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| Sujet: nobody praying for me, (novak) Ven 27 Juil - 22:17 |
| save the queens ---- / NOVAK ZORANOVIC
38 ans ---- / ace of clubs ---- / jon bernthal
identité complète / né iwan brankovic, il a changé de nom pour devenir novak après avoir déserté et avoir été recueilli par un gang. depuis, il ne répond plus au nom d'iwan. l'a oublié, quelque part avec la jeunesse et les années de poussière qui l'ont pourtant façonné. lieu de naissance et origines / né à kraljevo, en serbie, il y a grandi et il a bien cru qu'il y mourrait. jusqu'à ce que ses boss ne décident de l'envoyer rejoindre leur branche aux états-unis. ses origines sont cependant mêlées. la faute à sa mère, putain russe qui avait fui son pays, et qu'un homme avait un jour décidé de sauver. décidé d'aimer — pour le temps que ça a duré. études ou métier / les études, il n'en a pas fait. il aurait pu, avec la tête et les épaules pour — mais ça n'est jamais arrivé. il a failli aller directement en prison, et il s'est enrôlé dans l'armée pour s'en sauver. soldat durant de trop longues années, les fantômes qui lui lacèrent l'esprit, les cauchemars qui lui pourrissent la vie. quand il a décidé que c'en était terminé, et qu'il a eu déserté, il s'est laissé enrôler par un gang pour devenir leur homme de main. pour sa carrure, pour son aura aussi. force de frappe parfaite. force de dissuasion encore meilleure. mais depuis que tout est terminé, depuis que le gang s'est effondré, il a choisi de se faire oublier. il est devenu videur, dans un petit stripclub miteux. le genre qu'on ne fait pas chier. le genre qui ne parle jamais, et qu'on respecte quand on le voit planté dans l'entrée. orientation sexuelle / hétérosexuel. il n'a jamais eu la moindre attirance pour les hommes. statut civil / en couple, si on peut dire. les étiquettes c'est pas leur fort, mais depuis qu'il l'a retrouvée il s'est juré de ne plus jamais la quitter. un an, déjà, qu'il vit dans l'ombre de chacun des pas qu'elle fait. l'aimant à sa manière, comme il n'avait jamais pensé pouvoir aimer à nouveau depuis sa fiancée abandonnée en serbie. mais niamh, elle est devenue ce qu'il lui reste de raison de vivre. elle, et ce petit garçon qu'elle lui a donné. ce petit bonhomme qu'il n'a jamais eu l'occasion de voir, et qu'il ne rencontrera jamais. laissé dans des mains capables de s'occuper de lui, et de lui donner la vie qu'il mérite. là où il est, au moins, il est en sécurité. pi, scénario ou prélien / personnage inventé.
traits de caractère / calme, taciturne, réfléchi, violent, patient, à l'écoute, brutal, solitaire, peu rancunier, loyal, efficace, dévoué, adaptable, immuable, hanté. résilient. impossible de dire s'il a bon ou mauvais fond. impossible de dire si la guerre et l'horreur ont atteint un nerf endommagé à jamais, ou s'il finira un jour par s'en tirer.
save the queens ---- / TELL ME MORE
once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share mind. brisé. le dernier de tout ce qui le compose à s'être fissuré, désintégré. ça lui a pris des années. à accuser les coups, sans ciller. à croire qu'il pouvait supporter toutes les horreurs du monde, et à le faire sans broncher. les corps qui sont tombés sous les yeux du gamin puis du soldat, ceux qui se sont prostitués sous les yeux de l'homme de main. ça lui a pris la mort de celle qui avait compté durant de trop longues années, celle pour qui il avait choisi de rester loin. ça a pris la disparition de niamh, niamh qui a pris la fuite pour ne pas essuyer les répercussions que son comportement à lui engendrerait — niamh qui était enceinte de lui. et à la seconde où il l'a su, l'esprit qui avait jusqu'à lors tout encaissé a commencé à se fissurer. son état a empiré avec les mois passés loin d'elle, mois durant lesquels, il le savait, la grossesse progressait. le ventre qui gonfle, l'enfant qui se forme. et jamais il n'aura eu l'occasion de le voir. jamais il n'aura pu le tenir. tout ce qu'il a eu, c'est un coup de téléphone. pour lui dire, c'est un garçon, pour lui dire, je vais bien, pour lui dire, lui aussi. un coup de téléphone pour prendre avec elle la pire décision de leurs deux vies. il a su, au moment où elle ouvrait la bouche derrière le combiné, qu'il ne rencontrerait jamais son fils. ils ont décidé de le confier au père de niamh. lui qui pourrait le protéger, lui qui pourrait lui trouver un foyer loin de la misère et du danger. lui qui le mettrait en sécurité. ok. do it. trois mots que, jamais, il n'aurait voulu prononcer. trois mots qui, pourtant, étaient le seul moyen d'offrir à leur fils une vie décente et rangée. trois mots qu'il regrette, chaque jour — tout en les respectant et en sachant que ce choix, aussi cruel soit-il, était le bon. trois mots qui, depuis, l'ont inconsciemment empêché de s'ouvrir à qui que ce soit. de s'attacher, de s'impliquer. trois mots qui ont brisé les restes de son esprit, à tout jamais. heart. brisé. ni bon, ni mauvais. la vie l'a sali, teinté. l'a noyé dans le gris, plutôt que d'aider à balancer d'un côté. il y a quelques années déjà qu'il ne prête plus allégeance à quiconque d'autre qu'à lui-même. et même si niamh est revenue, même si elle a réussi à le retrouver, et qu'ils ont choisi d'avancer, le coeur était trop amoché pour être réparé. il en a perdu un morceau, quand les vies sont tombées autour de lui. quand son irlandaise a dû fuir pour survivre — fuir à cause de lui. quand il a appris qu'elle était enceinte. quand ils ont confié leur fils à d'autres. et lorsque le coeur s'est brisé, novak a achevé de se renfermer. ne s'est jamais vraiment rouvert, depuis. sa propension à écouter, à comprendre et à aider, s'est réduit au minimum de ce que son humanité exigeait de lui. il a fermé le peu de son coeur qui avait survécu aux coups de la vie. tente de ne pas s'attacher plus qu'il ne le faut, depuis. de fermer les yeux face à la misère des rues, misère des uns, misère des autres. pourvu que ça puisse le maintenir en vie, un jour, un mois ou une année de plus. body. brisé. presque en même temps que son esprit. brisé, quand il a refermé ses mains autour de la gorge de niamh. brisé, quand il s'est fait poignarder pour elle, et qu'il a laissé une lame lui transpercer la main pour la sauver. brisé, quand il a pris trop de coups pour un gang qui était en train de s'effondrer. l'arrière de son bras déchiré, le tatouage qui était là fendu à jamais. et le colosse n'a jamais vraiment récupéré. il a fui el paso trop vite, sans passer par la case médecin, sans pouvoir prendre le temps de se soigner. la plaie était profonde, dégueulasse, tout sauf nette. elle a mal guéri — et il en garde aujourd'hui une faiblesse dans le bras gauche. ne peut pas déployer autant de puissance qu'il pouvait le faire par le passé — et certainement pas autant qu'avec son bras droit. il le cache habilement, et ça ne l'empêche pas de mener facilement s'il doit en venir à se battre. mais depuis qu'il a posé ses valises à new york, il fuit la bagarre comme la peste. fuit la violence, fuit ce qui a ruiné sa vie, son coeur, son âme, son esprit. il se fond dans les ombres, les laisse le bercer, le dévorer. et il y parvient étrangement bien. la langue de plomb qui peine à s'activer, qui mâche toujours les mots d'un anglais approximatif, qui n'a jamais perdu son accent. le corps trop grand, corps trop large, les mains trop puissantes — mais on réussit à l'ignorer. on réussit à ne faire que noter sa présence, et à l'oublier presque tout de suite après. les plus curieux coulent des regards insistants sur les tatouages qui s'étalent sur l'ensemble de son corps. certains plus douteux que d'autres. liés à son ancienne vie, liés à l'armée, liés au gang, liés à la seconde chance qu'il a perdue quand l'enfant a été laissé dans le vent. un corps que trop marqué, par l'encre et les cicatrices qui ne cessent de s'accumuler. un corps qu'il n'apprécie pas — trop lourd, trop violent. l'arme idéale durant trop d'années. un corps fait pour tuer. et que la mort a laissé brisé, à défaut d'être capable de l'emporter. soul. brisée. la première en date, mais non la moindre. d'aucuns diraient qu'elle était fissurée à la naissance — mauvais milieu, famille précaire. d'autres, qu'elle a éclaté à l'adolescence, lorsque sa mère a finalement tué son père. mais ceux qui savent ses cauchemars, ceux qui savent les monstres hurler au fond de son esprit, les fantômes s'y accrocher et lui tirer des larmes dans un sommeil qu'il n'a que trop fragile et trop bousculé, ceux-là sauront que c'est la guerre. que les circonstances de sa naissance n'y sont pour rien, et que tuer pour une cause qui ne le rejoignait pas, tuer des vieillards innocents, tuer des femmes, tuer des enfants, ça l'a tué lui. rien ni personne n'a su le réparer depuis. il a déserté pour ne plus avoir à tuer, mais a dû continuer lorsque le gang l'a repêché. continuer pour sa survie. à croire que ses mains de fer, mains de sang, ne savaient rien faire d'autre. et si aujourd'hui il a fini par arrêter, ça n'a pourtant rien changé. les fantômes pleurent toujours. les démons n'ont pas arrêté de hurler. son sommeil ne s'est pas régularisé, et il a bien cru ne jamais réussir à s'habituer à dormir avec niamh à ses côtés. il ne parle pas, ne se mêle de rien. l'âme brisée à de trop multiples reprises — sachant qu'il aura une mort peu enviable, et qu'il finira dans ces enfers dont il n'a que trop longtemps été le cerbère. death. il l'attend, mais elle ne vient pas. soulagement qu'il ne mérite pas — pas encore. faut croire qu'il n'a pas encore assez payé pour la violence de sa vie, pour la noirceur de son âme. le karma n'est pas décidé. la mort l'a toujours contourné. ce sont les pires qui partent en dernier. pourtant, il a failli aller la chercher. quand un océan séparait le téléphone dans lequel il parlait, et celui que niamh avait à ses côtés. quand un océan l'empêchait de voir son fils, qu'il a su qu'il ne le rencontrerait jamais, que la plaie à l'arrière de son bras le faisait souffrir plus qu'aucune autre avant, et qu'il pensait que niamh ne reviendrait pas. pensait être seul, à partir de maintenant, et jusqu'au jour où la mort viendrait finalement. ce jour-là, le poids du revolver dissimulé à sa ceinture est devenu plus lourd. plus présent. c'était peut-être le temps. à en avoir trop supporté, à ne plus avoir aucune raison de continuer. mais, encore une fois, on l'a ramené. if you're thinking about doing anything stupid, don't you fucking dare. i will come back for you. you just fucking wait where you are. ok ? you promise me.
ok.
you promise me.
ok.et il n'y a jamais re-pensé depuis. survivant.sound of silence. se taire. disparaître. laisser le monde l'oublier. y a rien d'autre qui compte depuis qu'il a emménagé à new york. // le vide dans ses yeux s'est un peu coloré, depuis que niamh est revenue. mais il manque quelque chose, au fond de son regard, pour affirmer qu'il est en vie. trop de démons. trop de violence refoulée. trop de regrets. il a les prunelles perdues à jamais dans des ombres que personne ne peut cerner. // du mal à dormir, chaque nuit. et quand il ferme les yeux, c'est pour accepter que les cauchemars l'étreignent. incapable de s'y soustraire. et, parfois, il se réveille en pleurant. personne ne le sait. son petit secret, qu'il ne partage qu'avec les monstres du fond de sa tête. // la vodka sans cesse mêlée à son sang — et son corps parfaitement capable de l'encaisser. rarement ivre, mais il boit trop et il le sait. surtout depuis son arrivée à new york. jamais quand il va bosser, cependant. // un couteau sous son oreiller, un autre fixé sous la planche qui lui sert de table de chevet. on n'est jamais trop prudent. // un chien, adopté y a un peu plus d'un an déjà. un chien qui ressemble plus à un loup qu'autre chose — une bête au pelage noir, agressive et sauvage. à l'image de son maître. Кербер, le gardien des enfers, qui ne répond qu'aux ordres en serbe qu'on daigne parfois lui lâcher. // le réflexe de tuer, lorsqu'il se laisse un peu trop aller. c'est ancré beaucoup trop profondément en lui — et c'est la raison pour laquelle il ne laisse plus la colère le gagner. // les tatouages qu'il collectionne. douteux, pour beaucoup. parmi les plus notables, il y a celui qui prend tout son cou. страх — peur, en serbe. et puis, celui qui recouvre une cicatrice, sous sa clavicule gauche. celui qui s'étale là — un superbe coeur, qu'on pourrait presque croire battre lorsqu'il bouge. souligné par deux bannières. l'une sur laquelle on peut lire, niamh. et sur l'autre, iwan jr. // des cicatrices, partout aussi. une en miroir, de chaque côté de sa main droite. une autre, encore dégueulasse et boursoufflée, à l'arrière de son bras gauche, juste au-dessus de son coude. et, enfin, celle qui barre son abdomen. incessants rappels de la violence d'une vie qu'il est fatigué de devoir supporter. // le café, toujours noir. au moins une à deux tasses par journée, pour pouvoir bien fonctionner. // bouffer à s'en faire exploser l'estomac — et il semble que les quantités qu'il est capable d'avaler sont illimitées. // fumer comme un pompier. après le sexe, après le travail, pendant ses pauses, au lieu de dormir. le nuage autour de son visage. // brutal, au lit aussi. pas lorsqu'il était encore avec katja. mais depuis son arrivée aux états-unis, oui. brutal, mais jamais inconscient. jamais irrespectueux, non plus. // les armes à feu, pas vraiment. les couteaux, c'est plus rapide. plus pratique. plus fiable. plus silencieux. boucher. // ne pas s'apprécier — pas pour deux sous. mal dans sa peau, mal dans sa vie. mais silencieux. sachant qu'il ne peut rien y changer. ne se plaignant jamais. n'en ayant même pas l'idée. persuadé d'être un monstre, et attendant le jugement dernier depuis déjà trop d'années. - chronologie:
1979. Naissance à Kraljevo, en Serbie. Enfance troublée, son père bat sa mère, mais sans abuser. Gamin déjà violent, désabusé. 1995. Début de sa relation avec Katja. Ils ont quinze ans, sont dans la même classe, se sourient, se côtoient. Tombent amoureux. Les amours adolescentes. 1996. Le coup de trop. Sa mère tue son père avec un couteau de boucher. Le gamin est envoyé en famille d'accueil quand elle est emprisonnée avec une sentence à vie. Il se lie d'amitié avec le frère de Katja et ses amis, toutes de plus mauvaises fréquentations les uns que les autres. Glisse du mauvais côté. Katja se fait tripoter par un gars de l'école, et Iwan manque de le tuer. Tu tourneras mal, gamin. 1998. Sa violence menace de lui coûter sa liberté, et il s'enrôle dans l'armée pour éviter la prison. Brise le coeur de Katja au passage, et celui de sa mère à qui il rendait très fréquemment visite. 2004. Fiançailles avec Katja. Malgré le couple qui s'effrite, et les traumatismes qui s'empilent. Ils veulent sauver ce qu'ils peuvent. N'y parviendront jamais. 2006. Les traumas se sont accumulés avec la guerre, et il est en train de perdre pied. Il manque de tuer Katja durant son sommeil, et se met à dormir sur le canapé. Les pleurs d'une relation déjà fissurée, désormais brisée, et qui ne se réparera jamais. 2007. Sa mère meurt en prison, et on ne lui donne pas de permission pour aller à l'enterrement. Sur le point de repartir pour un service de six mois, alors que sa génitrice est enterrée dans les jours à venir, Iwan perd les pédales et décide de déserter. Son meilleur ami, un soldat aussi, décide de l'en empêcher, et il le tue. Manque de se faire étriper au passage, et erre quelques mois dans la rue après ça. Blessé, fatigué. En fuite, déserteur et meurtrier. Il ne reverra jamais Katja. Peu après, un gang de trafic humain l'enrôle, et il devient leur homme de main, sous le nom de Novak. fin 2012. Il est envoyé à El Paso pour prêter main forte à la branche basée là-bas depuis de longues années déjà.
janvier 2014. Niamh renverse Novak en voiture, et il se relève sans ciller. Ils commencent à se fréquenter peu de temps après. D'abord de manière espacée, puis de plus en plus rapprochée. Niamh devient peu à peu sa faiblesse, et le gang le sait. octobre 2014. Novak s'endort aux côtés de Niamh, et fait un cauchemar. Elle tente de le réveiller, et il l'étrangle. Manque de la tuer. Ils s'éloignent, alors que tout commence à glisser avec le gang. Des rivalités avec d'autres, et les fédéraux qui tentent avec acharnement de les arrêter. novembre/décembre 2014. La situation était en suspens, mais finit par se précipiter. Une guerre des gangs dont profite allègrement la police — et Novak recule. Sa loyauté est implacable, mais le boss à qui il avait prêté allégeance est tué. Aucun respect pour celui qui prend sa place dans la situation d'urgence — et trop de sang qui s'amasse sur ses mains. L'impression d'être de retour en zone de guerre — tue, Novak, tue. Protège les tiens. Au bord d'exploser. Veut s'en aller. Mais on commence à lui faire du chantage pour l'obliger à rester. L'obliger à continuer. C'est la vie de Katja qui est en jeu. Celle de Niamh, aussi. Il fait ce qu'il peut. Dit à Niamh de fuir — mais tout dérape. La fatalité les rattrape, et on lui dit que s'il ne coopère pas, les autorités d'Irlande enfermeront Niamh pour de trop longues années. Il capitule. Continue de faire couler le sang, et de sombrer. Jusqu'à ce qu'il apprenne que Katja a été tuée par accident. Et qu'il décide de fuir. De les laisser se démerder. Peu de temps après son départ d'El Paso, les survivants de la branche se feront arrêter par les fédéraux. Sa tête, mise à prix avec celle des autres. Incapable de quitter le pays. Une fois dans le Colorado, hors d'atteinte et loin des radars, Novak est contacté par le père de Niamh, Riadh O'Leary qui agira comme intermédiaire à partir de ce moment-là. Il lui annonce que Niamh est en vie, et qu'elle va bien. Qu'elle porte son enfant, aussi. Mais qu'elle ne pourra pas revenir aux États-Unis.
jusqu'en juillet 2015. Il arrive à New York. Circule d'hôtel en motel, l'argent qui s'en va trop vite, trop facilement. La faim qui s'installe, la rue qui l'accueille à nouveau. Il prend des petits boulots, par-ci par-là. Jusqu'à ce qu'un stripclub lui propose de bosser à leur compte comme videur. Ça paie bien. Il accepte. Se trouve un petit appartement dans un bloc miteux. Les autres résidents qui longent les murs et baissent les yeux. La plaie à l'arrière du bras dont il a écopé en fuyant El Paso qui guérit trop lentement. Trop difficilement. Faiblesse qui persiste. Les yeux éteints, malgré les nouvelles que Riadh lui donne parfois. juillet 2015. Quand Riadh appelle, c'est pour lui passer Niamh. Niamh qui a accouché. Niamh, qui a eu leur fils. Niamh, dont la voix le brise. Qu'est-ce qu'on fait ? Discussion rapide. Ils décident de le laisser à Riadh, et de lui faire confiance pour qu'il le mette en sécurité. Loin de ses parents hors-la-loi, loin d'une vie qui ne lui laissera aucune chance. Coup de trop pour Novak. Mais Niamh lui dit qu'elle va venir le retrouver. Qu'il l'attende là où il est. juillet 2016. L'enfant a un an. Son père s'est éteint à sa naissance, et refuse de se rallumer. Bosse presque tous les soirs, pour oublier. Routine dans laquelle il a sombré. Il disparaît peu à peu dans les ombres — et ça lui va. juillet 2017. L'enfant a deux ans. L'attente est trop longue. Novak meurt à petit feu. Complètement effacé dans les ténèbres, désormais. août 2017. La lumière. Elle a des cheveux roux et un regard de feu. Elle est revenue, elle l'avait promis. Leurs lèvres qui se fracassent, leurs corps qui se mêlent presque immédiatement. See ? I waited. Elle lui dit que leur fils s'appelle Iwan. Et le fantôme s'installe entre eux, pour ne plus en bouger. juillet 2018. Temps présent. Niamh, toujours dans ses bras. Ça va mieux. Comme toujours quand elle est là. Les résidents qui longent un peu moins les murs en le voyant. Essaient de montrer patte blanche. Niamh aide. Novak résiste. Ne veut plus s'impliquer. Ne veut plus avoir à faire autre chose que le nécessaire à leur survie, à Niamh et à lui.
save the queens ---- / BEHIND THE MASK
clo ; blue walrus ---- / 23 ans ---- / rpgiste
ville / québec la belle. études ou métier / étudiante en littérature, la vie la belle. avis général sur le forum / keur keur keur keur keur C'EST BIEN BEAU PAR ICI OLALA. le détail qui t'a fait craquer / le contexte plus sombre, les gens qui ont l'air gentils, et l'instinct de ma peanut qui m'a dit qu'ici on trouverait sûrement une nouvelle maison. fréquence de connexion / un peu tous les jours, normalement (mais pour le rp rien n'est moins sûr, faut voir, ça dépend, techniquement j'ai un roman à écrire d'ici fin août pour les études, mais bon, les responsabilités, tout ça tout ça... ). le mot de la fin / LOVE. (pck c'est pas novak qui le dira oups) - Code:
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[b]jon bernthal[/b] / [i]novak zoranovic[/i] |
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