|
|
Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: windstorm (côme) Mar 31 Déc - 0:20 |
| j'veux jamais t'faire de mal pourtant, j'le fais quand même. c'est comme ça, j'finis toujours par détruire c'que j'aime. ( @gringe ) -- côme & hazel. tu foules rapidement le sol, tes longs cheveux blonds fouettés doucement par la brise du soir. c'est loin d'être le soir pour te chercher des noises. le téléphone contre l'oreille, des sonneries interminables avant de tomber sur un répondeur. une énième fois. tu raccroches en pestant. comment il est dieu possible de ne pas répondre à un appel de nos jours ? toi, tu es souvent crocher à lui. ce n'est pas le cas de tout le monde et tu ne comprends pas. tu as besoin d'entendre sa voix, de comprendre comment son gang puisse te laisser de tels signes. de telles menaces. tu vas lui demander des comptes et tu veux des réponses. rapidement. parce que dans le fond, tu as le palpitant qui s'agite bien trop frénétiquement. il faut remonter le fil de la soirée pour comprendre. alors que tu allais raccompagner tout le monde de la soirée que vous veniez de passer, c'est devant ta voiture que tu as compris que ça n'arriverait pas. véhicule vandalisé, vitres brisées, taule froissée. pour unique signature, le sceau du gang de côme bennett. côme. un bon sacré temps que tu ne l'as pas croisé. héléna. sa défunte sœur. la seule personne que tu considérais comme une véritable amie. ta plus proche, en réalité. avec elle, tu n'avais jamais pu en faire un jouet que tu puisses contrôler à ta guise. elle était ton égal, une personne qui en valait vraiment la peine mais il a fallut un drame de plus. sa mort, qui te retourne encore quand tu y penses. le voir lui, son frère, est toujours un pincement au fond de ta poitrine. même si tu fais tout pour le cacher. tout comme la peur qui te submerge à cet instant, dans le froid de la nuit. tu es menacée. jamais en sûreté, tu dois le trouver. ce n'est pas une éventualité.sauf que le brun sait se faire désirer. souvent introuvable, toujours occupé. tu sais que tu finiras pas le trouver, il faut jouer fin stratège. tu ne sais pas combien de temps tu as marché dans les rues du queens. alors que l'horloge tourne, tu ne perds pas espoir. tu connais beaucoup d'endroits où il serait susceptible d'être. indirectement, tu as côtoyé le quotidien des deux frères et sœurs. il t'en reste une vive trace, indélébile dans ta mémoire. tu regardes ton portable. trois heures du matin. long soupir qui s'échappe de tes lèvres surlignées d'un beau bordeaux provocateur. c'est le dernier lieu auquel tu penses et il a intérêt d'être là. ruelle malfamée, tu ne fais pas attention au danger, transcendée par une colère aveugle et une peur poignante. tu tombes sur une impasse, grande cour où se trouve une troupe d'hommes autour de baril où des feux se consument. lueur réconfortante dans le noir. tu le cherches des yeux alors que tu approches un peu plus. « côme ! » ta voix est dure, perçante. plusieurs visages se tournent vers toi. « côme, t'amène ton p'tit cul ici tout de suite. » tu te stoppes, une main sur ta hanche. ta voix fait parfaitement ressentir que tu n'es pas prête à attendre très longtemps. plusieurs rires railleurs, plusieurs personnes te siffle. tu arques un sourcil, les dents serrées. « bande de chiens en rut. » que tu murmures pour toi-même. c'est vrai que tu aurais pu prendre la peine de te changer avant de partir en furie. une paire de collants noire habillent tes jambes, une robe qui couvre à demi tes cuisses et un perfecto te tient à peine chaud. tu cherches les problèmes, hazel. vraiment. le tant attendu ne semble pas trop se faire prier. peut-être le fait de s'être fait remarquer auprès de ses potes. les hommes et leur fierté. il te suit jusqu'à la ruelle, plus discrète pour discuter. même ce n'est pas l'orientation que tu souhaites donner à cette entrevue. tu te tournes vers lui et pose ta main sur son épaule, le plaquant contre le mur. « c'est quoi ce bordel, côme ? » tu lui colles la photo de ta voiture sous les yeux. proche de lui, tu cherches son regard. « c'est quoi ton explication, là ? » ta voix se lézarde légèrement. non. pas de ça. « merde à la fin. » tu ranges ton portable, te détournant de lui. tu lui tournes le dos, ta main sur le front. les yeux clos, tu essaies de refréner les larmes qui montent à la vitesse de l'éclair. toute l'animosité qui se cache en toi semble vouloir déferler comme un ouragan. tu ignores encore combien de temps tu vas pouvoir en la contenir. avis de tempête. (c) calaveras. |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: windstorm (côme) Mer 1 Jan - 23:46 |
| Entre les murs de l’univers, ils éclatent la pendule contre le bitume pour n’avoir point à s’en trouver les sujets. Le feu qui grille les barils, la bière bon marché qui s’instille dans les sens, on effrite le temps comme la résine, du bout des doigts. Et ils ont la sensation d’y être, au-dessus de ce maître qui rôde leur misère et cette modique cérémonie. Côme s’esclaffe, grisé par cette puissance qui s’est emparée de l’organe chétif. Il s’esclaffe de quelques inepties balancées, oublie un instant de trop que d’alliés ils n’ont que l’exigence. La couronne comme ce réceptacle de funestes malédictions. Il sait qu’à l’ombre des ruelles, on l’accuse d’usurpation, d’avoir volé le diadème ensanglanté de feu son père. Un trône scandé pour y voir siéger quiconque excepté l’animal. Et là quand il s’esclaffe, il n’a pas oublié la toison d’ébène d’Héléna, morte à rebours. Il n’a pas oublié que ses semblants sont pour celle qui a vu sa tête s’écrouler aux pieds de ce peuple insolent, qui réclame maintenant la mort de son ainé. Qu’importe le chemin que l’on retrousse, la vengeance ne saurait en être moins douce au brun.
Qu’a-t-elle laissé, sa petite mort hurlante? Quelques épis de lumière pénétrés d’obscur. Hazel. Elle est restée, survivante. La succube au marbre solide où les couleurs ne fulminent jamais. Jamais pour lui, qu’elle ne sait plus leurrer, son acolyte endeuillé. Mais Hazel ne fait nullement partie de ce monde dans lequel il s’est insinué, à la recherche de rédemption. L’animal s’efforce alors de tenir ces sphères séparées, de tenir ce passif éloigné des chasseurs qui s’affament autour de lui. Il ignore que ces peines ont été vaincues, que la blonde chaque minute frôle l’habit noir. Que se prépare une spirale de tourments dont il ne pourra se défaire à moins de s’y perdre. Il ignore en attendant brise la providence de quelques rires narquois.
Il y a son prénom subitement battu dans l’air. Il redresse ses rétines, captives de cette tête limpide qui se dresse dans la misère du paysage. Il serre les mâchoires, toise la poupée par-dessous sa casquette. Il pourrait la tuer pour avoir rapproché les planètes et écrasé ses plans de cette audace que le public salue. Mais elle ne sera punie que de regards lubriques et de sifflements éloquents, l’estime souillée.
L’emprise de cette main violente autour de son bras, il tire la revêche loin des indiscrets. « Putain, j’t’avais dit d’jamais d’pointer ici » il grogne contre son oreille en perçant la foule. Et la rose n’est peut-être pas éternelle, mais elle n’a rien de fragile ; elle plante ses épines sur le torse de l’animal, désormais piégé par l’espace. Il se soumet à cette indélicatesse car aussitôt la rose perd quelques pétales, et les yeux du pourri s’attache au terrible constat. Il fronce les sourcils devant le sceau qui macule le véhicule, le sien. Silence. Il réclame un temps pour contenir l’orage qu’il voudrait voir déferler sur les traitres, pour comprendre que les sphères ont fusionné, la matrice changé.
Difficilement, Narcisse repousse son naufrage pour se tourner vers Hazel. Mais il ne trouve pas les mots, parce que la menace est réelle et qu’il ignore s’il pourra l’y soustraire sans quelques mutilations. La nymphe, dos à lui, révèle quelques fêlures, celles de la peur, celles des remords. Peut-être que la mort d’Héléna aurait dû séparer ses deux êtres à jamais, que leur accointance, elle aussi, soit éventrée. « M’dis pas qu’tu crois à ces conneries » ce ne sont pas les mots qui rassurent, ce sont ceux qui vous maintiennent en vie. « C’est qu’une putain d’blague Hazel, m’dis pas qu’c’est si facile de t’faire trembler? » parce que la perdre elle, c’est perdre tout ce qui lui reste. « Tu sais c’que tu viens d’faire là? » condamnée. Les billes féroces qu’il percute contre les siennes « tu peux pas v’nir ici pour du réconfort dès qu’tu fais un mauvais rêve, tu sais qu’j’fais pas dans c’genre de connerie » il est temps d’aiguiser ton armure. « En v’nant ici, sapée comme ça, n’t’attends pas à c’que ces chiens n’viennent pas chercher leur dû. Là t’es une vraie cible, j’espère qu’tu cours vite ». Que tu me détestes pour t’éloigner des tempêtes. |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: windstorm (côme) Jeu 2 Jan - 1:47 |
| j'veux jamais t'faire de mal pourtant, j'le fais quand même. c'est comme ça, j'finis toujours par détruire c'que j'aime. ( @gringe ) -- côme & hazel. le trouver. simplement le trouver. tu ne vois pas le danger. tu es obsédée. t'accroches à l'idée que tu vas enfin croiser son regard, que tu vas avoir le droit à des explications. que tu aies perdu ta voiture, c'est un fait. que tu sois véritablement menacée par son gang en est un autre. tu ne peux pas t'empêcher de te demander : et si les assaillants t'avait croisé ? un frisson te parcourt l'échine. tu ne préfères pas savoir. tu ne veux même pas l'imaginer une seule seconde. côme. dans la fraîcheur hivernale et la nuit bien entamée, tu es prête à remuer ciel et terre. tu ne t'arrêteras pas. tu ne sais pas encore que les fruits de ton acharnement finiront par payer. agile, tes rapides foulées te mènent au dernier endroit en lequel tu aies véritablement foi. cette ruelle malfamée, mal éclairée. tu sais très bien comment elle termine. cette petite cour. il ne peut qu'y être. il ne peut en être autrement. tes yeux se posent sur l'assemblée, les bras croisés. tu sembles irradier devant tant de noirceur. le seul rayon de lumière salvateur qui vient fendre l'atmosphère malveillante qui règne autour de toi. ton regard s'arrête, le voilà. celui que tu as tant cherché. tu l'interpelles devant tous les regards, braqués vers toi. tu serres les dents, tu ne perds pas de ta superbe. tu as toujours été d'une audace sans nom, hazel. même si tu ressens la peur, elle ne t'arrêtes pas. elle a souvent été un moteur, capable de t'insuffler des folies. celle-ci, en est clairement un parfait exemple. tu murmures même une insulte à l'égard de ses hommes. un simple meute de prédateurs sexuels, d'où le dominant sort du lot. son éternelle casquette sur la tête, il s'avance vers toi avant d'attraper ton bras. tu te fais malmener quelques secondes, feule à ton oreille. tu te libères de ton emprise d'un geste vif en fronçant les sourcils. « lâche-moi, t'es pas mon père. » ton ferme, ne laisse pas de place à la contradiction. même le vrai n'a jamais su rien faire pour contenir ton caractère. finalement à l'écart du groupe, plaqué au mur, tu finis par lui montrer le délit commis par les siens. le silence vous entoure alors que tu croises son regard. feu sur glace. si proche de lui. l'odeur du houblon bon marché. le tabac. une autre effluve que tu as du mal à discerner, senteur boisée. chaude. entêtante. t'apaise l'espace d'un fugace instant avant que tu ne t'échappe de lui. le vertige de la réalité finit par te prendre aux tripes. la morphine que tu as pris il y a quelques heures, ne semble plus capable d'assurer son rôle. tension au creux du ventre. tes yeux s'ouvrent à nouveau lorsqu'il s'exprime. ses mots t'assaillent de toute part. des lames qui viennent écorcher vif ta peau, ton cœur cogne. boum. boum. boum. tu sens les larmes monter, tente de contenir l'assaut infernal alors qu'il continue de te matraquer, sans répit. il te laisse sans voix, estomaquée par son comportement. une main contre ton abdomen. tu ne le crois pas. il ne t'a jamais fait un tel coup bas. qu'est-ce qui te retient là ? fuis, laisse-le pourrir ici bas.il est bien là, le problème. tu ne sais pas pourquoi tu continues à le voir. tu es comme prise au piège, hazel. perdue. peut-être que tu vois en lui le souvenir d'une amitié fusionnelle perdue. qu'à travers lui, tu vois toujours le sourire d'héléna. ou tout simplement, pour une toute autre raison qui t'est complètement étrangère mais il y a ce quelque chose. tu finiras un jour par ouvrir les yeux. un de ces jours. tu relèves la tête, les yeux bien secs. tu te retournes vers lui, le fusillant du regard. tu t'approches de nouveau de lui. « une blague, côme ? » léger rire nerveux qui traverse tes lèvres. « vous avez un humour bien particulier, par ici. hilarant, vraiment. » le sarcasme, merveilleuse arme. « crois-moi, ce n'est pas un mauvais rêve. » loin de là. « je ne veux pas du réconfort, j'veux une putain d'explication. » la rage monte encore d'un cran en toi, tu finis par définitivement hausser le ton. « ose encore insinuer que je ressemble à une traînée et je te brise les couilles, c'est bien clair ? » tu ne lâches toujours pas son regard, forte. tu ne vacilles même pas. un genou, c'est vite parti. « ils ne m'font pas peur, tes obsédés. je les attends. » tu es vraiment convaincante, hazel. on n'y voit que du feu, comme celui que tu braques sur le malfrat. « en attendant, regarde-toi. ce n'est pas l'orgueil qui t'éfouffe. » tu secoues la tête, doucement. « le côme que je connais n'aurait jamais réagit comme ça. t'as décidé de devenir un sombre connard, comme tous les autres ? laisse-moi t'annoncer que tu es sur la bonne voie. » tu te mords les lèvres, ta voix se brise dans un fracas. non, tu ne vas pas oser, hazel. tu n'as pas le droit. « héléna serait tellement déçue. » tout comme moi. seulement, tu ne l'admettras pas. même si clairement, il peut le ressentir au travers de tes yeux qui finissent par se remplir de larmes devant lui. vulnérable. voilà ce que tu es devant lui, l'un des seules personnes auxquelles tu attaches une réelle importance. tu veux pas qu'il te repousse. rien de rationnel. rien de mieux pour t'effrayer. (c) calaveras. |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: windstorm (côme) Ven 10 Jan - 15:43 |
| Les filaments dorés derrière lesquels elle s’était cachée soulèvent l’air en un bref mouvement ; poupée a la foudre au coeur des rétines. Elle a lâché ses apparences peureuses, les traits qui se tordent en diverses facettes du cynisme qui la traverse. Il la laisse vomir l’irrépressible dégoût qui lui brûle de l’estomac à la cervelle. Une meurtrière vient abîmer ses lèvres et noircir ses poumons quand la flamme s’hérisse sur l’extrémité. Côme n’a cure de ses réprimandes, fait mine de l’entendre sans oser l’écouter. Quelque part pourtant, il écoute cette enfant qui assure que sa force ne peut ployer sous l’égide de quelque personne qu’il soit. Il entend Hazel avouer que l’armure étincelante ne saurait être rayée par Lubricité.
Il lève un oeil ; y croit à ce discours qu’elle lui cingle au visage. Ce fardeau horrifié semble effacer son poids des épaules de l’homme. Cette fumée qu’il crache loin de la volupté qui s’est emparée de la bouche d’Hazel. Mais la petite guerrière ne connait pas le répit, elle attend que les mots fracassent, laissent quelques stigmates sur cette expression intouchable. Elle mord autour du coeur cloisonné, boîte de Pandore qu’elle aimerait voir se briser. Côme supporte, avec flegme, comme il ne supporterait avec nul autre sans qu’un torrent d’ardeurs ne réduise l’adversaire au mutisme.
« Héléna serait tellement déçue »
L’animal serre les dents, débris d’humanité qui le rappelle à l’ordre si souvent. La mâchoire se sculpte en même temps que cette grêle qu’il voudrait voir déferler sur ce beau visage, massacrer ce souvenir encore vivant auquel il n’offre que concession. L’instant bref paraît pourtant long, sa colère pourrait bien briser cette dentition qu’il malmène alors. Il ne veut pas la regarder, les billes tournées vers les braises qui s’agitent un peu plus loin.
Il n’y a pas de larmes pour lesquelles il voudrait céder. Aucune, exceptée les siennes. Hazel a la vulnérabilité capricieuse ; veut chasser l’animal pour réveiller l’homme meurtri. Et pour cette raison, il choisissait de ne pas croiser ces prunelles embrumées, noyées dans les affres de la manipulation. Ne pas se voir lui céder. Ainsi, alors qu’elle jurait ne plus entrevoir le précieux souvenir de ce qu’il avait été, c’est elle qui faisait montre d’oubli. Elle voulait qu’il lui rappelle qu’il était encore là. La blonde semblait avoir oublié que Côme avait été poussé aux portes de l’enfer par ce passé qu’il voulait venger, ce même passé dont il était nécessaire de se délier pour qu’il ne réfrène pas ses perspectives.
Était venu son tour désormais, d’être froissé par un écoeurement distinct. La blonde avait atteint quelque chose de plus profond que le coeur. Il prenait soin de terminer le bâton mortel avant de l’achever sur l’asphalte. Le gamin aurait voulu l’abandonner dans l’obscurité, à un risque certain, mais les récents événements l’en empêchaient. D’autre part, c’est raison qu’il lui aurait donné en agissant de la sorte. Sans lui confier un regard, il la laisse s’étouffer dans ses larmes. « J’te raccompagne chez toi » il ordonne, emboîte le pas sans vérifier que son ombre se dessine derrière la sienne. Elle ignorait quelles étaient ces intempéries qu’elle avait fait pleuvoir sur cet homme aux mauvais songes. |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: windstorm (côme) Sam 11 Jan - 1:11 |
| j'veux jamais t'faire de mal pourtant, j'le fais quand même. c'est comme ça, j'finis toujours par détruire c'que j'aime. ( @gringe ) -- côme & hazel. tu savais qu’il ne fallait pas que tu viennes et pourtant, tu es bien présente. la panique et la peur au ventre qui t’ont guidé jusqu’à lui. tu voulais simplement une explication, ce n’est pas faute de lui avoir répéter. le frère de ta défunte amie semble retrancher derrière des barrières bien trop haute pour toi. il attaque. des mots durs, qui te font mal. c’est davantage son attitude qui arrive à te faire sortir de tes gonds. cette façon de te prendre de haut ne te convient absolument pas et tu ne te gênes pas pour lui faire comprendre. tu contre-attaque, les paroles toutes aussi tranchantes. c’est une escalade de violence verbale qui s’échappent de vos lèvres. à croire que vous voulez savoir qui fera le plus de mal à l’autre. tu finis par l’achever. ce qu’il ne fallait pas dire. surtout pas. évoquer héléna. c’est ce que tu pouvais lui faire de pire. pourtant, tes mots n’ont pas dépassés ta pensée. tu es convaincue qu’héléna n’aurait jamais accepté de le voir devenir ce qu’il est aujourd’hui. toi-même, tu n’y arrives pas. l’électrochoc du désespoir que tu tentes de lui infliger. qu’enfin tu arrives à fendre l’armure qu’il porte, entrevoir celui que tu as connu il n’y a pas si longtemps, finalement. proche de lui, le silence entre vous est cinglant. pesant. tes yeux le cherche du regard mais il te fuit, inéluctablement. s’il y avait eu un combat, tu aurais vaincu. les larmes bordent tes yeux noisettes. tu attends une réaction qui ne vient pas. il ne vit plus parmi vous. rien ne sert d’essayer de le sauver. tu ne peux pas aller contre sa volonté, bien que tu aies fait tomber tous les garde-fous.« côme. » que tu souffles doucement d’une frêle voix brisée. des remords ? peut-être mais jamais tu ne l’avoueras. sa cancéreuse aux lèvres, il ne réagit pas. ne croise toujours pas ton regard. veut à tout prix t’éviter de peur que tu puisses le voir vulnérable. c’est ce qu’il a cet instant et tu le sais. l’homme du passé est encore bien présent, tapis dans l’ombre. tu en as maintenant la certitude. soudain, sa voix fend l’air frais de la nuit. tu fronces les sourcils, faisant dévaler quelques larmes le long de tes joues. tu ne comprends pas. c’est tout bonnement incompréhensible. il a déjà déserté, sa silhouette s’avançant dans la ruelle. tu vois rouge. « certainement pas. » que tu cries alors que tu le rattrappe. « je suis parfaitement capable de me commander un taxi et puis, si c’est pour ne pas m’adresser un mot, ce n’est même pas la peine. » tu finis par lui faire face, le stoppant dans sa course. tu attrapes les pans de sa veste et le force à rester là où il se trouve. « maintenant, tu vas bien m’écouter. » tu te laisses une seconde pour calmer la fougue qui t’envahit. « je ne m’excuserai pas pour mes paroles, côme. ce que j’ai dis, je le pense au plus profond de moi. alors maintenant, si tu as envie de rester con, c’est ton problème. » doucement. tu y vas fort, hazel. « je voulais juste savoir ce qu’il allait en être pour tes gars et si j’avais de quoi m’inquiéter pour ma sécurité mais tu t’en balances, à première vue. donc demain, je vais aller porter plainte et au moins s’il m’arrivera quelque chose, ils sauront vers qui aller botter des culs. » tu es fatiguée de son comportement, véritablement. tu soupires alors que les larmes coulent désormais, de manière franche. « j’avais juste besoin de toi, côme. » ta voix tremble. un sanglot te secoue alors que ton regard tombe sur ses lèvres. qu’est-ce qu’il te prend ? tu te rends compte que ça va bien au-delà de ce que tu voulais et tu te détournes de lui, prenant le chemin pour sortir de l’impasse. tu pries intérieurement pour qu’il ne te suive pas. tu veux oublier ce regard désespéré que tu as lancé sur lui. tu ne sais ce qu’il t’a pris mais tu en avais indubitablement envie. tu repars le ventre serré, encore moins rassuré que quand tu es arrivée. (c) calaveras. |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: windstorm (côme) Mer 15 Jan - 14:45 |
| Le molosse bute subitement sur les marées houleuses que la nymphe n’a de cesse de cracher ; l’obstacle est invisible mais parvient à immobiliser ses membres. Elle, à nouveau, s’érige en quelques vestiges encombrants, un univers ébranlé depuis longtemps a couvert le sol de quelques roches poussiéreuses qui pèsent dans sa caboche. Hazel émet l’acerbe désir de lui dérober un regard, mais l’animal baigne dans le dégoût de son être. Il n’arrive pas à couvrir ses pleurs de ses iris. Elle parle trop alors que lui n’a de souhait que son silence, tentant d’éloigner cette rage éprouvante qui ne fait que croître. Les doigts qui s’accrochent avec désespoir à sa veste l’obligent à épouser ses larmes. Côme jette des billes cruelles sur l’angelot qui implore en réprobations « t’as pas l’air d’comprendre, Hazel. Qu’ces histoires n’ont rien à voir ni avec toi, ni avec moi. Qu’c’est pour elle. Qu’ces bouffons l’ont éventrée, qu’ils m’ont obligé à ramasser ses putains d’intestins et à lui r’foutre dans l’bide comme si ça allait la ramener ». Les mots-couteaux qui plantent sur son corps. Côme scrute les plaies qui ensanglantent le portrait doré. Ses sanglots s’échouent dans le désert de son âme à lui. La clémence n’est plus dévote. Persuadé de ne plus rien posséder, il ne sait plus que lui donner cette haine habituée. Ne sait pas non plus lui dire que ses pétales sont menacées des insectes qui papillonnent autour de lui, comme corbeaux au-dessus d’une charogne ; pour épargner l’angoisse de cette mort qui auréole la poupée. « J’ai vendu ma putain d’liberté pour leur faire payer, et tu m’sermonnes pour mon attitude? C’est grâce à moi qu’on a jamais touché à un seul des putains d’cheveux qu’t’as sur l’crâne. Bordel! » qu’il hurle, transcendé. « Comme si tu f’sais l’poids face à d’la racaille. J’suis p’t’être con de protéger ton p’tit cul quand tu joues les provocatrices dans un milieu qu’est pas l’tien » un calme terrifiant a outrepassé sa colère, les yeux qui s’étalent sur cette piteuse enfant. « Tu crois qu’c’est les flics qu’effraient ces fils de pute? » il pouffe si fort que les murs ont l’air d’en trembler « on paie ces enfoirés pour qu’ils s’tiennent hors de nos affaires, Hazel ». Puis le cristal sous lequel elle se cachait se fêle en un sifflement strident, se brise en de milliers de morceaux qui lui parviennent au coeur. « J’avais besoin de toi, Côme ». Il fronce les sourcils à la vue de la superbe qu’elle laisse échouer sur le sol, avec ses eaux salées. Elle fait des bleus au crâne, Hazel, à force de voir sur ses traits les traces de la peur et celles de la déception, tantôt amazone désormais dysfonctionnelle. Pourtant, Côme ne devine pas l’ampleur que la rage qui s’est dispersée dans son être entier. Et quand il la voit s’effondrer, nulle entaille, seul le coeur qui se pince à peine. Le tensiomètre au bord de l’explosion parce qu’il ne parvient pas à se souvenir des sentiments qui l’ont habité un jour, parce qu’Hazel se fait maintenant barrière à toutes ces entreprises, en petite cible lumineuse. Alors Hazel, ne pouvant trouver que les bas-instincts de cet ami, prenait la fuite. « Hazel… Hazel! » il concède, puis détonne. De marbre d’abord, il regarde son ombre se fondre dans l’obscur, puis la fougue arpente son myocarde, le souvenir de menaces trop réelles, il se met à courir après la belle. Au croisement, sa tête qui oscille de gauche à droite, il perçoit sa silhouette au loin encore bouffé par les regrets qui ne viennent pas. « Hazel! » il interpelle, arrive à son niveau, sa tête qu’il tient entre ses mains. « Du moment qu’j’suis là, il t’arrivera jamais rien. Mais putain Hazel, quand j’te dis d’pas t’ramener tu devrais m’faire confiance » le ton est revêche, mais les intentions sont tendres. Il laisse retomber ses mains ballantes, comme si les sillons de son visage étaient subitement devenus brûlants. D’une main, l’animal se frotte le front, regarde précautionneusement autour de lui, agité. « Maintenant qu’tu t’es montrée, les types qui veulent ma peau la voudront à travers toi ». En une apparition, poupée était devenue fardeau. |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: windstorm (côme) Ven 17 Jan - 1:16 |
| j'veux jamais t'faire de mal pourtant, j'le fais quand même. c'est comme ça, j'finis toujours par détruire c'que j'aime. ( @gringe ) -- côme & hazel. pleine de volonté, tu as réussi à l’arrêter. déverse ton condensé de ressentiment sans jamais t’arrêter. tu espères l’électrochoc qui réanimera le brun, enfermé dans un mutisme des plus insupportable. enfin, il daigne lever des yeux acerbes vers toi alors que les tiens se couvrent d’un voile de larmes. tu l’écoutes, attentivement même, avant que ton visage ne se décompose. comment ? est-ce que tu as seulement bien entendu ? tu lâches violemment les pans de sa veste, les tripes que se retournent. jamais il ne t’avait confié les détails de la mort d’héléna. une main glisse contre tes lippes tandis que l’autre se contracte sur ton abdomen. « mais.. » murmure qui se meure dans la nuit. tu es sous le choc, recule d’un pas sous le poids de la nouvelle. tu aurais aimé savoir, ça aurait différent. tout l’aurait été. tu n’aurais certainement pas laissé cette abomination impunie, tu aurais sans doute mal tourné. tout comme lui. hypothétique duo vengeur. héléna a été la seule véritable amie que tu aies eu dans ta vie, tu la considérais véritablement comme celle qui te tirait vers le haut. trouvant toujours le bon en chacun, elle avait su lire en toi malgré les nombreux défauts que tu portes. elle était unique et tu te serai battue pour elle, jusqu’au bout. te ramenant brutalement à la réalité, il finit par te hurler dessus. t’arraches à cette torpeur qui te paralysait. soudain, tu vois. tu finis par ouvrir les yeux sur ce qu’il a pu faire pour toi. jamais personne n’avait fait autant attention à toi que lui, même ton propre frère a déserté. tu as perdu le fil de ses paroles, reste prostrée. ton esprit embué n’est plus capable d’assimiler quoi que ce soit, ne voit nulle autre échappatoire que la fuite. les mots sont aussi rudes que le poignard, rien n’est laissé au hasard. belle au cœur martyrisé, il a fini par t’achever.trop. trop pour ton âme, qui vole en éclat. corps secoué par les sanglots, articule quelques mots avant de se dérober pour s’élancer dans la pénombre. il a ébranlé ton être bien trop violemment, t’a confié l'inavouable. tu repenses au visage d’héléna, vision qui empoisonne ton esprit. belle enfant qui n’aurait jamais dû finir sous les mains de ses lâches. tu entends à peine ton prénom que le malfrat hèle depuis la ruelle, tu es déjà loin. tu ne soupçonne pas qu’il tente de te rattraper, sursaute presque quand il arrive à ton niveau. il t’arrête en se plaçant devant toi. rapidement, ses mains chaudes glissent contre ton visage. divine sensation qui te fait fermer les yeux. bien-être qui s’insuffle en toi aussi rapidement que le venin. tes mains viennent contre ses poignets, pommette qui se laisse aller contre sa paume. tu t’en voudrais presque d’apprécier beaucoup trop ce contact. tu hoches la tête, docile. assez des armes pour ce soir, tu cèdes. « je ferai ce que tu voudras, côme. » souffle qui s’échoue sur son visage, proche du tien. tu lui dois bien ça, bien que ce ne soit pas dans ta nature d’être compliante. tu as toujours eu du mal à accorder ta confiance, hazel. tu n’écoutes que toi, avance avec ta propre volonté. pourtant, il la mérite amplement. il n’en va qu’à toi seul de lui accorder. finalement, il finit par s’écarter de toi. rompt tout contact physique, tu te mords la lèvre. c’est peut-être mieux ainsi, qui sait. tes doigts passent sur ton visage, séchant les dernières larmes immaculant tes joues. tu lèves les yeux vers lui, il ne te considère même plus. oriente ses pupilles vers les alentours. tu fronces les sourcils, croisant tes bras contre ta poitrine. tu essaie de te réchauffer, le froid t’arrache un frisson. ta respiration commence à se calmer, bien que ses paroles font que ton cœur palpite. « pourquoi ? » la question qui vaut de l’or. « je veux dire, je ne suis rien pour toi. » à moins que tu puisses te tromper, ce que tu doutes. « encore ce serait quelqu’un qui t’est cher, je veux bien. mais moi.. » il y a bien d'autres cibles à prendre en chasse que toi. tu es dans l’incompréhension la plus totale, ne voyant pas le rapport entre ceux qui veulent sa peau et toi, petite croupière du queens. les yeux du chef de clan encore rivés à scruter les environs, tu t’avances vers lui en passant doucement tes doigts sous son menton, l’oblige à te regarder. opales capturées, tes traits se figent en une profonde inquiétude. « arrête de m’fuir, s’il te plaît. » tu secoues légèrement la tête. pour une fois que tu ne veux pas servir que ton propre intérêt. tu n’es pas docile uniquement pour que côme te sauve les fesses. tu es bien capable de penser à autre chose que toi, tu commençais simplement à l’avoir oublier. enlisée sous une tonne d’ambition et de rêves d'ascension. (c) calaveras. |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: windstorm (côme) Ven 17 Jan - 14:38 |
| Les rétines qui grincent devant ce faon de docilité, il est surpris de ne pas la voir balayer cette collision loin de son faciès. Au contraire, poupée accueille ses paumes contre ses joues, ses poignées entre ses mains. Et ces mots qui opinent la rendent plus fragile encore. Bon sang, elle n’a pas idée des bouleversements qu’elle cause à l’intérieur de lui-même. Il n’épargne aucune émotion, rejette, bâcle, s’écoeure des moindres avilissements qui s’emparent de sa caboche. Fiel sentimental oblige ses mains à se retirer de l’accointance. « Quelle importance maint’nant, tu t’es d’jà mise en danger » il soupire le ton abattu mais le visage encore tiré par les doigts de son courroux. Personne. Personne pour entendre, participer à la débâcle qui secoue ces deux animaux. Hazel se demande, se demande ce que ces gens peuvent bien tirer de son apparition, ce que Côme y avait à perdre. Les restes d’un temps révolu dont il porte chaque jour les stigmates. Infime trace d’un passé couvert par la brume, des parcelles d’Héléna dans son regard « t’comprends pas que j’t’ai tenue dans l’ombre pour t’éviter l’malheur, et maint’nant qu’tu t’es montrée ces enfoirés vont croire que j’t’ai cachée parce que tu valais quelqu’chose pour moi ». Et ils auront raison. Côme scrute froidement son mirage, sans mot dire ; ses mains tiennent ses hanches après qu’il ait dégagé sa veste. À quelques mètres d’elle, des opales cernés qui dévalent sur son visage rougi par les pleurs et les secousses du malheur. Cela lui paraît impossible qu’elle ne soit capable de lire entre les lignes « même si j’avais voulu m’débarrasser d’toi, t’avais d’jà lié ton putain d’destin au mien » reproches qui dérouillent, elle aurait dû savoir dès le départ que les rejetons Bennett n’étaient pas des oiseaux de bonne augure. Et maintenant, Côme était piégé dans cette ambivalence ; Hazel remuant les versants de sa mémoire, des souvenirs qu’il n’était pas prêt à voir s’envoler en même temps que la vie de la poupée. Néanmoins, avant tout ça, le lion ne se rappelle pas qu’elle et lui avait quoi que ce soit avoir avec l’autre, avoir été proche d’elle comme il l’était ce soir. C’est le deuil qui les a forcés à s’enlacer longuement jusqu’à maintenant, et l’hypothèse même du deuil qui les séparerait s’il advenait quelque chose à l’un ou à l’autre. Destinés à s’entrechoquer, à ne pouvoir se défaire de l’emprise. Prisonniers, ni plus, ni moins, de cette fractale funeste qui leur a claqué entre les doigts. Ô il aimerait pouvoir la fuir, laisser là son futur cadavre parmi les ruelles malfamées ; mais qu’avait-il à y perdre sinon tout du peu qui lui restait. Comment même pourrait-il raisonnablement la fuir alors qu’elle le tient entre ses doigts délicats, envahisseurs. « J’peux pas » sa main a saisi le frêle poignée de la blonde, a réprimé son toucher avec précaution « te fuir, il m’semble avoir rendu ça clair maint’nant, non? ». Des centaines de fois la repousser, mais jamais lui tourner le dos. Côme s’approche lentement, dépose contre sa frange un baiser fugace et maladroit ; conforter dans les actes ce que les mots ne peuvent dire. Pour l’heure, il n’était pas prêt de dire au revoir au passé. « T’as l’air d’te geler, j’te raccompagne » arrêtons de badiner, qu’il s’agit d’un temps pour le monde de s’effondrer. Il y en a au moins un qui ne connaîtra pas sa fin. Il songe un instant que les choses seront certainement plus compliquées, qu’Hazel n’avait pas montré les épaules pour supporter les fracas attendus, qu’il était temps de se battre pour trois : elle, lui, Héléna. |
| | | Contenu sponsorisé;
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: windstorm (côme) |
| |
| | | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |