Sujet: flashbacks - il était une fois nous. Mar 14 Jan - 13:33
Tu observes une dernière fois ce bijou dans cet écrin. « Elle appartenait à ta mère. Lorsque tu seras prêt, lorsque tu auras trouvé ta perles rares, passe lui aux doigts. » T’avait-il dit, en offrant le lien qui unissait tes parents pour la vie. Ton père à peut-être était un salaud de première avec les femmes, mais avant qu’elle disparaisse de ce monde, il l’aimait. Il idolâtrer ta mère. Il l’aimait comme un fou. Tu as ce vague souvenir d’une famille heureuse, une famille unis. Tu espérais qu’un jour tu sois aussi dingue pour une femme que ton père l’a été. Tu l’as trouvé. Cette femme qui te fais tourner la tête. Celle qui te manque dès que tu te retrouves loin d’elle. Elle est cette bouffée d’oxygène dans ce monde de brute. Elle est cette lumière dans la noirceur de tes tourments. Constence est certainement ce qui t’es arrivé de mieux dans ta vie. Douce, belle, tu es fier de l’avoir à ton bras. Loin d’être parfaite. Parfait n’est plus un idéal à tes yeux. Ses défauts font d’elle la personne qu’elle est aujourd’hui, celle que tu aimes. Tu refermes l’écrin avant de le glisser dans la poche de ton pantalon. Tu espères qu’elle lui plaira, tu espères qu’elle criera oui pour la vie. Tu as décidé de faire ta demande soft. Elle est loin de ton monde de strasse et de paillettes. Au fond, ce n’est pas plus mal. Elle te permet de garder la tête froide, alors que tu aurais pu prendre le melon plus d’une fois. Ta carrière grimpe, bien trop vite. Et même à trente ans, on n’est pas prêt ! Devenir un personnage public du jour au lendemain, n’est pas anodin. Ca bouleverse la vie. Alors, tu as enfilé un simple jean, un tee shirt blanc. Il faut bien l’avouer, en ce moi de juillet, la chaleur bat des records à New-york cette année. Tu es allait au traiteur puisque tu es un maigre cuisiner. Tu veux que cette soirée soit parfaite. Tu rentres chez vous, les paquets du traiteur à la main, tu déposes les les clès à l’entrer. T’avançant vers Constence, tu poses les sacs sur la table, lui tendant la rose rouge fraichement coupé. - « Pour la plus belle. » Tu l’as salues ainsi, venant déposer un tendre baiser, avant de mettre les plats au four, afin de garder la chaleur. -« J’espère que tu as faim. » Si ce n’est pas le cas, toi tu l’es. -« Comment s’est passé ta journée ?! » Question banal. Question du quotidien. Malgré les jours, les semaines, les années qui passent, tu continues à t’interessais à elle. Non pas pour politesse, loin de là. C’est important, tu as besoin de savoir, t’assurer que rien de mauvais ne soit passer.
Sujet: Re: flashbacks - il était une fois nous. Mer 15 Jan - 2:04
Il était une fois, nous.
Je rentre du boulot, pose ma clef dans l'entrée, range soigneusement mes chaussures dans le placard de l'entrée et m'affale tête la première sur le canapé. « Aaaargh. » je râle dans le coussin. Je suis éreintée. Charge de travail double, le téléphone qui sonne, et les patrons qui beuglent. Je ne souhaite plus que le silence, moi, mon livre et un verre de vin. Une excellente idée pour attendre Wayatte. Forte de cette résolution, je débouche une bouteille de Chardonnay, me serre un verre et retourne dans le salon. Mon livre m'attend sur la table basse, sans doute un des seuls objets que je ne remets pas immédiatement à sa place. Je suis plutôt du genre ordonné comme femme. Rien ne traîne jamais très longtemps. A part les bouquins. On ne sait jamais à quel moment on aura un instant pour lire. Un peu plus tôt dans la journée, Wayatte m'a dit s'occuper du dîner. étant donné ses facultés culinaires, je comprends là : plats à emporter, traiteur, chinois, indien... Peu m'importe en vérité, je ne suis pas bien regardante. Tant que Wayatte est là, ce qui se passe dans mon assiette n'est pas une priorité. Au moins ce soir, je n'ai pas besoin de m'affairer en cuisine. Alors j'en profite pour avancer dans ma lecture sans une once de culpabilité.
Après quelques chapitres, j'entends la clef tourner dans la serrure et ne peux réprimer le sourire qui étire instantanément mes lèvres. Wayatte est rentré. Du coin de l'oeil, je termine mon paragraphe, alors qu'il dépose le repas du soir sur le contoir de la cuisine. Alors que je corne la page de mon bouquin, une rose rouge à demi éclose fait son apparition dans mon champ de vision. Mes préférées. « Pour la plus belle. » murmure-t-il. et je réponds dans un souffle un simple « Merci. » avant que mon sourire ne s'étire un peu plus, et que ses lèvres ne se posent sur les miennes dans un baiser plein de tendresse. Alors qu'il retourne vers la cuisine pour mettre les plats au chaud, je me lève, dépose mon livre sur la table basse du salon et le suis. « J’espère que tu as faim. » Un simple hochement de tête de ma part en guise de réponse affirmative. Déjà, le placard à vaisselle est ouvert, et j'en sors de quoi dresser le couvert. « Comment s’est passé ta journée ?! » Une moue désabusée s'affiche sur mes lèvres. « Une journée de dingue. » je soupire, avant d'ajouter. « Amelia est malade... gérer le bureau de Roberts est déjà une tâche monstreuse, mais celui de ton père en prime! Argh! » je lève les yeux aux ciel et l'exaspération perce dans ma voix. Je me serais bien passé de cette surcharge de travail, mais Amelia, qui partage mon bureau et s'occupe en temps normal de Monsieur Dickson, ne semblait vraiment pas bien quand elle m'avait appelée ce matin. « J'espère juste qu'elle se remettra vite. » J'esquisse un sourire. Je contourne l’îlot central et me place juste derrière lui avant de passer mes bras autour de sa taille, ma joue contre son dos. « Et toi? Ta journée? » Je ferme les yeux au contact de la chaleur qu'il dégage. Si j'avais le choix, je resterais en permanence contre lui.
Sujet: Re: flashbacks - il était une fois nous. Mer 15 Jan - 10:28
Sur le chemin de la maison, tu répètes en boucle la soirée. Tu aurais pu l’emmener au restaurant demandant au chef de mettre la bague dans une coupe de champagne ou dans le moelleux au chocolat. Avoir l’intention des clients et du personnel sur elle, elle ne l’aurait pas apprécié. Tu le sais, tu l’as connais ! Elle fait des efforts pour les soirées, les galas, les avant-premières. Tu dois lui épargner cela ce soir. Même si tu meurs d’envie de crier sur tout les toits : c’est avec elle que je veux partager ma vie. Non tu ne le feras, tu ne l’as mettra point dans l’embarra. Tu aurais pu l’emmener pique-niquer faisant ta demande sous le soleil couchant. Le risque d’être interrompu tu l’as rayé de ta liste. Le faire ici, chez vous, où naît un peu plus chaque jour votre amour te semble le lieu le plus approprié. Une fois rentrée, tu t’avances vers le sofa. Affalé lisant un de ses bouquins. Tu oses l’interrompre pour lui offres cette rose rouge. Tu aurais pu glisser la bague autour de la tige… Quel abrutit tu es ! Te gronde ta conscience, soupire. Anxieux tu es. Il faut avouer, tu n’as jamais eu de modèle dans ce domaine. Tu dois bien l’avouer. Tu tournes les talons afin de ne pas te faire griller. Déposant les sacs sur le plan de travail, tu sors les plats. Tu t’assures qu’elle ait passé une bonne journée. Ton père ne lui fera pas de cadeau, même si elle est ta petite amie. Il est ainsi, les affaires sont les affaires. Pourtant, il semble bien l’apprécier. Le fait que tu n’es présenter que rarement des femmes officiellement. Il le sait, tu tiens à elle. En écoutant sa mésaventure, tu fais la moues. - « Etant le directeur de son empire, j’vois le genre. Mon père devait être sur ton dos. De quoi souffre-t-elle ? » Amélia est la perle rare de ton paternel. Tu les soupçonnes de se voire en dehors du boulot, histoire de prendre du bon temps. Tu t’en contre fiche, si cela lui convient c’est tans mieux. -« Si jamais, j’irais lui parler en réclamant qu’il lève le pied avec toi. » Être le fils du directeur, à ses avantages. Tu sais qu’elle ne fait pas un métier facile. La charge de travail est importante, les chefs ne sont pas toujours clément, voire très peu… Côtoyer le monde de la célébrité n’est pas toujours simple. A-t-elle déjà envisagé de changer de travail ? Tu ne lui as jamais posé la question. Tu souris en sentant ses bras entourer ta taille. Jamais tu n’aurais pensé trouver cette perle rare dont te parler ton père. -« Par rapport à la tienne ça été. Nous avons lu le scénario pour la saison deux. Retrouver l’équipe c’était sympas. Et là, j’me rends compte que tu n’as p’têtre pas envie d’entendre tous ça après ta journée.. » Tu te retournes pour la prendre dans tes bras. Même si parfois les conditions ne sont pas si agréable, tu n’as as à te plaindre. Tu aimes ton métier, tu le fais avec passion et fierté. D’ailleurs, dans quelques semaines, nous devons tourner quelques scènes au texas. Tu pourrais venir ? J’crois que ça te faira du bien quelques jours de répis.
Sujet: Re: flashbacks - il était une fois nous. Mer 15 Jan - 16:02
Il était une fois, nous.
Wayatte m'écoute attentivement, comme toujours. Depuis notre mésaventure en ascenseur, depuis qu'il m'a convaincue de lui laisser une chance, il a toujours fait de moi une de ses priorités. Il ne m'a jamais forcé la main sur quoique ce soit, et s'est toujours montré très attentionné. Il est maladroit, parfois, mais je le suis sans doute aussi à mes heures. Après tout, personne n'est parfait! Mais j'ai ce sentiment grandissant, jour après jour, que nous sommes parfaits l'un pour l'autre. N'est-ce pas l'essanetiel? « Etant le directeur de son empire, j’vois le genre. Mon père devait être sur ton dos. De quoi souffre-t-elle ? » J'hausse une épaule. Je comprends la position de son père. Je sais toute la responsabilité que cela implique, et je ne lui en veux pas bien sûr. Je suis juste fatiguée. Et je me console, sachant que dès le lendemain, un intérimaire aura pris sa place pour le reste de l'absence de ma collègue et amie. « La grippe, apparemment... » Rien de bien grave, ni de très extraordinaire, si ce n'est que c'est le milieu de l'été. Mais eh! on est pas forcé d'attendre l'épidémie hivernale pour chopper un virus... Wayatte me propose alors d'aller voir son père et de lui parler. « Non, laisse tomber... tu me connais. Je n'aime pas les traitements de faveur. Puis quelqu'un sera là pour la remplacer demain. Ce n'était que pour une journée. ça ira mieux demain. » Je le tranquilise dans un sourire. Je n'ai pas besoin qu'il intervienne, je m'en sortirai. Même si ce job n'est pas celui dont je rêvais étant gamine ou étudiante, je m'y plais. Et sans vouloir me jeter des fleurs, je suis douée. J'ai des contacts dans toutes les entreprises susceptibles de travailler avec nous, ainsi que le numéro direct d'un bon nombre de célébrités. Pas que j'en fasse un usage personnel, mais je dois bien avouer que c'est toujours utile dans cette branche. Les gens n'imaginent même pas combien il est difficile de joindre un acteur en plein ego-boost. Et même s'il est certain que je subis la pression de mon ou mes supérieurs la plupart du temps, je ne déteste pas ça. Je dirais presque que c'est motivant. Juste un peu... fatiguant, parfois. Un jour, je retournerai peut-être au monde de l'édition comme j'en avais toujours rêvé, mais pour l'instant, je suis heureuse là où je me trouve. Et cela inclus les bras de Wayatte alors qu'il se retourne en me racontant sa journée. Puis il proteste et semble penser que me raconter combien sa journée était cool me déplaira. Je pose ma joue contre sa chemise. « Si! Raconte! L'un de nous deux a passé une bonne journée. 'faut partager les bonnes vibes. » Je lève la tête et lui souris, puis dépose un rapide baiser sur sa mâchoire avant de nous servir un verre à chacun et de lui tendre le sien. Wayatte continue et m'annonce un voyage au Texas pour la série, me proposant de l'y suivre pour quelques jours. Je fronce le nez. « Texas? En plein été? il ne fait pas genre... super chaud? » Je ne suis pas une grande fan des fortes chaleurs, et New-York me donne déjà l'impression de cuire sur place pendant les mois d'été. Mais je hausse une nouvelle fois l'épaule, je ne peux pas refuser sa proposition. J'ai du mal à lui refuser quoique ce soit, je dois bien l'admettre. « Mais pourquoi pas !? T'as raison, ça ferait un break. » Après tout, je n'ai pas pris de réel congé depuis... un bon moment. « Je dois juste m'assurer qu'Amelia sera de retour, on ne peut pas laisser deux intérimaires gérer ton père ET Roberts. Au moins l'une de nous doit être là, histoire de rattraper les boulettes éventuelles. » Je lui lance un grand sourire avant de me tourner vers les barquettes en aluminium qui contiennent notre repas de ce soir. « Qu'est-ce qu'on mange de bon? Je meurs de faim! » J'installe alors le couvert sur le comptoir de la cuisine, là où nous prenons la majeure partie de nos repas, tout en sirotant distraitement mon verre de vin de temps à autres.
Sujet: Re: flashbacks - il était une fois nous. Jeu 16 Jan - 11:50
Tu connais ton père, tu le connais par cœur. Tu sais à quel point il peut-être dure auprès de ses assistantes. Son métier à toujours été une passion. Il a mis corps et âme dans son entreprise. Par la suite, il s’est réfugier pour oublier son chagrin, oublié l’être aimé. Tu n’as jamais été certain que se soit la bonne décision. Toutefois s’il était heureux ainsi, tu n’y voyais aucun inconvénient. La vie est bien trop courte, autant en profité. Alors tu sais à quel point il a pu mener la vie dure à Constance, aujourd’hui. Elle semble tenir bon. Elle est une vraie battante. Dans ce métier, vaut mieux avoir un caractère de lion, surtout lorsqu’on travaille pour monsieur Dickson. Tu vas aux nouvelles d’Amélia, t’assurant qu’elle ne couve rien de grave. -C’est moche, en plein été en plus… C’est un virus épuisant, avec cette chaleur en ce moment, cela ne devait l’aider en rien. Mais pour le bien-être de ta bien aimée, tu espères qu’elle soit rapidement sur pied. Sans attendre une seconde de plus, tu lui proposes de passer voire ton paternel. Si besoin, tu mettras les points sur les i. Tu lui rappelleras qu’il n’arrivera jamais à garder son personnel en agissant ainsi. Et pourtant ! Ces assistants arrivent à laisser passer ses crises, s’accrochant à leur travail. Est-ce le fait de côtoyer au quotidien des célébrités ? Le salaire ? Tu n’en sais rien. Mais tu le remercie, sans lui, sans son entreprises, vos chemins ne se seraient probablement jamais croisé. - Comme tu veux. En espérant que cet intérimaire tienne le coup dans ce monde de fauve. Le travail est intense. Pour rien au monde tu changerais ta place. Tu péterais les plombs assis toute la journée à entendre les managers se plaindre, à entendre le téléphone sonnée… Tu le sais, tu fais parties des chanceux aillant réussis à percer. Tu voyages, tu rencontres régulièrement des nouvelles personnes et tu assumes d’être devenue une personne public. Même si tu essais de préserver ton intimité, ce n’est pas toujours simple. Dans tous les métiers y des bon côtés, comme des mauvais. Tu te retournes déposant tes mains sur ses hanches. Ta journée à été plutôt bonne, comme souvent. Tu as été ravis de retrouver l’équipe, ravis et impatient d’être sur le tournage pour la deuxième saison, impatient de pouvoir te glisser dans la peau de ton personnage. -« Tout ce que je peux te dire, c’est que la saison deux sera remplit de rebondissement. » Tu confies en lui adressant un clin d’œil. Tu souris, répondant à son chaste baiser. Elle s’écarte, prenant le soin de nous servir un verre à chacun. Tu l’as remercies d’un signe de tête tout en levant ton verre, avant de le porter à tes lèvres. Tu finis par lui proposer de t’accompagner pendant quelques jours sur le tournage. A sa remarque tu lèves les épaules. - « Tu sais, j’pose pas beaucoup de question et je suis ! J’ai déjà tourné dans des conditions bien plus particulière j’te rappelle. » Tu souris, en lui adressant un clin d’œil. Tu te souviens de ton tournage au canada…. Malgré les conditions, tu as aimé travaillé, tu as aimé découvrir cet endroit à couper le souffle. A sa réponse tu souris. -« Les chambres seront climatisé, spatieuses et j’suis certain qu’il y aura même un piscine pour se rafraîchir . » Tu confies en essayant de trouver le bons côtés du voyages. Tu es contente de la savoir à tes côtés. Tu le sais, ton père n’osera pas dire, même si elle fera envier plus d’un ! -« Tu me diras. Puis, ROBERTS peux se passer de toi pour quelques jours. » Et tu iras en toucher deux mots à ton paternel si besoin. En attendant, tu l’as vois s’éloigner pour dresser la table sur le comptoire. -« j’espère bien ! J’ai ramener ta cuisine préfèré ! Tu confies avec assurance, ouvrant l’opercule du traiteur pour laisser envahir la bonne odeur dans la pièce. -« J’pense que c’est encore chaud. Tu préfères que je les passes au four ou on attaque direct ? »
Sujet: Re: flashbacks - il était une fois nous. Dim 19 Jan - 18:26
Il était une fois, nous.
A sa remarque sur la grippe en plein été, je ne peux m'empêcher de lui lancer une grimace. Je n'aimerais vraiment pas être à la place d'Amelia. La fièvre est déjà difficile à supporter quand l'air extérieur est frai, mais alors par la température actuelle. brrr. Je ne peux retenir un frisson rien qu'à y penser. Wayatte semble finir par renoncer à aller parler à son père. « merci, darling. » je réponds dans un sourire séducteur associé à ce surnom que je n'emploie que rarement. Quelque part, je suis soulagée. Je n'aimerais vraiment pas que Roberts et Dickson pensent que nous nous plaignions. Car ça n'est pas le cas. Oui, ils peuvent piquer de sévères colères quand les choses ne se passent pas comme ils le souhaiteraient, mais ils ne se montrent jamais injustes ou cruels et savent faire la part des choses, et que nous n'en sommes pas responsables, la plupart du temps. Et au fond, que ce soit Amelia ou moi, nous savons que nous leur sommes indispensables, et ils sont capables de nous le montrer, de nous le dire. à demi-mot, bien sûr, je ne vois ni l'un ni l'autre nous formuler ces mots directement, mais ils nous le font comprendre, dans quelques plaisanteries plus sérieuses qu'ils ne veulent le faire croire. Et ils nous traitent bien : salaires, horaires lors des jours moins chargés, prise en charge médicale, congés... les avantages sont nombreux. Pour l’œil extérieur ou pour les intérimaires qui ne sont là que très peu de temps, ils passent sans doute pour de véritables tyrans. Colériques oppresseurs de leurs subordonnés. Mais en réalité, quand on est là pour de bon, on se rend compte qu'il n'en est rien. Ils mènent simplement leur barque d'une main de fer et savent enfiler un gant de velours de temps à autres. D'ailleurs, je ne me plains jamais d'eux, c'est sans doute la première fois que j'en parle aussi ouvertement à Wayatte. Je me plains d'être fatiguée ou d'avoir beaucoup de boulot, certes, mais jamais, jamais, je ne me suis plainte de Roberts. Son comportement n'a jamais été déplacée, sa colère n'est jamais dirigée directement vers moi, et il sait quand il doit lever le pied. Pour dire la vérité, je pense que Roberts est sans doute le patron qui s'approche le plus du boss parfait que je n'ai jamais eu. Simplement aujourd'hui, en une journée j'ai eu la charge de travail que je réalise d'ordinaire en deux, et je dois bien avouer que c'était épuisant.
Wayatte ne m'en dis pas beaucoup plus sur sa journée de travail. Comme souvent. Pas de spoilers, pas de fuite. La vie d'un acteur est remplie de secrets. J'esquisse un sourire enthousiaste. J'ai déjà hâte de voir la suite de la série, comme je le lui ai dit après avoir regardé le final de la première saison. Il finit par énoncer les points positifs du voyage : chambres spacieuses et climatisées, piscine, et même s'il ne le dit pas, moi j'ose « et puis tu seras là... » j'ajoute sur un ton évocateur. J'hoche la tête. J'acquiesce, bien décidée à le suivre jusqu'au Texas. Je ne le dis pas, mais je le suivrais n'importe où... Et je ne dis pas ça à la légère. Je suis prête à faire mes valises d'un jour à l'autre pour le suivre là où il le désire. Les absences de Wayatte quand il est en tournage me pèsent, souvent. Sa présence est rassurante. Il est loin d'être étouffant. Il est simplement là pour moi, en toutes circonstances. Sans jamais un reproche sur mes sorties d'après boulot, sans jamais entraver mon indépendance ou ma liberté. Il est juste lui. Il est là. Nous sommes là. Parce que nous sommes un nous. Rien qu'à cette pensée, je sens mon cœur se gonfler, je sens tout l'amour que j'ai pour lui se manifester à la surface, me prendre à la gorge au point de m'empêcher de parler, m'envahir à un point tel que j'entends à peine ses remarques à propos de Roberts ou sur ma cuisine préférée. Française, évidemment. Adorable. Et lorsqu'il me pose une question, je ne l'entends pas vraiment, trop occupée que je suis à le dévisager avec un regard d'adoration éperdue. Alors, je réponds à côté. Comme une adolescente face à son premier flirt, et je retiens à peine mes larmes de joie. Sans vraiment y réfléchir, je passe à nouveau mes bras autour de sa taille, ma tête dans le creux de son épaule, la où son odeur s'empare de mes sens. « je t'aime, tu sais. » que je murmure sans vraiment pouvoir me retenir, le cœur bondissant dans ma poitrine, un baiser ardent au bord des lèvres.
Parfois, dans des moments comme celui-là, je me dis que je devrais peut-être lui parler de mon passé, éclairer les zones d'ombre de ma vie à Chicago, pas si parfaite que je le laisse entendre. Lui déclarer, enfin, que mon déménagement n'était pas volontaire, mais une mesure d'éloignement nécessaire. Parfois je voudrais lui avouer que certaines de mes sorties entre copines ne sont en fait que des meetings aux addicts anonymes, parce qu'après quatre ans, j'ai encore besoin d'en parler. Lui expliquer que je redoute les événements mondains, non pas parce que je n'aime pas être au centre de l'attention, mais parce que j'ai peur qu'il me reconnaisse, qu'il me retrouve. Parfois, je voudrais lui dire que je ne m'appelle pas vraiment Constance, mais que j'ai changé de nom en quittant ma vie abîmée. Lui exprimer combien sa tendresse, son naturel et sa présence me touchent et me réchauffent jusqu'au plus profond de mon âme. Que lui, son être tout entier, panse les blessures de mon cœur et de son corps, jour après jour. Parfois j'y pense, et mes aveux se trouvent sur le bout de ma langue, prêts à franchir la barrière de mes lèvres, comme c'est le cas à présent. Puis alors... je prends peur. J'ai peur qu'il ne me voit plus comme il me voit actuellement. J'ai peur. Pas parce que je doute de ses sentiments. Non. Je n'ai aucun doute. J'ai juste peur qu'il ne me reconnaisse plus. J'ai peur qu'il ne me pense salie et indigne d'être à ses côtés. Et la peur est une émotion puissante, paralysante. C'est une émotion pleine de cette violence qui vous neutralise, vous empêche de penser, vous fait paniquer. Alors je ne dis rien. Je fais taire cette partie de moi qui voudrait tout avouer. Je l'enterre sous une montagne de logique biaisée, de raison insensée et de cohérence absurde. Et je ne dis rien. Je me contente de poser mes lèvres sur les siennes dans un baiser brûlant. Je tente de faire passer mes peines et frustrations dans cette embrassade désespérée. Parce que je suis incapable de lui en parler.
Sujet: Re: flashbacks - il était une fois nous. Mar 21 Jan - 13:07
L’amour est un doux sentiment, parfois bien complexe. Difficile à comprendre, mais si simple à apprivoiser à ses côtés. Constance semblait exténuer de sa journée. Amélia absente, tu espères qu’elle reviendra bien vite afin qu’elle puisse lever le pied. Constance est une bosseuse. Elle se mettra en quatre pour bien faire son travail. Il en a de la chance ton père. Pas un jour ne passe pour le remercier de l’avoir embaucher. Parfois, tu te demandes si vos chemins se serait croisés ? Cela te semble une évidence. Avoir une personne aussi complice, aussi fusionnel est assez rare. Tu ne l’as que peu vécu. Avec un premier amour avouer à l’échec. Asmée, partenaire d’écran dont la différence d’âge t’a freiné, puis Constances, un rayon de soleil illuminant ta vie. Elle t’a fais ramée, c’est peut- être ça qui t’a charmé ou son côté mystérieux qu’elle dégage. Aujourd’hui, tu es fier de l’avoir à tes bras, ravis de faire des envieuses, anxieux de lui demandé sa main. Tu finis par lâcher prise, tu n’iras point voire ton paternel. Tu espères qu’un intérimaire se pointe rapidement, acceptant les conditions de travail, survivant aux bosses, plutôt exigeants. Le monde du cinéma est un réel business. Mis à part s’il dépasse les bords. Mise à part, si ta muse rentre à nouveau aussi excéténuer. Tu es protecteur, tu n’y peux rien. En guise de réponse, tu lui adresse ton sourire le plus charmeur. Tu as passé une bonne journée. La camaraderie des retrouvailles, la découverte du scénario, l’impatience de mettre les pieds sur le plateau de tournage. Comme à ton ton habitude, tu restes évasif Elle découvrira le scénario en temps et en heure. Comme à son habitude, elle te filera de temps en temps un coup de main pour te donner la réplique ; Tu as de la chance de l’avoir à tes côtés. Elle ne pose que peut de questions. Dans quelques semaines, tu devras partir au Texas. Même si tu arpenteras les plateaux des tournages, tu aimerais l’avoir à tes côtés. A tes points que tu lui avances certains arguments. A ses mots tu lui souris, déposant tes mains sur les hanches. -Et tu seras là. Tu répètes. Adosser contre le plan de travail, ta main se glisse sur son visage, remettant une de ses mèches noires derrière l’oreille. Observant son visage d’ange, tu viens lui voler un doux et passionné baiser. Tu lui annonces le plat du jour, espérant qu’elle se régalera. Au fond, tu en ais certain. Tu as voulu mettre la barre haute allant chercher de la cuisine française au meilleur traiteur de la région. Elle ne semble plus t’écouter, tournant la tête pour poser ton regard sur son visage, elle vient capturer tes lèvres, laissant un baiser torride prendre place. Tu laisses les plats de côtés, rien ne vous empêche de déguster au dessert en premier. Glissant tes mains sous son tee shirt. Tu aimes sentir la douceur de sa peur sous tes doigts. Tu souris à sa déclaration. Si elle savait à quel point tu l’aimes ! Entre deux baisers, tu finis part te lancer. - Si tu m’aimes, deviens ma femme.. Ta déclaration romantique est loin d’être celle que tu avais espérais. Elle est loin d’être à la hauteur de se bout de femme faisant tambouriner ton cœur à chaque instant passé à ses côtés. Gardant une main à son contacte, la seconde se glisse dans la poche de ton jean, laissant dévoiler l’écrin. Tu te sens nerveux. Ton cœur risque d’explosé. Déposant ton front contre le siens, tu lâches ta main afin d’ouvrir l’écrin à bijoux, laissant apparaître la bague familiale. -« Mademoiselle constance Rhodes, accepterais tu de devenir ma femme ? » Tu demandes, remontant ton regard remplit d’amour, d’espoir et de tendresse. Sans elle, ta vie ne mène à rien. Elle est la mélodie de ta vie, un rythme entraînant pour qui on pourrait décrocher les étoiles pour voire ses yeux pétillait de bonheur. Tu te le promets, tu l’aimeras et la chériras jusqu’à la fin de ta vie.