent, leur relation est bien partie pour porter le nom de couple. Les lèvres s'étirent un peu plus d'un air taquin, juste avant que le sommeil ne la prenne dans ses bras.
(c) élissan. @Wes Burkley |
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