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 fight for you. (galatea)

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Message Sujet: Re: fight for you. (galatea)   fight for you. (galatea) - Page 2 Empty Ven 24 Juil - 14:45


i will fight, i will fight for you, i always do until my heart is black and blue, and i will stay, i will stay with you, i'll reach my hands out in the dark and wait for yours to interlock, i'll wait for you, i'll wait for you. -- @galatea thorn

Le cœur au bord du gouffre, comme ailleurs, déconnecté du monde ou au contraire, trop éprouvé par la réalité. Le cœur au bord du gouffre, en découvrant, avec effroi, la vie qu’est celle de sa mère. En découvrant, chaque jour un peu plus, l’horreur de son état, l’horreur de son quotidien. Une partie d’elle se sent mal, tellement mal, comme si elle l’avait toujours connue. Comme si elle l’aimait déjà, au fond. Et l’autre partie réalise, elle, que sa maman n’aurait jamais pu l’élever, qu’elle n’aurait jamais pu la retrouver, faible comme elle l’est. T’es presque soulagée, Joy, de vérifier qu’elle ne voulait pas t’abandonner, qu’elle n’a jamais eu une autre option que celle de te laisser. La tendresse de cette étreinte, de ce câlin installé entre elles, contraste parfaitement avec les paroles si dures de Galatea. Le bien-être qu’elle semble ressentir, cajolée dans ses bras, est l’opposé même de sa vie, de la manière dont les autres la traitent. Et Joy, tantôt lionne sauvage, tantôt lionne protectrice, elle aimerait pouvoir la garder là, contre elle, faire disparaître ses peines, ses peurs et ses douleurs. Une mission qui semble impossible et bien vite, elle réalise qu’elle ne pourra qu’atténuer le malheur. Et bien vite, tu réalises que tu devrais te battre pour le reste de ta vie, si tu souhaites la maintenir heureuse et en sécurité, Joy. Ce n’était pas ce pourquoi tu t’étais engagée, en venant la retrouver. Mais c’est Gala, telle qu’elle est, qui s’est présentée à toi. Et telle qu’elle est, tu l’acceptes. Et telle qu’elle est, tu te sens prête à essayer de l’aimer. Secouant la tête lorsque la quadragénaire évoque une nouvelle fois l’argent, elle écoute ses paroles au sujet du traitement, acquiesçant légèrement. - Le médecin nous expliquera tout ça, on verra… La voix toujours si douce, elle utilise la même douceur pour tenir sa main. Pour lui renouveler, une fois de plus, une preuve de son soutien. Une preuve de plus de sa présence. Présence dont elle a besoin, Gala, en larmes, contre ses bras. Gala, qui se confie à elle, offre de nouvelles révélations bien pires encore que les précédentes. Et machinalement, le visage de l’artiste vient se pencher, ses lèvres déposées contre le front de sa mère, alors que dans un baiser elle souffle… - Chhh… Hey… T’essuie à nouveau ses larmes parce que t’as tellement mal, en la voyant ainsi. Parce que t’as tellement mal en comprenant sa détresse. Elle est si fragile, prête à se briser d’un instant à l’autre. Elle est si fragile, effrayée par le monde qui l’entoure. - Ne dis pas ça, jamais… Je serai avec toi et je ne laisserai personne te maltraiter. Sûre d’elle, protectrice, prête à bondir sur quiconque tenterait de faire du mal à Galatea. Elle fait tout, tout pour la rassurer, tout pour réchauffer son cœur, pour qu’elle évacue la peur. - Et il en est de même pour les repas, tu ne manqueras plus un seul repas, c'est terminé. Des promesses, encore et toujours, Joy. Des promesses de la prendre en charge, de prendre sa vie en main, de t’occuper d’elle sans jamais l’abandonner. Prête à lui faire des courses chaque semaine pour être certaine qu’elle ne se retrouve pas trop faible. Mais tu sais aussi, tu commences à réaliser, que tenir toutes tes promesses en la renvoyant chez elle, sera très compliqué. - Tu ne dois pas avoir honte devant moi, ni devant qui que ce soit… Tu fais bien de me dire la vérité, d’accord… ? Qu’elle demande, caressant la joue de sa maman, tentant de stopper l’hémorragie de son propre cœur qui souffre de savoir que Galatea est si mal. Joy se retient, pour elle. Affirmant qu’elle doit lui dire la vérité, qu’elle doit tout lui dire, pour qu’elle puisse l’aider. - D’ailleurs, dis-moi, qu’est-ce que tu veux manger ce soir… ? Un sourire, lumineux, qu’elle s’efforce de lui offrir pour lui prouver que tout va bien. Pour lui prouver que tout peut encore s’arranger. Tu le sens, Joy, il faut que tu te montres forte pour elle. Pour qu’elle puisse y croire. Pour qu’elle puisse se reposer sur toi sans avoir la crainte d’être rejetée, de t’inquiéter, de te repousser. Tu ne peux pas accepter de la voir se priver de nourriture pendant des jours. De savoir qu’elle n’est pas en capacité de voir un médecin. Qu’elle est obligée de se traîner, appuyée sur une canne, pour s’acquérir de la moindre petite tâche sans aucune aide. Tu ne peux pas. C’est trop, beaucoup trop pour toi. Et tout ce que tu désires, là, c’est apprendre à la connaître, c’est la garder à tes côtés.

(c) calaveras.
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Message Sujet: Re: fight for you. (galatea)   fight for you. (galatea) - Page 2 Empty Lun 27 Juil - 5:38


you cover your wounds, but underneath them... a million voices in your head that whisper "stop now"... stop now. and come at me. -- @joy stevenson

la lumière était si belle, si forte, éclatante, un rayon magnifique qui germait avec chacune de ses paroles, chacun de ses dires, chacune de ses actions. La lumière était si douce, si chaleureuse, quand elle la touchait, quand elle lui parlait, quand elle laissait ses mèches caresser le doux visage de la quadragénaire. La lumière était merveilleuse, en son petit bébé, sa fille qu’elle découvrait toujours un peu plus, sa fille qui semblait si brillante, qui contrastait tellement avec cette vie déplorable qu’elle avait eue, qu’elle avait... avant de la rencontrer. C’était un éclat qui ne semblait jamais s’éteindre, c’était un petit morceau de paradis qui avait été arraché au ciel pour elle. C’était comme un écrin de velours qui venait la caresser, comme si tout d’un coup elle n’avait plus à s’en faire. C’était une magie qui se voulait si puissante, qu’elle ne pouvait que laisser ses larmes couler, parler avec son coeur, parler sans réfléchir, les émotions suivent le cours de ses paroles, brillant elles aussi à chacun de ses mots à elle. C’était comme une merveille, une merveille pour elle, une merveille qu’elle avait peut être volé aux dieux. car ton petit bebe était une femme formidable, une personne au si grand coeur que toute ta peine pouvait être absorbée. Elle était la douceur de ta vie, elle était la flamme qui brillait de mille feux dans chacun de tes yeux. Elle était ce qu’il y avait de plus beau au monde et tu ne pouvait t’empêcher de te sentir fondre à chaque fois qu’elle parlait, qu’elle glissait ses mains contre toi, qu’elle te regardait tout simplement. Et elle avait cette force, ton petit amour. Cette force à laquelle tu ne t’attendais pas. Elle semblait capable d’occulter tout le mal, de se concentrer sur le bien, uniquement sur le bien et l’amour, un amour que tu ne méritais pas, un amour que tu aimais recevoir. d’accord... d’accord on verra... un faible sourire, tandis qu’elle avait peur pour son enfant, qu’elle ne voulait pas la ruiner. Elle savait que l’argent était difficile à obtenir, et elle voyait que Joy se mettait en quatre pour elle, lui promettait sans cesse que l’argent n’était pas un problème. Elle voulait le croire, mais elle en serait inconsolable, si elle venait à épuiser les fonds de son bébé, pour des soins qui ne pourraient jamais la guérir. triste vérité, tu étais condamnée, car la sclérose en plaques ne pouvait être guérie. des pensées difficiles, suivies par ces révélations si honteuses qu’elle ne se sentait même plus digne d’être contre elle, l’avais-tu déjà été ? et poussèrent les larmes à couler sur son visage. La honte était si forte. La honte la dévorait. Elle aurait tellement aimé donner à sa fille une maman fière et forte. Mais elle n’en était pas capable. car tu n’étais pas aimée de la vie, du destin et du divin. Et pourtant tu ne savais avoir de la rancune, car ils t’avaient offert le plus beau des cadeaux, cette joie qui venait déposer un baiser contre ton front, les mains de cette dernière qui savaient comment éponger tes larmes. un ange. Littéralement. Il y avait ce halo qu’elle pouvait entrevoir. Sa fille était un ange, un cadeau divin, la plus belle, la plus douce, la plus merveilleuse. Elle était si forte, comblait les faiblesses de Galatea. Elle semblait inébranlable, pouvant combattre la fragilité de sa maman. et pourtant tu savais, tu le voyais, tu le sentais. Elle était dévastée, à l’intérieur. De te voir ainsi. Malade, abusée, pauvre. Elle était dévastée, parce que son coeur était si grand qu’elle ne pouvait pas supporter que ta vie ne soit pas à la hauteur de l’amour qu’elle ressentait pour toi. Ce qui te touchait énormément, qui te donnait de la force. Parce que tu étais la maman, parce que tu ne supportais pas que le coeur de ton bébé soit en larmes. pourtant c’était joy qui la consolait, et non l’inverse. Joy qui la rassurait, et non l’inverse. Joy qui faisait apparaître un maigre sourire sur son visage encore rouge des larmes versées, et non l’inverse. d’accord... merci. Mer...ci de t... tout mon coeur... mon pe...petit bébé. Ça me... ça me touche beaucoup... à un point inimaginable, cet amour qu’elle lui portait, cette dévotion qu’elle mettait. C’était comme si tes rêves de toutes ces années loin d’elle se réalisaient tous en même temps. La revoir, la toucher, la câliner, l’entendre, sa voix si douce, la sentir, amour si grand... elle était reine de ton coeur tant maltraité depuis qu’elle était venue au monde, mais savoir qu’elle t’aimait déjà tant te comblait au plus haut point, apportait cette douce chaleur à ton coeur, qui était en manque depuis vingt-trois ans. une véritable petite merveille, cet ange qu’elle avait mis au monde bien des années auparavant, tandis qu’elle essayait de ne plus pleurer. o... oui... c’est juste... c’est... j’aurais tellement... tellement... voulu... être en b...onne santé... et... et dans un... dans un meilleur état... pour t...toi... tu... tu mérites une maman... p...pas un fardeau... pas... pas ça... les pensées noires, et les pleurs qui repartaient, doucement. Larmes qui coulaient contre ses joues, contre les mains de son petit ange. Elle lui révélait ses pensées, elle lui révélait le fond de ses pensées les plus sombres. Comment pouvait-elle mériter l’amour que lui donnait son enfant, quand elle n’était pas capable de lui donner une maman en bon état ? Comment pouvait-elle profiter de cette présence chaleureuse, quand elle se révélait aussi détruite ? tu ne la méritais pas. Une vérité dans ton esprit. Tellement douloureuse... et pourtant. Pourtant elle l’avait, cet amour. Un amour si fort. Si beau. Un amour qui semblait capable de tout affronter, de l’aider à passer tous les obstacles. Un amour qui poussait Joy à la rassurer, un amour qui semblait prêt à tout pour elle. Et les larmes à nouveau séchées par son bébé, tandis qu’elle finissait par sourire doucement en l’entendant lui demander ce qu’elle voulait manger pour le soir. je... je ne sais pas... toi tu veux qu...quoi ? Je dirais b...bien une s...salade. Si c... si cela te dit... quelque chose de léger, de bon, de doux. Quelque chose de simple aussi, et de nourrissant. mais l’important ce n’était pas cela. l’important c’était elle. Elle, son petit bébé. t...tu sais... tant que je passe d...du temps avec... avec toi... ça me va... j...je t’aime, mon petite ange... le fond de son coeur qui parlait. Elle l’aimait tellement.
Sa fille était son bonheur, après tout.
En témoignait ce si beau prénom.

(c) calaveras.
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Message Sujet: Re: fight for you. (galatea)   fight for you. (galatea) - Page 2 Empty Sam 1 Aoû - 13:56


i will fight, i will fight for you, i always do until my heart is black and blue, and i will stay, i will stay with you, i'll reach my hands out in the dark and wait for yours to interlock, i'll wait for you, i'll wait for you. -- @galatea thorn

Ce n’est pas une vie. Ce n’est pas une vie, ce que Galatea doit affronter, depuis déjà si longtemps. Depuis bien plus de temps que ce qu’elle imagine encore. Ce n’est pas une vie, d’être traitée comme un objet, de devoir vendre son corps pour survivre, briser son âme pour ne pas dépérir. Ce n’est pas une vie, de se voir décliner, petit à petit. De sentir son corps s’affaisser au gré des années. Et tu ne cesses de te demander, Joy. Tu ne cesses de te demander les choses auraient pu être différentes. Tu ne cesses de te demander si Galatea serait aussi mal aujourd’hui, si t’avais décidé de la retrouver il y a cinq ans, lorsque t’as appris la vérité. Tu ne cesses de te demander si t’aurais été capable de la sauver, en remontant quelques années. Il y a cette peur au fond de son cœur, celle que ce soit trop tard, celle que sa maman ne soit déjà que bien trop abîmée, celle de ne plus pouvoir la relever. Il y a cette peur au fond de son cœur, celle de ne jamais pouvoir l’aider. Celle d’être incapable de l’aider. Elle n’a jamais eu à faire ça. Jamais eu à penser à quelqu’un d’autre qu’à elle. A autre chose que sa soif de luxe et d’argent. Mais avec Galatea, il ne s’agit plus de richesse, il ne s’agit plus de belles choses, il s’agit simplement de la maintenir en vie. De la maintenir en vie. - C’est normal… Un sourire toujours si doux, toujours si rassurant, s’installe sur ses lèvres. - Je ne peux pas te laisser sans médecin… Sans… Rien à manger… Le cœur qui pince, parce qu’elle ne l’imagine pas. Parce qu’elle ne parvient pas à imaginer la quadragénaire complètement seule chez elle, sans même pouvoir satisfaire le besoin le plus élémentaire qu’est celui de se nourrir. Elle refuse de l’abandonner à ce sort funeste. Tu refuses de l’abandonner, Joy. Tu pourrais, pourtant, te dire qu’elle n’est rien à tes yeux, qu’elle n’a jamais été présente dans ta vie, et qu’elle devra désormais se débrouiller seule. Tu pourrais t’en aller, à ton tour, mais c’est impossible, à tes yeux. Impossible de l’imaginer, là, maintenant, ailleurs que dans tes bras. Ses mains glissent toujours contre ses joues, s’occupent de ses larmes quand le mot fardeau vient heurter ses oreilles. La tête secouée, elle parle avec son cœur. Elle ouvre son cœur, un peu. - Tu ne peux pas t’en vouloir d’être malade… Surtout pas… Parce qu’elle n’est en rien responsable, parce que c’est déjà bien assez douloureux pour elle. - Je… Ce que je vois, moi, c’est que tu… Tu m’aimes… Le regard qui se baisse, qui n’ose pas réellement croiser le sien. Et t’arrives pas à le lui dire, Joy, mais c’est déjà énorme. Mais c’est déjà bien plus que ce que tu espérais. Mais ça répare un peu ton cœur fermé, de savoir qu’elle n’a jamais voulu être loin de toi, qu’elle t’aimait, qu’elle ne voulait que te protéger. Le début, peut-être, d’une guérison. D’un nouveau départ. D’une nouvelle vie. Acquiesçant d’un signe de tête au sujet de la salade, tout ce qu’elle désire c’est de la voir manger, de la voir manger à sa faim, sans se priver. Tout ce qu’elle désire, c’est de la voir prendre des forces, et bien vite, elle reprend la parole. - Pour moi aussi, c’est tout ce qui compte. Je suis heureuse que tu restes un peu ici et… Je veux apprendre à te connaître. Je veux qu’on apprenne à se connaître. Tout ce qu’elle désire. Profiter de ce temps durant lequel Galatea dort chez elle pour la découvrir, pour en savoir plus sur elle, pour comprendre ses peurs et ses douleurs, pour savoir ce qui la fait sourire, quel genre de film elle préfère, quel pays elle rêve de visiter. Profiter du temps qu’elle passera chez toi pour essayer de créer quelque chose avec elle, vingt-trois ans en retard, avec le cœur encore lourd d’un pardon que tu n’as pas encore totalement accordé.

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Message Sujet: Re: fight for you. (galatea)   fight for you. (galatea) - Page 2 Empty Dim 2 Aoû - 10:12


you cover your wounds, but underneath them... a million voices in your head that whisper "stop now"... stop now. and come at me. -- @joy stevenson

Ce moment, si doux, si beau. Ce moment, rien qu’elles deux, rien qu’elle et son petit bébé, son cœur encore douloureux d’avoir dû la laisser pour son bien-être, des années auparavant. une souffrance qui ne disparaitra jamais, celle de ne pas avoir pu être auprès d’elle durant tout ce temps. une souffrance que tu ne pourras jamais camoufler, celle d’avoir dû te séparer d’elle. ce moment, qu’elle ne voudrait gâcher pour rien au monde… et pourtant… pourtant, elles se confiaient. Et pourtant, elle se confiait. Elle était incapable de lui mentir, alors si la question était posée, ou si la réponse l’y emmenait, elle répondait, elle parlait, elle osait. Alors même qu’elle craignait que sa vie puisse pousser joy à la repousser, elle se confiait. Lui parlait de son médecin, celui qui avait osé abuser d’elle. lui parlait de ses problèmes, de ses jeûnes, pour pouvoir se payer le médecin, pour avoir accès au monde de la santé, qui ne savait pas lui donner crédit, en sachant ce qu’elle était obligée de faire pour survivre. Elle se dévoilait, lui montrait à quel point elle était mal, à quel point la vie s’en prenait à elle. outre la maladie, il y avait tant de problèmes, et pourtant, elle ne se plaignait pas, elle endurait seulement. Elle ne se plaignait pas, surtout qu’elle avait sa tête posée sur les cuisses de la seule personne au monde capable de la soigner en un seul regard, en un seul sourire. Elle s’estimait chanceuse. Trop chanceuse. D’avoir pu revoir son petit ange, d’avoir pu la serrer dans ses bras. une chance qu’elle ne méritait pas, quand elle savait à quel point elle était fardeau. Elle ne pouvait pas donner à joy une mère normale, parce qu’elle était déjà trop détruite. Elle ne pouvait pas donner à joy une vie normale, parce qu’elle n’en avait pas. et tout ce que tu voulais, c’était lui montrer que tu l’aimais, c’était la rendre heureuse. le pouvais-tu seulement ? elle avait cette terrible impression d’être un poids mort, cette horrible peur qu’elle gâchait la vie de sa fille en en faisant partie, et cet égoïsme qui la rendait incapable de s’éloigner d’elle. et en l’entendant la rassurer, elle ne put que sourire faiblement en lui disant j… je sais ma…mais… j’aurais… j’aurais tellement v…voulu… elle ne put cependant pas terminer sa phrase, sa maladie revenant l’embêter, ses mots qui se voulaient plus difficiles à prononcer, jusqu’à ce qu’elle entende sa fille lui dire ces quelques mots. Des larmes dans les yeux, et cette tête baissée. Elle glissa doucement sa main valide jusqu’au menton de joy, tout en sentant son cœur fondre tendrement, et elle lui dit doucement o…oui… je… je t… je t’ai…aime… de t… de t… de tout m…mon cœur… c’était difficile de parler, mais elle ne pouvait pas abandonner. Parler de son amour pour sa fille était plus fort que tout, elle pouvait surmonter, difficilement, les aléas de son mal, pour elle. parce que tu étais capable de tout, pour joy. Te sacrifier n’était même pas une décision difficile, pour elle. une décision difficile, une fois seule, mais une décision qu’elle reprendrait, si tout était à recommencer. Elle le savait, au fond d’elle-même. si elle devait recommencer sa vie, elle referait la même chose. Elle redonnerait son bébé, pour la sauver, encore. elle en souffrirait pour toujours, comme elle souffrait actuellement, mais le bonheur de sa seule joie passait avant tout. C’était plus fort que tout. Elle ne pouvait tout simplement pas lui gâcher sa vie. et alors qu’elle sentait son cœur fondre de voir sa fille ainsi, elle ne put que lui dire ce qu’elle pensait, que tout ce qu’elle faisait avec elle devenait un rêve, un rêve réalisé. Et alors qu’elle l’entendait lui révéler qu’elle voulait apprendre à la connaître, galatea ne put que lui dire m…moi aussi… je… je veux… je veux te connaître… connaître sa fille… cela semblait si horrible, pensé ainsi… tu avais l’impression d’être une mauvaise mère, à ne pas connaître ta fille de vingt-trois ans. tu avais l’impression d’être la pire maman au monde… comme si tu revenais vingt-quatre ans en arrière, lorsque tu avais été violée. Lorsque tu avais découvert que tu étais enceinte. Ces quelques jours d’horreur, durant lesquels tu avais maudit ce fœtus qui poussait en toi. ces quelques jours de honte, qui t’avaient pourtant poussée à comprendre. Comprendre que malgré l’horreur de l’acte, la vie te faisait un cadeau. Un petit bébé, ton soleil, ta joie. Il ne t’avait fallu que quelques jours pour le comprendre, et plusieurs mois pour apprendre à l’aimer, cette petite merveille qui était désormais là pour toi. tu ne la méritais pas. j… je v… voudrais déj…a te c… te connaître… par… par c… par cœur… savoir ce qui lui faisait plaisir, savoir ses peines, comme ses joies. Pouvoir la consoler, pouvoir sourire avec elle… si seulement elle avait eu une autre vie… si seulement elle avait pu la garder auprès d’elle…

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Message Sujet: Re: fight for you. (galatea)   fight for you. (galatea) - Page 2 Empty Ven 7 Aoû - 0:30


i will fight, i will fight for you, i always do until my heart is black and blue, and i will stay, i will stay with you, i'll reach my hands out in the dark and wait for yours to interlock, i'll wait for you, i'll wait for you. -- @galatea thorn

Une multitude de regrets. Une multitude de regrets, tous, éparpillés dans le cœur de Galatea. Une multitude de regrets qu’elle éprouve, elle aussi. Qu’elle éprouve mais qu’elle tait pour ne pas fragiliser plus encore le cœur de sa maman, le corps de sa maman. La volonté de la protéger, toujours présente. Le besoin de la protéger, grandissant. Elle est sa chair, elle est son sang, peu importe l’absence, elle le ressent. Raison pour laquelle, quoi qu’elle ait pu faire par le passé, quoi qu’elle fasse aujourd’hui, elle ne parvient pas à l’abandonner. Elle refuse de l’abandonner. A la prostitution. Au manque de moyens. A la solitude. A la maladie. Elle refuse de l’abandonner. Et t’es prête à te battre pour elle, Joy, malgré tes propres peines. T’es prête à te battre pour elle, parce que tu le sens, tu le sais, elle t’aime. Elle t’aime si fort que chacune de ses larmes t’est destinée. Si fort que chacun de ses regards te fait briller. Si fort qu’elle se maudit, elle-même, d’être malade, de ne pas avoir eu la force de s’en sortir, de ne pas avoir pu l’élever, la retrouver, lui offrir une belle vie, à ses côtés. Des malheurs sûrement répétés depuis des années. Des malheurs qu’elle cherche à faire disparaître. Et c’est si difficile de la voir, bloquée, prononcer les mots avec difficulté. C’est difficile de voir que sa maladie revient systématiquement lui rappeler son infirmité. Aucun moment de pause, aucun moment de répit. Sauf dans ses bras. - Je te promets, on va rattraper le temps perdu, on va se connaître. Son regard plongé dans le sien, empli d’émotions, empli d’amour. - Je te le promets. Qu’elle répète, déposant un nouveau baiser contre son front. Balayant ses craintes, balayant ses doutes, ce qu’elle n’a pas pu lui offrir pour se concentrer sur le futur. Leur futur.

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